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Le PrĂ©cepteur - channe youtube, SPINOZA - Le conatus 📏 (1)

SPINOZA - Le conatus 📏 (1)

nous

bonjour

aujourd'hui on va parler de spinoza on a

eu l'occasion de parler

sur cette chaĂźne

ray bd ce qu'on a déjà dit sur lui je

vous invite Ă  aller Ă©couter les Ă©pisodes

que je lui est consacré

aujourd'hui j'aimerais qu'on s'attarde

sur l'un des concepts que spinoza

utilise un concept assez mal connue et

pourtant fondamentale pour comprendre sa

pensée

or le concept de conatus

or

qu'est ce que le conatus

pour le dire simplement le coup us

or ce qui anime toute chose qui existe

le conatus

c'est l'impulsion intérieur la force

intérieure

il pousse toute chose et tout ĂȘtre

vivant Ă  persĂ©vĂ©rer dans son ĂȘtre

c'est une expression vous avez peut-ĂȘtre

dĂ©jĂ  entendu persĂ©vĂ©rer dans son ĂȘtre

et c'est vrai que quand on est pas

familier du vocabulaire philosophique

on peut ĂȘtre un peu intimidĂ©s par ce

genre d'expressions un peu barbare

mais vous allez voir que ça fait

rĂ©fĂ©rence Ă  quelque chose d' extrĂȘmement

concret

quelque chose que nous expérimentons

tous

et c'est la raison pour laquelle

j'aimerais consacrer cet Ă©pisode Ă 

l'Ă©tude de cette notion

alors pour expliquer ce qu'est le

conatus

simple est de commencer par parler du

conatus chez les ĂȘtres vivants

j'ai dit tout Ă  l'heure que le conatus

Ă©tait ce qui pousse toute chose Ă 

persĂ©vĂ©rer dans son ĂȘtre

cela inclut donc Ă  la fois les ĂȘtres

animĂ©s et les ĂȘtres inanimĂ© mais

concrĂštement c'est beaucoup plus facile

de comprendre ce qu'est le conatus Ă 

partir des ĂȘtres vivants

alors prenons le cas la natte rue main

main un ĂȘtre humain vivant c'est un

autre

a le désir de rester vivant

par lĂ 

dire qu'en tant qu'ĂȘtre vivant

parce qu'on appelle un instinct de

conservation

un instinct de conservation qui va nous

pousser Ă  tout faire pour rester en vie

c'est cet instant de conservation qui

nous pousse à réagir face à une menace

ce soir par l' attaque ou par la fuite

on pourrait croire que la claque et la

fuite sont de comportements opposés et

pourtant ces deux comportements

obĂ©issent Ă  la mĂȘme logique

la logique de la conservation

la logique de la survie

quand on réagit à une menace pour

neutraliser cette menace

si vous voyez une araignée sur votre

canapé vous allez vouloir la tuer

mĂȘme si elle ne vous a rien fait

parce que consciemment ou non vous

l'associez Ă  une menace

donc vous allez la tuer pour ne pas

prendre le risque qu'elles vous mordent

d'ailleurs si les araignées mordent

c'est justement par réflexe défensif

dire parce qu'elles se sentent menacés

c'est la mĂȘme chose avec les guĂȘpes le

meilleur moyen de se faire piquer par

une guĂȘpe

c'est de vouloir la tuer

parce qu'alors elle va contre attaquer

animaux fonctionne ainsi il attaque pour

ne pas ĂȘtre attaquĂ©

la fuite c'est la stratégie privilégiée

lorsque la menace est jugée trop

importante pour s'y confronter

