×

Χρησιμοποιούμε cookies για να βελτιώσουμε τη λειτουργία του LingQ. Επισκέπτοντας τον ιστότοπο, συμφωνείς στην cookie policy.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 25 avril 2018

Journal en français facile 25 avril 2018

Clément Fraioli : Vous écoutez RFI, il est 20 h en temps universel, 22 h à Paris. Bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Un journal que je présenterai en compagnie de Sylvie Beruet. Bonsoir Sylvie !

Sylvie Beruet : Bonsoir Clément, bonsoir à tous.

CF : À la une de ce journal, Emmanuel Macron s'est exprimé aujourd'hui devant le Congrès américain à Washington. Le président français est en visite officielle aux États-Unis depuis deux jours. Dans son discours, Emmanuel Macron a glissé quelques critiques à la politique américaine. Au cours de cette visite officielle, Emmanuel Macron a aussi échangé avec Donald Trump sur le dossier du nucléaire iranien. Les deux chefs d'État semblent s'accorder sur la nécessité d'un nouvel accord. Un avis pas forcément partagé au sein de la communauté internationale.

SB : Et dans l'actualité également, la mobilisation se poursuit en Arménie. Des milliers de personnes ont manifesté aujourd'hui à Erevan la capitale. Deux jours après la démission du Premier ministre Serge Sarkissian, elles réclament des élections législatives anticipées.

CF : Et puis, Vincent Bolloré mit en examen. En garde à vue depuis hier, l'homme d'affaires français est mis en cause dans le cadre d'une enquête pour corruption.

-----

SB : Emmanuel Macron a prononcé son discours devant le Congrès américain.

CF : Un discours très applaudi, de près d'une heure, en anglais. Le président français a notamment appelé les États-Unis à se maintenir sur la scène internationale. Une manière de critiquer le slogan « l'Amérique d'abord » du président américain Donald Trump. Emmanuel Macron a aussi regretté le retrait américain de l'accord de Paris sur le climat. On écoute le président Emmanuel Macron.

« Assumons-le, il n'y a pas de planet B. Sur ce sujet, il arrive que nous ayons des désaccords, nous la France et les États-Unis. Cela arrive, comme dans toutes les familles, mais ce ne sont, pour moi, que des désaccords à court terme. Car à long terme, nous devrons faire face aux mêmes réalités. Nous sommes les citoyens d'une même planète, nous devons travailler ensemble avec des entrepreneurs et les communautés locales. Laissez-nous travailler ensemble pour rendre à notre planète sa grandeur ».

CF : Devant le Congrès américain, Emmanuel Macron a également abordé la question du nucléaire iranien... Pour le président français, « l'Iran ne devra jamais posséder l'arme nucléaire ». Emmanuel Macron et Donald Trump semblent s'entendre sur la nécessité d'un nouvel accord. Le président iranien Hassan Rohani, lui, rejette toute renégociation. Moscou, Pékin, et l'Union européenne ont aussi réagi à cette volonté franco-américaine d'un nouvel accord. Le point sur ces réactions avec Toufik Benaïchouch...

« L'accord actuel sur le nucléaire iranien est “sans alternative”. Le kremlin est formel. Un porte-parole russe a déclaré “Nous sommes pour que l'accord soit préservé dans son état actuel. » ‘L'accord dans son état actuel est le fruit des efforts diplomatiques de nombreux États”, a encore dit le porte-parole du Kremlin.Même position, à quelques nuances près de la part de Pékin. Pour les pays européens, les avis sont plus nuancés. L'Allemagne d'Angela Merkel affirme rester attaché à l'accord. Au contraire, la Grande-Bretagne de Thérésa May est plus proche de la position de Donald Trump. En revanche pour l'Union européenne en tant qu'entité politique, aucun mystère... L'accord actuel sur le nucléaire iranien fonctionne et “doit être préservé”, a affirmé mercredi la cheffe de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini. Pour elle, “quant à ce qui peut arriver à l'avenir, on verra bien, mais il y a un accord qui existe, qui fonctionne, et il doit être préservé” ».

SB : L'opposition mobilisée à Madagascar...

