×

Wir verwenden Cookies, um LingQ zu verbessern. Mit dem Besuch der Seite erklärst du dich einverstanden mit unseren Cookie-Richtlinien.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 21 mai 2018

Journal en français facile 21 mai 2018

Hugo Lanoë : 22 h à Paris à l'écoute de RFI, 20 h en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile que j'ai le plaisir de présenter ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous !

HL : Au sommaire de cette édition : l'Italie serait sur le point de sortir de la crise politique. Le mouvement 5 étoiles et la Ligue, deux partis contre les élites et l'Union européenne, ont proposé le nom de Giuseppe Conte pour diriger le gouvernement. Le président de la République doit maintenant dire s'il accepte ou non.

SB : Nous parlerons ensuite des nouvelles sanctions que pourraient prendre les États-Unis contre l'Iran. Washington qui juge, par ailleurs, illégale l'élection présidentielle vénézuélienne de dimanche.

HL : Enfin nous irons en Thaïlande où 8 membres de l'opposition ont été mis en examen, avant d'aller en France pour parler des taxis volants sur la Seine à Paris.

-----

SB : En Italie, on connaîtra le nom du prochain premier ministre bientôt.

HL : Les deux partis de la coalition, le mouvement 5 étoiles dirigé par Luigi Di Maio et La ligue de Matteo Salvini ont suggéré, proposé un nom au président de la République. Sergio Mattarella doit donner sa décision demain mardi. Muriel Paradon, bonsoir. Qui est Giuseppe Conte, celui qui pourrait devenir le Premier ministre de l'Italie ?

Giuseppe Conte est avocat, professeur de droit. Cet homme décrit comme élégant est âgé de 54 ans. Il est totalement inconnu du grand public. Il n'a pas fait de politique avant. C'est un intellectuel qui a enseigné à Rome, à Florence, mais aussi à l'étranger, selon le Mouvement cinq étoiles qui a proposé officiellement son nom comme Premier ministre. Le Mouvement cinq étoiles est un parti antisystème, arrivé en tête des élections législatives de mars dernier. Il a dû faire alliance avec un parti d'extrême droite, la Ligue, pour pouvoir former un gouvernement. Les chefs de ces deux formations, Luigi Di Maio et Matteo Salvini, auraient bien voulu devenir chacun Premier ministre, mais ils ne se sont pas entendus donc c'est une troisième personne qui a été proposée : Giuseppe Conte. Il faut maintenant que le président italien Sergio Mattarella confirme ce choix. Si Giuseppe Conte devient Premier ministre, il aura fort à faire. Il devra d'abord exister alors qu'il n'a aucune expérience en politique. Il devra aussi soutenir un programme qui veut tourner le dos aux « diktats » de l'Union européenne, à ce qu'impose Bruxelles, au risque d'isoler l'Italie.

HL : Merci Muriel Paradon en direct du studio de RFI.

SB : Il promet les sanctions, les punitions les plus dures de l'Histoire contre l'Iran. Lui, Hugo, c'est Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine.

HL : Oui Sylvie, l'ancien directeur de la CIA et l'actuel secrétaire d'État a publié aujourd'hui une liste de 12 conditions. 12 règles que la République islamique d'Iran va devoir suivre si elle veut bénéficier, profiter d'un allégement des sanctions. Mike Pompeo a par ailleurs rappelé que les entreprises européennes qui continueraient à investir, à travailler en Iran seraient elles aussi sanctionnées, puni par Washington. Réponse ce soir de la diplomatie européenne : « Il n'y a pas de solution alternative à l'accord avec l'Iran ». Le président Hassan Rohani a quant à lui rétorqué : « Les États-Unis ne peuvent pas décider pour l'Iran et pour le monde. » SB : Les États-Unis qui se montrent critique et hostile vis-à-vis du Venezuela. HL : La réélection du président Nicolas Maduro est « une farce », une blague, une plaisanterie selon Washington. Une élection « illégitime », illégale pour Donald Trump. Le président américain annonce déjà un durcissement, un renforcement des sanctions contre Caracas. Il faut dire que le taux de participation, dimanche à l'élection présidentielle, a atteint 48 %. Le chiffre le plus bas de l'histoire du pays. Le principal adversaire du chef de l'État, Henri Falcon, demande de nouvelles élections. Plusieurs pays ont annoncé, eux aussi, qu'ils ne reconnaissaient pas les résultats du scrutin, du vote. Caracas apparaît de plus en plus isolé. Marie Normand.