si vous vous balader en forĂȘt et que

vous tombez sur un ours de deux mĂštres

cinquante et de 850 kg votre intĂ©rĂȘt

vital ce n'est pas de l'affronter

c'est de fuir

donc en général ce qui fait qu'on va

optez pour l'attack ou pour la fuite

dans une stratégie de survie

c'est la force de l'adversaire

plus votre adversaire sera faible

plus vous pourrez vous permettre de

choisir la tac

adversaire sera fort

aura intĂ©rĂȘt Ă  opter pour la fuite

le cas extrĂȘme Ă©tant la catastrophe

naturelle incendie la tornade séisme

ouh lĂ  vous n'avez pas d'autre choix que

de fuir

votre adversaire Ă©tant pour ainsi dire

hors d'atteinte

donc pas

on dispose c'est qu'est ce qui fait que

nous réagissons ainsi face à une menace

qu'est ce que nous allons recourir Ă  une

stratégie de survie

au lieu de simplement nous laisser tuer

et bien si on va ĂȘtre honnĂȘte

la réponse c'est qu'on ne sait pas

quand je dis qu'on ne sait pas qu'on

soit bien clair

réflexe de survie et nous sommes équipés

physiologiquement pour répondre

instantanément à une menace contre notre

vie

c'est qu'on est doté de cet instinct de

survie c'est à dire que ce désir de

persévérer dans l'existence

mais ce qu'on ne sait pas

c'est pourquoi on en est doté

c'est juste

ça

l'instance et ce n'est pas qu'elle 11 on

peut expliquer

expliquer au sens d'en donner la cause

c'est seulement qu'elle chose qu'on peut

constater

et s'il une explication Ă  cet instinct

de conservation

la seule explication qu'on pourrait

donner

et qu'il y en ou un désir de vivre

désir qui est au delà de toute

explication rationnelle

lorsque vous réagissez à une menace

l'animalité qui réagit

ce n'est pas votre conscience

autre instant

et l'instinct ce n'est pas quelque chose

qui a besoin d'ĂȘtre conscient

m opérant

c

quand notre intégrité physique est

menacée

le corps réagit

il réagit tout seul

spontanément

ic

donc tout se passe si les ĂȘtres vivants

étaient ainsi dire programmé pour la

survie

lorsque nous rencontrons une menace Ă 

notre vie

notre corps réagit

comme dit camus le corps recule devant

l'anéantissement

ok d'ailleurs que cet instant de

conservation

trouve aussi bien chez les ĂȘtres humains

et les animaux que chez les végétaux

certaines plantes sont capables

d'Ă©mettre des effluves pour tenir Ă 

distance les insectes prédateurs voir

pour les tuer

il y a un instinct de survie chez les

végétaux comme il y a un instinct de

survie chez les animaux et chez les

ĂȘtres humains autrement dit il y a un

instinct de survie chez tous ceux qui

vit

et donc qu'est ce qu'on peut conclure de

tout cela

tout ce qu'on peut en conclure

c'est qu'il y a dans la vie

un sip d'autoconservation

un principe de persĂ©vĂ©rance dans l'ĂȘtre

autrement dit de tout ce qui est en vie

désire rester en vie

la vie c'est ce qu'ils travaillent à ça

chn

la cendre con

on ne sait qui seulement au travers de

la tacc et de la fuite face Ă  une menace

il ya beaucoup d'autres comportements au

sein du rÚgne du vivant qui témoigne de

