×

Wir verwenden Cookies, um LingQ zu verbessern. Mit dem Besuch der Seite erklärst du dich einverstanden mit unseren Cookie-Richtlinien.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 21 octobre 2019

Journal en français facile 21 octobre 2019

Adrien Delgrange : Vous êtes à l'écoute de Radio France internationale, il est 20h en TU, 22h à Paris, l'heure quotidienne du Journal en français facile. Bonsoir à tous, soyez les bienvenus, accompagné ce soir de Joris Zylberman pour vous présenter ce Journal en français facile. Bonsoir Joris.

Joris Zylberman : Bonsoir Adrien, bonjour à tous. Au sommaire de cette édition :

AD : Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien a annoncé ce soir qu'il renonce à former un gouvernement du coup le président israélien demande à Benny Gantz de choisir à son tour des ministres pour former un nouveau gouvernement en Israël. Et nous serons pour cela à Jérusalem dans un instant.

L'actualité sud-américaine dominée par la situation, en ce moment, au Chili. 11 morts, c'est le dernier bilan humain, après trois jours de manifestations très violentes. Le couvre-feu, l'interdiction de sortir dans la rue, a été décrété ce soir à Santiago pour la troisième nuit consécutive.

Les Canadiens votent aujourd'hui ! Le Premier ministre Justin Trudeau n'est pas certain de garder son poste de chef de gouvernement.

Et puis, nous irons au Japon. Les Japonais s'apprêtent à célébrer la montée sur le trône de l'empereur Naruhito.

-----

JZ : L'annonce est intervenue dans la soirée en Israël, peu avant 20h, heure de Tel-Aviv.

AD : Benyamin Netanyahu a annoncé qu'il renonçait à former un gouvernement. À l'issue des élections législatives du 17 septembre dernier, il y avait eu des tractations, des discussions, avec les différents partis politiques, mais le Premier ministre sortant n'a pas réussi à constituer une coalition. Le président Rivlin va maintenant demander Benny Gantz, opposant de Benyamin Netanyahu, de former un gouvernement. Guilhem Delteil nous appelle de Jérusalem.

Légalement, Benyamin Netanyahu avait encore deux jours pour tenter de parvenir à former un gouvernement. Le mandat qui lui a été confié par le président était valable 28 jours, jusqu'à mercredi soir. Mais ce lundi, il a décidé de renoncer, n'ayant toujours pas de majorité. Car si Benyamin Netanyahu a le soutien des partis de droite et religieux, cela ne lui procure que 55 voix sur 120 à la Knesset. Il a donc besoin de l'appui de six députés supplémentaires et depuis près de quatre semaines, il n'a pas réussi à rallier quelque élu que ce soit. Les négociations sont au point mort depuis plusieurs jours déjà. Le Premier ministre sortant n'a rencontré son ancien ministre de la Défense, Avigdor Liberman, qu'une seule fois, début octobre. Et une offre adressée la semaine dernière à son principal rival, Benny Gantz, a été immédiatement rejetée par le chef de file centriste. Ce lundi, Benyamin Netanyahu a assuré avoir « tout mis en œuvre pour amener Benny Gantz à la table des négociations ». « Malheureusement, il a simplement refusé à maintes reprises », a-t-il dit. Sa stratégie est claire : il veut faire porter la responsabilité de cet échec à Benny Gantz, pour l'empêcher à son tour de former un gouvernement. Guilhem Delteil, Jérusalem, RFI.

JZ : Au Liban, confronté à la colère de la rue, le Premier ministre libanais a annoncé aujourd'hui plusieurs décisions.

AD : Saad Hariri, a notamment promis un « budget 2020 sans impôts supplémentaires pour la population ». Il a aussi annoncé une baisse de 50% des salaires du président et des ex-présidents, des ministres et des députés. Ce soir encore, de nombreux Libanais sont descendus dans les rues. Ils réclament en priorité le départ de l'ensemble des élus, qu'ils trouvent corrompus et incapables de trouver des solutions à la crise économique et sociale au Liban.

JZ : Nouvelles manifestations aujourd'hui au Chili, des manifestations pour protester contre les inégalités sociales.

AD : Après trois jours d'émeutes, autrement dit de violences, qui ont fait onze morts, des milliers de personnes se sont rassemblées sur la Plaza Italia, dans le centre de la capitale Santiago. « Dehors les militaires ! » crient les manifestants contre des soldats et policiers déployés en nombre. Aude Villiers-Moriamé, notre correspondante, est à Santiago pour RFI.

