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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 02 mai 2019

Journal en français facile 02 mai 2019

Fanny Bleichner : Vous écoutez RFi il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Pour m'accompagner ce soir, Joris Zylberman, bonsoir Joris.

Joris Zylberman : Bonsoir Fanny, bonsoir à toutes et à tous.

FB : À la une de l'actualité : la situation au Venezuela : le président Nicolas Maduro appelle l'armée à combattre tous les putschistes. Les Cubains qui ont été privés de leurs biens en 1959 vont pouvoir demander réparation à la justice américaine. La loi Helms-Burton est entrée en vigueur aujourd'hui aux États-Unis

JZ : Les actes antisémites sont à la hausse dans le monde, c'est ce que révèle une étude publiée ce jeudi, jour de commémoration des victimes de la Shoah en Israël

FB : Que s'est-il passé hier à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris, en marge des manifestations ? Alors que le gouvernement condamne l'intrusion de manifestants dans l'enceinte du bâtiment, des témoignages viennent appuyer le scénario de personnes qui fuyaient la police et n'étaient pas agressives.

--------

JZ : La situation est tendue au Venezuela depuis le soulèvement de quelques militaires aux côtés de Juan Guaidó mardi.

FB : Quatre personnes sont mortes ces deux derniers jours lors de manifestations contre Nicolas Maduro, le président qui assure que l'armée est toujours de son côté. Ce matin il s'est exprimé devant elle. Un moyen de montrer qu'il en est toujours le chef, mais aussi d'envoyer un message à tous ceux qui seraient tentés de passer du côté de l'opposition. Notre correspondant à Caracas, Benjamin Delille revient sur ce discours.

Nicolas Maduro appelle l'armée, je cite, à « combattre tous les putschistes ». Selon lui, le soulèvement du 30 avril est une tentative de coup d'État dirigé par Juan Guaidó et l'opposant Leopoldo Lopez. Il assure qu'elle a lamentablement échoué et qu'il n'hésitera pas à punir tous les « traîtres » impliqués dans l'opération. D'où l'intérêt de s'exprimer devant des milliers de soldats : envoyer le message à son pays et au monde entier que l'armée est toujours avec lui. Il était entouré du ministre de la Défense, Vladimir Padrino, et de tout le haut commandement militaire qui lui a une nouvelle fois réitéré son soutien. Le président vénézuélien a appelé les soldats à se tenir prêts à toute éventualité. En particulier « aux menaces interventionnistes de l'empire américain » selon ses mots. Car d'après lui, il est évident que derrière Juan Guaidó, ce sont les États-Unis qui sont à l'œuvre pour déstabiliser le pays et justifier une intervention militaire. De son côté Juan Guaidó continue de revendiquer un soutien massif au sein des forces armées. Pourtant on ne sait toujours pas combien de militaires l'ont rejoint mardi. Et s'il ne s'agit que de simples soldats, cela ne devrait pas suffire à inquiéter Nicolas Maduro. Benjamin Delille, Caracas, RFI.

FB : Donald Trump a réagi après ce discours, il parle de « répression brutale » au Venezuela.

JZ : Cela va permettre à certains Cubains de saisir la justice américaine, le chapitre trois de la loi Helms-Burton est entré en vigueur aux États-Unis aujourd'hui.

FB : Et elle donne le droit aux Cubains exilés après 1959 et dont les biens ont été nationalisés de faire des demandes de compensation. Dès ce matin une première plainte a été déposée dans un tribunal de Floride par un médecin d'origine cubaine. Javier García-Bengochea réclame des dommages et intérêts au croisiériste Carnival qui utilise des sites qui appartenaient auparavant à sa famille. C'est ce qu'explique Nicolas Gutierrez, ancien avocat et désormais conseiller auprès de ces familles.

[Transcription manquante]

FB : Propos recueillis par Lucile Gimberg.

JZ : Une nouvelle journée de manifestation au Soudan, une immense foule est réunie devant le quartier général de l'armée, à Khartoum.

FB : Les manifestants entendent maintenir la pression sur les militaires. Ils sont à la tête du pays depuis que le président Omar el-Béchir a été destitué en avril, suite à une mobilisation populaire inédite. À ce jour les négociations entre l'armée et les représentants du mouvement de la contestation pour la constitution d'un gouvernement civil sont au point mort, elles n'avancent pas. Aujourd'hui l'un des chefs de la contestation a demandé à ce que des groupes rebelles armés soient également intégrés dans la future administration. On apprend par ailleurs ce soir que selon un média d'État, le président Omar el-Béchir va être interrogé par la justice soudanaise pour « financement du terrorisme ».