ce que schopenhauer rappellerai Ă 

vouloir vivre

et comportements dont nous faisons tous

l'expĂ©rience et que nous ne pensons mĂȘme

pas Ă  rattacher Ă  notre instinct de

survie tellement ils sont intégrés à

notre quotidien

par exemple se nourrir

se nourrir c'est un mode d'expression de

notre vouloir vivre

c'est un mode d'expression de notre

dĂ©sir de persĂ©vĂ©rer dans l'ĂȘtre

mangez ce n'est pas seulement une

affaire de plaisir

c'est d'abord

les besoins

si on cesse de s'alimenter ou de

s'hydrater pendant plusieurs jours

on meurt

rires ça fait partie de ce qu'est piqûre

appelait les désirs naturel et

nécessaire

hurel parce qu indépendant de notre

culture

nécessaire parce qu indispensable à

notre survie

donc la fin cette sensation de manque de

sensations de besoins qui nous pousse Ă 

nous nourrir c'est la traduction

physiologique du vouloir vivre

bien d'accord qu'à voir fin ça ne se

contrĂŽle pas

on ne décide pas d'avoir faim

on a faim parce que notre corps nous

signale qu'on a besoin de manger pour se

maintenir en vie

avoir le ventre qui gargouille

voir un message du corps qui nous dit

c'est l'heure

dans des sauces

on a le luxe de pouvoir faire attendre

le ventre

on a le luxe de pouvoir jeûner n'a le

luxe de pouvoir refuser de manger de la

viande

parce qu'on sait que nos besoins sont

assurés

on n'aura pas de fin

eux sont beaucoup moins regardants sur

le contenu de leur assiette

ils font moins les difficiles

donnez Ă  votre chien quelque chose de

comestible il le mangera

takt beaucoup plus direct avec son

instinct de survie

d'ailleurs il a été montré que lorsque

des ĂȘtres humains avaient connu la faim

la fin réelle celle qui peut

littéralement nous rendre fous

il développait une cleptomanie

alimentaire

autrement dit un besoin compulsif

incontrĂŽlable de voler de la nourriture

partout il on trouvait

le fait est que mĂȘme si nous mangeons Ă 

notre faim

notre corps nous rappellent chaque jour

que nous devons l'alimenter pour le

maintenir en vie

un corps qui ne réclame plus à manger

c'est un corps malade

la perte d'appétit c'est le signe que

notre vouloir vivre décline

c'est pourquoi la maigreur ne peut

constituer un canon de beauté que dans

des sociĂ©tĂ©s oĂč la satisfaction des

besoins alimentaires est assurée

donc pour en revenir aux conatus la fin

c'est un mode d'expression du conatus

parce que c'est un mode d'expression de

l'instinct de survie c'est Ă  dire du

désir de persévérer dans l'existence

mais il n'ya pas que la fin

le désir sexuel aussi c'est un mode

d'expression du conatus

qu'est ce que c'est le désir sexuel

c'est le désir totalement animal

man irrationnel de s'unir charnellement

Ă  un autre ĂȘtre

et la fonction biologique de cette union

c'est la reproduction

on a coutume aujourd'hui de décorréler

l'acte sexuel de la reproduction parce

qu'on a des moyens de contraception

qu'on n'avait pas autrefois et donc on

peut se permettre de n'envisager l'acte

sexuel qu'Ă  travers la dimension du

