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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 23 mai 2019

Journal en français facile 23 mai 2019

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel (TU).

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo accuse l'entreprise Huawei de mensonge. Le ton continue de monter dans la guerre commerciale entre Washington et Pékin.

SB : Le début des élections européennes. Les électeurs britanniques et hollandais étaient appelés à voter ce jeudi.

RA : Et puis il est surnommé le taliban américain. Un homme qui a passé 17 ans en prison aux États-Unis pour avoir combattu aux côtés des talibans en Afghanistan. Il a été libéré aujourd'hui.

------

SB : Le ton continue de monter entre les États-Unis et la Chine à propos de Huawei.

RA : Il y a eu une nouvelle déclaration ce jeudi, de la part du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo que l'on va entendre. Mais d'abord on rappelle le contexte. Le Président américain Donald Trump a décidé de place le géant chinois Huawei sur liste noire, cela veut dire que dans trois mois les entreprises américaines n'auront plus le droit de faire des affaires avec Huawei. Une décision américaine qui a des conséquences mondiales, de nombreux partenaires de Huawei lâchent l'entreprise chinoise. Et donc dans ce contexte, les États-Unis ne jouent pas l'apaisement bien au contraire puisque ce jeudi Mike Pompeo a accusé Huawei de mentir sur ses liens avec les autorités chinoises. Je vous propose d'écouter le Secrétaire d'État américain.

« Il y a un risque réel. La décision prise concernant Huawei se fonde en très grande partie sur des raisons de sécurité nationale. L'entreprise est profondément liée non seulement aux autorités chinoises, mais aussi au parti communiste chinois et l'existence de ces liens pose un risque pour les informations américaines qui circulent sur le réseau. J'ai passé beaucoup de temps ces derniers mois à expliquer aux dirigeants du monde pourquoi ils mettaient les informations de leurs citoyens et leur sécurité en danger s'ils les plaçaient dans ce système. Si vous mettez vos données entre les mains du parti communiste chinois, c'est de facto un risque réel pour vous. Ils disent qu'ils ne travaillent pas avec le gouvernement chinois, mais c'est faux, ils se doivent de le faire selon la loi chinoise. Donc le patron de Huawei ne dit pas la vérité aux Américains ni au monde. » RA : Mike Pompeo le chef de la diplomatie américaine. Et à nouveau les conséquences de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine sur les places boursières : Paris a terminé ce soir en baisse (-1,8 %), en baisse également les bourses de Londres et de Francfort.

SB : Autre grand titre de l'actualité ce jeudi : le début des élections européennes.

RA : On votait dans deux pays ce jeudi, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Une première estimation sortie des urnes aux Pays-Bas, selon l'institut Ipsos les travaillistes l'emporteraient. Ce qui serait une surprise, car on annonçait un duel entre les nationalistes du FVD et les libéraux du VVD. Aucune donnée pour le moment au Royaume-Uni, mais on rappellera que ce scrutin s'inscrit dans un contexte très particulier avec le blocage politique du Brexit qui continue. Cela veut dire que les électeurs ont voté pour des députés européens qui pourraient ne jamais siéger à Bruxelles.

SB : En France et comme dans la plupart des pays européens, les élections c'est ce dimanche. Et à trois jours du scrutin, voilà une mauvaise nouvelle pour le Rassemblement National.

RA : Le parti de Marine Le Pen annoncé au coude à coude avec le parti présidentiel, au coude à coude cela veut dire que l'on attend des résultats très serrés. Et c'est dans ce contexte qu'une décision de justice est intervenue aujourd'hui : Marine Le Pen devra bien rembourser 300mille euros au Parlement européen. Elle avait déposé un recours devant la justice européenne, ce recours a donc été rejeté. Et Marine Le Pen a très vite réagi, Anne Soetemondt.

« Je vous avais prévenu » « rien (ne nous sera) épargné ». Quelques petites minutes auront suffi à Marine Le Pen pour réagir à la décision de la cour de justice de l'Union européenne. Sur Twitter, la présidente du RN accuse un Système qui « gère mal, mais se défend bien ». « Notre réponse à ces basses manœuvres se lira dans les urnes ! »conclut-elle. Encore une fois Marine Le Pen joue se pose donc comme la victime d'une justice politique. Quel sera l'effet de cette décision sur le résultat de dimanche ? Probablement pas négatif explique l'entourage de la dirigeante. À 3 jours du scrutin, le RN est en tête des sondages « et de toute façon plus on nous attaque, plus on monte dans les enquêtes d'opinion » répète-t-on depuis des mois au parti. Dans l'affaire des assistants-parlementaires, outre cette décision européenne, en France, Marine Le Pen est mise en examen pour « détournements de fonds publics », comme au moins 15 autres membres du parti. Les juges soupçonnent le RN d'avoir bâti un système de détournement pour lui permettre de faire des économies sur les salaires.

