×

Χρησιμοποιούμε cookies για να βελτιώσουμε τη λειτουργία του LingQ. Επισκέπτοντας τον ιστότοπο, συμφωνείς στην πολιτική για τα cookies.

image

Youtube Videos, LE STOÏCISME - Trouver la paix intérieure 📏 (3)

LE STOÏCISME - Trouver la paix intérieure 📏 (3)

qu'on nous aide ou qu'on nous écoute

il n'y a plus personne et là on se

plaint et l'enzyme et le monde est

injuste le monde est injuste avec moi le

monde m'a pris pour cible l'univers

conspire à me faire du mal

l'univers conspire à me faire souffrir

autrement dit on a une tendance à

prendre les choses personnellement ne

pas vouloir entendre qu'il y à des

mécanismes qui régissent la réalité est

que ce n'est pas parce que nous sommes

pris à l'intérieur de ces mécanismes que

ces mécanismes s'adresse à nous ce n'est

pas parce que la loi de la causalité se

montre parfois durs contre nous qu'on a

créé la loi de la causalité pour nous

faire du mal

john la causalité n'a pas été créé pour

nous faire du mal

elle a été créée pour nous faire

comprendre comment éviter la souffrance

il ya des cas où la souffrance est

injuste sens où elle n'est pas

conséquence directe de notre

comportement

ça ça existe et puis il ya des cas où

notre souffrance est aussi la résultante

de ce que nous avons fait celui qui se

comporte de manière égoïste toute sa vie

ne pourra pas se plaindre que la réponse

du réel à son égoïsme ce soit contre

l'égoïsme celui qui se

sa vie de manière violente ne pourra pas

se plaindre le jour où cette violence va

se retourner contre lui devra l'assumer

devra l'assumer comme la réponse du réel

à son comportement

oui c'est là qu'on retrouve la

distinction entre la morale et l'éthique

dont on parlait au début de cette vidéo

à savoir que la sanction ne réside pas

dans une autorité extérieure qui nous

dit c'est mal

la sanction réside dans une réponse

interne aux lois naturelles qui font que

chaque cause produit son effet dans tous

les cas le tourments de l'âme n'est pas

l'oeuvre d'un monde méchant et hostile

avec nous c'est l'oeuvre de notre

incapacité à comprendre pourquoi nous

souffrons le tourments de l'âme

c'est l'oeuvre de nous mêmes et c'est

d'autant plus l'oeuvre de nous mêmes que

nous sommes en capacité de modifier nos

états d'âme

nous sommes en capacité de modifier nos

états d'âme parce que nous sommes en

capacité de modifier la représentation

que nous avons des choses

nous avons la capacité de modifier notre

perception du monde

ce qui veut dire que si tout à coup au

lieu de recevoir la souffrance comme une

injustice que nous inflige le monde on

se pose simplement la question

que puis-je y faire la réponse des

stoïciens sera de dire accepte accepte

parce que tu n'as pas d'autre choix que

d'accepter

alors si tu as le choix de refuser mais

alors ce refus va être la source de ta

souffrance parce qu'en réalité ce qui

fait souffrir n'est pas ce qui t'arrive

ce qui fait souffrir c'est le refus que

cela t'arrive ce qui te fait souffrir

c'est une représentation de ce qui

t'arrive

nous ne souffrons pas à cause de ce que

nous vivons nous souffrons à cause de la

représentation de ce que nous vivons

nous souffrons à cause de l'idée que

l'on s'en fait et cette idée

elle va venir tourmenté notre âme elle

va venir générer des émotions

elle va venir générer du ressentiment

générer de l'inquiétude de la jalousie

de l'aigreur du regret elle va venir

brasse et nos émotions et en faire un

brasier à souffrance céline acceptation

de ce qui est qui nous fait souffrir et

non pas ce que nous

ce ne sont pas les événements qui sont

la cause de notre souffrance c'est notre

perception des événements

nous ne pouvons pas faire en sorte que

le monde se comporte comme on voudrait

qu'il se comporte soit pas en capacité

de modifier l'ordre cosmique mais nous

sommes en capacité de comprendre que

l'ordre cosmique ne peut pas être