14 ambassadeurs rappelés du Venezuela. Voilà ce lundi la décision des pays du Groupe de Lima, cette alliance de 14 pays du continent qui dénoncent, depuis l'année dernière, la radicalisation de Caracas. Ces nations déclarent ne pas reconnaître la légitimité du scrutin de dimanche et promettent de coordonner des actions pour que les organismes financiers n'octroient plus de prêts au Venezuela. Ils estiment inconstitutionnel le fait que le pays s'endette sans l'aval de son Assemblée nationale, dépossédée de ses pouvoirs au profit d'une Assemblée nationale constituante, composée exclusivement de soutiens du gouvernement. Les résultats de l'élection présidentielle sont aussi rejetés par le Chili, le Panama ou le Costa Rica... mais aussi par les États-Unis, et l'Union européenne, qui avaient dénoncé ses modalités d'organisation avant même l'ouverture des bureaux de vote. Nicolas Maduro, réélu jusqu'en 2025, peut néanmoins encore s'appuyer sur plusieurs alliés de poids. La Chine, la Russie, ainsi que Cuba, principal allié du régime chaviste dans la région. Le journal officiel Granma se félicite aujourd'hui d'avoir vu les Vénézuéliens « répondre avec force aux agressions extérieures », grâce à une large participation.

HL : Marie Normand. J'ajoute que le président russe, Vladimir Poutine, a félicité Nicolas Maduro pour sa réélection.

SB : Après les États-Unis et le Guatemala, le Paraguay inaugure son ambassade à Jérusalem.

HL : Cela s'est passé ce lundi en présence du président du Paraguay, Horacio Cartes qui s'est déplacé dans la ville sainte pour l'occasion. Une manière de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'État hébreu, alors que cela est interdit par le droit international. Il y a une semaine, plus de soixante Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne parce qu'ils protestaient, manifestaient contre le transfert, le déménagement de l'ambassade américaine de Tel-Aviv vers Jérusalem.

SB : Direction la Thaïlande à présent où 8 membres de l'opposition, dont un ancien ministre, ont été mis en examen ce lundi. Pour « sédition » et pour avoir organisé des réunions politiques.

HL : La justice du pays accuse ces 8 personnes de « sédition », c'est-à-dire qu'on leur reproche de s'être rebellés. Une décision qui intervient à la veille du 4e anniversaire du coup d'État militaire. Les précisions de Yelena Tomic.

3 opposants de premier plan, dont Chaturon Chaisang, l'ancien ministre de l'Éducation ont été mis en examen pour « sédition », un crime sévèrement puni au même titre que celui de lèse-majesté, et qui est abondamment utilisé par les militaires pour réprimer les opposants. Ils encourent jusqu'à 7 ans de prison. 5 autres dirigeants du parti ont été inculpés pour avoir enfreint la loi sur les activités politiques, interdites depuis l'arrivée au pouvoir de la junte il y a 4 ans, tout comme les rassemblements de plus de 5 personnes jeudi dernier, lors d'une conférence de presse organisée au siège du Peua Thaï à Bangkok, les trois membres de l'opposition avaient dénoncé le report incessant des élections, promises à présent pour février 2019. Ces inculpations illustrent un durcissement du régime à la veille d'une marche de protestation depuis le campus de l'université Thammasat, bastion historique des révoltes étudiantes jusqu'au siège de gouvernement. Alors que l'opposition n'a pas le droit de faire campagne ni de lever des fonds, leurs sympathisants exigeront en ce 4e anniversaire du coup d'État, un gouvernement civil, le retour des militaires dans les casernes et des élections libre et équitable.

SB : Yelena Tomic sur RFI. Justice toujours Hugo. En Turquie, une centaine d'anciens militaires vont rester en prison jusqu'à la fin de leur vie.

HL : Ils sont 104. 104 anciens militaires reconnus coupables d'implication dans le putsch, le coup d'État raté de juillet 2016 contre le président Recep Tayiip Erdogan. Aucune remise de peine n'est envisageable. C'est-à-dire que les condamnés n'ont aucun moyen d'éviter la prison. Un nouvel exemple du coup de force des autorités turques. Depuis presque deux ans, 55 000 personnes ont été incarcérées.

