Journal en français facile 13/11/2021 20h00 GMT
Raphaël Delvolve : À l'écoute de la radio du monde, Radio France Internationale. Il est 20h en temps universel, 21h dans nos studios à Paris. Bonsoir à tous et bienvenue dans le Journal en français facile de RFI. Bonsoir aussi à Fanny Bleichner.
Fanny Bleichner : Bonsoir Raphaël, Bonsoir à tous.
RD : Dans ce journal nous allons parler de la COP26. La Conférence internationale sur le Climat à Glasgow. Elle s'achève en ce moment. Et les près de 200 pays participants se sont mis d'accord sur un texte définitif. Il prévoit des engagements concrets pour lutter contre le réchauffement climatique.
FB : Le dérèglement du climat est une réalité. Nous le verront en parlant de la Jordanie. Le pays fait face à une grave sècheresse, l'une des pires de son histoire. 80% de la population n'a plus accès à l'eau.
RD : La France commémorait un souvenir douloureux aujourd'hui. Celui des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à St Denis. 130 personnes avait été tués par des terroristes du groupe État islamique ce soir-là. Beaucoup d'émotion durant les cérémonies d'hommages aujourd'hui en France.
FB : Et puis nous parlerons de football également car l'Equipe de France joue en ce moment un match décisif pour la qualification à la Coupe du Monde. C'est contre le Kazakhstan. Si les bleus gagnent, ils iront au Qatar en 2022.
----
FB : Un accord pour sauver l'humanité à la fin de la COP26 à Glasgow, en Écosse.
RD : Les représentants de près de 200 pays ont entériné un accord. Entériner, ça veut dire : rendre quelques chose définitif. En l'occurrence, ces 200 pays approuvent un texte définissant des actions concrètes pour limiter les effets du dérèglement climatique sur la planète. Jeanne Richard, l'annonce d'un accord a été faite il y a quelques instants par le président de cette COP26.
Transcription manquante
RD : Merci Jeanne Richard.
FB : Abordons maintenant, un exemple très concret du dérèglement climatique. La sécheresse intense qui s'abat sur la Jordanie en ce moment.
RD : La sécheresse, ce sont de fortes chaleurs qui empêche de stocker l'eau. Face à cette situation tout à fait exceptionnelle, le pays ne peut fournir qu'un cinquième des quantités d'eau dont sa population, 10 millions d'habitants, a besoin. La situation est inquiétante. Écoutons la présidente d'une organisation environnementale jordanienne. Maha Mousa dirige l'organisation Wadi Jordan.
Je pense que la dernière pluie date du mois d'avril. Donc nous parlons de six à sept mois de sécheresse totale. Quand on n'aura plus d'eau disponible, tout sera affecté. La production de nourriture d'abord, car les prix vont augmenter. Ça entraînera aussi des conséquences socio-économiques sur les fermiers, car certains d'entre eux ne pourront plus payer les salaires. Je suis donc inquiète à propos des conflits que ça pourrait engendrer, des migrations de masse. Je m'inquiète de l'augmentation de la pauvreté et des pénuries de nourriture et d'eau. Si nous n'avons plus d'eau pour nos familles, cela posera énormément de problèmes. Les discussions concernant les problèmes de gestion de l'eau auraient dû se tenir plus tôt. Tout le monde sait que la Jordanie est le deuxième pays le plus pauvre en eau par habitant, donc il fallait être prêt pour cette situation.
RD : Propos recueillis par Hermine Le Clech à Amman.
FB : Les écoles de la capitale de l'Inde vont fermer pendant une semaine.
RD : La Capitale de l'Inde c'est New Delhi. Et si les écoles fermes, ça n'est pas en raison du Coronavirus mais de la pollution. L'air est de très mauvaise qualité cette semaine et les autorités ne veulent pas que les enfants la respire.
FB : Manifestations meurtrière au Soudan aujourd'hui. Au moins 5 morts après un rassemblement d'opposant au Coup d'État du 25 octobre, à Khartoum.
RD : Les forces de sécurités ont fait usage de balles réelles et de gaz lacrymogène. Depuis le putsch, 20 manifestants ont été tués, 300 autres blessés. Les hôpitaux, débordés par le nombre de victimes à soigner, diffusent des appels aux dons de sang et aux renfort médicaux.
FB : Aujourd'hui, nous sommes le 13 novembre. Il y a 6 ans, en 2015, des attaques terroristes de grande ampleur frappaient Paris et sa banlieue en France.
RD : 130 personnes avaient été tué durant ces attentats revendiqué par le Groupe État islamique. Les attaques menées par des hommes armées ont eu lieux près du Stade de France, à des terrasses de cafés et dans une salle de concert appelé « le Bataclan ». Ces évènements avaient beaucoup choqué. En Français, il existe un mot pour le dire : traumatisé. Alors forcément, en ce 13 novembre des cérémonies d'hommages ont eu lieu. Notre journaliste, Lucie Bouteloup s'est rendu à celle organisé près du Bataclan. Le Premier ministre français, Jean Castex, y a notamment participé.
Sous un ciel de plomb, et devant une assemblée restreinte, la cérémonie a commencé par la lecture du nom de chacune des 90 personnes décédées au Bataclan. Après un dépôt de gerbes de fleurs par les associations de victimes mais aussi par la maire de Paris Anne Hidalgo, le Premier ministre Jean Castex et Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l'Intérieur, un dernier temps a été consacré au recueillement avec une minute de silence. Les riverains eux, ont dû attendre la fin de la cérémonie pour pouvoir venir à leur tour se recueillir sur place. Un moment important pour Martine, une habitante du quartier. Comme chaque année elle vient avec la même émotion déposer son bouquet de rose blanches. […] Charlotte elle est venue par hasard, cette nuit-là elle aussi elle s'en souvient : […]. L'hommage s'est prolongé dans l'après-midi devant la mairie du 11e arrondissement.
FB : Et nous restons en France pour la fin de ce journal. Nous parlons de sport, de football à présent car l'équipe de France joue en ce moment un match décisif pour la qualification à la prochaine coupe du monde.
RD : Coupe du monde prévu en 2022 au Qatar. Pour se qualifier, les bleus ont besoin de gagner le match de ce soir. C'est contre le Kazakhstan et ça a commencé, il y a près de 20 minutes. Nous sommes avec notre journaliste Antoine Grognet. Antoine où en sommes-nous ?
Transcription manquante