autrement que ceux qui venaient nous

sommes en capacité de comprendre qu'il

ya des choses qui ne dépend pas de nous

qui ne dépend pas de notre désir qui ne

dépende même pas de notre action et dans

ces cas là le tournant de notre âme

ce n'est rien d'autre que le refus que

l'ordre du monde soit ce qu'il n'est le

tourments de l'âme c'est le refus

d'accepter que les choses soient ce

qu'elles sont c'est le refus de

comprendre la raison universelle

alors évidemment ce problème du

tourments de l'âme ce problème de la

souffrance intérieure

c'est d'abord un problème humain parce

que même si on peut trouver ce qui

s'apparenterait à des émotions dans le

règne animal

il est clair que les animaux sont

davantage dominé par leur instinct et

que d'une certaine manière les animaux

n'ont pas vraiment la possibilité de

contourner leur instinct c'est ce qui

fait que les animaux n'ont pas besoin

d'un manuel pour savoir comment se

comporter

parce que leurs manuels il est inscrit

dans leur code génétique

il est inscrit dans leur instinct nous

sommes des animaux nous possédons une

dimension animal c'est ce qui fait que

nous aussi nous avons un instant nous

avons un instinct de conservation qui va

se traduire par la lutte pour la survie

qui va se traduire par le fait de se

reproduire ça c'est notre dimension

animal mais nous n'avons pas qu'une

dimension animal nous avons aussi une

propriété qui fait de nous ce que nous

sommes qui fait de nous des êtres

humains c'est le choix le choix par

exemple de suivre les recommandations de

la nature ou de nous en écarter le choix

d'obéir à notre instinct ou de ne pas

lui obéir le choix de dire oui ou de

dire non or fondamentalement qu'est ce

que le choix il ya le choix

c'est la capacité à créer des chemins

alternatifs par rapport à l'ordre

naturel choix c'est toujours le choix de

désobéir

choix de s'écarter choix de dévier de la

trajectoire naturelle donc le choix

c'est l'origine de l'erreur de l'erreur

ou de l'errance parce que s'ils ont

choisi de s'écarter de la voix de ce qui

est bon son choisi de s'écarter du

modèle de l'ordre naturel et bien on

peut passer beaucoup de temps à errer

c'est beaucoup plus facile de suivre un

chemin quand il n'y a qu'un seul chemin

c'est beaucoup plus difficile quand les

chemins se multiplient c'est d'ailleurs

ce qui fait qu'on peut trouver un lien

entre l'intelligence et la souffrance

parfois même entre intelligence et folie

parce que l'intelligence c'est aussi la

capacité à multiplier les chemins de

penser l'intelligence va de pair avec la

complexité et donc quand il y a

plusieurs chemins quand il ya trop de

chemin

quand il ya trop de choix on est dans ce

qu'on appelle l'embarras du choix

l'embarras d'avoir à choisir parmi une

multitude de chemins hors choisir c'est

renoncer et renoncer c'est souffrir et à

partir du moment où nous désirons au

delà du nécessaire au delà de ce qui est

nécessaire à notre survie comme le font

les animaux

nous désirons des choses qui nous sont

parfois inaccessibles désirons des

choses qui parfois ne dépendent pas de

nous c'est ça le problème du choix

c'est ça le problème du choix sssa

l'origine du tourments humains la

capacité à choisir qui est en même temps

la capacité à s'écarter de la voie bonne

d'ailleurs c'est amusant parce que

bakounine l'anarchiste russe du 19e

siècle a écrit un texte dans lequel il

faisait l'éloge de satan satan qu'on a

coutume d'identifier au mal parce qu'il

disait que satan était celui qui avait

apporté à l'homme le choix ils trouvent

qu'étymologiquement dia bol ça signifie

ce qui divise excellent idée de dualité

et le choix commence avec la dualité

choix commence quand une voie

alternative apparaît vous savez c'est

l'image du petit ange sur l'épaule

droite et du petit diable sur l'épaule

gauche c'est à ce moment là que la