CF : À Antananarive la capitale, environ 2 000 personnes ont manifesté pour exiger la démission du président... À 7 mois du premier tour des élections présidentielles et législatives, l'opposition manifeste depuis 5 jours pour dénoncer les nouvelles lois électorales qu'elle juge favorables au gouvernement en place...

SB : Le président du Nicaragua Daniel Ortega lui aussi fait face à des manifestations. Et il tente d'apaiser la contestation.

CF : Deux mesures ont été prises pour essayer faire redescendre la colère d'une partie de la population. La libération des dizaines d'étudiants arrêtés lors des récentes manifestations et la levée de la mesure de censure sur une télévision locale. Les manifestations au Nicaragua ont fait 27 morts en 6 jours... Les manifestants se plaignent de leurs conditions de vie, et dénoncent la confiscation du pouvoir par le président Ortega.

SB : Crise politique également en Arménie, où de nouvelles manifestations ont eu lieu aujourd'hui.

CF : Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Erevan la capitale. Une manifestation organisée deux jours après la démission du Premier ministre Serge Sarkissian. Les manifestants réclament des élections législatives anticipées. Notre journaliste Anastasia Becchio était dans la manifestation à Erevan, sur la place de la République notamment.

« Une place de la République noire de monde une fois de plus ce soir. Tout au long de la journée, des groupes de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes ont défilé à pied, ou juché sur les toits des voitures klaxonnant, paralysant quasiment la circulation dans le centre-ville. En fin de journée, la foule est venue écouter les déclarations du meneur de la fronde Nikol Pachinian, que beaucoup ici espèrent voir nommer Premier ministre provisoire. Le député d'opposition a menacé d'organiser le blocage des bâtiments gouvernementaux si un représentant du parti républicain était présenté au poste de Premier ministre en remplacement de Karen Karapetian, qui assure l'intérim. “Karen Karapetian et son parti doivent capituler face au peuple arménien”, a lancé Nikol Pachinian applaudi par la foule. En l'état actuel des choses, et même en dépit de quelques ralliements, Nikol Pachinian obtiendrait toute fois moins de voix au parlement qu'un candidat du parti républicain. “Ne vous laissez pas voler la victoire, soyez toujours plus nombreux dans les rues” lançaient les orateurs au moment où un faux cercueil passait de main en main sous les applaudissements de la foule, celui de Karen Karapetian, sur lequel se cristallise aujourd'hui la colère. Anastasia Becchio, Erevan, RFI ».

SB : Reporters sans frontières s'inquiète pour la liberté de la presse, notamment dans les démocraties européennes...

CF : L'ONG fait part de sa « très forte » inquiétude dans son dernier rapport. 21 pays sont désormais placés en situation « très grave ». Un niveau record. RSF s'alarme également du climat de haine à l'encontre des journalistes qui gagne du terrain en Europe, mais aussi aux États-Unis.

SB : Et quelques heures après la publication de ce rapport, des journalistes ont été condamnés à de la prison en Turquie.

CF : Plusieurs journalistes du quotidien d'opposition turc Cumhuriyet ont été déclarés coupables d'avoir aidé des organisations « terroristes ». Le patron du journal a été condamné à sept ans et demi de prison. 13 journalistes au total ont été condamnés à différentes peines d'emprisonnement. Ce procès est le symbole de la baisse de la liberté de la presse en Turquie.

SB : Il était en garde à vue depuis hier. Vincent Bolloré a finalement été mis en examen par un juge d'instruction.

CF : L'homme d'affaires français est mis en cause dans le cadre d'une enquête pour corruption. Des soupçons de corruption pèsent en effet sur le groupe Bolloré, en ce qui concerne l'obtention de concessions portuaires en Guinée et au Togo. Pierre Firtion, Vincent Bolloré est mis en examen quelques jours seulement après avoir quitté la présidence du conseil de surveillance de Vivendi.

