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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 20 octobre 2019

Journal en français facile 20 octobre 2019

Hugo Lanoë : Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile. Pour le présenter avec moi ce soir Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous.

HL : Au sommaire de cette édition, les Hongkongais étaient dans la rue ce dimanche pour la vingtième fois consécutive. Policiers et manifestants se sont une nouvelle fois opposés. Reportage sur place dans un instant.

SB : Nous irons ensuite en Bolivie où les bureaux de vote viennent de fermer. Les électeurs étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés, leurs sénateurs et leur nouveau président.

HL : Et avant de retrouver Yvan Amar pour l'expression de la semaine, nous parlerons de la Suisse. La fédération helvétique votait également aujourd'hui dans le cadre des élections législatives. Les écologistes font une belle opération vous l'entendrez.

Voilà pour le programme, soyez les bienvenus !

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SB : À Hong Kong, les fins de semaine passent et se ressemblent.

HL : Des dizaines de milliers de protestataires ont une nouvelle fois bravé l'interdiction de manifester aujourd'hui, pour le vingtième dimanche de mobilisation. Des accrochages ont eu lieu. Des heurts ont opposé la police à des manifestants. Au cœur de la colère des Hongkongais : les violentes agressions, cette semaine, de deux militants pro-démocratie. Les explications, sur place, avec le reportage de Florence de Changy.

C'est un air que les Hongkongais commencent à connaître par cœur. Qui dit manifestations dit fermeture du métro. Aujourd'hui d'importants désordres ont encore eu lieu dans les quartiers très populaires de Kowloon. Mais comme les manifestants s'y étaient engagés, aucune attaque n'a eu lieu contre la minorité musulmane de Hong Kong, les explications de Jason, 29 ans : « En fait, il y a quelques jours, un de nos leaders a été attaqué par des membres de ce que l'on appelle ici les "minorités ethniques", mais finalement il est apparu que la communauté musulmane s'est déclarée en faveur de notre mouvement, ils se battent aussi pour Hong Kong et ils font partie de la communauté hongkongaise. Et donc vous avez vu aujourd'hui qu'il n'y a pas eu le moindre graffiti rien d'abimé sur leurs immeubles ou les mosquées. » En fait, c'est la police qui a aspergé la principale mosquée de Hong Kong de peinture bleue avec les canons à eau et ce sont les manifestants qui ont pris en charge le nettoyage du parvis et de la façade de la grande mosquée de Hong Kong. Une manière d'afficher l'union entre les différentes communautés de la société hongkongaise dans cette révolte. Florence de Changy, Hong Kong, RFI.

SB : Autre mobilisation Hugo, au Liban où la contestation gagne de l'ampleur.

HL : Ils sont de plus en plus nombreux dans les rues du pays, de Beyrouth à la ville sunnite de Tripoli en passant par ses quartiers druzes ou encore chrétiens. Les Libanais ont manifesté aujourd'hui dans une ambiance festive pour le quatrième jour consécutif. Leur mot d'ordre, leurs revendications : le départ de la classe politique. Des dirigeants jugés corrompus, accusés d'enfoncer le pays dans une crise sans fin.

SB : Au Chili, on ne parle pas de manifestations, mais plutôt d'émeutes.

HL : Oui, une émeute est un soulèvement populaire, généralement spontané et non organisé, empreint d'émotions et donc violent. Cela fait trois jours que le Chili vit aux rythmes des émeutes, les pires qu'ait connus le pays depuis plusieurs décennies. On compte au moins deux morts et trois blessés. Le visage encagoulé, les émeutiers se sont opposés à la police dans le centre de la capitale, Santiago. Ils sont en colère contre le coût de la vie jugé trop chère. Le couvre-feu est en vigueur dans cinq régions pour la deuxième nuit consécutive, et cela en vertu de l'état d'urgence qui a été décrété vendredi soir.

SB : Direction le nord du Chili, en Bolivie voisine, où les bureaux de vote viennent de fermer.

HL : Les électeurs boliviens étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés et leurs sénateurs, mais aussi leur nouveau président. L'actuel chef de l'État, Evo Morales, va-t-il rester au pouvoir ? La question reste en suspens. Une chose est sûre, cette journée de vote s'est passée dans le calme même si les Boliviens se disent inquiets. Reportage à La Paz avec Alice Campaignolle.