conscience est prise dans un dilemme

donc c'est le chemin unique qui tout à

coup se divise

et ça pour bakounine c'est la naissance

de la liberté c'est à dire la

possibilité de choisir une autre voie la

possibilité de transgresser d'ailleurs

c'est ce qu'on retrouve très bien dans

le mythe d'adam et eve

parce que ce que vient apporter le

serpent dans le jardin d'éden

c'est le choix et la responsabilité qui

découlent de ce choix le choix de

transgresser la demande de dieu de ne

pas goûter le fruit défendu

et ce n'est pas pour rien que ce fruit

c'était le fruit de l'arbre de la

connaissance du bien et du mal donc ça

temps c'est à la fois le père de la

liberté le père du choix mais c'est en

même temps la source de notre malheur

parce qu'il n'ya pas de malheur quand on

suit un chemin sans se poser de

questions parce que quand on suit un

chemin sans se poser de questions il n'y

a pas de doute il n'a pas de regret il

n'y a pas d'amertume

puisqu'il n'y a pas la possibilité

d'envisager qu'un autre chemin et était

possible donc le problème de l'homme

c'est le choix et le choix conduit

l'homme à faire des erreurs des erreurs

qui le mène à la souffrance donc si on

résume un peu il ya deux idée à retenir

dans ce qu'on a dit sur la souffrance

premièrement que la souffrance c'est

d'abord le fait d'une réponse de la

réalité à notre comportement et

deuxièmement que nous avons le pouvoir

d'agir sur notre souffrance en modifiant

la représentation que nous avons des

événements donc le premier axe c'est

celui de l'adaptation de notre

comportement à la réalité

le deuxième axe c'est l'adaptation de

notre représentation des choses par

rapport à la raison universelle

ce qui veut dire que dans ce deuxième

cas c'est la raison qui nous permet de

neutraliser la souffrance c'est la

raison qui nous permet d'annuler notre

tourments et de trouver la paix

intérieure de trouver l'alignement parce

que l'alignement

c'est la mise en accord de notre pensée

avec les événements c'est la mise en

accord de notre raison avec la raison du

monde et lorsque

raison et en accord avec la raison du

monde le tourment disparaît le tourment

disparaît parce qu'alors on accepte ce

qui est on l'accepté comme une nécessité

on l'acceptent comme quelque chose que

nous n'avons pas le pouvoir de modifier

et comprendre pourquoi les choses sont

ce qu'elles sont comprendre les règles

de la nature c'est ne plus être affectés

par le monde sait ne plus subir le monde

c'est se libérer du tourment lié au fait

que les choses ne sont pas ce qu'on

voudrait qu'elle soit celle acceptée

comme une nécessité et y prendre part

activement à cordes et notre raison à la

raison universelle c'est non plus

vouloir que les choses soient comme on

le désire c'est vouloir que les choses

soient comme elles sont c'est vouloir

que les choses arrivent comme elle

arrive parce que si elle arrive comme

elle arrive c'est qu'il ya une raison

il ya toujours une raison il ya toujours

un sens et si notre un cap

était à percevoir le sens immédiatement

qui fait qu'on va plonger dans le

tourment qui fait qu'on va plonger dans

le refus et l'incompréhension il n'y a

pas plus grande source de tourments que

l'incompréhension

alors bien sûr vous allez me dire on

peut savoir qu'il ya une raison à ce qui

arrive peut être conscient que tout un

sens mais que se passe-t-il quand on

ignore cette raison que se passe-t-il

quand on sait qu'il y a une raison mais

qu'on ne la connais pas eh bien là j'ai

envie de vous dire c'est votre confiance

en la raison qui va faire la différence

et cette confiance dans la raison elle

n'est pas comme dans la religion le

fruit d'une foi aveugle elle n'est pas

le fruit d'une croyance

elle est le fruit d'un savoir que la

Learn languages from TV shows, movies, news, articles and more! Try LingQ for FREE

