Journal en français facile 22 mars 2019
Loïc Bussières : À l'écoute de RFi, il est 21h à Paris, 20h en temps universel. Et c'est l'heure de votre Journal en français facile. C'est Zéphyrin Kouadio qui présente avec moi cette édition. Bonsoir Zéphyrin.
Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.
LB : Au sommaire : le groupe État islamique vaincu à 100 % en Syrie. C'est le constat de Donald Trump, pas celui fait sur place, par les Forces démocratiques syriennes pour qui les combats se poursuivent dans la ville de Baghouz.
ZK : En France, un nouveau samedi de manifestations sous haute surveillance pour les gilets jaunes. Les militaires de l'opération sentinelle seront notamment mobilisés, ce qui fait polémique, vous l'entendrez.
LB : Et puis il y a du football également ce soir. L'équipe de France se déplace en Moldavie pour les qualifications de l'Euro 2020. Nous serons en direct de Chisinau dans ce journal.
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ZK : Tout d'abord, cette déclaration de Donald Trump concernant la situation en Syrie.
LB : Plus précisément celle du groupe EI. Les jihadistes sont vaincus à 100 % en Syrie, c'est ce qu'affirme le Président américain. Éric de Salves, vous êtes notre correspondant aux États-Unis.
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LB : Par ailleurs, toujours concernant Donald Trump, le président américain pourrait signer la semaine prochaine un texte officialisant la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan. Ce qui coïnciderait avec la visite aux États-Unis du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
ZK : À la une également : Le Brexit. Au lendemain de cette annonce du Conseil européen à Bruxelles, les 27 proposent 2 options à Theresa May.
LB : Ou bien un départ le 22 mai si le Parlement britannique approuve finalement l'accord de la Première ministre, un nouveau vote est organisé la semaine prochaine, ou bien une sortie sans accord, le 12 avril au plus tard. Et là, il faudra aussi régler la question d'une éventuelle participation aux élections européennes. Ce qu'il faut retenir, c'est que l'ancienne date butoir du 29 mars est repoussée de 3 semaines et que les Européens ont encore accentué la pression sur Theresa May. Anissa el Jabri.
« Tout reste possible », déclaration du président du conseil européen Donald Tusk. Tout y comprit une annulation du divorce si c'est le choix du Royaume-Uni. Les Européens ne voulaient pas se retrouver dans le rôle d'arbitre de la crise britannique. Ils ont réussi à renvoyer la balle à Londres, leur unité pendant quelques heures un peu troublées est restée solide, capitale pour les Européens, et pas seulement pour leurs intérêts commerciaux ou stratégiques. Ils sont nombreux les dirigeants à ne pas vouloir donner prise aux populistes lors de cette campagne européenne qui s'ouvre. Pas question de passer pour ceux qui brideraient ; la volonté du peuple britannique « on ne fait pas l'Europe sans les peuples » a dit Emmanuel Macron, le président pour qui le Brexit n'est pas une négociation technique, mais une leçon politique. Je cite : « Proposer le rejet de l'Europe sans projet mène à l'impasse, mais ignorer les peurs et les colères ne peut mener qu'au désastre. » Le clivage progressiste contre populistes c est bien terminé. Emmanuel Macron pour cette campagne européenne cherche désormais un autre chemin. Anissa el Jabri, Bruxelles, RFI.
ZK : En bref, en Algérie, nouvelles manifestations aujourd'hui. Des centaines de milliers de personnes ont défilé dans le centre d'Alger pour réclamer la démission d'Abdelaziz Bouteflika.
LB : Le président algérien a certes renoncé à briguer un 5e mandat, mais il reste la tête du pays alors que son mandat expire théoriquement le 28 avril. Des manifestations étaient aussi organisées dans plusieurs grandes villes algériennes.
ZK : L'appel d'Antonio Guterres après le passage du cyclone Idai qui a tué environ 400 personnes au Mozambique, au Malawi et au Zimbabwe la semaine dernière.
LB : Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres appelle la communauté internationale à multiplier les dons pour les milliers de rescapés du cyclone, le plus puissant depuis une vingtaine d'années en Afrique Australe. « Il faut désormais des fonds pour répondre au désastre dans les jours, semaines et mois à venir » explique-t-il, rappelant que l'ONU avait dégagé 20 millions de dollars en première aide d'urgence.
ZK : Retour en France à la veille d'un nouveau samedi de manifestations des gilets jaunes. Journée sous haute tension après les violences de la semaine dernière.
LB : Avec notamment ces images de saccages sur les Champs-Élysées, des scènes qui ne doivent pas se reproduire demain, pour l'exécutif qui a prononcé pour la première fois depuis le début du mouvement des interdictions de manifester sur de nombreux sites à Paris, mais aussi Nice, Bordeaux ou Toulouse. Autre nouveauté : l'armée sera présente en renfort des policiers et gendarmes.
ZK : Une mesure largement commentée notamment après la déclaration de Bruno Leray.
LB : Le gouverneur militaire de Paris expliquait ce matin chez nos confrères de France Info que les militaires pourraient « aller jusqu'à l'ouverture du feu. Si leur vie est menacée ou celle des personnes qu'ils défendent ». Des propos qui ont déclenché les critiques de l'opposition. « Faux débat », répond de son côté Emmanuel Macron, en déplacement à Bruxelles. L'armée ne sera « en aucun cas en charge du maintien de l'ordre et de l'ordre public ». C'est aussi ce qu'affirme le député La République en marche, Guillaume Chiche, interrogé par Marine de La Moissonnière.
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ZK : L'actualité de ce vendredi c'est aussi le football avec le début des qualifications pour l'Euro 2020.
LB : Et notamment France-Moldavie. On rejoint notre envoyé spécial au stade de Chisinau. Bonsoir Antoine Grognet. La rencontre a commencé depuis une vingtaine de minutes.
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