Jour de vote en Bolivie. Interdiction de circulation, la rue n'a jamais été aussi calme. On n'entend que le vendeur de journaux. L'animation est dans les bureaux de vote. Une atmosphère décontractée. Les enfants jouent, les gens discutent. Une ambiance détendue, mais en réalité les Boliviens sont inquiets. Beaucoup manquent de confiance en leur processus électoral, ils redoutent la fraude : « Il y a vraiment des choses louches, des choses pas très claires dans le vote. Par exemple, de temps en temps, il y a des zombies, c'est moi qui les appelle comme ça, qui viennent voter. Des gens qui sont morts depuis des années, mais qui apparaissent sur les listes électorales. Donc il faut rester attentif. » D'autres craignent des débordements, entrainés par des militants politiques insatisfaits du résultat : « J'espère que la décision qui aura été prise sera respectée, peu importe qui gagne. Et j'espère aussi qu'il n'y aura pas de violence à cause du vote. » Mais pour le moment, la journée de vote se déroule dans le calme. Les résultats préliminaires seront donnés ce soir à 20H. Alice Campaignolle, La Paz, RFI.

HL : Et pour le moment à La Paz il est 16h bientôt passée de six minutes. Les résultats préliminaires seront donc connus dans un peu moins de quatre heures.

SB : On votait également aujourd'hui en Suisse dans le cadre des élections législatives.

HL : La Suisse est en vert ce soir. Les sondages ne se sont pas trompés : les écologistes sont les grands gagnants du renouvellement du Parlement. Avec 12,7% des voix, les Verts frappent à la porte du gouvernement fédéral. Affaiblie, la droite nationaliste reste quand même en tête d'un scrutin où la question environnementale a monopolisé les débats. Correspondance à Genève signée Jérémie Lanche.

Selon les premiers résultats, les Verts deviennent la quatrième force politique de Suisse, devant les chrétiens-démocrates. Pas de quoi bouleverser l'échiquier politique, mais le symbole est fort. Plusieurs députés sortants de l'UDC, la droite nationaliste et populiste, ont perdu leur siège au Parlement face à des candidats Verts. Les Verts libéraux, classés à droite, enregistrent eux aussi un succès historique. Chez les socialistes, on hésite entre la joie de voir le Parlement basculer à gauche et la déception de devoir céder plusieurs de leurs sièges à des candidats Verts. Reste une inconnue : la composition du gouvernement suisse. Elle ne sera connue qu'en décembre, mais n'a quasiment pas bougé depuis des décennies. Deux ministres UDC, deux socialistes, deux libéraux radicaux et un chrétien-démocrate. Les Verts pourraient demander à revoir la formule magique garante de la stabilité de l'exécutif suisse. Le vice-président des libéraux radicaux a déjà dit qu'il s'opposera à l'entrée au gouvernement des écologistes. Jérémie Lanche, Genèce, RFI.

SB : « Le Royaume-Uni quittera bien l'Union européenne le 31 octobre ». C'est message martelé, répété sans cesse, par le Premier ministre britannique.

HL : Boris Johnson a envoyé hier soir trois courriers contradictoires au président du Conseil européen. Une lettre non signée demandant une extension, puisque c'est une obligation légale. Une deuxième signée, cette fois-ci, dans laquelle Boris Johnson indique aux Européens qu'un report serait une erreur. La troisième, de l'ambassadeur britannique auprès de l'Union européenne, Tim Barrow, précise que le report n'a été demandé que pour se plier à la loi. Les 27 ambassadeurs de l'Union européenne se sont retrouvés à Bruxelles ce matin. Il n'a pas été question d'accorder un nouveau délai aux Britanniques.

HL : L'expression de la semaine avec Yvan Amar qui nous parle de « course en tête ».

[Transcription manquante]

HL : C'était Yvan Amar pour l'expression de la semaine. C'est la fin du Journal en français facile. Merci Sylvie Berruet.

SB : Merci à vous.

HL : Et merci à vous qui nous écoutez, merci de votre fidélité à la radio du monde.


Journal en français facile 20 octobre 2019 Zeitung in leichtem Französisch 20. Oktober 2019 Journal en français facile October 20, 2019

Hugo Lanoë : Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile. Pour le présenter avec moi ce soir Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous.

