KANT - L'impératif catégorique 📏 (1)
bonjour à tous
est ce que vous connaissez emmanuel kant
mal quand c'est un philosophe dont le
nom est assez connu généralement on a
beaucoup plus de mal quand il s'agit de
définir ou de résumer sa pensée je
trouve qu emmanuel kant il est connu
pour plusieurs choses pour plusieurs
oeuvres et on va commencer par le
définir de la manière la plus générale
quand c'est d'abord un philosophe des
lumières philosophes du xviiie siècle
les lumières allemand de qu'on appelait
à toutes les rondes
il a d'ailleurs écrit un petit ouvrage
pour exposer la philosophie des lumières
qui s'appelle qu'est ce que les lumières
publié en 1784 est ce que dit quand dans
cet ouvrage c'est que les lumières selon
lui c'est la sortie de l'humanité or de
l'état de tutelle dont elle est elle
même responsable
l'état de crise tel c'est-à-dire fait
que l'humanité d'été parents autonome
intellectuellement moralement
philosophiquement et que c'est seulement
à partir la pensée des lumières que
l'humanité a commencé à s'émanciper de
ce joug du pouvoir qu'elle a commencé à
penser par elle-même
de la même façon qu'on dit qu'un adulte
pense par lui-même contrairement à
l'enfant et d'ailleurs c'est un petit
moyen mnémotechnique que je vous donne
pour retenir le siècle des lumières en
france actuellement la majorité est à 18
ans c'est au xviiie siècle selon kant
que l'humanité est devenue majeure elle
a commencé à prendre ses propres
décisions à être responsable et autonome
vous allez voir que ce n'est pas
étranger à ce dont on va parler
aujourd'hui
quand est également connu pour l'un des
ouvrages majeurs de la philosophie
moderne en termes de théorie la
connaissance qui est la critique de la
raison pure alors vous préviens c'est un
ouvrage extrêmement ardu et l'ont très
compliqué mais sa lecture en vaut
l'effort en vaut le sacrifice est ce que
propose quand c'est une sorte de voie
médiane de synthèse entre le
rationalisme cartésien
c'est à dire l'idée que la logique
les idées sont premières par rapport à
l'expérience
synthèse de ce rationalisme cartésien et
de l'empirisme de david yum puisque
quand explique avoir été réveillé de son
sommeil dogmatique par la lecture de yum
c'est à dire qu'il a compris à cette
occasion qu'on pouvait pas résumer la
connaissance simplement à la logique
cure simplement au monde des idées comme
dirait platon la connaissance c'est
aussi de l'expérience c'est aussi du
contact sensorielle avec le monde et
quand a tenu à prendre en compte cette
dimension expérimentale de la
connaissance dans son système théorique
critique de la raison pure dont il a été
publié en 1781 puis en 1787 et enfin la
troisième raison pour laquelle compte
généralement reconnus c'est pour sa
philosophie morale une philosophie
morale qu'il expose entre autres dans un
petit livre qui s'appelle fondements de
la métaphysique des moeurs et dont on va
parler dans cette vidéo
alors avant d'aller dans nos coeur de la
pensée qu'on sienne on va déjà dire
quelques mots sur l'homme alors quand
pour ceux qui ont vu ma vidéo sur le
pouvoir de l'habitude
vous savez que c'était un homme qui
avait un mode de vie extrêmement
régulier extrêmement neely mettrais et
très monotone
c'est quelqu'un qui n'aimait pas
visiblement l'imprévu qui aimait que sa
vie soit parfaitement réglée et c'est un
personnage qu'on pourrait sans prendre
de risques
qualifiée d' austère c'était quelqu'un
qui a tâché énormément d'importance à la
règle au principe vous allez voir que sa
philosophie morale et est imprégnée de
ce trait de caractère
autre détail important c'est que quand
tu étais un philosophe croyant
protestants mais que ses croyances
religieuses n'intervienne pour ainsi
dire pas dans son système de pensée y
compris même dans son système de pensée
morale si vous préférez quand tu n'es
pas un auteur qui va convoquer dieu pour
