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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 13 juin 2018

Journal en français facile 13 juin 2018

Maxime Jaglin : 22H Paris, 20h TU, merci d'écouter RFI. Bienvenue dans votre Journal en français facile. Pour le présenter avec moi ce soir Zephyrin Kouadio bonsoir.

Zephyrin Kouadio : Bonsoir Maxime, bonsoir à tous.

MJ : À la Une ce mercredi la question des migrants divise l'Europe, notamment le cas de l'Aquarius, ce bateau humanitaire qui provoque des tensions diplomatiques entre Rome et Paris.

ZK : Au Yémen la coalition saoudienne a lancé l'offensive pour reprendre le contrôle du port d'Hodeida aux rebelles Houtis. L'aide humanitaire pourrait être gravement menacée. On en parle dans un instant.

MJ : On connaît désormais les pays organisateur de la coupe du monde de football 2026 : ce sera aux États-Unis, mais aussi au Mexique et au Canada.

ZK : Et puis à la veille du mondial 2018 en Russie, l'Espagne remplace son entraîneur. Un changement de visage qui a surpris tout le monde, y compris à Madrid. On y revient à la fin de ce journal.

-----

ZK : On commence donc par cette tempête diplomatique qui se poursuit autour du sort de l'Aquarius.

MJ : L'Aquarius, c'est ce bateau d'une organisation humanitaire française avec à son bord près de 630 migrants. Après avoir été refusé en Italie et à Malte, le navire fait désormais route vers l'Espagne qui a accepté de lui ouvrir le port de Valence. Mais l'affaire provoque des tensions entre l'Italie et la France. Rome n'a pas vraiment apprécié les propos d'Emmanuel Macron qui dénonçait hier « le cynisme et l'irresponsabilité du gouvernement italien ». Résultat : la venue du Premier ministre Giuseppe Conte à Paris vendredi semble compromise, menacée. Les explications avec Anastasia Becchio

Les responsables italiens sont très agacés : autant dire que si la rencontre de vendredi a bien lieu, elle ne sera pas des plus faciles. Après la convocation au ministère des Affaires étrangères à Rome, de la chargée d'affaires de l'ambassade de France, le ministre de l'Économie, Giovanni Tria a annulé sa rencontre cet après-midi à Paris avec le ministre français Bruno Le Maire. À Bercy, on assure qu'un nouveau rendez-vous aura lieu dans quelques jours. L'homme fort du gouvernement italien, le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini réclame des excuses de la France, faute de quoi, prévient-il, Giuseppe Conte devrait annuler sa visite à Paris. Le palais Chigi n'a pas publié de nouvelle déclaration après celle d'hier où il indiquait qu'il n'acceptait pas « de leçons hypocrites de pays ayant préféré détourner la tête en matière d'immigration ». Rome rappelle que sur les quelque 9 800 migrants en provenance d'Italie que Paris s'était dit prêt à accueillir, seuls 640 sont jusque-là arrivés en France. L'Élysée tente pour sa part de calmer le jeu et indique n'avoir reçu à ce stade aucune demande d'excuses de la part de la présidence du Conseil italien. En déplacement dans l'ouest de la France, Emmanuel Macron a tout à l'heure condamné « la politique du pire qui place tout le monde sous l'empire de l'émotion », tout en assurant qu'il continuerait à travailler « main dans la main avec l'Italie.

ZK : Au lendemain du sommet qualifié d'“historique” entre Donald Trump et Kim Jong Un, les États-Unis mettent la pression sur la Corée du Nord.

MJ : Le régime de Pyongyang n'a pas vraiment donné d'engagement précis lors de cette rencontre. Mais Washington dit avoir “bon espoir” que “l'essentiel du désarmement nord-coréen interviendra d'ici fin 2020. Dans moins de 2 ans et demi, c'est à dire avant la fin du mandat de Donald Trump... Selon Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, la prochaine phase de discussion entre les États-Unis et la Corée du Nord pourrait débuter dès la semaine prochaine.

ZK : Au Yémen les forces pro-gouvernementales et la coalition emmenée par l'Arabie saoudite ont lancé l'offensive sur Hodeida.

