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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 05 juin 2018

Journal en français facile 05 juin 2018

Nathanaël Vittrant : RFI il est 20h en temps universel, 22h à Paris. Soyez les bienvenus dans cette édition du Journal en français facile, à mes côtés pour le présenter : Zephyrin Kouadio, bonsoir Zephyrin.

Zephyrin Kouadio : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous.

NV : À la Une, les forces kurdes reculent en Syrie face à l'avancée de l'armée turque qui n'apprécie pas l'influence kurde à sa frontière.

ZK : Benjamin Netanyahu à Paris après Berlin et avant Londres. Le Premier ministre israélien venu parler de l'Iran à ses alliés européens.

NV : Le roi Abdallah de Jordanie demande au nouveau gouvernement de revenir sur les mesures économiques impopulaires qui avaient provoqué la colère des Jordaniens.

ZK : L'équipe de football américain qui a remporté le Superbowl ne sera pas invitée à la Maison-Blanche. Donald Trump n'apprécie pas les critiques de certains joueurs.

NV : Et puis Tariq Ramadan ne sera pas finalement mis en cause dans une 3e affaire de viol par la justice française.

-----

ZK : On commence par la Syrie où l'armée turque continue de faire reculer les forces kurdes à l'intérieur des frontières syriennes.

NV : En 2016, la ville de Manbij avait été reprise par les YPG, les combattants kurdes de Syrie, des mains de l'organisation Etat islamique. Les Unités de protection du peuple étaient lourdement appuyées par les forces américaines. Officiellement les YPG ne sont pas présents dans la ville, mais leurs conseillers militaires collaborent avec le Conseil militaire local aux côtés des États-Unis. Et c'est cette influence qui déplaît au voisin turc. Oriane Verdier.

C'est le premier résultat concret de négociations entamées en février dernier entre la Turquie et les États-Unis. Il y a trois mois la tension entre les deux pays était à son comble. La Turquie avait lancé une offensive militaire à Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, alors encore tenue par les milices kurdes. Si les YPG sont considérés comme forces terroristes par les Turcs, les États-Unis eux, luttent à leur côté contre l'organisation État islamique. C'est d'ailleurs ensemble que les forces américaines et kurdes étaient entrées dans la ville de Manbij en 2016 faisant reculer le groupe terroriste. La prochaine étape de la feuille de route dessinée par Washington et Ankara pour éviter tout affrontement armé serait maintenant de constituer des patrouilles militaires américano-turques à Manbij. Selon un responsable américain, le retrait des forces kurdes de la ville répond à l'engagement des États-Unis à déplacer les YPG à l'est de l'Euphrate. Côté turc cependant, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que ce modèle pourrait être suivi dans d'autres secteurs au-delà du fleuve par exemple à Rakka ou Kobane toujours sous contrôle des YPG.

ZK : Le dossier syrien évoqué à Paris au cours d'un entretien entre Benjamin Netanyahu et Emmanuel Macron.

NV : Le Premier ministre israélien et le président français ont évoqué la transition en Syrie. Mais c'est surtout de l'Iran que Benjamin Netanyahu est venu parler. Le chef du gouvernement israélien veut convaincre ses alliés européens du danger que représente à ses yeux la République islamique pour Israël et pour la région. Le président français a lui redit sa conviction que l'accord de Vienne qui encadre le programme nucléaire iranien depuis 2015 devait être préservé malgré le retrait des États-Unis. Emmanuel Macron a aussi appelé au calme face à un risque d'escalade dans la région.

ZK : Après une semaine de contestation sociale, le roi Abdallah reprend la main en Jordanie.

NV : Face à la pression de la rue, le Premier ministre a démissionné hier. Le roi a expliqué à son remplaçant ce qu'il attendait de lui sur le plan économique. La colère des manifestants se concentre sur les augmentations d'impôts décidées ces dernières semaines. Dans une lettre adressée au nouveau chef du gouvernement, le Roi cherche donc à apparaître comme le défenseur du peuple… À Amman, Jérôme Boruszewski.