JZ : Au moins deux morts au Bénin, à Cotonou, après l'intervention de l'armée dans le quartier de Cadjéhoun.

FB : C'est là que réside l'ancien président Boni Yayi. Aujourd'hui l'armée béninoise et la police ont fait usage d'armes automatiques pour chasser les centaines de manifestants qui se trouvaient à proximité de son habitation pour lui témoigner leur soutien. La situation est tendue depuis les élections législatives de dimanche. Le scrutin a été marqué par près de 80 % d'abstention et par une absence de l'opposition, qui n'avait pas été autorisée à présenter de candidats.

JZ : Ce jeudi est un jour particulier en Israël, le pays rend hommage aujourd'hui aux victimes de la Shoah...

FB : Le massacre de près de 6 millions de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. 73 ans plus tard, les attaques contre des personnes juives sont toujours d'actualité, elles sont même en augmentation selon une étude de l'université de Tel-Aviv qui publie chaque année à l'occasion de cette commémoration un rapport sur l'antisémitisme dans le monde. En 2018 les attaques ont augmenté 13 %. Les précisions de notre correspondant Guilhem Delteil.

C'est aux États-Unis que l'attaque la plus violente menée contre des Juifs a eu lieu l'an dernier : le 27 octobre, 13 personnes ont été tuées alors qu'elles étaient en train de prier dans une synagogue de Pittsburgh en Pennsylvanie. Plus d'un quart des attaques violentes ont eu lieu aux États-Unis, relève cette étude. Mais selon les chercheurs israéliens, la hausse de l'antisémitisme est encore plus marquée en Europe. Les attaques contre des juifs ont augmenté de 73 % en France, de 70 % en Allemagne. « L'antisémitisme a progressé au point de remettre en question le maintien de communautés juives dans de nombreuses parties du monde », déplore Moshe Kantor, président du Congrès juif européen, une organisation représentant les juifs du continent. Selon les auteurs de ce rapport, l'antisémitisme est promu activement par des dirigeants sur trois continents : l'Amérique, l'Asie et l'Europe. Ils visent spécifiquement des responsables vénézuéliens, turcs, polonais et ukrainiens. « Les forces politiques où l'antisémitisme ou le racisme font partie de leurs propos, de leur héritage ou de leur idéologie ne pourront jamais être nos alliés » a déclaré le président israélien Reuven Rivlin lors d'une cérémonie officielle mercredi soir. Un rappel destiné au Premier ministre tout juste réélu : Benyamin Netanyahu, accusé de fermer les yeux sur des dérives antisémites de gouvernements alliés. GD, Jérusalem, RFI.

JZ : Le gouvernement français fait l'objet de vives critiques après que des manifestants sont entrés hier dans l'enceinte de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, en marge des manifestations du 1er mai.

FB : Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner avait parlé d'« attaque ». Mais depuis, la vidéo d'un des soignants du service de réanimation est venue contredire ce scénario et appuyer celui d'un mouvement de panique avancée par plusieurs témoins. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.

JZ : Ils peuvent désormais être rassurés. Les 270 salariés d'Ascoval, une usine qui produit de l'acier dans le nord de la France est rachetée par le groupe britannique British Steel.

FB : Les précisions de David Baché.

Avec le rachat d'Ascoval, British Steel confirme son statut de nouveau poids lourd européen de la métallurgie. Le groupe spécialisé dans l'industrie ferroviaire -la SNCF est l'un de ses principaux clients- , a été monté de toutes pièces par un fonds d'investissement, Greybull Capital... qui a d'abord racheté des usines européennes à l'indien Tata Steel, puis au Néerlandais FN Steel, pour constituer en l'espace de seulement trois ans un groupe de plus de 5000 salariés. Dont une partie dans l'est et, avec le rachat d'Ascoval, dans le nord de la France. Dans le même temps, le milliardaire anglo-indien Sanjeev Gupta est lui aussi parti à la conquête de l'acier européen. En rachetant l'année dernière sept usines métallurgiques dans six pays européens. Il y a deux ans, le groupe s'était déjà offert deux sites français, dont l'historique fonderie d'aluminium de Dunkerque. Des opérations de grande ampleur, initiées avant puis malgré les menaces liées aux taxes américaines sur l'acier européen, brandies par Donald Trump, ou surtout au Brexit. La reprise d'usines situées sur le continent pourrait justement permettre aux groupes britanniques de contourner certaines difficultés de circulation, de douane ou encore de change.

FB : Merci beaucoup Joris Zylberman de m'avoir accompagnée pour ce Journal en français facile et merci à vous pour votre fidélité à la radio du monde, restez à notre écoute.