HL : Au sommaire de cette édition, les Hongkongais étaient dans la rue ce dimanche pour la vingtième fois consécutive. Policiers et manifestants se sont une nouvelle fois opposés. Reportage sur place dans un instant.

SB : Nous irons ensuite en Bolivie où les bureaux de vote viennent de fermer. Les électeurs étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés, leurs sénateurs et leur nouveau président.

HL : Et avant de retrouver Yvan Amar pour l'expression de la semaine, nous parlerons de la Suisse. La fédération helvétique votait également aujourd'hui dans le cadre des élections législatives. Les écologistes font une belle opération vous l'entendrez.

Voilà pour le programme, soyez les bienvenus !

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SB : À Hong Kong, les fins de semaine passent et se ressemblent.

HL : Des dizaines de milliers de protestataires ont une nouvelle fois bravé l'interdiction de manifester aujourd'hui, pour le vingtième dimanche de mobilisation. Des accrochages ont eu lieu. Des heurts ont opposé la police à des manifestants. Clashes erupted between police and demonstrators. Au cœur de la colère des Hongkongais : les violentes agressions, cette semaine, de deux militants pro-démocratie. Les explications, sur place, avec le reportage de Florence de Changy.

C'est un air que les Hongkongais commencent à connaître par cœur. Qui dit manifestations dit fermeture du métro. Aujourd'hui d'importants désordres ont encore eu lieu dans les quartiers très populaires de Kowloon. Mais comme les manifestants s'y étaient engagés, aucune attaque n'a eu lieu contre la minorité musulmane de Hong Kong, les explications de Jason, 29 ans : « En fait, il y a quelques jours, un de nos leaders a été attaqué par des membres de ce que l'on appelle ici les "minorités ethniques", mais finalement il est apparu que la communauté musulmane s'est déclarée en faveur de notre mouvement, ils se battent aussi pour Hong Kong et ils font partie de la communauté hongkongaise. Et donc vous avez vu aujourd'hui qu'il n'y a pas eu le moindre graffiti rien d'abimé sur leurs immeubles ou les mosquées. » En fait, c'est la police qui a aspergé la principale mosquée de Hong Kong de peinture bleue avec les canons à eau et ce sont les manifestants qui ont pris en charge le nettoyage du parvis et de la façade de la grande mosquée de Hong Kong. Une manière d'afficher l'union entre les différentes communautés de la société hongkongaise dans cette révolte. Florence de Changy, Hong Kong, RFI.

SB : Autre mobilisation Hugo, au Liban où la contestation gagne de l'ampleur.

HL : Ils sont de plus en plus nombreux dans les rues du pays, de Beyrouth à la ville sunnite de Tripoli en passant par ses quartiers druzes ou encore chrétiens. Les Libanais ont manifesté aujourd'hui dans une ambiance festive pour le quatrième jour consécutif. Leur mot d'ordre, leurs revendications : le départ de la classe politique. Des dirigeants jugés corrompus, accusés d'enfoncer le pays dans une crise sans fin.

SB : Au Chili, on ne parle pas de manifestations, mais plutôt d'émeutes.

HL : Oui, une émeute est un soulèvement populaire, généralement spontané et non organisé, empreint d'émotions et donc violent. Cela fait trois jours que le Chili vit aux rythmes des émeutes, les pires qu'ait connus le pays depuis plusieurs décennies. On compte au moins deux morts et trois blessés. Le visage encagoulé, les émeutiers se sont opposés à la police dans le centre de la capitale, Santiago. Ils sont en colère contre le coût de la vie jugé trop chère. Le couvre-feu est en vigueur dans cinq régions pour la deuxième nuit consécutive, et cela en vertu de l'état d'urgence qui a été décrété vendredi soir.

SB : Direction le nord du Chili, en Bolivie voisine, où les bureaux de vote viennent de fermer.

HL : Les électeurs boliviens étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés et leurs sénateurs, mais aussi leur nouveau président. L'actuel chef de l'État, Evo Morales, va-t-il rester au pouvoir ? La question reste en suspens. Une chose est sûre, cette journée de vote s'est passée dans le calme même si les Boliviens se disent inquiets. One thing is certain, this day of voting was peaceful even though the Bolivians are worried. Reportage à La Paz avec Alice Campaignolle.