SB : La justice ukrainienne condamne un Français à 6 ans de prison.

HL : Un jugement rendu ce lundi contre un Français accusé de préparer des attentats en 2016, au moment de l'Euro de football. L'homme de 27 ans avait été arrêté en 2016 à la frontière entre l'Ukraine et la Pologne avec un véritable arsenal de guerre : 125 kg d'explosifs, deux lance-roquettes, 5 kalachnikovs et plus de 5 000 munitions.

SB : Vous écoutez RFI, il est 22 h 08 à Paris. L'actualité en France avec ces taxis volants sur l'eau qui sont de retour dans la capitale.

HL : Après six mois de suspension, d'arrêt, un nouvel essai de cet engin a été effectué dimanche sur la Seine au cœur de Paris. Un projet ambitieux, prétentieux, soutenu depuis le début par Anne Hidalgo, la maire de la ville. Anna Piekarec

Ce sont peut-être les taxis du futur. Rapides, silencieux, écologiques, les Sea Bubbles volent littéralement au — dessus de l'eau, sans faire de vagues. À mi-chemin entre un bateau et un avion, ils ont une forme d'une bulle, munie de fines ailes en fibre de verre qui maintiennent le contact avec la surface de l'eau. Prévus pour accueillir jusqu'à quatre passagers et propulsés par deux moteurs électriques rechargés à l'énergie solaire, ils ne produisent aucune émission de carbone. Selon l'inventeur de ces véhicules, le navigateur français Alain Thébault, ils seraient la solution pour combattre les embouteillages et diminuer la pollution dans des villes telles que Paris. La société qu'il dirige travaille déjà sur la version « bus » de l'engin qui pourrait transporter plusieurs dizaines de personnes. Un seul problème : les Sea Bubbles sont conçues pour naviguer de manière optimale à 25 km à l'heure, alors que la réglementation parisienne limite la vitesse des bateaux sur la Seine à 18 km à l'heure.

HL : Anna Piekarec. C'est la fin de votre Journal en français facile, présenté aux côtés de Sylvie Berruet. Mise en ondes Fabrice Viollet. Merci à vous deux. Je vous rappelle que vous pouvez lire et réécouter cette édition sur notre site savoirs.rfi.fr.

Journal en français facile 21 mai 2018 Journal en français facile May 21, 2018

Hugo Lanoë : 22 h à Paris à l’écoute de RFI, 20 h en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile que j’ai le plaisir de présenter ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous !

HL : Au sommaire de cette édition : l’Italie serait sur le point de sortir de la crise politique. Le mouvement 5 étoiles et la Ligue, deux partis contre les élites et l’Union européenne, ont proposé le nom de Giuseppe Conte pour diriger le gouvernement. Le président de la République doit maintenant dire s’il accepte ou non.

SB : Nous parlerons ensuite des nouvelles sanctions que pourraient prendre les États-Unis contre l’Iran. Washington qui juge, par ailleurs, illégale l’élection présidentielle vénézuélienne de dimanche.

HL : Enfin nous irons en Thaïlande où 8 membres de l’opposition ont été mis en examen, avant d’aller en France pour parler des taxis volants sur la Seine à Paris.

-----

SB : En Italie, on connaîtra le nom du prochain premier ministre bientôt.

HL : Les deux partis de la coalition, le mouvement 5 étoiles dirigé par Luigi Di Maio et La ligue de Matteo Salvini ont suggéré, proposé un nom au président de la République. Sergio Mattarella doit donner sa décision demain mardi. Muriel Paradon, bonsoir. Qui est Giuseppe Conte, celui qui pourrait devenir le Premier ministre de l’Italie ?