« Cet enchaînement d'évènements interroge. Jeudi dernier, le milliardaire annonce à la surprise générale qu'il lâche les rênes du conseil de surveillance de Vivendi au profit de son fils Yannick, âgé de 38 ans. “Il estime que le chantier de redressement est achevé et que les équipes en places peuvent diriger”, explique alors une source proche du dossier à l'AFP. Une déclaration qui ne convainc pas grand monde, car le milliardaire ne cessait de répéter jusque-là qu'il ne céderait son empire à ses quatre enfants qu'à une date bien précise, le 17 février 2022, soit le jour anniversaire des 200 ans de son groupe. Alors, pourquoi partir si vite ? Un article de Challenges n'y est peut-être pas étranger, une semaine plus tôt, le 12 avril, l'hebdomadaire économique a relaté dans une enquête les déboires de l'empire Bolloré en Afrique surtout, Challenges assure ce jour-là que l'industriel va bientôt être convoqué par les juges du pôle financier qui enquêtent sur les conditions de reprise des concessions des ports de Conakry et de Lomé. Vincent Bolloré a-t-il alors voulu passer la main avant une possible mise en examen ? Impossible à dire, mais un autre évènement interpelle. Deux jours avant l'article de Challenges, l'industriel a également lâché la présidence du conseil de surveillance de Canal +. Question : le milliardaire savait-il qu'il allait être convoqué par les juges ? Pas impossible, selon un ancien cadre du groupe Bolloré qui décrit l'industriel comme “averti et réactif” et cette source d'ajouter : “c'est un homme prudent qui se fait surprendre par peu de choses”.

CF : Les explications de Pierre Firtion. Un mot de football pour finir. Avec la deuxième demi-finale aller de la Ligue des Champions. Le Bayern de Munich accueille actuellement le Real de Madrid. Madrid qui mène deux buts à un contre le club allemand. Hier, Liverpool a pris une option sur la finale en battant l'AS Roma, 5 buts à 2. C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci de l'avoir suivi. Merci à Sylvie Beruet de m'avoir aidé à le présenter. Bonne soirée Sylvie !

SB : Merci Clément ! Bonsoir et à demain !

Journal en français facile 25 avril 2018 Journal en français facile April 25, 2018

Clément Fraioli : Vous écoutez RFI, il est 20 h en temps universel, 22 h à Paris. Bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Un journal que je présenterai en compagnie de Sylvie Beruet. Bonsoir Sylvie !

Sylvie Beruet : Bonsoir Clément, bonsoir à tous.

CF : À la une de ce journal, Emmanuel Macron s’est exprimé aujourd’hui devant le Congrès américain à Washington. Le président français est en visite officielle aux États-Unis depuis deux jours. Dans son discours, Emmanuel Macron a glissé quelques critiques à la politique américaine. Au cours de cette visite officielle, Emmanuel Macron a aussi échangé avec Donald Trump sur le dossier du nucléaire iranien. Les deux chefs d’État semblent s’accorder sur la nécessité d’un nouvel accord. Un avis pas forcément partagé au sein de la communauté internationale.

SB : Et dans l’actualité également, la mobilisation se poursuit en Arménie. Des milliers de personnes ont manifesté aujourd’hui à Erevan la capitale. Deux jours après la démission du Premier ministre Serge Sarkissian, elles réclament des élections législatives anticipées.

CF : Et puis, Vincent Bolloré mit en examen. En garde à vue depuis hier, l’homme d’affaires français est mis en cause dans le cadre d’une enquête pour corruption.

-----

SB : Emmanuel Macron a prononcé son discours devant le Congrès américain.

CF : Un discours très applaudi, de près d’une heure, en anglais. Le président français a notamment appelé les États-Unis à se maintenir sur la scène internationale. Une manière de critiquer le slogan « l’Amérique d’abord » du président américain Donald Trump. Emmanuel Macron a aussi regretté le retrait américain de l’accord de Paris sur le climat. On écoute le président Emmanuel Macron.

« Assumons-le, il n’y a pas de planet B. Sur ce sujet, il arrive que nous ayons des désaccords, nous la France et les États-Unis. Cela arrive, comme dans toutes les familles, mais ce ne sont, pour moi, que des désaccords à court terme. Car à long terme, nous devrons faire face aux mêmes réalités. Nous sommes les citoyens d’une même planète, nous devons travailler ensemble avec des entrepreneurs et les communautés locales. Laissez-nous travailler ensemble pour rendre à notre planète sa grandeur ».