C'est la troisième fois en cinq jours que le Roi répond aux attentes du peuple, il a reporté l'augmentation des prix de l'électricité, il a changé de Premier ministre comme le demandait la rue, et aujourd'hui, il rouvre le dossier brûlant de la réforme fiscale. Dans sa lettre, le Roi reprend certaines critiques que les protestataires formulaient lors des manifestations ces derniers jours, il parle de « bureaucratie », de « taxes injustes ». Les manifestants se plaignaient exactement des mêmes maux, notamment de l'inefficacité des services de l'État. Abdallah de Jordanie demande au gouvernement de rouvrir le dialogue pour « réexaminer le système fiscal ». Dans son message écrit, le roi identifie les problèmes économiques du pays, mais il n'explique pas comment les régler. Il demande au gouvernement de « chercher des solutions créatives », sans détailler. Le Roi revient enfin sur les contraintes qui pèsent sur l'économie jordanienne, la fermeture de la frontière syrienne, la réouverture très progressive de la frontière irakienne comme pour signifier qu'il n'y aura pas de solution miracle aux problèmes économiques que rencontre la Jordanie.

ZK : Un incendie a touché la zone interdite autour de la centrale nucléaire accidentée de Tchernobyl ce mardi.

NV : Les autorités ukrainiennes disent que le feu a commencé dans les herbes sèches autour de cette zone radioactive avant de s'étendre à une petite zone boisée. Pas de quoi paniquer pour l'instant, en tout si l'on écoute le gouvernement de Kiev, aucune augmentation de la radioactivité n'a été repérée et la centrale elle-même n'aurait pas été touchée.

ZK : Une explosion dans une mine de fer au nord-est de la Chine a fait 11 morts et 9 blessés, d'après la télévision d'État chinoise.

NV : Il y aurait également 25 mineurs pris au piège à l'intérieur. À l'origine du drame, un camion transportant des explosifs, dont les charges se sont déclenchées près de l'entrée alors que les mineurs perçaient un puits à l'intérieur.

ZK : Donald Trump n'hésite décidément pas à changer les habitudes : il a décidé que, cette année, il ne recevrait pas à la Maison-Blanche l'équipe de football américain qui a remporté le Super Bowl...

NV : Le Superbowl c'est la grande compétition du football américain. Cette année ce sont les Philadelphia Eagles, les Aigles de Philadelphie qui l'ont emporté. Mais ils ne sont plus les bienvenus, le président américain n'a pas apprécié que certains joueurs disent ne pas vouloir le rencontrer. Donald Trump est en conflit depuis plusieurs mois avec le milieu du football américain, parce que des joueurs ont choisi de protester les violences raciales aux États-Unis en posant le genou à terre pendant l'hymne national. Correspondance à Washington, Anne Corpet.

C'est un conflit que le président exploite depuis des mois : Donald Trump estime que mettre un genou à terre pendant la diffusion de l'hymne national est un manque de respect au drapeau, alors que les joueurs expliquent qu'ils protestent seulement contre les violences raciales. Le mois dernier, le président a même déclaré que ces joueurs « ne devraient peut-être pas être dans le pays ». Sans doute la remarque de trop pour certains membres de l'équipe des Philadephia Eagles, qui ont décidé de ne pas participer à la traditionnelle fête donnée en l'honneur des champions du Superbowl à la maison blanche. Piqué au vif, le président a décidé d'annuler la réception de l'équipe, mais les mille fans conviés sont toujours invités. « Nous allons fièrement interpréter l'hymne national et d'autres airs merveilleux pour fêter notre pays » a tweeté ce matin le président pour consoler ceux qui espéraient rencontrer leurs idoles. Dans un communiqué les Eagles n'évoquent pas geste d'humeur du président, mais remercient simplement leurs supporteurs. Le maire de Philadelphie réagit plus vivement : « le retrait de l'invitation des Eagles prouve que le président n'est pas un vrai patriote » écrit-il sur Twitter. Sa directrice de cabinet fait elle preuve d'humour et d'une certaine malice : elle publie côte à côte les photos de l'investiture de Donald Trump et celle de la fête qui a suivi la victoire des champions dans les rues de Philadelphie avec pour commentaire « notre foule est plus grande que la vôtre ». Anne Corpet Washington RFI.

