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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 18 octobre 2019

Journal en français facile 18 octobre 2019

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en Temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile, présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la Une de l'actualité ce soir, la trêve n'a pas duré dans le nord de la Syrie. Au moins 14 civils ont été tués ce vendredi selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. 24 heures après que la Turquie a décidé de marquer une pause de cinq jours dans l'offensive qu'elle mène face aux forces kurdes.

SB : Au Liban, les manifestations continuent. Plusieurs milliers de personnes dans la rue à nouveau ce vendredi, après que le gouvernement a décidé d'annuler une taxe qui faisait polémique. Nous appellerons Beyrouth dans ce journal.

RA : Et puis le fils d'« El Chapo », au Mexique, libéré après avoir été détenu quelques heures seulement. C'est une décision prise par les autorités pour tenter de ramener le calme dans ce fief du baron de la drogue mexicain.

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SB : Dans le nord de la Syrie, la trêve semble avoir volé en éclat après seulement quelques heures

RA : « Une trêve qui vole en éclat », c'est une expression que l'on entend souvent, cela veut dire que la trêve n'a pas tenu. Cette trêve qui avait été annoncée hier soir par le vice-président américain Mike Pence. Cette trêve prévoit une pause dans les combats pendant six jours, et après ces six jours la Turquie s'engage à arrêter son offensive si les forces kurdes se retirent. Mais dès ce vendredi, les combats ont repris, au moins 14 personnes ont été tuées, annonce l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. C'est une situation qui fait dire au président du Conseil européen, Donald Tusk, que la trêve n'en est pas vraiment une. On l'écoute au micro d'Anastasia Becchio.

« La situation est assez évidente, c'est un soi-disant cessez-le-feu, ça n'est pas ce à quoi nous nous attendions. En réalité, ce n'est pas une trêve, c'est une demande de capitulation des Kurdes. Et je pense que nous devons être très cohérents ici, et que nous devons réitérer notre appel à la Turquie pour qu'elle mette immédiatement fin de manière permanente à son action militaire, qu'elle retire ses troupes et qu'elle respecte la loi humanitaire internationale. Ça n'est surement pas le résultat de l'accord conclu entre le vice-président américain Pence et le président turc Erdogan. » RA : Donald Tusk, le président du Conseil européen, qui s'exprimait depuis Bruxelles où s'est achevé ce vendredi le sommet européen. Après l'accord sur le Brexit hier, il était question ce vendredi de l'élargissement de l'Union européenne. Et notamment, les candidatures de l'Albanie et de la Macédoine du Nord. Des candidatures qui n'ont pas abouti, car d'importantes divergences sont apparues entre les États membres. Notamment, le président français Emmanuel Macron qui s'est prononcé contre cet élargissement, ce qui lui a valu les critiques de plusieurs de ses partenaires européens.

SB : Des manifestations monstres ce soir à Barcelone.

RA : Des centaines de milliers de personnes dans la rue. Beaucoup d'entre elles sont parties mercredi de plusieurs villes de Catalogne pour rejoindre Barcelone. Elles ont entamé une grande marche qui s'est achevée ce vendredi. C'est un vaste mouvement de protestation qui dure depuis l'annonce, en début de semaine, de la condamnation de neuf dirigeants séparatistes pour leur tentative de sécession, donc leur tentative de rendre la Catalogne indépendante, en 2017.

SB : D'autres manifestations ce vendredi, au Liban.

RA : Et d'autres revendications, des revendications économiques. Tout a débuté hier, après que le gouvernement a décidé d'imposer une taxe sur les appels effectués via les applications de messagerie Internet. Cela a fait bondir la population, car le pays traverse une grave crise économique. Par conséquent, les autorités ont décidé d'annuler la taxe, mais les manifestations ont continué ce vendredi. À tel point que l'ONU est intervenue pour demander un apaisement des tensions. La situation à Beyrouth avec notre correspondante Laure Stephan.

[Transcription manquante]

RA : Laure Stephan, correspondante de RFI, en direct de Beyrouth.

SB : Au Mexique, le fils d'« El Chapo » est libre.

