×

Wir verwenden Cookies, um LingQ zu verbessern. Mit dem Besuch der Seite erklärst du dich einverstanden mit unseren Cookie-Richtlinien.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 12 avril 2019

Journal en français facile 12 avril 2019

Namouri Dosso : Vous écoutez Radio France Internationale. Il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenu dans votre Journal en français facile, à mes côtés pour vous accompagner ce soir, Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Namouri, bonsoir à tous.

ND : Et à la Une de cette édition, le Soudan. 24h après la destitution du président Omar el-Béchir, nouvelle démission ce soir. Il s'agit de celle du ministre de la Défense, Ibn Auf, qui vient de renoncer à diriger le Conseil militaire de transition. La Corée du Nord a un nouveau chef de l'État, il se nomme Choe Ryong-hae, un proche collaborateur du dirigeant Kim Jong-un. Il a été nommé. Son portrait dans quelques instants. Enfin, en Slovaquie, un ancien militaire reconnaît avoir assassiné le journaliste Jan Kuciak et sa compagne. Ce double meurtre avait provoqué des manifestations dans le pays. Le Premier ministre avait dû démissionner. Enfin, à la fin de ce journal, on fera un point sur le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019.

-----

SB : Au Soudan, la rue gronde après le putsch, des généraux hier.

ND : Une contestation qui semble porter ses fruits. Le chef du Conseil militaire de transition vient d'annoncer sa démission. Ibn Auf annonce la nomination d'Abdel Fattah Abdelrahman à la tête du Conseil militaire. L'euphorie fut de courte durée dans le pays après la destitution d'Omar el-Béchir, resté au pouvoir 30 ans. Désormais la foule des manifestants souhaite le départ des militaires du régime.

SB : Autre manifestation populaire, contre le nouveau pouvoir cette fois en Algérie.

ND : 8e vendredi de contestation avec des manifestations de masse dans la capitale. Des heurts entre policiers et manifestants sont signalés au cœur d'Alger. Il s'agit de la première mobilisation depuis l'entrée en fonction du président par intérim d'Abdelkader Bensalah, 77 ans, et chargé par la Constitution d'assurer la transition.

SB : Dans ce journal également la situation en Libye.

ND : Nouvelle journée de violences ce vendredi. Cela fait maintenant deux semaines que les affrontements ont lieu. D'un côté les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar et de l'autre les éléments du gouvernement d'union nationale, fidèles à Fayez al Sarraj.

SB : En Côte d'Ivoire, l'ultime hommage au père de la littérature ivoirienne.

ND : L'écrivain Bernard Dadié, qui nous quitté à l'âge de 103 ans a été inhumé aujourd'hui à Abidjan. Cet homme aux multiples casquettes a reçu les hommages militaires. Devant les Ivoiriens présents en nombre pour dire au revoir à cette figure de la culture africaine. Anonymes et politiques, dont le ministre ivoirien de la Culture, Maurice Bandaman, l'ex-première Dame Simone Gbagbo ou l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny ont assisté à la messe de requiem.

SB : La Corée du Nord vient de se doter d'un nouveau chef d'État !

ND : Il s'agit de Choe Ryong-hae bras droit du « Dirigeant suprême » Kim Jong-un. C'est Kim Yong-nam, âgé de 91 ans, qui occupait ce poste depuis près de 20 ans. Cette nomination a été faite lors d'une réunion jeudi de l'Assemblée populaire suprême, le Parlement nord-coréen. En Corée du Nord, le rôle de chef d'État est largement honorifique, ce qui veut dire qu'il a uniquement une valeur symbolique, car c'est Kim Jong-un le leader nord-coréen qui dispose du véritable pouvoir de décision. Alors qui est Choe Ryong-hae ? Son portrait avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias.

Choe Ryong-hae est un « prince rouge », le fils d'un ancien compagnon d'armes de Kim Il-sung, le fondateur du régime. Il est donc très proche de la famille régnante des Kim, ce qui ne l'a pas empêché, au cours de sa longue carrière, de connaître une purge et d'être envoyé en « rééducation ». Choe Ryong-hae est ensuite devenu l'un des bras droits du dirigeant actuel Kim Jong-un. L'année dernière, il a été frappé de sanctions par les États-Unis, qui l'accusent de violations des droits humains. Son rôle de chef d'État sera essentiellement honorifique : son prédécesseur, Kim Yong-nam, a pendant 20 ans représenté son pays lors de visites diplomatiques à l'étranger. La Corée du Nord a aussi annoncé qu'elle remplaçait son Premier ministre. Enfin, plusieurs hauts responsables impliqués dans les récentes négociations avec les États-Unis ont été élus au sein de la toute-puissante Commission des affaires de l'État. Ces remaniements semblent indiquer que Kim Jong-un continue de renforcer son pouvoir en interne. Un « dirigeant suprême » qui cette semaine a lancé un appel pour davantage d'autosuffisances en réponse aux sanctions internationales. Frédéric Ojardias, Séoul, RFI.

SB : La dernière décision des juges de la cour pénale internationale provoque l'indignation, des différents groupes de défense des droits de l'homme.