ZK : L'islamologue Tariq Ramadan est arrivé ce mardi matin au tribunal de Paris pour son premier interrogatoire depuis son incarcération pour viols en février.

NV : Une audition qui pourrait conduire à sa mise en examen pour des agressions sur une troisième femme. Franck Alexandre.

Tariq Ramadan est déjà mis en examen pour deux viols présumés, ce qui se joue aujourd'hui dans le bureau des juges, c'est l'éventualité d'une troisième inculpation pour agressions... La nouvelle accusatrice se nomme Mounia Rabbouj, cet ancienne escort girl, n'est pas une inconnue, elle a fait parti des protagonistes de l'affaire du Carlton aux cotés de Dominique Strauss Kahn... Elle dit avoir été violée à neuf reprises par l'islamologue en France, mais aussi à Bruxelles et à Londres entre 2013 et 2014. Et elle compte en apporter la preuve : elle a versé au dossier une robe noire tachée de sperme, les résultats des tests ADN sont attendus prochainement. Une relation consentie se défend Tariq Ramadan, pour le prouver son avocat Emmanuel Marsigny a déposé plus des centaines de vidéos et photos témoignant d'une relation consentie. Dans le bureau des juges a donc débuté ce matin un véritable bras de fer, l'audition pourrait même s'étaler sur deux jours... Et si cette audition sur le fond devait déboucher sur une troisième inculpation, l'image de celui qui défend un islam rigoriste serait durablement écornée.

NV : Et on a appris juste avant ce journal que Tariq Ramadan avait reconnu une relation avec cette patiente, mais il échappe à une inculpation pour viol. C'est la fin de ce Journal en français facile, merci Zephyrin Kouadio.

ZK : Merci Nathanaël.

NV : Et merci à vous de l'avoir suivi.

Journal en français facile 05 juin 2018 Easy French Newspaper June 05, 2018

Nathanaël Vittrant : RFI il est 20h en temps universel, 22h à Paris. Soyez les bienvenus dans cette édition du Journal en français facile, à mes côtés pour le présenter : Zephyrin Kouadio, bonsoir Zephyrin.

Zephyrin Kouadio : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous.

NV : À la Une, les forces kurdes reculent en Syrie face à l’avancée de l’armée turque qui n’apprécie pas l’influence kurde à sa frontière.

ZK : Benjamin Netanyahu à Paris après Berlin et avant Londres. Le Premier ministre israélien venu parler de l’Iran à ses alliés européens.

NV : Le roi Abdallah de Jordanie demande au nouveau gouvernement de revenir sur les mesures économiques impopulaires qui avaient provoqué la colère des Jordaniens.

ZK : L’équipe de football américain qui a remporté le Superbowl ne sera pas invitée à la Maison-Blanche. Donald Trump n’apprécie pas les critiques de certains joueurs.

NV : Et puis Tariq Ramadan ne sera pas finalement mis en cause dans une 3e affaire de viol par la justice française.

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ZK : On commence par la Syrie où l’armée turque continue de faire reculer les forces kurdes à l’intérieur des frontières syriennes.

NV : En 2016, la ville de Manbij avait été reprise par les YPG, les combattants kurdes de Syrie, des mains de l’organisation Etat islamique. Les Unités de protection du peuple étaient lourdement appuyées par les forces américaines. Officiellement les YPG ne sont pas présents dans la ville, mais leurs conseillers militaires collaborent avec le Conseil militaire local aux côtés des États-Unis. Et c’est cette influence qui déplaît au voisin turc. Oriane Verdier.