RA : Situation extrêmement difficile à Culiacan, dans le nord-ouest du pays. Là où se trouve le fief d'« El Chapo », le baron de la drogue au Mexique, actuellement en prison aux États-Unis. Ce vendredi, en effet, alors que des policiers circulaient dans cette ville, ils ont été visés par des tirs. Ils sont alors entrés dans la maison d'où provenaient ces tirs, et y ont trouvé un des fils d'« El Chapo ». Ils l'ont interpellé. Mais la violence est encore montée d'un cran ensuite. À tel point que quelques heures plus tard, les autorités ont décidé de relâcher le fils d'« El Chapo ». Et le président mexicain lui-même, Andrés Manuel López Obrador, a justifié la décision des policiers. Dans un seul but, pour que les violences cessent. Je vous propose d'écouter le président mexicain.

« Il n'y a pas d'impunité parce qu'il n'a pas de complicité entre les délinquants et les autorités. La démarcation, la frontière qui sépare la délinquance des autorités, est très claire. Ce qui est arrivé ce jeudi est le produit d'un concours de circonstances dans lequel nous avons privilégié la protection de la vie des êtres humains. C'est ce qui existe de plus sacré : la vie des personnes. C'est pour cela qu'on a pris cette décision. Nous avons une politique précise pour garantir la paix et la tranquillité, et nous savons ce qu'il ne faut pas faire : utiliser la force, la violence, les massacres… Nous savons déjà que ça ne donne pas de résultats. Par contre, nos adversaires aimeraient que l'on agisse de cette manière. Mais nous n'allons pas changer de politique. Et je suis sûr que nous allons continuer à agir de cette manière avec l'appui de la population. » RA : Andrés Manuel López Obrador, le président du Mexique. Et ce soir, les aveux du ministre mexicain de la Défense, « cette opération était mal préparée », déclare-t-il en réaction à l'arrestation, puis à la libération du fils d'« El Chapo ».

SB : Dans l'actualité économique, la croissance qui ralentit en Allemagne.

RA : Une nouvelle fois, le gouvernement décide d'abaisser ses prévisions. Cependant, il l'assure, pas de risque de crise économique. Les explications de Myriam Berber.

Ce ralentissement était attendu, mais il est plus dur que prévu. Berlin prévoit une croissance, de 1% pour 2020, au lieu de 1,5% espéré. Ce coup de mou s'explique par les incertitudes liées au Brexit, et par les tensions commerciales mondiales. L'industrie automobile allemande paie la guerre des taxes douanières entre la Chine et les États-Unis, ces deux principaux clients. Sans compter le ralentissement économique chinois. Depuis l'an dernier, la production automobile a chuté de 20%. Résultat : les entreprises ont, de plus en plus, recours au chômage partiel. Autres indicateurs dans le rouge : le secteur des services montre des signes de faiblesse, et la consommation des ménages est en berne. Cette situation n'inquiète pas, pour autant, le gouvernement, pour qui, il n'y a pas de risque, de crise économique. Face à son voisin allemand, la France résiste mieux. Pour la première fois depuis quinze ans, elle devient la locomotive européenne. Et devrait, encore, le rester l'année prochaine.

RA : Myriam Berber du service économie de RFI.

SB : Et on va passer aux sports dans ce Journal en français facile avec le football. Actuellement, le premier match comptant pour la 10e journée de la Ligue 1.

RA : Et c'est le premier du classement qui est sur la pelouse. Au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain accueille Nice. On joue actuellement la seconde période et les Parisiens mènent 2 à 0. Et un mot de rugby, puisque débuteront demain matin les premiers quarts de finale de la Coupe du monde du rugby qui se déroulent actuellement au Japon. Les deux premières affiches : l'Angleterre face à l'Australie et la Nouvelle-Zélande contre l'Irlande. C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci de nous avoir suivis, merci Sylvie Berruet.

SB : Merci Romain et bonne fin de soirée à vous et à demain.

RA : Merci à Claude Batista qui était ce soir à la réalisation. 22h10 à Paris, deux heures de moins en temps universel.