Giuseppe Conte est avocat, professeur de droit. Cet homme décrit comme élégant est âgé de 54 ans. Il est totalement inconnu du grand public. Il n’a pas fait de politique avant. C’est un intellectuel qui a enseigné à Rome, à Florence, mais aussi à l’étranger, selon le Mouvement cinq étoiles qui a proposé officiellement son nom comme Premier ministre. Le Mouvement cinq étoiles est un parti antisystème, arrivé en tête des élections législatives de mars dernier. Il a dû faire alliance avec un parti d’extrême droite, la Ligue, pour pouvoir former un gouvernement. Les chefs de ces deux formations, Luigi Di Maio et Matteo Salvini, auraient bien voulu devenir chacun Premier ministre, mais ils ne se sont pas entendus donc c’est une troisième personne qui a été proposée : Giuseppe Conte. Il faut maintenant que le président italien Sergio Mattarella confirme ce choix. Si Giuseppe Conte devient Premier ministre, il aura fort à faire. Il devra d’abord exister alors qu’il n’a aucune expérience en politique. Il devra aussi soutenir un programme qui veut tourner le dos aux « diktats » de l’Union européenne, à ce qu’impose Bruxelles, au risque d’isoler l’Italie.

HL : Merci Muriel Paradon en direct du studio de RFI.

SB : Il promet les sanctions, les punitions les plus dures de l’Histoire contre l’Iran. Lui, Hugo, c’est Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine.

HL : Oui Sylvie, l’ancien directeur de la CIA et l’actuel secrétaire d’État a publié aujourd’hui une liste de 12 conditions. 12 règles que la République islamique d’Iran va devoir suivre si elle veut bénéficier, profiter d’un allégement des sanctions. Mike Pompeo a par ailleurs rappelé que les entreprises européennes qui continueraient à investir, à travailler en Iran seraient elles aussi sanctionnées, puni par Washington. Réponse ce soir de la diplomatie européenne : « Il n’y a pas de solution alternative à l’accord avec l’Iran ». Le président Hassan Rohani a quant à lui rétorqué : « Les États-Unis ne peuvent pas décider pour l’Iran et pour le monde. » SB : Les États-Unis qui se montrent critique et hostile vis-à-vis du Venezuela. HL : La réélection du président Nicolas Maduro est « une farce », une blague, une plaisanterie selon Washington. Une élection « illégitime », illégale pour Donald Trump. Le président américain annonce déjà un durcissement, un renforcement des sanctions contre Caracas. Il faut dire que le taux de participation, dimanche à l’élection présidentielle, a atteint 48 %. Le chiffre le plus bas de l’histoire du pays. Le principal adversaire du chef de l’État, Henri Falcon, demande de nouvelles élections. Plusieurs pays ont annoncé, eux aussi, qu’ils ne reconnaissaient pas les résultats du scrutin, du vote. Caracas apparaît de plus en plus isolé. Marie Normand.

14 ambassadeurs rappelés du Venezuela. Voilà ce lundi la décision des pays du Groupe de Lima, cette alliance de 14 pays du continent qui dénoncent, depuis l’année dernière, la radicalisation de Caracas. Ces nations déclarent ne pas reconnaître la légitimité du scrutin de dimanche et promettent de coordonner des actions pour que les organismes financiers n’octroient plus de prêts au Venezuela. Ils estiment inconstitutionnel le fait que le pays s’endette sans l’aval de son Assemblée nationale, dépossédée de ses pouvoirs au profit d’une Assemblée nationale constituante, composée exclusivement de soutiens du gouvernement. Les résultats de l’élection présidentielle sont aussi rejetés par le Chili, le Panama ou le Costa Rica... mais aussi par les États-Unis, et l’Union européenne, qui avaient dénoncé ses modalités d’organisation avant même l’ouverture des bureaux de vote. Nicolas Maduro, réélu jusqu’en 2025, peut néanmoins encore s’appuyer sur plusieurs alliés de poids. La Chine, la Russie, ainsi que Cuba, principal allié du régime chaviste dans la région. Le journal officiel Granma se félicite aujourd’hui d’avoir vu les Vénézuéliens « répondre avec force aux agressions extérieures », grâce à une large participation.

HL : Marie Normand. J’ajoute que le président russe, Vladimir Poutine, a félicité Nicolas Maduro pour sa réélection.

SB : Après les États-Unis et le Guatemala, le Paraguay inaugure son ambassade à Jérusalem.

HL : Cela s’est passé ce lundi en présence du président du Paraguay, Horacio Cartes qui s’est déplacé dans la ville sainte pour l’occasion. Une manière de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État hébreu, alors que cela est interdit par le droit international. Il y a une semaine, plus de soixante Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne parce qu’ils protestaient, manifestaient contre le transfert, le déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv vers Jérusalem.

SB : Direction la Thaïlande à présent où 8 membres de l’opposition, dont un ancien ministre, ont été mis en examen ce lundi. Pour « sédition » et pour avoir organisé des réunions politiques.