plaisir et du soulagement

mais fondamentalement

quelle est la fonction de l'acte sexuel

c'est la reproduction

autrement dit

la paix rhdp de choix on ne soit au delĂ 

de soi

c'est inscrit dans le mot

reproduction on se produit Ă  nouveau

c'est Ă  dire on se du blick

dupliquant on revit

rang sans le désir sexuel

sans ce désir de s'accoupler avec

l'autre

l'humanité s'éteindrait en quelques

dizaines d'années

et quel meilleur moyen de nous pousser Ă 

nous Ă  coupler que d'en faire une

activité de plaisir

pourquoi l'orgasme est il l'une

des plus hautes expérience de jouissance

vous ne vous ĂȘtes jamais posĂ© la

question

c'est la condition pour que nous ayons

envie de nous reproduire

les ires de l'acte sexuel

la stratégie de la vie pour nous

encourager à la perpétuer

et la meilleure preuve c'est qu'aprĂšs

l'acte sexuel aprĂšs l'assouvissement de

la pulsion sexuelle

le désir est en berne

ir n'a plus lieu d'ĂȘtre puisque l'acte a

eu lieu

la vie s'est exprimé rideau

si l'homme n'a lire aprĂšs l'orgasme ce

qu'on appelle la période réfractaire

ce n'est pas par Ă©goĂŻsme

taux si c'est par Ă©goĂŻsme

c'Ă©tait aussi par Ă©goĂŻsme qu'il voulait

assouvir ses pulsions

le désir est toujours égoïste

dire qu'ils nous ed quand il s'empare de

nous

et qui nous paraĂźt absurde Ă  la seconde

oĂč il est assouvie

la tragédie du désir

donc à l'échelle de l'individu le désir

sexuel a vécu comme un chemin vers la

jouissance

mais Ă  l'Ă©chelle de la vie

et qu'une ruse

la ruse de la vie pour se perpétuer

donc si on regarde les choses sous

l'angle du désir de persévérer dans

l'existence ce qu'on Ă©prouve Ă  travers

la fin et ce qu'on Ă©prouve Ă  travers le

désir sexuel

mentalement c'est la mĂȘme chose

on manque un manque qui demande Ă  ĂȘtre

satisfaits

sont ce manque va engendrer une

jouissance

une jouissance qui va motiver le passage

Ă  l'acte

et Ă  la fin

c'est la vie qui gagne

sur le plan cabu l'air remarquons une

chose intéressante

qui animent l'ĂȘtre humain spinoza le

nomme appétit

alors en philosophie le mot appétit n'a

pas exactement la mĂȘme signification que

dans l' usage courant en philosophie

l'appétit c'est la tendance c'est

l'inclination

c'est le penchant intérieur qui nous

pousse Ă  satisfaire un besoin ou un

désir

si au sens philosophique ne se réduit

pas au dĂ©sir de nourriture mĂȘme s'il

inclut

le désir de nourriture fait partie de

l'appétit au sens général puisqu'on l'a

vu le désir de nourriture est l'une des

expressions du désir de vivre

mais le désir sexuel aussi fait partie

de l'appétit

puisque le désir sexuel et lui aussi une

modalité du désir de vivre

or on parle bien d'appétit sexuel

comment parle aussi d'appétit de vivre

donc le conatus c'est le désir de vivre

en tant qu ils s'expriment dans des

formes de désir particuliÚre

alors selon les Ă©poques le mot conatus a

été traduit de différentes maniÚres

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SPINOZA - Le conatus 📏 (1) SPINOZA - The conatus 📏 (1)