LE STOÏCISME - Trouver la paix intérieure 📏 (3)

qu'on nous aide ou qu'on nous écoute

il n'y a plus personne et là on se

plaint et l'enzyme et le monde est

injuste le monde est injuste avec moi le

monde m'a pris pour cible l'univers

conspire à me faire du mal

l'univers conspire à me faire souffrir

autrement dit on a une tendance à

prendre les choses personnellement ne

pas vouloir entendre qu'il y à des

mécanismes qui régissent la réalité est

que ce n'est pas parce que nous sommes

pris à l'intérieur de ces mécanismes que

ces mécanismes s'adresse à nous ce n'est

pas parce que la loi de la causalité se

montre parfois durs contre nous qu'on a

créé la loi de la causalité pour nous

faire du mal

john la causalité n'a pas été créé pour

nous faire du mal

elle a été créée pour nous faire

comprendre comment éviter la souffrance

il ya des cas où la souffrance est

injuste sens où elle n'est pas

conséquence directe de notre

comportement

ça ça existe et puis il ya des cas où

notre souffrance est aussi la résultante

de ce que nous avons fait celui qui se

comporte de manière égoïste toute sa vie

ne pourra pas se plaindre que la réponse

du réel à son égoïsme ce soit contre

l'égoïsme celui qui se

sa vie de manière violente ne pourra pas

se plaindre le jour où cette violence va

se retourner contre lui devra l'assumer

devra l'assumer comme la réponse du réel

à son comportement

oui c'est là qu'on retrouve la

distinction entre la morale et l'éthique

dont on parlait au début de cette vidéo

à savoir que la sanction ne réside pas

dans une autorité extérieure qui nous

dit c'est mal

la sanction réside dans une réponse

interne aux lois naturelles qui font que

chaque cause produit son effet dans tous

les cas le tourments de l'âme n'est pas

l'oeuvre d'un monde méchant et hostile

avec nous c'est l'oeuvre de notre

incapacité à comprendre pourquoi nous

souffrons le tourments de l'âme

c'est l'oeuvre de nous mêmes et c'est

d'autant plus l'oeuvre de nous mêmes que

nous sommes en capacité de modifier nos

états d'âme

nous sommes en capacité de modifier nos

états d'âme parce que nous sommes en

capacité de modifier la représentation

que nous avons des choses

nous avons la capacité de modifier notre

perception du monde

ce qui veut dire que si tout à coup au

lieu de recevoir la souffrance comme une

injustice que nous inflige le monde on

se pose simplement la question

que puis-je y faire la réponse des

stoïciens sera de dire accepte accepte

parce que tu n'as pas d'autre choix que

d'accepter

alors si tu as le choix de refuser mais

alors ce refus va être la source de ta

souffrance parce qu'en réalité ce qui

fait souffrir n'est pas ce qui t'arrive это не то, что с вами происходит

ce qui fait souffrir c'est le refus que причиной страданий является отказ от того, что

cela t'arrive ce qui te fait souffrir это случается с вами, что заставляет вас страдать