RA : En France où la campagne électorale continue jusqu'à samedi. Actuellement a lieu le dernier débat télévisé entre candidats. Cela se passe sur BFMTV et 11 têtes de liste sont réunies.

SB : L'Arabie Saoudite affirme avoir été la cible d'une attaque de drones.

RA : Ce n'est pas une première, il y a 10 jours un incident de ce type avait touché une installation pétrolière en Arabie Saoudite. Cette fois le drone n'a pas été atteint sa cible, Riyad affirme l'avoir intercepté et détruit. Il devait toucher l'aéroport de Najrane dans le sud du pays qui a déjà été visé par des attaques récemment. Le drone était parti du Yémen où l'Arabie Saoudite combat les rebelles Houthis. Les précisions de Nicolas Falez.

La coalition commandée par l'Arabie Saoudite accuse la rébellion Houthie du Yémen d'être à l'origine de cette attaque de drone. Ce que confirment les médias proches des rebelles yéménites... qui donnent des détails sur l'opération, en citant le modèle de drone utilisé : un Qasef K2... en affirmant que c'est la troisième attaque de ce type en 72 heures contre l'aéroport de Najran, et que ce jeudi ce sont des batteries anti-missiles Patriot qui étaient visées... Contrairement à la coalition saoudienne, les médias liés à la rébellion houthie assurent que le drone a atteint sa cible, ce jeudi. Il y a une dizaine de jours, c'est une installation pétrolière saoudienne qui a été endommagée par une attaque de drones, revendiquée par la rébellion du Yémen. Ces derniers jours, les Houthis ont déclaré disposer d'une liste de 300 cibles saoudiennes et émiriennes... des objectifs qu'ils disent vouloir frapper en réponse aux bombardements que la coalition mène depuis plus de 4 ans sur le Yémen.

SB : Et puis une libération qui fait beaucoup de bruit aux États-Unis.

RA : Il s'appelle John Walker Lindh, il a quitté ce jeudi la prison de haute sécurité de Terre Haute dans l'État de l'Indiana, après avoir passé 17 années derrière les barreaux. En 2002 il avait été condamné à 20 ans de prison pour avoir combattu aux côtés des talibans en Afghanistan. Une peine finalement qui a été réduite de trois ans pour bonne conduite. Mais sa libération fait polémique aux États-Unis, Stefanie Schüler.

On l'appelle « le taliban américain ». Né dans une famille catholique, John Walker Lindh se convertit à l'islam à l'adolescence. À 17 ans, il part au Yémen pour y étudier l'arabe, avant de se rendre au Pakistan puis de rejoindre les talibans en Afghanistan au printemps 2001. Après les attentats du 11 septembre, il est capturé par l'armée américaine en Afghanistan et envoyé aux États-Unis pour y être jugé. L'annonce de sa libération anticipée ce jeudi suscite des inquiétudes : selon le Centre national anti-terroriste, John Walker Lindh continue à prôner la guerre sainte mondiale et à écrire des textes extrémistes violents. Durant son incarcération il s'est aussi rapproché d'Ahmad Musa Jibril, l'un des prédicateurs jihadistes américains les plus influents, détenus dans la même prison que lui entre 2005 et 2012. La libération de John Walker Lindh est assortie de conditions très strictes pendant trois ans. Mais plusieurs élus américains critiquent l'absence de programme fédéral de surveillance pour empêcher d'anciens condamnés de renouer avec la violence extrémiste. Car : John Walker Lindh n'est que le premier de plusieurs douzaines de condamnés pour terrorisme actuellement détenu dans des prisons américaines, mais qui doivent en être libérés dans les années à venir.

RA : Et la réaction ce soir du chef de la diplomatie américaine Mike Pompéo, opposé à sa libération. Une décision affirme-t-il « inexplicable et qui dépasse l'entendement », c'est-à-dire qui dépasse la raison.

SB : Et puis terminons avec des félicitations à notre consœur du service Afrique Sonia Rolley.

RA : Elle a gagné un prix, aux côtés de 4 autres médias pour l'enquête intitulé « Congo Files » que vous avez pu découvrir sur le site internet de RFI, et qui concerne l'assassinat de deux experts de l'ONU chargés d'enquêter sur les violences en République démocratique du Congo. Ce prix a été décerné par une ONG américaine, l'Investigative Reporters Editors qui récompense chaque année une enquête exceptionnelle.