nous

bonjour

aujourd'hui on va parler de spinoza on a

eu l'occasion de parler

sur cette chaĂźne

ray bd ce qu'on a déjà dit sur lui je

vous invite Ă  aller Ă©couter les Ă©pisodes

que je lui est consacré

aujourd'hui j'aimerais qu'on s'attarde

sur l'un des concepts que spinoza

utilise un concept assez mal connue et

pourtant fondamentale pour comprendre sa

pensée

or le concept de conatus

or

qu'est ce que le conatus

pour le dire simplement le coup us

or ce qui anime toute chose qui existe

le conatus

c'est l'impulsion intérieur la force

intérieure

il pousse toute chose et tout ĂȘtre

vivant Ă  persĂ©vĂ©rer dans son ĂȘtre

c'est une expression vous avez peut-ĂȘtre

dĂ©jĂ  entendu persĂ©vĂ©rer dans son ĂȘtre

et c'est vrai que quand on est pas

familier du vocabulaire philosophique

on peut ĂȘtre un peu intimidĂ©s par ce

genre d'expressions un peu barbare

mais vous allez voir que ça fait

rĂ©fĂ©rence Ă  quelque chose d' extrĂȘmement

concret

quelque chose que nous expérimentons

tous

et c'est la raison pour laquelle

j'aimerais consacrer cet Ă©pisode Ă 

l'Ă©tude de cette notion

alors pour expliquer ce qu'est le

conatus

simple est de commencer par parler du

conatus chez les ĂȘtres vivants

j'ai dit tout Ă  l'heure que le conatus

Ă©tait ce qui pousse toute chose Ă 

persĂ©vĂ©rer dans son ĂȘtre

cela inclut donc Ă  la fois les ĂȘtres

animĂ©s et les ĂȘtres inanimĂ© mais

concrĂštement c'est beaucoup plus facile

de comprendre ce qu'est le conatus Ă 

partir des ĂȘtres vivants

alors prenons le cas la natte rue main

main un ĂȘtre humain vivant c'est un

autre

a le désir de rester vivant

par lĂ 

dire qu'en tant qu'ĂȘtre vivant

parce qu'on appelle un instinct de

conservation

un instinct de conservation qui va nous

pousser Ă  tout faire pour rester en vie

c'est cet instant de conservation qui

nous pousse à réagir face à une menace

ce soir par l' attaque ou par la fuite

on pourrait croire que la claque et la

fuite sont de comportements opposés et

pourtant ces deux comportements

obĂ©issent Ă  la mĂȘme logique

la logique de la conservation

la logique de la survie

quand on réagit à une menace pour

neutraliser cette menace

si vous voyez une araignée sur votre

canapé vous allez vouloir la tuer

mĂȘme si elle ne vous a rien fait

parce que consciemment ou non vous

l'associez Ă  une menace

donc vous allez la tuer pour ne pas

prendre le risque qu'elles vous mordent

d'ailleurs si les araignées mordent

c'est justement par réflexe défensif

dire parce qu'elles se sentent menacés

c'est la mĂȘme chose avec les guĂȘpes le

meilleur moyen de se faire piquer par

une guĂȘpe

c'est de vouloir la tuer

parce qu'alors elle va contre attaquer

animaux fonctionne ainsi il attaque pour

ne pas ĂȘtre attaquĂ©

la fuite c'est la stratégie privilégiée

lorsque la menace est jugée trop

importante pour s'y confronter

si vous vous balader en forĂȘt et que

vous tombez sur un ours de deux mĂštres

cinquante et de 850 kg votre intĂ©rĂȘt

vital ce n'est pas de l'affronter

c'est de fuir

donc en général ce qui fait qu'on va

optez pour l'attack ou pour la fuite

dans une stratégie de survie

c'est la force de l'adversaire

plus votre adversaire sera faible

plus vous pourrez vous permettre de

choisir la tac

adversaire sera fort

aura intĂ©rĂȘt Ă  opter pour la fuite

le cas extrĂȘme Ă©tant la catastrophe

naturelle incendie la tornade séisme

ouh lĂ  vous n'avez pas d'autre choix que

de fuir

votre adversaire Ă©tant pour ainsi dire

hors d'atteinte

donc pas

on dispose c'est qu'est ce qui fait que

nous réagissons ainsi face à une menace

qu'est ce que nous allons recourir Ă  une

stratégie de survie

au lieu de simplement nous laisser tuer

et bien si on va ĂȘtre honnĂȘte

la réponse c'est qu'on ne sait pas

quand je dis qu'on ne sait pas qu'on

soit bien clair

réflexe de survie et nous sommes équipés

physiologiquement pour répondre

instantanément à une menace contre notre

vie