Jour de vote en Bolivie. Interdiction de circulation, la rue n'a jamais été aussi calme. On n'entend que le vendeur de journaux. L'animation est dans les bureaux de vote. The animation is in the polling stations. Une atmosphère décontractée. Les enfants jouent, les gens discutent. Une ambiance détendue, mais en réalité les Boliviens sont inquiets. Beaucoup manquent de confiance en leur processus électoral, ils redoutent la fraude : « Il y a vraiment des choses louches, des choses pas très claires dans le vote. Par exemple, de temps en temps, il y a des zombies, c'est moi qui les appelle comme ça, qui viennent voter. Des gens qui sont morts depuis des années, mais qui apparaissent sur les listes électorales. Donc il faut rester attentif. » D'autres craignent des débordements, entrainés par des militants politiques insatisfaits du résultat : « J'espère que la décision qui aura été prise sera respectée, peu importe qui gagne. Others fear overflowing, led by political activists dissatisfied with the result: "I hope that the decision that has been made will be respected, no matter who wins. Et j'espère aussi qu'il n'y aura pas de violence à cause du vote. » Mais pour le moment, la journée de vote se déroule dans le calme. Les résultats préliminaires seront donnés ce soir à 20H. Alice Campaignolle, La Paz, RFI.

HL : Et pour le moment à La Paz il est 16h bientôt passée de six minutes. Les résultats préliminaires seront donc connus dans un peu moins de quatre heures.

SB : On votait également aujourd'hui en Suisse dans le cadre des élections législatives.

HL : La Suisse est en vert ce soir. HL: Switzerland is in green tonight. Les sondages ne se sont pas trompés : les écologistes sont les grands gagnants du renouvellement du Parlement. Avec 12,7% des voix, les Verts frappent à la porte du gouvernement fédéral. Affaiblie, la droite nationaliste reste quand même en tête d'un scrutin où la question environnementale a monopolisé les débats. Correspondance à Genève signée Jérémie Lanche.

Selon les premiers résultats, les Verts deviennent la quatrième force politique de Suisse, devant les chrétiens-démocrates. Pas de quoi bouleverser l'échiquier politique, mais le symbole est fort. Not enough to upset the political chessboard, but the symbol is strong. Plusieurs députés sortants de l'UDC, la droite nationaliste et populiste, ont perdu leur siège au Parlement face à des candidats Verts. Les Verts libéraux, classés à droite, enregistrent eux aussi un succès historique. The Liberal Greens, on the right, are also enjoying historic success. Chez les socialistes, on hésite entre la joie de voir le Parlement basculer à gauche et la déception de devoir céder plusieurs de leurs sièges à des candidats Verts. Reste une inconnue : la composition du gouvernement suisse. Elle ne sera connue qu'en décembre, mais n'a quasiment pas bougé depuis des décennies. Deux ministres UDC, deux socialistes, deux libéraux radicaux et un chrétien-démocrate. Les Verts pourraient demander à revoir la formule magique garante de la stabilité de l'exécutif suisse. The Greens could ask to review the magic formula guaranteeing the stability of the Swiss executive. Le vice-président des libéraux radicaux a déjà dit qu'il s'opposera à l'entrée au gouvernement des écologistes. Jérémie Lanche, Genèce, RFI.

SB : « Le Royaume-Uni quittera bien l'Union européenne le 31 octobre ». C'est message martelé, répété sans cesse, par le Premier ministre britannique.

HL : Boris Johnson a envoyé hier soir trois courriers contradictoires au président du Conseil européen. Une lettre non signée demandant une extension, puisque c'est une obligation légale. Une deuxième signée, cette fois-ci, dans laquelle Boris Johnson indique aux Européens qu'un report serait une erreur. La troisième, de l'ambassadeur britannique auprès de l'Union européenne, Tim Barrow, précise que le report n'a été demandé que pour se plier à la loi. Les 27 ambassadeurs de l'Union européenne se sont retrouvés à Bruxelles ce matin. Il n'a pas été question d'accorder un nouveau délai aux Britanniques.

HL : L'expression de la semaine avec Yvan Amar qui nous parle de « course en tête ».

[Transcription manquante]

HL : C'était Yvan Amar pour l'expression de la semaine. C'est la fin du Journal en français facile. Merci Sylvie Berruet.

SB : Merci à vous.

HL : Et merci à vous qui nous écoutez, merci de votre fidélité à la radio du monde.