Journal en français facile 23 mai 2019

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel (TU).

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo accuse l'entreprise Huawei de mensonge. Le ton continue de monter dans la guerre commerciale entre Washington et Pékin.

SB : Le début des élections européennes. Les électeurs britanniques et hollandais étaient appelés à voter ce jeudi.

RA : Et puis il est surnommé le taliban américain. Un homme qui a passé 17 ans en prison aux États-Unis pour avoir combattu aux côtés des talibans en Afghanistan. Il a été libéré aujourd'hui.

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SB : Le ton continue de monter entre les États-Unis et la Chine à propos de Huawei.

RA : Il y a eu une nouvelle déclaration ce jeudi, de la part du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo que l'on va entendre. Mais d'abord on rappelle le contexte. Le Président américain Donald Trump a décidé de place le géant chinois Huawei sur liste noire, cela veut dire que dans trois mois les entreprises américaines n'auront plus le droit de faire des affaires avec Huawei. Une décision américaine qui a des conséquences mondiales, de nombreux partenaires de Huawei lâchent l'entreprise chinoise. Et donc dans ce contexte, les États-Unis ne jouent pas l'apaisement bien au contraire puisque ce jeudi Mike Pompeo a accusé Huawei de mentir sur ses liens avec les autorités chinoises. Je vous propose d'écouter le Secrétaire d'État américain.

« Il y a un risque réel. La décision prise concernant Huawei se fonde en très grande partie sur des raisons de sécurité nationale. L'entreprise est profondément liée non seulement aux autorités chinoises, mais aussi au parti communiste chinois et l'existence de ces liens pose un risque pour les informations américaines qui circulent sur le réseau. J'ai passé beaucoup de temps ces derniers mois à expliquer aux dirigeants du monde pourquoi ils mettaient les informations de leurs citoyens et leur sécurité en danger s'ils les plaçaient dans ce système. Si vous mettez vos données entre les mains du parti communiste chinois, c'est de facto un risque réel pour vous. Ils disent qu'ils ne travaillent pas avec le gouvernement chinois, mais c'est faux, ils se doivent de le faire selon la loi chinoise. Donc le patron de Huawei ne dit pas la vérité aux Américains ni au monde. » RA : Mike Pompeo le chef de la diplomatie américaine. Et à nouveau les conséquences de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine sur les places boursières : Paris a terminé ce soir en baisse (-1,8 %), en baisse également les bourses de Londres et de Francfort.

SB : Autre grand titre de l'actualité ce jeudi : le début des élections européennes.

RA : On votait dans deux pays ce jeudi, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Une première estimation sortie des urnes aux Pays-Bas, selon l'institut Ipsos les travaillistes l'emporteraient. Ce qui serait une surprise, car on annonçait un duel entre les nationalistes du FVD et les libéraux du VVD. Aucune donnée pour le moment au Royaume-Uni, mais on rappellera que ce scrutin s'inscrit dans un contexte très particulier avec le blocage politique du Brexit qui continue. Cela veut dire que les électeurs ont voté pour des députés européens qui pourraient ne jamais siéger à Bruxelles.

SB : En France et comme dans la plupart des pays européens, les élections c'est ce dimanche. Et à trois jours du scrutin, voilà une mauvaise nouvelle pour le Rassemblement National.

RA : Le parti de Marine Le Pen annoncé au coude à coude avec le parti présidentiel, au coude à coude cela veut dire que l'on attend des résultats très serrés. Et c'est dans ce contexte qu'une décision de justice est intervenue aujourd'hui : Marine Le Pen devra bien rembourser 300mille euros au Parlement européen. Elle avait déposé un recours devant la justice européenne, ce recours a donc été rejeté. Et Marine Le Pen a très vite réagi, Anne Soetemondt.

« Je vous avais prévenu » « rien (ne nous sera) épargné ». Quelques petites minutes auront suffi à Marine Le Pen pour réagir à la décision de la cour de justice de l'Union européenne. Sur Twitter, la présidente du RN accuse un Système qui « gère mal, mais se défend bien ». « Notre réponse à ces basses manœuvres se lira dans les urnes ! »conclut-elle. Encore une fois Marine Le Pen joue se pose donc comme la victime d'une justice politique. Quel sera l'effet de cette décision sur le résultat de dimanche ? Probablement pas négatif explique l'entourage de la dirigeante. À 3 jours du scrutin, le RN est en tête des sondages « et de toute façon plus on nous attaque, plus on monte dans les enquêtes d'opinion » répète-t-on depuis des mois au parti. Dans l'affaire des assistants-parlementaires, outre cette décision européenne, en France, Marine Le Pen est mise en examen pour « détournements de fonds publics », comme au moins 15 autres membres du parti. Les juges soupçonnent le RN d'avoir bâti un système de détournement pour lui permettre de faire des économies sur les salaires.