Journal en français facile 02 mai 2019 Journal en français facile May 02, 2019

Fanny Bleichner : Vous écoutez RFi il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Pour m'accompagner ce soir, Joris Zylberman, bonsoir Joris.

Joris Zylberman : Bonsoir Fanny, bonsoir à toutes et à tous.

FB : À la une de l'actualité : la situation au Venezuela : le président Nicolas Maduro appelle l'armée à combattre tous les putschistes. Les Cubains qui ont été privés de leurs biens en 1959 vont pouvoir demander réparation à la justice américaine. La loi Helms-Burton est entrée en vigueur aujourd'hui aux États-Unis

JZ : Les actes antisémites sont à la hausse dans le monde, c'est ce que révèle une étude publiée ce jeudi, jour de commémoration des victimes de la Shoah en Israël

FB : Que s'est-il passé hier à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris, en marge des manifestations ? Alors que le gouvernement condamne l'intrusion de manifestants dans l'enceinte du bâtiment, des témoignages viennent appuyer le scénario de personnes qui fuyaient la police et n'étaient pas agressives.

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JZ : La situation est tendue au Venezuela depuis le soulèvement de quelques militaires aux côtés de Juan Guaidó mardi.

FB : Quatre personnes sont mortes ces deux derniers jours lors de manifestations contre Nicolas Maduro, le président qui assure que l'armée est toujours de son côté. Ce matin il s'est exprimé devant elle. Un moyen de montrer qu'il en est toujours le chef, mais aussi d'envoyer un message à tous ceux qui seraient tentés de passer du côté de l'opposition. Notre correspondant à Caracas, Benjamin Delille revient sur ce discours.

Nicolas Maduro appelle l'armée, je cite, à « combattre tous les putschistes ». Selon lui, le soulèvement du 30 avril est une tentative de coup d'État dirigé par Juan Guaidó et l'opposant Leopoldo Lopez. Il assure qu'elle a lamentablement échoué et qu'il n'hésitera pas à punir tous les « traîtres » impliqués dans l'opération. D'où l'intérêt de s'exprimer devant des milliers de soldats : envoyer le message à son pays et au monde entier que l'armée est toujours avec lui. Il était entouré du ministre de la Défense, Vladimir Padrino, et de tout le haut commandement militaire qui lui a une nouvelle fois réitéré son soutien. Le président vénézuélien a appelé les soldats à se tenir prêts à toute éventualité. En particulier « aux menaces interventionnistes de l'empire américain » selon ses mots. In particular "to the interventionist threats of the American empire" in his words. Car d'après lui, il est évident que derrière Juan Guaidó, ce sont les États-Unis qui sont à l'œuvre pour déstabiliser le pays et justifier une intervention militaire. De son côté Juan Guaidó continue de revendiquer un soutien massif au sein des forces armées. Pourtant on ne sait toujours pas combien de militaires l'ont rejoint mardi. Et s'il ne s'agit que de simples soldats, cela ne devrait pas suffire à inquiéter Nicolas Maduro. Benjamin Delille, Caracas, RFI.

FB : Donald Trump a réagi après ce discours, il parle de « répression brutale » au Venezuela.

JZ : Cela va permettre à certains Cubains de saisir la justice américaine, le chapitre trois de la loi Helms-Burton est entré en vigueur aux États-Unis aujourd'hui.

FB : Et elle donne le droit aux Cubains exilés après 1959 et dont les biens ont été nationalisés de faire des demandes de compensation. FB: And it gives the right to Cubans exiled after 1959 and whose property has been nationalized to make claims for compensation. Dès ce matin une première plainte a été déposée dans un tribunal de Floride par un médecin d'origine cubaine. Javier García-Bengochea réclame des dommages et intérêts au croisiériste Carnival qui utilise des sites qui appartenaient auparavant à sa famille. C'est ce qu'explique Nicolas Gutierrez, ancien avocat et désormais conseiller auprès de ces familles.

[Transcription manquante]

FB : Propos recueillis par Lucile Gimberg.

JZ : Une nouvelle journée de manifestation au Soudan, une immense foule est réunie devant le quartier général de l'armée, à Khartoum.

FB : Les manifestants entendent maintenir la pression sur les militaires. Ils sont à la tête du pays depuis que le président Omar el-Béchir a été destitué en avril, suite à une mobilisation populaire inédite. À ce jour les négociations entre l'armée et les représentants du mouvement de la contestation pour la constitution d'un gouvernement civil sont au point mort, elles n'avancent pas. Aujourd'hui l'un des chefs de la contestation a demandé à ce que des groupes rebelles armés soient également intégrés dans la future administration. On apprend par ailleurs ce soir que selon un média d'État, le président Omar el-Béchir va être interrogé par la justice soudanaise pour « financement du terrorisme ».