c'est une représentation de ce qui это представление того, что

t'arrive

nous ne souffrons pas à cause de ce que

nous vivons nous souffrons à cause de la

représentation de ce que nous vivons

nous souffrons à cause de l'idée que

l'on s'en fait et cette idée

elle va venir tourmenté notre âme elle

va venir générer des émotions

elle va venir générer du ressentiment

générer de l'inquiétude de la jalousie

de l'aigreur du regret elle va venir

brasse et nos émotions et en faire un

brasier à souffrance céline acceptation

de ce qui est qui nous fait souffrir et

non pas ce que nous

ce ne sont pas les événements qui sont

la cause de notre souffrance c'est notre

perception des événements

nous ne pouvons pas faire en sorte que

le monde se comporte comme on voudrait

qu'il se comporte soit pas en capacité

de modifier l'ordre cosmique mais nous

sommes en capacité de comprendre que

l'ordre cosmique ne peut pas être

autrement que ceux qui venaient nous

sommes en capacité de comprendre qu'il

ya des choses qui ne dépend pas de nous

qui ne dépend pas de notre désir qui ne

dépende même pas de notre action et dans

ces cas là le tournant de notre âme

ce n'est rien d'autre que le refus que

l'ordre du monde soit ce qu'il n'est le

tourments de l'âme c'est le refus

d'accepter que les choses soient ce

qu'elles sont c'est le refus de

comprendre la raison universelle

alors évidemment ce problème du

tourments de l'âme ce problème de la

souffrance intérieure

c'est d'abord un problème humain parce

que même si on peut trouver ce qui

s'apparenterait à des émotions dans le

règne animal

il est clair que les animaux sont

davantage dominé par leur instinct et

que d'une certaine manière les animaux

n'ont pas vraiment la possibilité de

contourner leur instinct c'est ce qui

fait que les animaux n'ont pas besoin

d'un manuel pour savoir comment se

comporter

parce que leurs manuels il est inscrit

dans leur code génétique

il est inscrit dans leur instinct nous

sommes des animaux nous possédons une

dimension animal c'est ce qui fait que

nous aussi nous avons un instant nous

avons un instinct de conservation qui va

se traduire par la lutte pour la survie

qui va se traduire par le fait de se

reproduire ça c'est notre dimension

animal mais nous n'avons pas qu'une

dimension animal nous avons aussi une

propriété qui fait de nous ce que nous

sommes qui fait de nous des êtres

humains c'est le choix le choix par

exemple de suivre les recommandations de

la nature ou de nous en écarter le choix

d'obéir à notre instinct ou de ne pas

lui obéir le choix de dire oui ou de

dire non or fondamentalement qu'est ce

que le choix il ya le choix

c'est la capacité à créer des chemins

alternatifs par rapport à l'ordre

naturel choix c'est toujours le choix de

désobéir

choix de s'écarter choix de dévier de la

trajectoire naturelle donc le choix

c'est l'origine de l'erreur de l'erreur

ou de l'errance parce que s'ils ont

choisi de s'écarter de la voix de ce qui

est bon son choisi de s'écarter du

modèle de l'ordre naturel et bien on

peut passer beaucoup de temps à errer

c'est beaucoup plus facile de suivre un

chemin quand il n'y a qu'un seul chemin

c'est beaucoup plus difficile quand les

chemins se multiplient c'est d'ailleurs

ce qui fait qu'on peut trouver un lien

entre l'intelligence et la souffrance

parfois même entre intelligence et folie

parce que l'intelligence c'est aussi la

capacité à multiplier les chemins de

penser l'intelligence va de pair avec la

complexité et donc quand il y a

plusieurs chemins quand il ya trop de

chemin

quand il ya trop de choix on est dans ce

qu'on appelle l'embarras du choix

l'embarras d'avoir à choisir parmi une

multitude de chemins hors choisir c'est

renoncer et renoncer c'est souffrir et à

partir du moment où nous désirons au

delà du nécessaire au delà de ce qui est

nécessaire à notre survie comme le font

les animaux

nous désirons des choses qui nous sont

parfois inaccessibles désirons des

choses qui parfois ne dépendent pas de

nous c'est ça le problème du choix

c'est ça le problème du choix sssa

l'origine du tourments humains la

capacité à choisir qui est en même temps

la capacité à s'écarter de la voie bonne

d'ailleurs c'est amusant parce que

bakounine l'anarchiste russe du 19e