Les militaires sont toujours extrêmement nombreux Plaza Italia, point névralgique de la contestation ces derniers jours. Une dizaine d'entre eux surveille l'entrée de la station de métro Baquedano, qui a été saccagée durant les manifestations, tandis que des hélicoptères survolent la place. Des effluves de gaz lacrymogène sont encore perceptibles dans l'air. Beaucoup de commerçants des environs redoutent de nouveaux affrontements violents ce lundi qui pourraient entraîner la mise en place d'un nouveau couvre-feu à Santiago, pour la troisième nuit consécutive. Les cours à l'université ont été suspendus et une grève générale a été lancée à l'appel de plusieurs organisations sociales. Le chef de la défense nationale, le général Iturriaga a tenté d'appeler au calme ce lundi. Après les déclarations dimanche du président Sebastian Piñera qui disait être en guerre contre, je cite, « un ennemi puissant, une organisation criminelle », le général Iturriaga a affirmé : « Moi je ne suis en guerre contre personne ». Aude Villiers-Moriamé, Santiago, RFI.

AD : Et puis, à noter aussi qu'à Paris environ 400 Chiliens qui habitent en France ont bruyamment manifesté ce lundi, à grand renfort de casseroles, devant le consulat du Chili, dans la capitale française, et ce en solidarité avec les manifestants dans leur pays d'origine. En signe de soutien, Jean-Luc Mélenchon, leader du parti de gauche radicale La France insoumise, a fait une brève apparition lors de cette manifestation.

JZ : Jour d'élection au Canada, ce sont les élections législatives.

AD : 27 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner leurs députés. Les résultats s'annoncent très incertains, car les sondages montrent que les deux principaux partis en lice se trouvent à égalité dans les intentions de vote. Quelques électeurs rencontrés par notre correspondante Pascale Guéricolas résument leur perception de la campagne électorale.

[Transcription manquante]

AD : Sachez que les premiers résultats qui concernent ces élections législatives au Canada seront connus à partir de ce soir 23h00 TU.

JZ : Contre la corruption en République démocratique du Congo, quelques centaines de personnes ont manifesté aujourd'hui dans les rues de Kinshasa.

AD : À l'appel à l'appel du Comité laïc de coordination (CLC) soutenu par l'opposition au nouveau président Félix Tshisekedi, un rassemblement qui fait suite à une enquête de l'Inspection générale des finances en RDC.

Il est 5h08 à Tokyo. Le Japon va vivre ce mardi 22 octobre une cérémonie importante, la cérémonie d'accession au trône de l'empereur Naruhito. Les explications à Tokyo, Bruno Duval.

Les cérémonies d'intronisation de Naruhito n'auront rien à voir avec celles qui avaient marqué l'avènement de son père, Akihito, en 1990. Elles se dérouleront dans la liesse, sans aucun deuil national, puisqu'au printemps, Akihito a cédé le trône de son vivant : du jamais vu au Japon depuis 200 ans. Keiko Hongo, historienne à l'université de Tokyo, pointe deux autres différences : « En 1990, l'économie nippone était florissante. On avait donc dépensé sans compter : il y avait eu sept banquets, en tout. Mais cette fois-ci, il n'y en aura que quatre. Cette intronisation se déroulera également dans un climat plus apaisé. Au Japon, l'avènement d'un empereur s'accompagne toujours de rituels à caractère religieux. Cela avait été très critiqué dans le cas d'Akihito, car il était le premier souverain privé du statut de dieu vivant tout au long de son règne. Mais à présent, ces vieux rituels font beaucoup moins débat. » Ce que regrette Eiichi Miyashiro, éditorialiste au quotidien Asahi Shimbun : « La Constitution sépare désormais la religion de l'État. Dès lors, ces rituels sacrés n'ont plus à être financés par des fonds publics : l'empereur aurait dû les payer avec ses propres deniers. Cela aurait aussi permis de réduire la facture de cette intronisation. Qui, malgré les efforts d'économies, va tout de même coûter très cher. » 130 millions d'euros. Ce qui n'est pas rien, la dette publique du Japon équivalant déjà à 240% de son PIB, record des pays industrialisés. Bruno Duval, Tokyo, RFI.

