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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 19 septembre 2018

Journal en français facile 19 septembre 2018

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : les dirigeants européens sont réunis à Salzbourg en Autriche. Demain a lieu un sommet informel. Mais dès ce soir ils ont évoqué un sujet qui divise l'Europe : la question des migrations.

SB : « Je n'ai pas de ministre de la Justice ». Les mots sont durs, et ils sont signés Donald Trump. Le Président américain s'en prend une nouvelle fois à Jeff Sessions.

RA : Et puis en France, Alexandre Benalla n'a pas totalement convaincu les sénateurs. L'ancien collaborateur du Président Emmanuel Macron était entendu par une commission d'enquête. Il doit s'expliquer sur son rôle à l'Élysée. Alors qu'il est mis en examen pour des violences contre un manifestant le 1er mai dernier.

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SB : La question des migrants au menu d'un dîner de travail entre les dirigeants européens ce soir.

RA : Cette question qui divise l'Europe. Les 28 sont réunis à Salzbourg en Autriche en vue d'un sommet informel qui se déroulera demain jeudi. La journée a été marquée par l'intervention du Président du Conseil européen. La correspondance d'Isaure Hiace.

À son arrivée à Salzbourg, Donald Tusk, le président du Conseil européen a prévenu : on ne peut plus être divisés entre ceux qui veulent régler le problème des flux de migrants illégaux et ceux qui veulent l'utiliser à des fins politiques. C'est dire si les divisions d'hier demeurent. Il y a eu en effet peu d'avancées depuis juin dernier et le conseil européen qui avait permis d'aboutir à un accord, assez flou, entre les 28. Même des idées a priori consensuelles, comme le renforcement de l'agence européenne de gardes-frontières, qui devrait compter 10 000 hommes en 2020 et avoir un mandat élargi, ne font pas l'unanimité. Si la France et l'Allemagne sont pour, la Hongrie, l'Italie, l'Espagne et la Grèce seraient réticents. En fait, les seuls points sur lesquels les 28 pourraient s'accorder sont d'une part, la volonté de rendre plus efficaces les procédures de retour pour les migrants non éligibles à l'asile et d'autre part, le maintien de la pression sur les pays de transit ou d'origine. Donald Tusk va d'ailleurs demander lors du dîner le soutien des chefs d'État pour un sommet entre l'Union européenne et la Ligue arabe qui devrait se tenir en Égypte en février 2019. Isaure Hiace, Vienne, RFI.

RA : Outre la question migratoire, il y a un autre sujet qui est évoqué en Autriche : c'est le Brexit. Et là aussi les divisions sont importantes. Divisions entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne. Donald Tusk appelle Londres à « retravailler ses propositions pour débloquer les négociations. Réponse de la Première ministre britannique, elle renvoie la balle à l'Union européenne, “c'est à elle de faire évoluer sa position”, déclare Theresa May. Précisions qu'un sommet extraordinaire sur le Brexit devrait avoir lieu au milieu du mois de novembre.

SB : Direction à présent Washington, où Donald Trump s'en prend une nouvelle fois à son ministre de la justice.

RA : Ce n'est pas la première fois que le Président américain critique ouvertement Jeff Sessions. Mais cette fois les mots sont très durs, Donald Trump déclare : “je n'ai pas de ministre de la Justice”. Pourquoi ce ton de la part du Président américain ? Anne Corpet est la correspondante de RFI à Washington.

Le président américain n'a jamais pardonné à Jeff Sessions de s'être récusé dans le cadre de l'enquête sur les ingérences russes. Le ministre de la Justice n'avait pourtant pas vraiment le choix : il avait rencontré l'ambassadeur russe à plusieurs reprises pendant la campagne. Mais Donald Trump estime que Jeff Sessions aurait dû le prévenir en amont “s'il l'avait fait” dit-il “je ne l'aurais jamais nommé”. Le président qui se plaint régulièrement de ne pas avoir une justice aux ordres de l'exécutif n'a jamais atteint un tel degré de violence dans ses récriminations... “Je n'ai pas de ministre de la Justice, c'est très triste” déclare-t-il dans un entretien au site politique The Hill. Et il ajoute, ce qui est nouveau : “je suis déçu pour de nombreuses raisons. Je ne suis pas content sur le sujet des frontières.” Jeff Sessions est pourtant un partisan d'une ligne très dure sur l'immigration et n'a pas failli dans ce domaine. Malgré toutes les critiques qu'il adresse à son ministre, Donald Trump ne se résout pas à le limoger : cela serait politiquement très risqué à l'approche des élections de mi-mandat. Il lui faudrait de plus trouver rapidement un successeur. Car si Jeff Sessions quitte son poste, il sera remplacé par son numéro 2 au département de la justice pendant l'intérim. Or il s'agit de Rod Rosenstein, le supérieur direct du procureur Mueller, qui protège son enquête. Il serait sans doute encore pire que Jeff Sessions aux yeux du président américain. Anne Corpet, Washington, RFI.