c'est qu'on est doté de cet instinct de

survie c'est à dire que ce désir de

persévérer dans l'existence

mais ce qu'on ne sait pas

c'est pourquoi on en est doté

c'est juste

ça

l'instance et ce n'est pas qu'elle 11 on

peut expliquer

expliquer au sens d'en donner la cause

c'est seulement qu'elle chose qu'on peut

constater

et s'il une explication Ă  cet instinct

de conservation

la seule explication qu'on pourrait

donner

et qu'il y en ou un désir de vivre

désir qui est au delà de toute

explication rationnelle

lorsque vous réagissez à une menace

l'animalité qui réagit

ce n'est pas votre conscience

autre instant

et l'instinct ce n'est pas quelque chose

qui a besoin d'ĂȘtre conscient

m opérant

c

quand notre intégrité physique est

menacée

le corps réagit

il réagit tout seul

spontanément

ic

donc tout se passe si les ĂȘtres vivants

étaient ainsi dire programmé pour la

survie

lorsque nous rencontrons une menace Ă 

notre vie

notre corps réagit

comme dit camus le corps recule devant

l'anéantissement

ok d'ailleurs que cet instant de

conservation

trouve aussi bien chez les ĂȘtres humains

et les animaux que chez les végétaux

certaines plantes sont capables

d'Ă©mettre des effluves pour tenir Ă 

distance les insectes prédateurs voir

pour les tuer

il y a un instinct de survie chez les

végétaux comme il y a un instinct de

survie chez les animaux et chez les

ĂȘtres humains autrement dit il y a un

instinct de survie chez tous ceux qui

vit

et donc qu'est ce qu'on peut conclure de

tout cela

tout ce qu'on peut en conclure

c'est qu'il y a dans la vie

un sip d'autoconservation

un principe de persĂ©vĂ©rance dans l'ĂȘtre

autrement dit de tout ce qui est en vie

désire rester en vie

la vie c'est ce qu'ils travaillent à ça

chn

la cendre con

on ne sait qui seulement au travers de

la tacc et de la fuite face Ă  une menace

il ya beaucoup d'autres comportements au

sein du rÚgne du vivant qui témoigne de

ce que schopenhauer rappellerai Ă 

vouloir vivre

et comportements dont nous faisons tous

l'expĂ©rience et que nous ne pensons mĂȘme

pas Ă  rattacher Ă  notre instinct de

survie tellement ils sont intégrés à

notre quotidien

par exemple se nourrir

se nourrir c'est un mode d'expression de

notre vouloir vivre

c'est un mode d'expression de notre

dĂ©sir de persĂ©vĂ©rer dans l'ĂȘtre

mangez ce n'est pas seulement une

affaire de plaisir

c'est d'abord

les besoins

si on cesse de s'alimenter ou de

s'hydrater pendant plusieurs jours

on meurt

rires ça fait partie de ce qu'est piqûre

appelait les désirs naturel et

nécessaire

hurel parce qu indépendant de notre

culture

nécessaire parce qu indispensable à

notre survie

donc la fin cette sensation de manque de

sensations de besoins qui nous pousse Ă 

nous nourrir c'est la traduction

physiologique du vouloir vivre

bien d'accord qu'à voir fin ça ne se

contrĂŽle pas

on ne décide pas d'avoir faim

on a faim parce que notre corps nous

signale qu'on a besoin de manger pour se

maintenir en vie

avoir le ventre qui gargouille

voir un message du corps qui nous dit

c'est l'heure

dans des sauces

on a le luxe de pouvoir faire attendre

le ventre

on a le luxe de pouvoir jeûner n'a le

luxe de pouvoir refuser de manger de la

viande

parce qu'on sait que nos besoins sont

assurés

on n'aura pas de fin

eux sont beaucoup moins regardants sur

le contenu de leur assiette

ils font moins les difficiles

donnez Ă  votre chien quelque chose de

comestible il le mangera

takt beaucoup plus direct avec son

instinct de survie

d'ailleurs il a été montré que lorsque

des ĂȘtres humains avaient connu la faim

la fin réelle celle qui peut

littéralement nous rendre fous

il développait une cleptomanie

alimentaire

autrement dit un besoin compulsif

incontrĂŽlable de voler de la nourriture

partout il on trouvait

le fait est que mĂȘme si nous mangeons Ă 

notre faim

notre corps nous rappellent chaque jour