ND : Cet après-midi, les magistrats de la CPI ont refusé à l'unanimité, la demande du procureur d'ouvrir une enquête pour les crimes contre l'humanité et crime de guerre présumés en Afghanistan. Les représentants de la justice internationale estiment qu'une enquête sur la situation dans le pays est à ce stade contraire aux intérêts de la justice. Il s'agit décision consternante, pour la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme.

SB : La communauté chiite du Pakistan a de nouveau été prise pour cible.

ND : Au moins 20 personnes ont été tuées et plus de 40 autres blessées ce matin après le déclenchement d'un engin explosif sur un marché de Quetta, capitale de la province du Baloutchistan. La communauté hazâra, minorité chiite du pays était certainement la cible de l'attentat selon la police locale. Peu de temps après, une faction des talibans pakistanais a revendiqué l'attaque.

ND : Un adolescent de 15 ans a été tué à la frontière qui sépare la bande de Gaza et Israël. Le jeune homme a été la cible des tirs israéliens lors de manifestations et de heurts à l'est de Jabaliya, dans le nord de l'enclave palestinienne, selon les autorités.

SB : En Slovaquie, un peu plus d'un an après les faits, un homme reconnaît avoir assassiné le journaliste Jan Kuciak et sa compagne.

ND : Le double meurtre avait provoqué de grandes manifestations dans ce pays d'Europe centrale. Le Premier ministre Robert Fico avait dû démission de ses fonctions. Les détails à Prague avec Alexis Rosenzweig.

Ce sont des sources proches de l'enquête qui ont d'abord révélé à la télévision publique slovaque cette nouvelle information, selon laquelle un ancien militaire serait passé aux aveux. Il était jusqu'ici soupçonné d'avoir été l'un des complices, mais seulement en tant que chauffeur. Il serait donc celui qui a tué par balles à bout portant le journaliste d'investigation Jan Kuciak et sa fiancée à leur domicile le 21 février 2018. Trois autres suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le mois dernier le commanditaire présumé, l'homme aux affaires douteuses Marian Kocner, qui avait déjà menacé le journaliste à cause de son travail sur la corruption au plus haut sommet de l'État. 70 000 euros en tout : c'est la somme qui aurait été donnée aux tueurs et aux intermédiaires pour commettre ce crime. Un crime qui avait soulevé une vague d'indignation en Slovaquie, où une avocate anti-corruption vient d'être élue présidente. Juste après son élection, Zuzana Caputova est allée se recueillir dans le centre de Bratislava devant les photos des deux victimes.


Journal en français facile 12 avril 2019 Journal en français facile April 12, 2019

Namouri Dosso : Vous écoutez Radio France Internationale. Il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenu dans votre Journal en français facile, à mes côtés pour vous accompagner ce soir, Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Namouri, bonsoir à tous.

ND : Et à la Une de cette édition, le Soudan. 24h après la destitution du président Omar el-Béchir, nouvelle démission ce soir. Il s'agit de celle du ministre de la Défense, Ibn Auf, qui vient de renoncer à diriger le Conseil militaire de transition. La Corée du Nord a un nouveau chef de l'État, il se nomme Choe Ryong-hae, un proche collaborateur du dirigeant Kim Jong-un. Il a été nommé. Son portrait dans quelques instants. Enfin, en Slovaquie, un ancien militaire reconnaît avoir assassiné le journaliste Jan Kuciak et sa compagne. Ce double meurtre avait provoqué des manifestations dans le pays. Le Premier ministre avait dû démissionner. Enfin, à la fin de ce journal, on fera un point sur le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019. Finally, at the end of this newspaper, we will make a point on the draw for the 2019 African Cup of Nations (CAN).

-----

SB : Au Soudan, la rue gronde après le putsch, des généraux hier.

ND : Une contestation qui semble porter ses fruits. Le chef du Conseil militaire de transition vient d'annoncer sa démission. The head of the Transitional Military Council has just announced his resignation. Ibn Auf annonce la nomination d'Abdel Fattah Abdelrahman à la tête du Conseil militaire. L'euphorie fut de courte durée dans le pays après la destitution d'Omar el-Béchir, resté au pouvoir 30 ans. Désormais la foule des manifestants souhaite le départ des militaires du régime.

SB : Autre manifestation populaire, contre le nouveau pouvoir cette fois en Algérie.

ND : 8e vendredi de contestation avec des manifestations de masse dans la capitale. Des heurts entre policiers et manifestants sont signalés au cœur d'Alger. Il s'agit de la première mobilisation depuis l'entrée en fonction du président par intérim d'Abdelkader Bensalah, 77 ans, et chargé par la Constitution d'assurer la transition.

SB : Dans ce journal également la situation en Libye.

ND : Nouvelle journée de violences ce vendredi. Cela fait maintenant deux semaines que les affrontements ont lieu. D'un côté les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar et de l'autre les éléments du gouvernement d'union nationale, fidèles à Fayez al Sarraj.

SB : En Côte d'Ivoire, l'ultime hommage au père de la littérature ivoirienne.