MC : Plus au sud, au Venezuela, un dîner du Président Nicolas Maduro crée la colère.

RA : Un dîner dans un restaurant luxueux d'Istanbul en Turquie, alors que Nicolas Maduro rentrait d'un déplacement en Chine. Sur des vidéos publiées par le chef cuisinier, on voit le Président du Venezuela déguster des morceaux de viande. Il faut savoir que dans ce restaurant les prix des plats sont compris entre 70 et 250 dollars. D'où l'indignation au Venezuela, car le pays traverse une très grave crise économique. Notre correspondant Julien Gonzalez a recueilli les réactions de certains habitants de la capitale Caracas. Reportage.

Ce repas de luxe du Président Maduro est resté en travers de la gorge de beaucoup de Vénézuéliens... tout le monde en parle... aussi bien sur les réseaux sociaux que dans la rue... Furieuse, Isbel, employée payée au salaire minimum, y voit “un acte indécent”. “Il y a dans ce pays tellement de gens qui meurent de faim, de personnes qui mangent dans les poubelles, d'enfants morts pour être sous-alimentés. Et lui, il mange dans ce restaurant et il fait comme s'il ne se passait rien ici ! C'est le pire des comportements, c'est un manque de conscience de la souffrance des gens ! Et le pire, c'est qu'il fait ça, et il le refera. Il n'en a rien à faire !” Une indignation partagée par Maria. Cette mère d'un jeune enfant se dit “dégoûtée”, elle qui confie “se priver de tant de choses à cause des pénuries et de l'hyperinflation”. “Si lui peut se permettre ce luxe, nous nous n'avons même pas la possibilité de donner à manger de la viande à nos enfants ! Moi, cela fait 2 semaines que je n'ai pas mangé de viande ! J'ai perdu du poids ces derniers mois, mon fils aussi... comme beaucoup de Vénézuéliens. Tous les Présidents se font plaisir, mais celui-ci a dépassé les limites ! Face à ces vidéos, je pense que nous devons sortir dans la rue pour protester face à cette situation que nous vivons.” Les vidéos ont aussi fait réagir l'opposition. L'ex-Président de l'Assemblée Nationale Julio Borges a notamment condamné ce repas mangé avec, je cite, “l'argent volé au peuple vénézuélien”. Julien Gonzalez, Caracas, RFI.

SB : RFI 22h07 à Paris : l'actualité en France marquée par l'audition d'Alexandre Benalla.

RA : Cet ancien collaborateur d'Emmanuel Macron qui est mis en examen pour avoir frappé un manifestant le 1er mai. Il a été entendu par une commission d'enquête du Sénat. Le rôle de cette dernière est de déterminer les fonctions précises d'Alexandre Benalla. Il y a de nombreux points d'interrogation, par exemple pourquoi Alexandre Benalla a l'autorisation de porter une arme ? Pendant 1h30 il a donc répondu à ce type de questions, sur un ton calme. Le récit d'Anthony Lattier.

[Transcription manquante]

RA : Et la commission d'enquête n'a pas été totalement convaincue par les réponses d'Alexandre Benalla. Pour son Président Philippe Bas, il reste “bon nombre d'interrogations. Nous allons continuer nos travaux”, déclare-t-il. Le Président de la commission qui été critiqué par le porte-parole du gouvernement. Benjamin Griveaux met en cause sa “déontologie”. Il lui reproche de s'être exprimé dans la presse alors que la commission d'enquête n'a pas terminé ses travaux.

SB : Enfin en football, c'est au tour de Lyon de faire ses débuts en Ligue des Champions cette saison.

RA : Les Lyonnais se déplacent sur la pelouse de Manchester City. Hier le Paris Saint Germain a été battu à Liverpool et Monaco a été dominée par l'Athletico de Madrid.


Journal en français facile 19 septembre 2018 Journal en français facile September 19, 2018

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Good evening everyone, welcome to your Journal in French easy. Présenté en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : les dirigeants européens sont réunis à Salzbourg en Autriche. Demain a lieu un sommet informel. Mais dès ce soir ils ont évoqué un sujet qui divise l'Europe : la question des migrations.