justifier ses conceptions morales quand
tu vas au contraire asseoir sa morale sa
conception de la morale sur des concepts
philosophiques qui n'empruntent rien à
la religion mais qui au contraire
emprunt qui tout à la raison c'est à
dire à ce qu'il fait selon lui le propre
de l'homme
donc on va les voir un petit peu ce qui
se cache derrière les fondements de la
métaphysique des moeurs on va essayer de
comprendre comment se construit la
morale kantienne et on va voir jusqu'à
quel point
et cette vision peut être considérée
comme intéressante valable et pertinente
on devait résumer les fondements de la
métaphysique des moeurs de kant pour
dire que c'est l'exposition détaillée de
ce que quand tu appelles un impératif
catégorique
qu'est ce qu'un impératif catégorique
c'est le principe moral qui doit nous
guider dans notre comportement
c'est la norme de conduite que l'être
humain doit adopter
alors avant d'aller plus loin il faut
déjà faire un petit rappel sur ce qu'est
la morale en elle-même qu'est ce que la
morale la morale c'est un système de
normes
c'est un ensemble de règles que l'on se
prescrit ou que l'on prescrit aux autres
et qui est censé nous guider vers le
bien
derrière toute morale il y a une
conception du bien il y as distinction
entre eux le principe du bien et le
principe du mal donc la morale ne peut
pas être envisagée en dehors de cette
distinction entre le bien et le mal
si vous préférez enlevé les mots bien et
mal notabiliaires philosophique la
morale n'existe plus donc la morale
c'est d'abord ça c'est d'abord le
principe selon lequel nous devrions
tendre vers le bien et nous éloigner du
mal mais vous voyez immédiatement le
problème que ça pose c'est que le bien
et le mal peuvent être considérés comme
des notion très subjective
en réalité personne n'est absolument
d'accord sur ce qu'on appelle le bien
sûr ce qu'on appelle le mal et la
plupart des conflits des accords ou des
malentendus sur la question morale
proviennent justement de cette
différence de définition du bien et du
mal
alors pour bien comprendre cette morale
kantienne on pourrait déjà commencer par
dire à quoi elles s'opposent
la morale qu'ancienne s'oppose à ce
qu'on appelle l'utilitarisme sur lequel
j'ai fait une vidéo récemment et
l'utilitarisme c'est l'idée que nos
actions ne doivent être évalués c'est à
dire on ne doit leur prêter de valeur
qu'à la lumière de leurs conséquences
on analyse les conséquences de notre
action en termes de plaisir et de
douleur et si une action produit plus de
plaisir globale que de douleur le bal à
ce moment là cette action sera
considérée comme moralement bonne ça
c'est le principe de l'utilitarisme plus
grand bonheur des plus grand nombre
calculé downeast qui fait qu'on va juger
la valeur morale d'une action à l'aune
de ses conséquences en termes de plaisir
et de souffrance or pour compte
cette vision là est totalement absurde
quand est aux antipodes de la conception
utilitariste
il est même le représentant du mouvement
opposé mouvements opposés qu'on appelle
généralement le déontologie sme
parce que le déontologie sme va
s'intéresser aux principes qui sont à
l'origine d'une action au principe
c'est-à-dire à la loi à la loi générale
qui nous commandent d'agir de telle ou
telle manière
dans un cas particulier
donc la morale qu'ancienne c'est une
morale du principe et c'est même une
morale de l'intention et c'est là on va
commencer à comprendre là la spécificité
de la morale kantienne c'est qu'une
action est jugée bonne si elle est
guidée par une bonne volonté la bonne
volonté
c'est la bonne intention c'est
l'intention qui correspond à l'idée du
bien
ce qui veut dire que pour quand une
action n'est pas bonne
simplement parce qu'elle correspond à ce
que prescrit la loi morale elle est
bonne parce qu'elle est animé par la
volonté d'être dans le bien une action