MJ : Des combats ont éclaté dans ce port stratégique, le principal du pays qui est aujourd'hui aux mains des combattants houtis soutenus par l'Iran. Les Nations Unies se disent extrêmes inquiètes après le début de cette offensive, car elle pourrait perturber l'arrivée de l'aide humanitaire. Nicolas Falez

Sur les rives de la Mer Rouge, Hodeida compte 600 000 habitants. C'est par ce port que transite une bonne partie des importations, mais aussi de l'aide destinée à la population du Yémen pays pauvre plongé dans une terrible crise humanitaire depuis le début de l'intervention de la coalition arabe en 2015. On mesure donc le risque que représente une offensive armée sur Hodeida. Opération militairement incertaine pour les forces loyalistes du Yémen, appuyées par la coalition arabe en guerre contre la rébellion chiite des Houthis. Opération potentiellement catastrophique pour la population locale et pour les Yéménites dépendants de l'aide internationale déjà insuffisante... Ces derniers jours plusieurs ONG ont tiré la sonnette d'alarme demandant notamment à Emmanuel Macron de faire pression sur les Saoudiens et les Émiriens, les principaux belligérants de la coalition. Ces ONG jugent ‘inconcevable' de maintenir la conférence humanitaire sur le Yémen prévue le 27 juin à Paris dans le contexte d'une attaque sur Hodeida. Une conférence que la France organise en concertation avec ses alliés régionaux, qui sont les pays membres de la coalition. Hier, le Président français a eu un entretien téléphonique avec le Prince héritier d'Abu Dhabi Mohammed ben Zayed pour l'appeler « à la retenue et à la protection des populations civiles ».

MJ : Le conseil de sécurité de l'ONU se réunira d'ailleurs es demain au sujet de cette offensive à Hodeida au Yémen.

ZK : 1 milliard d'euros. C'est l'amende que devra payer Volkswagen en Allemagne.

MJ : Le constructeur automobile a accepté la décision de la justice allemande. Le groupe reconnaît ainsi sa responsabilité dans le dossier des moteurs diesel truqués, qui polluaient plus que prévu. Les juges avaient mis en évidence « des manquements, des erreurs, dans le devoir de surveillance de Volkswagen ».

ZK : En Argentine, c'est l'heure du choix. Le parlement argentin doit se prononcer aujourd'hui sur la légalisation de l'avortement.

MJ : Après 10 ans de lutte féministe dans le pays le sujet arrive enfin au parlement. Le vote des députés s'annonce cependant très serré, cela pourrait se jouer à quelques voies de différence. Le camp du ‘Oui' a progressé au sein de la population, mais les opposants à l'avortement sont toujours soutenus notamment par l'Église catholique.

ZK : Direction le Mexique, où l'entreprise américaine Pepsi a fermé un site de mise en bouteille et de distribution.

MJ : La raison : les menaces provenant du crime organisé. Cela se passe à Altamirano, dans l'État de Guerrero, l'un des plus violents du pays. Il y a quelques mois, le concurrent Coca Cola avait également décidé d'arrêter ses activités dans la région. Achim Lippold

La situation était devenue intenable pour les ouvriers de ce site d'embouteillage. Ils avaient des menaces d'extorsion de fonds. Certains avaient été arrêtés avec leurs camions par des bandes criminelles qui leur demandaient de l'argent en échange d'une soi-disant ‘protection'. Plus d'une dizaine d'entreprises ont déjà quitté l'État de Guerrero, à cause de l'insécurité. Parmi elles Coca Cola qui a fermé les portes de son site de distribution à Altamirano en mars dernier. Et voilà que Pepsi lui emboîte le pas. Officiellement, l'entreprise parle d'une fermeture provisoire. Les responsables de l'État de Guerrero tentent d'éviter qu'elle devienne définitive. Car plus de 100 salariés perdraient leurs emplois. Mais pour convaincre les entreprises de rester, les autorités locales et fédérales doivent assurer leur sécurité. Ce qui n'est pas le cas. Il y a quelques jours, la principale organisation du Patronat, la Coparmex, a alerté le président mexicain sur l'augmentation des violences et lui a demandé des mesures d'urgence. En guise de réponse, le gouvernement, tout en minimisant sa responsabilité, a appelé le Parlement et la Justice à trouver une solution pour combattre l'insécurité.

ZK : À la veille du coup d'envoi de la coupe du monde de football en Russie, les regards se tournent déjà vers le mondial... 2026, et notamment, au Mexique justement.