SB : « Je n'ai pas de ministre de la Justice ». Les mots sont durs, et ils sont signés Donald Trump. Le Président américain s'en prend une nouvelle fois à Jeff Sessions.

RA : Et puis en France, Alexandre Benalla n'a pas totalement convaincu les sénateurs. L'ancien collaborateur du Président Emmanuel Macron était entendu par une commission d'enquête. Il doit s'expliquer sur son rôle à l'Élysée. Alors qu'il est mis en examen pour des violences contre un manifestant le 1er mai dernier.

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SB : La question des migrants au menu d'un dîner de travail entre les dirigeants européens ce soir.

RA : Cette question qui divise l'Europe. Les 28 sont réunis à Salzbourg en Autriche en vue d'un sommet informel qui se déroulera demain jeudi. La journée a été marquée par l'intervention du Président du Conseil européen. La correspondance d'Isaure Hiace.

À son arrivée à Salzbourg, Donald Tusk, le président du Conseil européen a prévenu : on ne peut plus être divisés entre ceux qui veulent régler le problème des flux de migrants illégaux et ceux qui veulent l'utiliser à des fins politiques. C'est dire si les divisions d'hier demeurent. It is to say if the divisions of yesterday remain. Il y a eu en effet peu d'avancées depuis juin dernier et le conseil européen qui avait permis d'aboutir à un accord, assez flou, entre les 28. Même des idées a priori consensuelles, comme le renforcement de l'agence européenne de gardes-frontières, qui devrait compter 10 000 hommes en 2020 et avoir un mandat élargi, ne font pas l'unanimité. Si la France et l'Allemagne sont pour, la Hongrie, l'Italie, l'Espagne et la Grèce seraient réticents. En fait, les seuls points sur lesquels les 28 pourraient s'accorder sont d'une part, la volonté de rendre plus efficaces les procédures de retour pour les migrants non éligibles à l'asile et d'autre part, le maintien de la pression sur les pays de transit ou d'origine. In fact, the only points on which the 28 could agree are, on the one hand, the desire to make return procedures more efficient for migrants who are not eligible for asylum and, on the other hand, to maintain the pressure countries of transit or origin. Donald Tusk va d'ailleurs demander lors du dîner le soutien des chefs d'État pour un sommet entre l'Union européenne et la Ligue arabe qui devrait se tenir en Égypte en février 2019. Donald Tusk will also ask at the dinner for the support of heads of state for a summit between the European Union and the Arab League to be held in Egypt in February 2019. Isaure Hiace, Vienne, RFI.

RA : Outre la question migratoire, il y a un autre sujet qui est évoqué en Autriche : c'est le Brexit. Et là aussi les divisions sont importantes. Divisions entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne. Donald Tusk appelle Londres à « retravailler ses propositions pour débloquer les négociations. Réponse de la Première ministre britannique, elle renvoie la balle à l'Union européenne, “c'est à elle de faire évoluer sa position”, déclare Theresa May. Précisions qu'un sommet extraordinaire sur le Brexit devrait avoir lieu au milieu du mois de novembre.

SB : Direction à présent Washington, où Donald Trump s'en prend une nouvelle fois à son ministre de la justice. SB: Head to Washington, where Donald Trump is once again attacking his justice minister.

RA : Ce n'est pas la première fois que le Président américain critique ouvertement Jeff Sessions. Mais cette fois les mots sont très durs, Donald Trump déclare : “je n'ai pas de ministre de la Justice”. But this time the words are very hard, Donald Trump says: "I do not have a Minister of Justice". Pourquoi ce ton de la part du Président américain ? Why this tone from the US President? Anne Corpet est la correspondante de RFI à Washington.

Le président américain n'a jamais pardonné à Jeff Sessions de s'être récusé dans le cadre de l'enquête sur les ingérences russes. The US president has never forgave Jeff Sessions for having recused himself in the investigation of Russian interference. Le ministre de la Justice n'avait pourtant pas vraiment le choix : il avait rencontré l'ambassadeur russe à plusieurs reprises pendant la campagne. Mais Donald Trump estime que Jeff Sessions aurait dû le prévenir en amont “s'il l'avait fait” dit-il “je ne l'aurais jamais nommé”. But Donald Trump believes that Jeff Sessions should have warned him upstream "if he did," he said "I would never have named". Le président qui se plaint régulièrement de ne pas avoir une justice aux ordres de l'exécutif n'a jamais atteint un tel degré de violence dans ses récriminations... “Je n'ai pas de ministre de la Justice, c'est très triste” déclare-t-il dans un entretien au site politique The Hill. Et il ajoute, ce qui est nouveau : “je suis déçu pour de nombreuses raisons. Je ne suis pas content sur le sujet des frontières.” Jeff Sessions est pourtant un partisan d'une ligne très dure sur l'immigration et n'a pas failli dans ce domaine. Malgré toutes les critiques qu'il adresse à son ministre, Donald Trump ne se résout pas à le limoger : cela serait politiquement très risqué à l'approche des élections de mi-mandat. Il lui faudrait de plus trouver rapidement un successeur. Car si Jeff Sessions quitte son poste, il sera remplacé par son numéro 2 au département de la justice pendant l'intérim. Or il s'agit de Rod Rosenstein, le supérieur direct du procureur Mueller, qui protège son enquête. Il serait sans doute encore pire que Jeff Sessions aux yeux du président américain. Anne Corpet, Washington, RFI.