HL : La justice du pays accuse ces 8 personnes de « sédition », c’est-à-dire qu’on leur reproche de s’être rebellés. Une décision qui intervient à la veille du 4e anniversaire du coup d’État militaire. Les précisions de Yelena Tomic.

3 opposants de premier plan, dont Chaturon Chaisang, l’ancien ministre de l’Éducation ont été mis en examen pour « sédition », un crime sévèrement puni au même titre que celui de lèse-majesté, et qui est abondamment utilisé par les militaires pour réprimer les opposants. Ils encourent jusqu’à 7 ans de prison. 5 autres dirigeants du parti ont été inculpés pour avoir enfreint la loi sur les activités politiques, interdites depuis l’arrivée au pouvoir de la junte il y a 4 ans, tout comme les rassemblements de plus de 5 personnes jeudi dernier, lors d’une conférence de presse organisée au siège du Peua Thaï à Bangkok, les trois membres de l’opposition avaient dénoncé le report incessant des élections, promises à présent pour février 2019. Ces inculpations illustrent un durcissement du régime à la veille d’une marche de protestation depuis le campus de l’université Thammasat, bastion historique des révoltes étudiantes jusqu’au siège de gouvernement. Alors que l’opposition n’a pas le droit de faire campagne ni de lever des fonds, leurs sympathisants exigeront en ce 4e anniversaire du coup d’État, un gouvernement civil, le retour des militaires dans les casernes et des élections libre et équitable.

SB : Yelena Tomic sur RFI. Justice toujours Hugo. En Turquie, une centaine d’anciens militaires vont rester en prison jusqu’à la fin de leur vie.

HL : Ils sont 104. 104 anciens militaires reconnus coupables d’implication dans le putsch, le coup d’État raté de juillet 2016 contre le président Recep Tayiip Erdogan. Aucune remise de peine n’est envisageable. C’est-à-dire que les condamnés n’ont aucun moyen d’éviter la prison. Un nouvel exemple du coup de force des autorités turques. Depuis presque deux ans, 55 000 personnes ont été incarcérées.

SB : La justice ukrainienne condamne un Français à 6 ans de prison.

HL : Un jugement rendu ce lundi contre un Français accusé de préparer des attentats en 2016, au moment de l’Euro de football. L’homme de 27 ans avait été arrêté en 2016 à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne avec un véritable arsenal de guerre : 125 kg d’explosifs, deux lance-roquettes, 5 kalachnikovs et plus de 5 000 munitions.

SB : Vous écoutez RFI, il est 22 h 08 à Paris. L’actualité en France avec ces taxis volants sur l’eau qui sont de retour dans la capitale.

HL : Après six mois de suspension, d’arrêt, un nouvel essai de cet engin a été effectué dimanche sur la Seine au cœur de Paris. Un projet ambitieux, prétentieux, soutenu depuis le début par Anne Hidalgo, la maire de la ville. Anna Piekarec

Ce sont peut-être les taxis du futur. Rapides, silencieux, écologiques, les Sea Bubbles volent littéralement au — dessus de l’eau, sans faire de vagues. À mi-chemin entre un bateau et un avion, ils ont une forme d’une bulle, munie de fines ailes en fibre de verre qui maintiennent le contact avec la surface de l’eau. Prévus pour accueillir jusqu’à quatre passagers et propulsés par deux moteurs électriques rechargés à l’énergie solaire, ils ne produisent aucune émission de carbone. Selon l’inventeur de ces véhicules, le navigateur français Alain Thébault, ils seraient la solution pour combattre les embouteillages et diminuer la pollution dans des villes telles que Paris. La société qu’il dirige travaille déjà sur la version « bus » de l’engin qui pourrait transporter plusieurs dizaines de personnes. Un seul problème : les Sea Bubbles sont conçues pour naviguer de manière optimale à 25 km à l’heure, alors que la réglementation parisienne limite la vitesse des bateaux sur la Seine à 18 km à l’heure.

HL : Anna Piekarec. C’est la fin de votre Journal en français facile, présenté aux côtés de Sylvie Berruet. Mise en ondes Fabrice Viollet. Merci à vous deux. Je vous rappelle que vous pouvez lire et réécouter cette édition sur notre site savoirs.rfi.fr.