C’est le premier résultat concret de négociations entamées en février dernier entre la Turquie et les États-Unis. Il y a trois mois la tension entre les deux pays était à son comble. La Turquie avait lancé une offensive militaire à Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, alors encore tenue par les milices kurdes. Si les YPG sont considérés comme forces terroristes par les Turcs, les États-Unis eux, luttent à leur côté contre l’organisation État islamique. C’est d’ailleurs ensemble que les forces américaines et kurdes étaient entrées dans la ville de Manbij en 2016 faisant reculer le groupe terroriste. La prochaine étape de la feuille de route dessinée par Washington et Ankara pour éviter tout affrontement armé serait maintenant de constituer des patrouilles militaires américano-turques à Manbij. Selon un responsable américain, le retrait des forces kurdes de la ville répond à l’engagement des États-Unis à déplacer les YPG à l’est de l’Euphrate. Côté turc cependant, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que ce modèle pourrait être suivi dans d’autres secteurs au-delà du fleuve par exemple à Rakka ou Kobane toujours sous contrôle des YPG.

ZK : Le dossier syrien évoqué à Paris au cours d’un entretien entre Benjamin Netanyahu et Emmanuel Macron.

NV : Le Premier ministre israélien et le président français ont évoqué la transition en Syrie. Mais c’est surtout de l’Iran que Benjamin Netanyahu est venu parler. Le chef du gouvernement israélien veut convaincre ses alliés européens du danger que représente à ses yeux la République islamique pour Israël et pour la région. Le président français a lui redit sa conviction que l’accord de Vienne qui encadre le programme nucléaire iranien depuis 2015 devait être préservé malgré le retrait des États-Unis. Emmanuel Macron a aussi appelé au calme face à un risque d’escalade dans la région.

ZK : Après une semaine de contestation sociale, le roi Abdallah reprend la main en Jordanie.

NV : Face à la pression de la rue, le Premier ministre a démissionné hier. Le roi a expliqué à son remplaçant ce qu’il attendait de lui sur le plan économique. La colère des manifestants se concentre sur les augmentations d’impôts décidées ces dernières semaines. Dans une lettre adressée au nouveau chef du gouvernement, le Roi cherche donc à apparaître comme le défenseur du peuple… À Amman, Jérôme Boruszewski.

C’est la troisième fois en cinq jours que le Roi répond aux attentes du peuple, il a reporté l’augmentation des prix de l’électricité, il a changé de Premier ministre comme le demandait la rue, et aujourd’hui, il rouvre le dossier brûlant de la réforme fiscale. Dans sa lettre, le Roi reprend certaines critiques que les protestataires formulaient lors des manifestations ces derniers jours, il parle de « bureaucratie », de « taxes injustes ». Les manifestants se plaignaient exactement des mêmes maux, notamment de l’inefficacité des services de l’État. Abdallah de Jordanie demande au gouvernement de rouvrir le dialogue pour « réexaminer le système fiscal ». Dans son message écrit, le roi identifie les problèmes économiques du pays, mais il n’explique pas comment les régler. Il demande au gouvernement de « chercher des solutions créatives », sans détailler. Le Roi revient enfin sur les contraintes qui pèsent sur l’économie jordanienne, la fermeture de la frontière syrienne, la réouverture très progressive de la frontière irakienne comme pour signifier qu’il n’y aura pas de solution miracle aux problèmes économiques que rencontre la Jordanie.

ZK : Un incendie a touché la zone interdite autour de la centrale nucléaire accidentée de Tchernobyl ce mardi.

NV : Les autorités ukrainiennes disent que le feu a commencé dans les herbes sèches autour de cette zone radioactive avant de s’étendre à une petite zone boisée. Pas de quoi paniquer pour l’instant, en tout si l’on écoute le gouvernement de Kiev, aucune augmentation de la radioactivité n’a été repérée et la centrale elle-même n’aurait pas été touchée.

ZK : Une explosion dans une mine de fer au nord-est de la Chine a fait 11 morts et 9 blessés, d’après la télévision d’État chinoise.

NV : Il y aurait également 25 mineurs pris au piège à l’intérieur. À l’origine du drame, un camion transportant des explosifs, dont les charges se sont déclenchées près de l’entrée alors que les mineurs perçaient un puits à l’intérieur.