MC : Plus au sud, au Venezuela, un dîner du Président Nicolas Maduro crée la colère.

RA : Un dîner dans un restaurant luxueux d'Istanbul en Turquie, alors que Nicolas Maduro rentrait d'un déplacement en Chine. Sur des vidéos publiées par le chef cuisinier, on voit le Président du Venezuela déguster des morceaux de viande. Il faut savoir que dans ce restaurant les prix des plats sont compris entre 70 et 250 dollars. D'où l'indignation au Venezuela, car le pays traverse une très grave crise économique. Notre correspondant Julien Gonzalez a recueilli les réactions de certains habitants de la capitale Caracas. Reportage.

Ce repas de luxe du Président Maduro est resté en travers de la gorge de beaucoup de Vénézuéliens... tout le monde en parle... aussi bien sur les réseaux sociaux que dans la rue... Furieuse, Isbel, employée payée au salaire minimum, y voit “un acte indécent”. “Il y a dans ce pays tellement de gens qui meurent de faim, de personnes qui mangent dans les poubelles, d'enfants morts pour être sous-alimentés. Et lui, il mange dans ce restaurant et il fait comme s'il ne se passait rien ici ! C'est le pire des comportements, c'est un manque de conscience de la souffrance des gens ! Et le pire, c'est qu'il fait ça, et il le refera. Il n'en a rien à faire !” Une indignation partagée par Maria. Cette mère d'un jeune enfant se dit “dégoûtée”, elle qui confie “se priver de tant de choses à cause des pénuries et de l'hyperinflation”. “Si lui peut se permettre ce luxe, nous nous n'avons même pas la possibilité de donner à manger de la viande à nos enfants ! Moi, cela fait 2 semaines que je n'ai pas mangé de viande ! J'ai perdu du poids ces derniers mois, mon fils aussi... comme beaucoup de Vénézuéliens. Tous les Présidents se font plaisir, mais celui-ci a dépassé les limites ! Face à ces vidéos, je pense que nous devons sortir dans la rue pour protester face à cette situation que nous vivons.” Les vidéos ont aussi fait réagir l'opposition. L'ex-Président de l'Assemblée Nationale Julio Borges a notamment condamné ce repas mangé avec, je cite, “l'argent volé au peuple vénézuélien”. Julien Gonzalez, Caracas, RFI.

SB : RFI 22h07 à Paris : l'actualité en France marquée par l'audition d'Alexandre Benalla.

RA : Cet ancien collaborateur d'Emmanuel Macron qui est mis en examen pour avoir frappé un manifestant le 1er mai. Il a été entendu par une commission d'enquête du Sénat. Le rôle de cette dernière est de déterminer les fonctions précises d'Alexandre Benalla. Il y a de nombreux points d'interrogation, par exemple pourquoi Alexandre Benalla a l'autorisation de porter une arme ? Pendant 1h30 il a donc répondu à ce type de questions, sur un ton calme. Le récit d'Anthony Lattier.

[Transcription manquante]

RA : Et la commission d'enquête n'a pas été totalement convaincue par les réponses d'Alexandre Benalla. Pour son Président Philippe Bas, il reste “bon nombre d'interrogations. Nous allons continuer nos travaux”, déclare-t-il. Le Président de la commission qui été critiqué par le porte-parole du gouvernement. Benjamin Griveaux met en cause sa “déontologie”. Il lui reproche de s'être exprimé dans la presse alors que la commission d'enquête n'a pas terminé ses travaux.

SB : Enfin en football, c'est au tour de Lyon de faire ses débuts en Ligue des Champions cette saison.

RA : Les Lyonnais se déplacent sur la pelouse de Manchester City. Hier le Paris Saint Germain a été battu à Liverpool et Monaco a été dominée par l'Athletico de Madrid.