JZ : Au moins deux morts au Bénin, à Cotonou, après l'intervention de l'armée dans le quartier de Cadjéhoun.

FB : C'est là que réside l'ancien président Boni Yayi. Aujourd'hui l'armée béninoise et la police ont fait usage d'armes automatiques pour chasser les centaines de manifestants qui se trouvaient à proximité de son habitation pour lui témoigner leur soutien. La situation est tendue depuis les élections législatives de dimanche. Le scrutin a été marqué par près de 80 % d'abstention et par une absence de l'opposition, qui n'avait pas été autorisée à présenter de candidats.

JZ : Ce jeudi est un jour particulier en Israël, le pays rend hommage aujourd'hui aux victimes de la Shoah...

FB : Le massacre de près de 6 millions de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. 73 ans plus tard, les attaques contre des personnes juives sont toujours d'actualité, elles sont même en augmentation selon une étude de l'université de Tel-Aviv qui publie chaque année à l'occasion de cette commémoration un rapport sur l'antisémitisme dans le monde. En 2018 les attaques ont augmenté 13 %. Les précisions de notre correspondant Guilhem Delteil.

C'est aux États-Unis que l'attaque la plus violente menée contre des Juifs a eu lieu l'an dernier : le 27 octobre, 13 personnes ont été tuées alors qu'elles étaient en train de prier dans une synagogue de Pittsburgh en Pennsylvanie. Plus d'un quart des attaques violentes ont eu lieu aux États-Unis, relève cette étude. Mais selon les chercheurs israéliens, la hausse de l'antisémitisme est encore plus marquée en Europe. Les attaques contre des juifs ont augmenté de 73 % en France, de 70 % en Allemagne. « L'antisémitisme a progressé au point de remettre en question le maintien de communautés juives dans de nombreuses parties du monde », déplore Moshe Kantor, président du Congrès juif européen, une organisation représentant les juifs du continent. Selon les auteurs de ce rapport, l'antisémitisme est promu activement par des dirigeants sur trois continents : l'Amérique, l'Asie et l'Europe. Ils visent spécifiquement des responsables vénézuéliens, turcs, polonais et ukrainiens. « Les forces politiques où l'antisémitisme ou le racisme font partie de leurs propos, de leur héritage ou de leur idéologie ne pourront jamais être nos alliés » a déclaré le président israélien Reuven Rivlin lors d'une cérémonie officielle mercredi soir. Un rappel destiné au Premier ministre tout juste réélu : Benyamin Netanyahu, accusé de fermer les yeux sur des dérives antisémites de gouvernements alliés. GD, Jérusalem, RFI.

JZ : Le gouvernement français fait l'objet de vives critiques après que des manifestants sont entrés hier dans l'enceinte de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, en marge des manifestations du 1er mai.

FB : Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner avait parlé d'« attaque ». Mais depuis, la vidéo d'un des soignants du service de réanimation est venue contredire ce scénario et appuyer celui d'un mouvement de panique avancée par plusieurs témoins. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.

JZ : Ils peuvent désormais être rassurés. Les 270 salariés d'Ascoval, une usine qui produit de l'acier dans le nord de la France est rachetée par le groupe britannique British Steel.

FB : Les précisions de David Baché.

Avec le rachat d'Ascoval, British Steel confirme son statut de nouveau poids lourd européen de la métallurgie. Le groupe spécialisé dans l'industrie ferroviaire -la SNCF est l'un de ses principaux clients- , a été monté de toutes pièces par un fonds d'investissement, Greybull Capital... qui a d'abord racheté des usines européennes à l'indien Tata Steel, puis au Néerlandais FN Steel, pour constituer en l'espace de seulement trois ans un groupe de plus de 5000 salariés. Dont une partie dans l'est et, avec le rachat d'Ascoval, dans le nord de la France. Dans le même temps, le milliardaire anglo-indien Sanjeev Gupta est lui aussi parti à la conquête de l'acier européen. En rachetant l'année dernière sept usines métallurgiques dans six pays européens. Il y a deux ans, le groupe s'était déjà offert deux sites français, dont l'historique fonderie d'aluminium de Dunkerque. Des opérations de grande ampleur, initiées avant puis malgré les menaces liées aux taxes américaines sur l'acier européen, brandies par Donald Trump, ou surtout au Brexit. La reprise d'usines situées sur le continent pourrait justement permettre aux groupes britanniques de contourner certaines difficultés de circulation, de douane ou encore de change.

FB : Merci beaucoup Joris Zylberman de m'avoir accompagnée pour ce Journal en français facile et merci à vous pour votre fidélité à la radio du monde, restez à notre écoute.