MJ : Oui car on connaît désormais les pays organisateurs : le Mexique donc, mais aussi les États-Unis et le Canada. Les trois pays ont donc 8 ans pour se préparer. Grosse déception en revanche pour le Maroc, qui échoue pour la 5e fois.

ZK : Toujours sur la planète football. C'est un coup de théâtre, une surprise dans la sélection espagnole, une des favoris de la coupe du monde.

MJ : Julen Lopetegui n'est plus l'entraîneur de l'équipe espagnole. Le président de la fédération de football l'a tout simplement renvoyé, moins de 24 heures après sa nomination comme entraîneur du Real Madrid, et à la veille du mondial. Correspondance à Madrid, Pierre Chaperon.

Que ce soit dans les transports en commun ou aux terrasses des cafés... les amoureux de football ne parlent que de ça. Julen Lopetegui congédié, l'annonce est venu comme l'effet d'une bombe. Une décision surprenante et navrante pour Antonio supporter de la première heure. « Ce qu'il s'est passé, c'est une honte pour l'Espagne. Parce que ça déstabilise l'équipe à quelques heures du début de la compétition. Je crois que c'est une très mauvaise chose pour le football espagnol. » Une décision brutale comme on la qualifie de ce côté-ci des Pyrénées, mais qui n'inquiète pas pour autant Horacio. Pour ce buraliste le groupe reste inchangé et pourra faire sans le désormais ex-sélectionneur. « Non, ce n'est pas la meilleure manière de se préparer. Mais ils savent jouer et il y a un groupe derrière avec les adjoints, les préparateurs, les joueurs. C'est suffisant. Je ne crois pas que ça va changer. Si ça se passe bien, cette annonce n'aura aucune répercussion, si ça se passe mal, alors on reparlera de cette destitution de l'entraîneur. » Reste à savoir quel sera l'impact de cette nouvelle sur les joueurs espagnols. Première réponse ce vendredi. L'Espagne entame sa coupe du monde, face au Portugal.

MJ : 22h10 à Paris, c'est la fin de ce journal en français facile, merci à vous de l'avoir suivi. Merci Zéphyrin !

ZK : Merci Maxime.

Journal en français facile 13 juin 2018 Journal en français facile June 13, 2018

Maxime Jaglin : 22H Paris, 20h TU, merci d’écouter RFI. Bienvenue dans votre Journal en français facile. Pour le présenter avec moi ce soir Zephyrin Kouadio bonsoir.

Zephyrin Kouadio : Bonsoir Maxime, bonsoir à tous.

MJ : À la Une ce mercredi la question des migrants divise l’Europe, notamment le cas de l’Aquarius, ce bateau humanitaire qui provoque des tensions diplomatiques entre Rome et Paris.

ZK : Au Yémen la coalition saoudienne a lancé l’offensive pour reprendre le contrôle du port d’Hodeida aux rebelles Houtis. L’aide humanitaire pourrait être gravement menacée. On en parle dans un instant.

MJ : On connaît désormais les pays organisateur de la coupe du monde de football 2026 : ce sera aux États-Unis, mais aussi au Mexique et au Canada.

ZK : Et puis à la veille du mondial 2018 en Russie, l’Espagne remplace son entraîneur. Un changement de visage qui a surpris tout le monde, y compris à Madrid. On y revient à la fin de ce journal.

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ZK : On commence donc par cette tempête diplomatique qui se poursuit autour du sort de l’Aquarius.

MJ : L’Aquarius, c’est ce bateau d’une organisation humanitaire française avec à son bord près de 630 migrants. Après avoir été refusé en Italie et à Malte, le navire fait désormais route vers l’Espagne qui a accepté de lui ouvrir le port de Valence. Mais l’affaire provoque des tensions entre l’Italie et la France. Rome n’a pas vraiment apprécié les propos d’Emmanuel Macron qui dénonçait hier « le cynisme et l’irresponsabilité du gouvernement italien ». Résultat : la venue du Premier ministre Giuseppe Conte à Paris vendredi semble compromise, menacée. Les explications avec Anastasia Becchio