bonne pour compte n'est pas l'action
conforme à la loi morale c'est l'action
qui est animé par un respect de la loi
morale
ça c'est le premier aspect de la morale
kantienne qu'il faut vraiment garder à
l'esprit
et pour l'illustrer ch de prendre un
exemple très simple on va prendre
l'exemple du braqueur de banques qui
hésitent avant de commettre son braquage
alors pourquoi est-ce qu'ils hésitent la
visite pour une raison très simple c'est
qu'il a peur de se faire rattraper la
peur de se faire arrêter par les flics
et de finir en taule
donc qu'est ce qu'il fait est bien il
délibère intérieurement il se questionne
il réfléchit il se demande si tout bien
considéré il ne prend pas un risque trop
important
qu'est-ce qui va nourrir son hésitation
ce n'est pas un appel du bien ce n'est
pas un appel de sa bonne conscience
c'est tout simplement la prise en compte
du risque le risque de se retrouver en
prison
donc on peut dire que si le braqueur de
banques décident de renoncer à son geste
par peur de la prison par exemple on
pourrait dire que il agit moralement et
bien pour compte
non pour quand ce braqueur de banques
qu'ils renoncent à commettre son acte
par peur des conséquences
il n'est pas dans le bien il est dans la
conformité aux biens c'est à dire qu'il
agit comme si il était amoral
mais en réalité ce n'est pas parce qu'il
est morale qu'il renonce à son geste
et ça c'est quelque chose que quand tu
dénonces très vivement la conformité à
la loi morale qui n'est pas guidé qui
n'est pas motivée par une bonne volonté
qui n'est pas motivée par une volonté
d'être dans le bien donc on pourrait
dire si on voulait vraiment schématiser
que quand s'inscrit contre la morale de
l'hypocrisie la morale de l'hypocrisie
qui consiste à lutter avec ses désirs à
lutter avec ce que l'on veut faire parce
qu'on a conscience que c'est mal parce
qu'on a conscience que c'est contraire à
la loi morale mais finalement cette
conscience d'être dans le mal ne rend
pas notre intention de bonnes
donc quand s'oppose totalement à ce
schéma ce qui d'ailleurs rend sa
conception morale un petit peu
discutable parce que comment joue j'ai
l'intention de quelqu'un qui effectue
une action
comment savoir que son action est guidée
davantage par une bonne intention que
par une sorte de calcul une sorte de
recherche d'intérêt qui fait qu'on va
faire le choix de la morale mais presque
de manière accidentelle de manière
opportuniste même tout simplement parce
qu'on y trouve un intérêt
c'est l'idée que lorsque je donne une
pièce à un mendiant
je ne le fais pas parce que je suis
animé de l'intention de l'aider
je le fais pour satisfaire ma bonne
conscience c'est un petit peu ça l'idée
qu'on peut retrouver dans certaines
religions d'ailleurs mais que quand
récuse totalement la morale kantienne
est une morale de l'intention c'est une
morale qui repose sur la bonne volonté
qui repose sur la pureté de l'intention
alors est-ce que cet aspect suffit à
résumer la philosophie morale kantienne
est-ce qu'on peut réduire la morale de
quant à immoral de l'intention et bien
non parce que l'intention doit être
accouplé à une autre notion qu'on trouve
chez kant qui est justement la notion de
loi morale la loi morale pour compte
c'est véritablement ce qui doit guider
l'ensemble de nos actions et la loi
morale selon kant n'est pas quelque
chose
trouve en dehors de l'homme c'est à dire
que dans la plupart des conceptions
morales on considère qu'il y à un bien
qui est transcendant à l'homme un bien
qui est au dessus
c'est l'idée qu'on trouve là encore dans
les religions que nous devons suivre la
volonté de dieu
or chez quand on a pas du tout cette
idée là j'ai quand la loi morale n'est
pas imposée par une sorte d'autorité
extérieur toute puissante et omnisciente
la loi morale nous est imposée par nous
mêmes
qu'est ce que ça veut dire que la loi