siècle a écrit un texte dans lequel il

faisait l'éloge de satan satan qu'on a

coutume d'identifier au mal parce qu'il

disait que satan était celui qui avait

apporté à l'homme le choix ils trouvent

qu'étymologiquement dia bol ça signifie

ce qui divise excellent idée de dualité

et le choix commence avec la dualité

choix commence quand une voie

alternative apparaît vous savez c'est

l'image du petit ange sur l'épaule

droite et du petit diable sur l'épaule

gauche c'est à ce moment là que la

conscience est prise dans un dilemme

donc c'est le chemin unique qui tout à

coup se divise

et ça pour bakounine c'est la naissance

de la liberté c'est à dire la

possibilité de choisir une autre voie la

possibilité de transgresser d'ailleurs

c'est ce qu'on retrouve très bien dans

le mythe d'adam et eve

parce que ce que vient apporter le

serpent dans le jardin d'éden

c'est le choix et la responsabilité qui

découlent de ce choix le choix de

transgresser la demande de dieu de ne

pas goûter le fruit défendu

et ce n'est pas pour rien que ce fruit

c'était le fruit de l'arbre de la

connaissance du bien et du mal donc ça

temps c'est à la fois le père de la

liberté le père du choix mais c'est en

même temps la source de notre malheur

parce qu'il n'ya pas de malheur quand on

suit un chemin sans se poser de

questions parce que quand on suit un

chemin sans se poser de questions il n'y

a pas de doute il n'a pas de regret il

n'y a pas d'amertume

puisqu'il n'y a pas la possibilité

d'envisager qu'un autre chemin et était

possible donc le problème de l'homme

c'est le choix et le choix conduit

l'homme à faire des erreurs des erreurs

qui le mène à la souffrance donc si on

résume un peu il ya deux idée à retenir

dans ce qu'on a dit sur la souffrance

premièrement que la souffrance c'est

d'abord le fait d'une réponse de la

réalité à notre comportement et

deuxièmement que nous avons le pouvoir

d'agir sur notre souffrance en modifiant

la représentation que nous avons des

événements donc le premier axe c'est

celui de l'adaptation de notre

comportement à la réalité

le deuxième axe c'est l'adaptation de

notre représentation des choses par

rapport à la raison universelle

ce qui veut dire que dans ce deuxième

cas c'est la raison qui nous permet de

neutraliser la souffrance c'est la

raison qui nous permet d'annuler notre

tourments et de trouver la paix

intérieure de trouver l'alignement parce

que l'alignement

c'est la mise en accord de notre pensée

avec les événements c'est la mise en

accord de notre raison avec la raison du

monde et lorsque

raison et en accord avec la raison du

monde le tourment disparaît le tourment

disparaît parce qu'alors on accepte ce

qui est on l'accepté comme une nécessité

on l'acceptent comme quelque chose que

nous n'avons pas le pouvoir de modifier

et comprendre pourquoi les choses sont

ce qu'elles sont comprendre les règles

de la nature c'est ne plus être affectés

par le monde sait ne plus subir le monde

c'est se libérer du tourment lié au fait

que les choses ne sont pas ce qu'on

voudrait qu'elle soit celle acceptée

comme une nécessité et y prendre part

activement à cordes et notre raison à la

raison universelle c'est non plus

vouloir que les choses soient comme on

le désire c'est vouloir que les choses

soient comme elles sont c'est vouloir

que les choses arrivent comme elle

arrive parce que si elle arrive comme

elle arrive c'est qu'il ya une raison

il ya toujours une raison il ya toujours

un sens et si notre un cap

était à percevoir le sens immédiatement

qui fait qu'on va plonger dans le

tourment qui fait qu'on va plonger dans

le refus et l'incompréhension il n'y a

pas plus grande source de tourments que

l'incompréhension

alors bien sûr vous allez me dire on

peut savoir qu'il ya une raison à ce qui

arrive peut être conscient que tout un

sens mais que se passe-t-il quand on

ignore cette raison que se passe-t-il

quand on sait qu'il y a une raison mais

qu'on ne la connais pas eh bien là j'ai

envie de vous dire c'est votre confiance

en la raison qui va faire la différence

et cette confiance dans la raison elle

n'est pas comme dans la religion le

fruit d'une foi aveugle elle n'est pas

le fruit d'une croyance

elle est le fruit d'un savoir que la