ZK : Donald Trump n’hésite décidément pas à changer les habitudes : il a décidé que, cette année, il ne recevrait pas à la Maison-Blanche l’équipe de football américain qui a remporté le Super Bowl...

NV : Le Superbowl c’est la grande compétition du football américain. Cette année ce sont les Philadelphia Eagles, les Aigles de Philadelphie qui l’ont emporté. Mais ils ne sont plus les bienvenus, le président américain n’a pas apprécié que certains joueurs disent ne pas vouloir le rencontrer. Donald Trump est en conflit depuis plusieurs mois avec le milieu du football américain, parce que des joueurs ont choisi de protester les violences raciales aux États-Unis en posant le genou à terre pendant l’hymne national. Correspondance à Washington, Anne Corpet.

C’est un conflit que le président exploite depuis des mois : Donald Trump estime que mettre un genou à terre pendant la diffusion de l’hymne national est un manque de respect au drapeau, alors que les joueurs expliquent qu’ils protestent seulement contre les violences raciales. Le mois dernier, le président a même déclaré que ces joueurs « ne devraient peut-être pas être dans le pays ». Sans doute la remarque de trop pour certains membres de l’équipe des Philadephia Eagles, qui ont décidé de ne pas participer à la traditionnelle fête donnée en l’honneur des champions du Superbowl à la maison blanche. Piqué au vif, le président a décidé d’annuler la réception de l’équipe, mais les mille fans conviés sont toujours invités. « Nous allons fièrement interpréter l’hymne national et d’autres airs merveilleux pour fêter notre pays » a tweeté ce matin le président pour consoler ceux qui espéraient rencontrer leurs idoles. Dans un communiqué les Eagles n’évoquent pas geste d’humeur du président, mais remercient simplement leurs supporteurs. Le maire de Philadelphie réagit plus vivement : « le retrait de l’invitation des Eagles prouve que le président n’est pas un vrai patriote » écrit-il sur Twitter. Sa directrice de cabinet fait elle preuve d’humour et d’une certaine malice : elle publie côte à côte les photos de l’investiture de Donald Trump et celle de la fête qui a suivi la victoire des champions dans les rues de Philadelphie avec pour commentaire « notre foule est plus grande que la vôtre ». Anne Corpet Washington RFI.

ZK : L’islamologue Tariq Ramadan est arrivé ce mardi matin au tribunal de Paris pour son premier interrogatoire depuis son incarcération pour viols en février.

NV : Une audition qui pourrait conduire à sa mise en examen pour des agressions sur une troisième femme. Franck Alexandre.

Tariq Ramadan est déjà mis en examen pour deux viols présumés, ce qui se joue aujourd’hui dans le bureau des juges, c’est l’éventualité d’une troisième inculpation pour agressions... La nouvelle accusatrice se nomme Mounia Rabbouj, cet ancienne escort girl, n’est pas une inconnue, elle a fait parti des protagonistes de l’affaire du Carlton aux cotés de Dominique Strauss Kahn... Elle dit avoir été violée à neuf reprises par l’islamologue en France, mais aussi à Bruxelles et à Londres entre 2013 et 2014. Et elle compte en apporter la preuve : elle a versé au dossier une robe noire tachée de sperme, les résultats des tests ADN sont attendus prochainement. Une relation consentie se défend Tariq Ramadan, pour le prouver son avocat Emmanuel Marsigny a déposé plus des centaines de vidéos et photos témoignant d’une relation consentie. Dans le bureau des juges a donc débuté ce matin un véritable bras de fer, l’audition pourrait même s’étaler sur deux jours... Et si cette audition sur le fond devait déboucher sur une troisième inculpation, l’image de celui qui défend un islam rigoriste serait durablement écornée.

NV : Et on a appris juste avant ce journal que Tariq Ramadan avait reconnu une relation avec cette patiente, mais il échappe à une inculpation pour viol. C’est la fin de ce Journal en français facile, merci Zephyrin Kouadio.

ZK : Merci Nathanaël.

NV : Et merci à vous de l’avoir suivi.