AD : C'est la fin de cette édition. Je vous donne rendez-vous demain pour un nouveau journal en français facile sur RFI.


Journal en français facile 21 octobre 2019 Journal en français facile October 21, 2019

Adrien Delgrange : Vous êtes à l'écoute de Radio France internationale, il est 20h en TU, 22h à Paris, l'heure quotidienne du Journal en français facile. Bonsoir à tous, soyez les bienvenus, accompagné ce soir de Joris Zylberman pour vous présenter ce Journal en français facile. Bonsoir Joris.

Joris Zylberman : Bonsoir Adrien, bonjour à tous. Au sommaire de cette édition :

AD : Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien a annoncé ce soir qu'il renonce à former un gouvernement du coup le président israélien demande à Benny Gantz de choisir à son tour des ministres pour former un nouveau gouvernement en Israël. Et nous serons pour cela à Jérusalem dans un instant.

L'actualité sud-américaine dominée par la situation, en ce moment, au Chili. 11 morts, c'est le dernier bilan humain, après trois jours de manifestations très violentes. Le couvre-feu, l'interdiction de sortir dans la rue, a été décrété ce soir à Santiago pour la troisième nuit consécutive.

Les Canadiens votent aujourd'hui ! Le Premier ministre Justin Trudeau n'est pas certain de garder son poste de chef de gouvernement.

Et puis, nous irons au Japon. Les Japonais s'apprêtent à célébrer la montée sur le trône de l'empereur Naruhito.

-----

JZ : L'annonce est intervenue dans la soirée en Israël, peu avant 20h, heure de Tel-Aviv.

AD : Benyamin Netanyahu a annoncé qu'il renonçait à former un gouvernement. À l'issue des élections législatives du 17 septembre dernier, il y avait eu des tractations, des discussions, avec les différents partis politiques, mais le Premier ministre sortant n'a pas réussi à constituer une coalition. Le président Rivlin va maintenant demander Benny Gantz, opposant de Benyamin Netanyahu, de former un gouvernement. Guilhem Delteil nous appelle de Jérusalem.

Légalement, Benyamin Netanyahu avait encore deux jours pour tenter de parvenir à former un gouvernement. Le mandat qui lui a été confié par le président était valable 28 jours, jusqu'à mercredi soir. Mais ce lundi, il a décidé de renoncer, n'ayant toujours pas de majorité. Car si Benyamin Netanyahu a le soutien des partis de droite et religieux, cela ne lui procure que 55 voix sur 120 à la Knesset. Il a donc besoin de l'appui de six députés supplémentaires et depuis près de quatre semaines, il n'a pas réussi à rallier quelque élu que ce soit. Les négociations sont au point mort depuis plusieurs jours déjà. Le Premier ministre sortant n'a rencontré son ancien ministre de la Défense, Avigdor Liberman, qu'une seule fois, début octobre. Et une offre adressée la semaine dernière à son principal rival, Benny Gantz, a été immédiatement rejetée par le chef de file centriste. Ce lundi, Benyamin Netanyahu a assuré avoir « tout mis en œuvre pour amener Benny Gantz à la table des négociations ». « Malheureusement, il a simplement refusé à maintes reprises », a-t-il dit. Sa stratégie est claire : il veut faire porter la responsabilité de cet échec à Benny Gantz, pour l'empêcher à son tour de former un gouvernement. Guilhem Delteil, Jérusalem, RFI.

JZ : Au Liban, confronté à la colère de la rue, le Premier ministre libanais a annoncé aujourd'hui plusieurs décisions.

AD : Saad Hariri, a notamment promis un « budget 2020 sans impôts supplémentaires pour la population ». Il a aussi annoncé une baisse de 50% des salaires du président et des ex-présidents, des ministres et des députés. Ce soir encore, de nombreux Libanais sont descendus dans les rues. Ils réclament en priorité le départ de l'ensemble des élus, qu'ils trouvent corrompus et incapables de trouver des solutions à la crise économique et sociale au Liban.

JZ : Nouvelles manifestations aujourd'hui au Chili, des manifestations pour protester contre les inégalités sociales.

AD : Après trois jours d'émeutes, autrement dit de violences, qui ont fait onze morts, des milliers de personnes se sont rassemblées sur la Plaza Italia, dans le centre de la capitale Santiago. « Dehors les militaires ! » crient les manifestants contre des soldats et policiers déployés en nombre. Aude Villiers-Moriamé, notre correspondante, est à Santiago pour RFI.