Les responsables italiens sont très agacés : autant dire que si la rencontre de vendredi a bien lieu, elle ne sera pas des plus faciles. Après la convocation au ministère des Affaires étrangères à Rome, de la chargée d’affaires de l’ambassade de France, le ministre de l’Économie, Giovanni Tria a annulé sa rencontre cet après-midi à Paris avec le ministre français Bruno Le Maire. À Bercy, on assure qu’un nouveau rendez-vous aura lieu dans quelques jours. L’homme fort du gouvernement italien, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini réclame des excuses de la France, faute de quoi, prévient-il, Giuseppe Conte devrait annuler sa visite à Paris. Le palais Chigi n’a pas publié de nouvelle déclaration après celle d’hier où il indiquait qu’il n’acceptait pas « de leçons hypocrites de pays ayant préféré détourner la tête en matière d’immigration ». Rome rappelle que sur les quelque 9 800 migrants en provenance d’Italie que Paris s’était dit prêt à accueillir, seuls 640 sont jusque-là arrivés en France. L’Élysée tente pour sa part de calmer le jeu et indique n’avoir reçu à ce stade aucune demande d’excuses de la part de la présidence du Conseil italien. En déplacement dans l’ouest de la France, Emmanuel Macron a tout à l’heure condamné « la politique du pire qui place tout le monde sous l’empire de l’émotion », tout en assurant qu’il continuerait à travailler « main dans la main avec l’Italie.

ZK : Au lendemain du sommet qualifié d'“historique” entre Donald Trump et Kim Jong Un, les États-Unis mettent la pression sur la Corée du Nord.

MJ : Le régime de Pyongyang n’a pas vraiment donné d’engagement précis lors de cette rencontre. Mais Washington dit avoir “bon espoir” que “l’essentiel du désarmement nord-coréen interviendra d’ici fin 2020. Dans moins de 2 ans et demi, c’est à dire avant la fin du mandat de Donald Trump... Selon Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, la prochaine phase de discussion entre les États-Unis et la Corée du Nord pourrait débuter dès la semaine prochaine.

ZK : Au Yémen les forces pro-gouvernementales et la coalition emmenée par l’Arabie saoudite ont lancé l’offensive sur Hodeida.

MJ : Des combats ont éclaté dans ce port stratégique, le principal du pays qui est aujourd’hui aux mains des combattants houtis soutenus par l’Iran. Les Nations Unies se disent extrêmes inquiètes après le début de cette offensive, car elle pourrait perturber l’arrivée de l’aide humanitaire. Nicolas Falez

Sur les rives de la Mer Rouge, Hodeida compte 600 000 habitants. C’est par ce port que transite une bonne partie des importations, mais aussi de l’aide destinée à la population du Yémen pays pauvre plongé dans une terrible crise humanitaire depuis le début de l’intervention de la coalition arabe en 2015. On mesure donc le risque que représente une offensive armée sur Hodeida. Opération militairement incertaine pour les forces loyalistes du Yémen, appuyées par la coalition arabe en guerre contre la rébellion chiite des Houthis. Opération potentiellement catastrophique pour la population locale et pour les Yéménites dépendants de l’aide internationale déjà insuffisante... Ces derniers jours plusieurs ONG ont tiré la sonnette d’alarme demandant notamment à Emmanuel Macron de faire pression sur les Saoudiens et les Émiriens, les principaux belligérants de la coalition. Ces ONG jugent ‘inconcevable' de maintenir la conférence humanitaire sur le Yémen prévue le 27 juin à Paris dans le contexte d’une attaque sur Hodeida. Une conférence que la France organise en concertation avec ses alliés régionaux, qui sont les pays membres de la coalition. Hier, le Président français a eu un entretien téléphonique avec le Prince héritier d’Abu Dhabi Mohammed ben Zayed pour l’appeler « à la retenue et à la protection des populations civiles ».

MJ : Le conseil de sécurité de l’ONU se réunira d’ailleurs es demain au sujet de cette offensive à Hodeida au Yémen.

ZK : 1 milliard d’euros. C’est l’amende que devra payer Volkswagen en Allemagne.

MJ : Le constructeur automobile a accepté la décision de la justice allemande. Le groupe reconnaît ainsi sa responsabilité dans le dossier des moteurs diesel truqués, qui polluaient plus que prévu. Les juges avaient mis en évidence « des manquements, des erreurs, dans le devoir de surveillance de Volkswagen ».

ZK : En Argentine, c’est l’heure du choix. Le parlement argentin doit se prononcer aujourd’hui sur la légalisation de l’avortement.