ND : L'écrivain Bernard Dadié, qui nous quitté à l'âge de 103 ans a été inhumé aujourd'hui à Abidjan. Cet homme aux multiples casquettes a reçu les hommages militaires. Devant les Ivoiriens présents en nombre pour dire au revoir à cette figure de la culture africaine. Anonymes et politiques, dont le ministre ivoirien de la Culture, Maurice Bandaman, l'ex-première Dame Simone Gbagbo ou l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny ont assisté à la messe de requiem.

SB : La Corée du Nord vient de se doter d'un nouveau chef d'État !

ND : Il s'agit de Choe Ryong-hae bras droit du « Dirigeant suprême » Kim Jong-un. ND: This is Choe Ryong-hae right arm of "Supreme Leader" Kim Jong-un. C'est Kim Yong-nam, âgé de 91 ans, qui occupait ce poste depuis près de 20 ans. Cette nomination a été faite lors d'une réunion jeudi de l'Assemblée populaire suprême, le Parlement nord-coréen. En Corée du Nord, le rôle de chef d'État est largement honorifique, ce qui veut dire qu'il a uniquement une valeur symbolique, car c'est Kim Jong-un le leader nord-coréen qui dispose du véritable pouvoir de décision. Alors qui est Choe Ryong-hae ? Son portrait avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias.

Choe Ryong-hae est un « prince rouge », le fils d'un ancien compagnon d'armes de Kim Il-sung, le fondateur du régime. Il est donc très proche de la famille régnante des Kim, ce qui ne l'a pas empêché, au cours de sa longue carrière, de connaître une purge et d'être envoyé en « rééducation ». Choe Ryong-hae est ensuite devenu l'un des bras droits du dirigeant actuel Kim Jong-un. L'année dernière, il a été frappé de sanctions par les États-Unis, qui l'accusent de violations des droits humains. Son rôle de chef d'État sera essentiellement honorifique : son prédécesseur, Kim Yong-nam, a pendant 20 ans représenté son pays lors de visites diplomatiques à l'étranger. La Corée du Nord a aussi annoncé qu'elle remplaçait son Premier ministre. Enfin, plusieurs hauts responsables impliqués dans les récentes négociations avec les États-Unis ont été élus au sein de la toute-puissante Commission des affaires de l'État. Ces remaniements semblent indiquer que Kim Jong-un continue de renforcer son pouvoir en interne. Un « dirigeant suprême » qui cette semaine a lancé un appel pour davantage d'autosuffisances en réponse aux sanctions internationales. Frédéric Ojardias, Séoul, RFI.

SB : La dernière décision des juges de la cour pénale internationale provoque l'indignation, des différents groupes de défense des droits de l'homme.

ND : Cet après-midi, les magistrats de la CPI ont refusé à l'unanimité, la demande du procureur d'ouvrir une enquête pour les crimes contre l'humanité et crime de guerre présumés en Afghanistan. Les représentants de la justice internationale estiment qu'une enquête sur la situation dans le pays est à ce stade contraire aux intérêts de la justice. Il s'agit décision consternante, pour la FIDH, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme.

SB : La communauté chiite du Pakistan a de nouveau été prise pour cible.

ND : Au moins 20 personnes ont été tuées et plus de 40 autres blessées ce matin après le déclenchement d'un engin explosif sur un marché de Quetta, capitale de la province du Baloutchistan. La communauté hazâra, minorité chiite du pays était certainement la cible de l'attentat selon la police locale. Peu de temps après, une faction des talibans pakistanais a revendiqué l'attaque.

ND : Un adolescent de 15 ans a été tué à la frontière qui sépare la bande de Gaza et Israël. Le jeune homme a été la cible des tirs israéliens lors de manifestations et de heurts à l'est de Jabaliya, dans le nord de l'enclave palestinienne, selon les autorités.

SB : En Slovaquie, un peu plus d'un an après les faits, un homme reconnaît avoir assassiné le journaliste Jan Kuciak et sa compagne.

ND : Le double meurtre avait provoqué de grandes manifestations dans ce pays d'Europe centrale. Le Premier ministre Robert Fico avait dû démission de ses fonctions. Les détails à Prague avec Alexis Rosenzweig.

Ce sont des sources proches de l'enquête qui ont d'abord révélé à la télévision publique slovaque cette nouvelle information, selon laquelle un ancien militaire serait passé aux aveux. Il était jusqu'ici soupçonné d'avoir été l'un des complices, mais seulement en tant que chauffeur. Il serait donc celui qui a tué par balles à bout portant le journaliste d'investigation Jan Kuciak et sa fiancée à leur domicile le 21 février 2018. Trois autres suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le mois dernier le commanditaire présumé, l'homme aux affaires douteuses Marian Kocner, qui avait déjà menacé le journaliste à cause de son travail sur la corruption au plus haut sommet de l'État. 70 000 euros en tout : c'est la somme qui aurait été donnée aux tueurs et aux intermédiaires pour commettre ce crime. Un crime qui avait soulevé une vague d'indignation en Slovaquie, où une avocate anti-corruption vient d'être élue présidente. Juste après son élection, Zuzana Caputova est allée se recueillir dans le centre de Bratislava devant les photos des deux victimes.