RA : En France où la campagne électorale continue jusqu'à samedi. Actuellement a lieu le dernier débat télévisé entre candidats. Cela se passe sur BFMTV et 11 têtes de liste sont réunies.

SB : L'Arabie Saoudite affirme avoir été la cible d'une attaque de drones.

RA : Ce n'est pas une première, il y a 10 jours un incident de ce type avait touché une installation pétrolière en Arabie Saoudite. Cette fois le drone n'a pas été atteint sa cible, Riyad affirme l'avoir intercepté et détruit. Il devait toucher l'aéroport de Najrane dans le sud du pays qui a déjà été visé par des attaques récemment. Le drone était parti du Yémen où l'Arabie Saoudite combat les rebelles Houthis. Les précisions de Nicolas Falez.

La coalition commandée par l'Arabie Saoudite accuse la rébellion Houthie du Yémen d'être à l'origine de cette attaque de drone. Ce que confirment les médias proches des rebelles yéménites... qui donnent des détails sur l'opération, en citant le modèle de drone utilisé : un Qasef K2... en affirmant que c'est la troisième attaque de ce type en 72 heures contre l'aéroport de Najran, et que ce jeudi ce sont des batteries anti-missiles Patriot qui étaient visées... Contrairement à la coalition saoudienne, les médias liés à la rébellion houthie assurent que le drone a atteint sa cible, ce jeudi. Il y a une dizaine de jours, c'est une installation pétrolière saoudienne qui a été endommagée par une attaque de drones, revendiquée par la rébellion du Yémen. Ces derniers jours, les Houthis ont déclaré disposer d'une liste de 300 cibles saoudiennes et émiriennes... des objectifs qu'ils disent vouloir frapper en réponse aux bombardements que la coalition mène depuis plus de 4 ans sur le Yémen.

SB : Et puis une libération qui fait beaucoup de bruit aux États-Unis.

RA : Il s'appelle John Walker Lindh, il a quitté ce jeudi la prison de haute sécurité de Terre Haute dans l'État de l'Indiana, après avoir passé 17 années derrière les barreaux. En 2002 il avait été condamné à 20 ans de prison pour avoir combattu aux côtés des talibans en Afghanistan. Une peine finalement qui a été réduite de trois ans pour bonne conduite. Mais sa libération fait polémique aux États-Unis, Stefanie Schüler.

On l'appelle « le taliban américain ». Né dans une famille catholique, John Walker Lindh se convertit à l'islam à l'adolescence. À 17 ans, il part au Yémen pour y étudier l'arabe, avant de se rendre au Pakistan puis de rejoindre les talibans en Afghanistan au printemps 2001. Après les attentats du 11 septembre, il est capturé par l'armée américaine en Afghanistan et envoyé aux États-Unis pour y être jugé. L'annonce de sa libération anticipée ce jeudi suscite des inquiétudes : selon le Centre national anti-terroriste, John Walker Lindh continue à prôner la guerre sainte mondiale et à écrire des textes extrémistes violents. Durant son incarcération il s'est aussi rapproché d'Ahmad Musa Jibril, l'un des prédicateurs jihadistes américains les plus influents, détenus dans la même prison que lui entre 2005 et 2012. La libération de John Walker Lindh est assortie de conditions très strictes pendant trois ans. Mais plusieurs élus américains critiquent l'absence de programme fédéral de surveillance pour empêcher d'anciens condamnés de renouer avec la violence extrémiste. Car : John Walker Lindh n'est que le premier de plusieurs douzaines de condamnés pour terrorisme actuellement détenu dans des prisons américaines, mais qui doivent en être libérés dans les années à venir.

RA : Et la réaction ce soir du chef de la diplomatie américaine Mike Pompéo, opposé à sa libération. Une décision affirme-t-il « inexplicable et qui dépasse l'entendement », c'est-à-dire qui dépasse la raison.

SB : Et puis terminons avec des félicitations à notre consœur du service Afrique Sonia Rolley.

RA : Elle a gagné un prix, aux côtés de 4 autres médias pour l'enquête intitulé « Congo Files » que vous avez pu découvrir sur le site internet de RFI, et qui concerne l'assassinat de deux experts de l'ONU chargés d'enquêter sur les violences en République démocratique du Congo. Ce prix a été décerné par une ONG américaine, l'Investigative Reporters Editors qui récompense chaque année une enquête exceptionnelle.