MJ : Après 10 ans de lutte féministe dans le pays le sujet arrive enfin au parlement. Le vote des députés s’annonce cependant très serré, cela pourrait se jouer à quelques voies de différence. Le camp du ‘Oui' a progressé au sein de la population, mais les opposants à l’avortement sont toujours soutenus notamment par l’Église catholique.

ZK : Direction le Mexique, où l’entreprise américaine Pepsi a fermé un site de mise en bouteille et de distribution.

MJ : La raison : les menaces provenant du crime organisé. Cela se passe à Altamirano, dans l’État de Guerrero, l’un des plus violents du pays. Il y a quelques mois, le concurrent Coca Cola avait également décidé d’arrêter ses activités dans la région. Achim Lippold

La situation était devenue intenable pour les ouvriers de ce site d’embouteillage. Ils avaient des menaces d’extorsion de fonds. Certains avaient été arrêtés avec leurs camions par des bandes criminelles qui leur demandaient de l’argent en échange d’une soi-disant ‘protection'. Plus d’une dizaine d’entreprises ont déjà quitté l’État de Guerrero, à cause de l’insécurité. Parmi elles Coca Cola qui a fermé les portes de son site de distribution à Altamirano en mars dernier. Et voilà que Pepsi lui emboîte le pas. Officiellement, l’entreprise parle d’une fermeture provisoire. Les responsables de l’État de Guerrero tentent d’éviter qu’elle devienne définitive. Car plus de 100 salariés perdraient leurs emplois. Mais pour convaincre les entreprises de rester, les autorités locales et fédérales doivent assurer leur sécurité. Ce qui n’est pas le cas. Il y a quelques jours, la principale organisation du Patronat, la Coparmex, a alerté le président mexicain sur l’augmentation des violences et lui a demandé des mesures d’urgence. En guise de réponse, le gouvernement, tout en minimisant sa responsabilité, a appelé le Parlement et la Justice à trouver une solution pour combattre l’insécurité.

ZK : À la veille du coup d’envoi de la coupe du monde de football en Russie, les regards se tournent déjà vers le mondial... 2026, et notamment, au Mexique justement.

MJ : Oui car on connaît désormais les pays organisateurs : le Mexique donc, mais aussi les États-Unis et le Canada. Les trois pays ont donc 8 ans pour se préparer. Grosse déception en revanche pour le Maroc, qui échoue pour la 5e fois.

ZK : Toujours sur la planète football. C’est un coup de théâtre, une surprise dans la sélection espagnole, une des favoris de la coupe du monde.

MJ : Julen Lopetegui n’est plus l’entraîneur de l’équipe espagnole. Le président de la fédération de football l’a tout simplement renvoyé, moins de 24 heures après sa nomination comme entraîneur du Real Madrid, et à la veille du mondial. Correspondance à Madrid, Pierre Chaperon.

Que ce soit dans les transports en commun ou aux terrasses des cafés... les amoureux de football ne parlent que de ça. Julen Lopetegui congédié, l’annonce est venu comme l’effet d’une bombe. Une décision surprenante et navrante pour Antonio supporter de la première heure. « Ce qu’il s’est passé, c’est une honte pour l’Espagne. Parce que ça déstabilise l’équipe à quelques heures du début de la compétition. Je crois que c’est une très mauvaise chose pour le football espagnol. » Une décision brutale comme on la qualifie de ce côté-ci des Pyrénées, mais qui n’inquiète pas pour autant Horacio. Pour ce buraliste le groupe reste inchangé et pourra faire sans le désormais ex-sélectionneur. « Non, ce n’est pas la meilleure manière de se préparer. Mais ils savent jouer et il y a un groupe derrière avec les adjoints, les préparateurs, les joueurs. C’est suffisant. Je ne crois pas que ça va changer. Si ça se passe bien, cette annonce n’aura aucune répercussion, si ça se passe mal, alors on reparlera de cette destitution de l’entraîneur. » Reste à savoir quel sera l’impact de cette nouvelle sur les joueurs espagnols. Première réponse ce vendredi. L’Espagne entame sa coupe du monde, face au Portugal.

MJ : 22h10 à Paris, c’est la fin de ce journal en français facile, merci à vous de l’avoir suivi. Merci Zéphyrin !

ZK : Merci Maxime.