Journal en français facile 18 octobre 2019 Journal en français facile October 18, 2019

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en Temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile, présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la Une de l'actualité ce soir, la trêve n'a pas duré dans le nord de la Syrie. Au moins 14 civils ont été tués ce vendredi selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. 24 heures après que la Turquie a décidé de marquer une pause de cinq jours dans l'offensive qu'elle mène face aux forces kurdes.

SB : Au Liban, les manifestations continuent. Plusieurs milliers de personnes dans la rue à nouveau ce vendredi, après que le gouvernement a décidé d'annuler une taxe qui faisait polémique. Nous appellerons Beyrouth dans ce journal.

RA : Et puis le fils d'« El Chapo », au Mexique, libéré après avoir été détenu quelques heures seulement. C'est une décision prise par les autorités pour tenter de ramener le calme dans ce fief du baron de la drogue mexicain.

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SB : Dans le nord de la Syrie, la trêve semble avoir volé en éclat après seulement quelques heures

RA : « Une trêve qui vole en éclat », c'est une expression que l'on entend souvent, cela veut dire que la trêve n'a pas tenu. Cette trêve qui avait été annoncée hier soir par le vice-président américain Mike Pence. Cette trêve prévoit une pause dans les combats pendant six jours, et après ces six jours la Turquie s'engage à arrêter son offensive si les forces kurdes se retirent. Mais dès ce vendredi, les combats ont repris, au moins 14 personnes ont été tuées, annonce l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. C'est une situation qui fait dire au président du Conseil européen, Donald Tusk, que la trêve n'en est pas vraiment une. On l'écoute au micro d'Anastasia Becchio.

« La situation est assez évidente, c'est un soi-disant cessez-le-feu, ça n'est pas ce à quoi nous nous attendions. En réalité, ce n'est pas une trêve, c'est une demande de capitulation des Kurdes. Et je pense que nous devons être très cohérents ici, et que nous devons réitérer notre appel à la Turquie pour qu'elle mette immédiatement fin de manière permanente à son action militaire, qu'elle retire ses troupes et qu'elle respecte la loi humanitaire internationale. Ça n'est surement pas le résultat de l'accord conclu entre le vice-président américain Pence et le président turc Erdogan. » RA : Donald Tusk, le président du Conseil européen, qui s'exprimait depuis Bruxelles où s'est achevé ce vendredi le sommet européen. Après l'accord sur le Brexit hier, il était question ce vendredi de l'élargissement de l'Union européenne. Et notamment, les candidatures de l'Albanie et de la Macédoine du Nord. Des candidatures qui n'ont pas abouti, car d'importantes divergences sont apparues entre les États membres. Notamment, le président français Emmanuel Macron qui s'est prononcé contre cet élargissement, ce qui lui a valu les critiques de plusieurs de ses partenaires européens.

SB : Des manifestations monstres ce soir à Barcelone.

RA : Des centaines de milliers de personnes dans la rue. Beaucoup d'entre elles sont parties mercredi de plusieurs villes de Catalogne pour rejoindre Barcelone. Elles ont entamé une grande marche qui s'est achevée ce vendredi. C'est un vaste mouvement de protestation qui dure depuis l'annonce, en début de semaine, de la condamnation de neuf dirigeants séparatistes pour leur tentative de sécession, donc leur tentative de rendre la Catalogne indépendante, en 2017.

SB : D'autres manifestations ce vendredi, au Liban.

RA : Et d'autres revendications, des revendications économiques. Tout a débuté hier, après que le gouvernement a décidé d'imposer une taxe sur les appels effectués via les applications de messagerie Internet. Cela a fait bondir la population, car le pays traverse une grave crise économique. This made the population jump, because the country is going through a serious economic crisis. Par conséquent, les autorités ont décidé d'annuler la taxe, mais les manifestations ont continué ce vendredi. À tel point que l'ONU est intervenue pour demander un apaisement des tensions. La situation à Beyrouth avec notre correspondante Laure Stephan.

[Transcription manquante]

RA : Laure Stephan, correspondante de RFI, en direct de Beyrouth.

SB : Au Mexique, le fils d'« El Chapo » est libre.