Les militaires sont toujours extrêmement nombreux Plaza Italia, point névralgique de la contestation ces derniers jours. Une dizaine d'entre eux surveille l'entrée de la station de métro Baquedano, qui a été saccagée durant les manifestations, tandis que des hélicoptères survolent la place. Des effluves de gaz lacrymogène sont encore perceptibles dans l'air. Beaucoup de commerçants des environs redoutent de nouveaux affrontements violents ce lundi qui pourraient entraîner la mise en place d'un nouveau couvre-feu à Santiago, pour la troisième nuit consécutive. Les cours à l'université ont été suspendus et une grève générale a été lancée à l'appel de plusieurs organisations sociales. Le chef de la défense nationale, le général Iturriaga a tenté d'appeler au calme ce lundi. Après les déclarations dimanche du président Sebastian Piñera qui disait être en guerre contre, je cite, « un ennemi puissant, une organisation criminelle », le général Iturriaga a affirmé : « Moi je ne suis en guerre contre personne ». Aude Villiers-Moriamé, Santiago, RFI.

AD : Et puis, à noter aussi qu'à Paris environ 400 Chiliens qui habitent en France ont bruyamment manifesté ce lundi, à grand renfort de casseroles, devant le consulat du Chili, dans la capitale française, et ce en solidarité avec les manifestants dans leur pays d'origine. En signe de soutien, Jean-Luc Mélenchon, leader du parti de gauche radicale La France insoumise, a fait une brève apparition lors de cette manifestation.

JZ : Jour d'élection au Canada, ce sont les élections législatives.

AD : 27 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner leurs députés. Les résultats s'annoncent très incertains, car les sondages montrent que les deux principaux partis en lice se trouvent à égalité dans les intentions de vote. Quelques électeurs rencontrés par notre correspondante Pascale Guéricolas résument leur perception de la campagne électorale.

[Transcription manquante]

AD : Sachez que les premiers résultats qui concernent ces élections législatives au Canada seront connus à partir de ce soir 23h00 TU.

JZ : Contre la corruption en République démocratique du Congo, quelques centaines de personnes ont manifesté aujourd'hui dans les rues de Kinshasa.

AD : À l'appel à l'appel du Comité laïc de coordination (CLC) soutenu par l'opposition au nouveau président Félix Tshisekedi, un rassemblement qui fait suite à une enquête de l'Inspection générale des finances en RDC.

Il est 5h08 à Tokyo. Le Japon va vivre ce mardi 22 octobre une cérémonie importante, la cérémonie d'accession au trône de l'empereur Naruhito. Les explications à Tokyo, Bruno Duval.

Les cérémonies d'intronisation de Naruhito n'auront rien à voir avec celles qui avaient marqué l'avènement de son père, Akihito, en 1990. Elles se dérouleront dans la liesse, sans aucun deuil national, puisqu'au printemps, Akihito a cédé le trône de son vivant : du jamais vu au Japon depuis 200 ans. Keiko Hongo, historienne à l'université de Tokyo, pointe deux autres différences : « En 1990, l'économie nippone était florissante. On avait donc dépensé sans compter : il y avait eu sept banquets, en tout. Mais cette fois-ci, il n'y en aura que quatre. Cette intronisation se déroulera également dans un climat plus apaisé. Au Japon, l'avènement d'un empereur s'accompagne toujours de rituels à caractère religieux. Cela avait été très critiqué dans le cas d'Akihito, car il était le premier souverain privé du statut de dieu vivant tout au long de son règne. Mais à présent, ces vieux rituels font beaucoup moins débat. » Ce que regrette Eiichi Miyashiro, éditorialiste au quotidien Asahi Shimbun : « La Constitution sépare désormais la religion de l'État. Dès lors, ces rituels sacrés n'ont plus à être financés par des fonds publics : l'empereur aurait dû les payer avec ses propres deniers. Cela aurait aussi permis de réduire la facture de cette intronisation. Qui, malgré les efforts d'économies, va tout de même coûter très cher. » 130 millions d'euros. Ce qui n'est pas rien, la dette publique du Japon équivalant déjà à 240% de son PIB, record des pays industrialisés. Bruno Duval, Tokyo, RFI.

AD : C'est la fin de cette édition. Je vous donne rendez-vous demain pour un nouveau journal en français facile sur RFI.