que nous devons l'alimenter pour le

maintenir en vie

un corps qui ne réclame plus à manger

c'est un corps malade

la perte d'appétit c'est le signe que

notre vouloir vivre décline

c'est pourquoi la maigreur ne peut

constituer un canon de beauté que dans

des sociĂ©tĂ©s oĂč la satisfaction des

besoins alimentaires est assurée

donc pour en revenir aux conatus la fin

c'est un mode d'expression du conatus

parce que c'est un mode d'expression de

l'instinct de survie c'est Ă  dire du

désir de persévérer dans l'existence

mais il n'ya pas que la fin

le désir sexuel aussi c'est un mode

d'expression du conatus

qu'est ce que c'est le désir sexuel

c'est le désir totalement animal

man irrationnel de s'unir charnellement

Ă  un autre ĂȘtre

et la fonction biologique de cette union

c'est la reproduction

on a coutume aujourd'hui de décorréler

l'acte sexuel de la reproduction parce

qu'on a des moyens de contraception

qu'on n'avait pas autrefois et donc on

peut se permettre de n'envisager l'acte

sexuel qu'Ă  travers la dimension du

plaisir et du soulagement

mais fondamentalement

quelle est la fonction de l'acte sexuel

c'est la reproduction

autrement dit

la paix rhdp de choix on ne soit au delĂ 

de soi

c'est inscrit dans le mot

reproduction on se produit Ă  nouveau

c'est Ă  dire on se du blick

dupliquant on revit

rang sans le désir sexuel

sans ce désir de s'accoupler avec

l'autre

l'humanité s'éteindrait en quelques

dizaines d'années

et quel meilleur moyen de nous pousser Ă 

nous Ă  coupler que d'en faire une

activité de plaisir

pourquoi l'orgasme est il l'une

des plus hautes expérience de jouissance

vous ne vous ĂȘtes jamais posĂ© la

question

c'est la condition pour que nous ayons

envie de nous reproduire

les ires de l'acte sexuel

la stratégie de la vie pour nous

encourager à la perpétuer

et la meilleure preuve c'est qu'aprĂšs

l'acte sexuel aprĂšs l'assouvissement de

la pulsion sexuelle

le désir est en berne

ir n'a plus lieu d'ĂȘtre puisque l'acte a

eu lieu

la vie s'est exprimé rideau

si l'homme n'a lire aprĂšs l'orgasme ce

qu'on appelle la période réfractaire

ce n'est pas par Ă©goĂŻsme

taux si c'est par Ă©goĂŻsme

c'Ă©tait aussi par Ă©goĂŻsme qu'il voulait

assouvir ses pulsions

le désir est toujours égoïste

dire qu'ils nous ed quand il s'empare de

nous

et qui nous paraĂźt absurde Ă  la seconde

oĂč il est assouvie

la tragédie du désir

donc à l'échelle de l'individu le désir

sexuel a vécu comme un chemin vers la

jouissance

mais Ă  l'Ă©chelle de la vie

et qu'une ruse

la ruse de la vie pour se perpétuer

donc si on regarde les choses sous

l'angle du désir de persévérer dans

l'existence ce qu'on Ă©prouve Ă  travers

la fin et ce qu'on Ă©prouve Ă  travers le

désir sexuel

mentalement c'est la mĂȘme chose

on manque un manque qui demande Ă  ĂȘtre

satisfaits

sont ce manque va engendrer une

jouissance

une jouissance qui va motiver le passage

Ă  l'acte

et Ă  la fin

c'est la vie qui gagne

sur le plan cabu l'air remarquons une

chose intéressante

qui animent l'ĂȘtre humain spinoza le

nomme appétit

alors en philosophie le mot appétit n'a

pas exactement la mĂȘme signification que

dans l' usage courant en philosophie

l'appétit c'est la tendance c'est

l'inclination

c'est le penchant intérieur qui nous

pousse Ă  satisfaire un besoin ou un

désir

si au sens philosophique ne se réduit

pas au dĂ©sir de nourriture mĂȘme s'il

inclut

le désir de nourriture fait partie de

l'appétit au sens général puisqu'on l'a

vu le désir de nourriture est l'une des

expressions du désir de vivre

mais le désir sexuel aussi fait partie

de l'appétit

puisque le désir sexuel et lui aussi une

modalité du désir de vivre

or on parle bien d'appétit sexuel

comment parle aussi d'appétit de vivre

donc le conatus c'est le désir de vivre

en tant qu ils s'expriment dans des

formes de désir particuliÚre

alors selon les Ă©poques le mot conatus a

été traduit de différentes maniÚres