RA : Situation extrêmement difficile à Culiacan, dans le nord-ouest du pays. Là où se trouve le fief d'« El Chapo », le baron de la drogue au Mexique, actuellement en prison aux États-Unis. Ce vendredi, en effet, alors que des policiers circulaient dans cette ville, ils ont été visés par des tirs. Ils sont alors entrés dans la maison d'où provenaient ces tirs, et y ont trouvé un des fils d'« El Chapo ». Ils l'ont interpellé. Mais la violence est encore montée d'un cran ensuite. À tel point que quelques heures plus tard, les autorités ont décidé de relâcher le fils d'« El Chapo ». Et le président mexicain lui-même, Andrés Manuel López Obrador, a justifié la décision des policiers. Dans un seul but, pour que les violences cessent. Je vous propose d'écouter le président mexicain.

« Il n'y a pas d'impunité parce qu'il n'a pas de complicité entre les délinquants et les autorités. La démarcation, la frontière qui sépare la délinquance des autorités, est très claire. Ce qui est arrivé ce jeudi est le produit d'un concours de circonstances dans lequel nous avons privilégié la protection de la vie des êtres humains. C'est ce qui existe de plus sacré : la vie des personnes. C'est pour cela qu'on a pris cette décision. Nous avons une politique précise pour garantir la paix et la tranquillité, et nous savons ce qu'il ne faut pas faire : utiliser la force, la violence, les massacres… Nous savons déjà que ça ne donne pas de résultats. Par contre, nos adversaires aimeraient que l'on agisse de cette manière. Mais nous n'allons pas changer de politique. Et je suis sûr que nous allons continuer à agir de cette manière avec l'appui de la population. » RA : Andrés Manuel López Obrador, le président du Mexique. Et ce soir, les aveux du ministre mexicain de la Défense, « cette opération était mal préparée », déclare-t-il en réaction à l'arrestation, puis à la libération du fils d'« El Chapo ».

SB : Dans l'actualité économique, la croissance qui ralentit en Allemagne.

RA : Une nouvelle fois, le gouvernement décide d'abaisser ses prévisions. Cependant, il l'assure, pas de risque de crise économique. Les explications de Myriam Berber.

Ce ralentissement était attendu, mais il est plus dur que prévu. Berlin prévoit une croissance, de 1% pour 2020, au lieu de 1,5% espéré. Ce coup de mou s'explique par les incertitudes liées au Brexit, et par les tensions commerciales mondiales. L'industrie automobile allemande paie la guerre des taxes douanières entre la Chine et les États-Unis, ces deux principaux clients. Sans compter le ralentissement économique chinois. Depuis l'an dernier, la production automobile a chuté de 20%. Résultat : les entreprises ont, de plus en plus, recours au chômage partiel. Autres indicateurs dans le rouge : le secteur des services montre des signes de faiblesse, et la consommation des ménages est en berne. Cette situation n'inquiète pas, pour autant, le gouvernement, pour qui, il n'y a pas de risque, de crise économique. Face à son voisin allemand, la France résiste mieux. Pour la première fois depuis quinze ans, elle devient la locomotive européenne. Et devrait, encore, le rester l'année prochaine.

RA : Myriam Berber du service économie de RFI.

SB : Et on va passer aux sports dans ce Journal en français facile avec le football. Actuellement, le premier match comptant pour la 10e journée de la Ligue 1.

RA : Et c'est le premier du classement qui est sur la pelouse. Au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain accueille Nice. On joue actuellement la seconde période et les Parisiens mènent 2 à 0. Et un mot de rugby, puisque débuteront demain matin les premiers quarts de finale de la Coupe du monde du rugby qui se déroulent actuellement au Japon. Les deux premières affiches : l'Angleterre face à l'Australie et la Nouvelle-Zélande contre l'Irlande. C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci de nous avoir suivis, merci Sylvie Berruet.

SB : Merci Romain et bonne fin de soirée à vous et à demain.

RA : Merci à Claude Batista qui était ce soir à la réalisation. 22h10 à Paris, deux heures de moins en temps universel.