CF : Devant le Congrès américain, Emmanuel Macron a également abordé la question du nucléaire iranien... Pour le président français, « l’Iran ne devra jamais posséder l’arme nucléaire ». Emmanuel Macron et Donald Trump semblent s’entendre sur la nécessité d’un nouvel accord. Le président iranien Hassan Rohani, lui, rejette toute renégociation. Moscou, Pékin, et l’Union européenne ont aussi réagi à cette volonté franco-américaine d’un nouvel accord. Le point sur ces réactions avec Toufik Benaïchouch...

« L’accord actuel sur le nucléaire iranien est “sans alternative”. Le kremlin est formel. Un porte-parole russe a déclaré “Nous sommes pour que l’accord soit préservé dans son état actuel. » ‘L’accord dans son état actuel est le fruit des efforts diplomatiques de nombreux États”, a encore dit le porte-parole du Kremlin.Même position, à quelques nuances près de la part de Pékin. Pour les pays européens, les avis sont plus nuancés. L’Allemagne d’Angela Merkel affirme rester attaché à l’accord. Au contraire, la Grande-Bretagne de Thérésa May est plus proche de la position de Donald Trump. En revanche pour l’Union européenne en tant qu’entité politique, aucun mystère... L’accord actuel sur le nucléaire iranien fonctionne et “doit être préservé”, a affirmé mercredi la cheffe de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini. Pour elle, “quant à ce qui peut arriver à l’avenir, on verra bien, mais il y a un accord qui existe, qui fonctionne, et il doit être préservé” ».

SB : L’opposition mobilisée à Madagascar...

CF : À Antananarive la capitale, environ 2 000 personnes ont manifesté pour exiger la démission du président... À 7 mois du premier tour des élections présidentielles et législatives, l’opposition manifeste depuis 5 jours pour dénoncer les nouvelles lois électorales qu’elle juge favorables au gouvernement en place...

SB : Le président du Nicaragua Daniel Ortega lui aussi fait face à des manifestations. Et il tente d’apaiser la contestation.

CF : Deux mesures ont été prises pour essayer faire redescendre la colère d’une partie de la population. La libération des dizaines d’étudiants arrêtés lors des récentes manifestations et la levée de la mesure de censure sur une télévision locale. Les manifestations au Nicaragua ont fait 27 morts en 6 jours... Les manifestants se plaignent de leurs conditions de vie, et dénoncent la confiscation du pouvoir par le président Ortega.

SB : Crise politique également en Arménie, où de nouvelles manifestations ont eu lieu aujourd’hui.

CF : Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Erevan la capitale. Une manifestation organisée deux jours après la démission du Premier ministre Serge Sarkissian. Les manifestants réclament des élections législatives anticipées. Notre journaliste Anastasia Becchio était dans la manifestation à Erevan, sur la place de la République notamment.

« Une place de la République noire de monde une fois de plus ce soir. Tout au long de la journée, des groupes de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes ont défilé à pied, ou juché sur les toits des voitures klaxonnant, paralysant quasiment la circulation dans le centre-ville. En fin de journée, la foule est venue écouter les déclarations du meneur de la fronde Nikol Pachinian, que beaucoup ici espèrent voir nommer Premier ministre provisoire. Le député d’opposition a menacé d’organiser le blocage des bâtiments gouvernementaux si un représentant du parti républicain était présenté au poste de Premier ministre en remplacement de Karen Karapetian, qui assure l’intérim. “Karen Karapetian et son parti doivent capituler face au peuple arménien”, a lancé Nikol Pachinian applaudi par la foule. En l’état actuel des choses, et même en dépit de quelques ralliements, Nikol Pachinian obtiendrait toute fois moins de voix au parlement qu’un candidat du parti républicain. “Ne vous laissez pas voler la victoire, soyez toujours plus nombreux dans les rues” lançaient les orateurs au moment où un faux cercueil passait de main en main sous les applaudissements de la foule, celui de Karen Karapetian, sur lequel se cristallise aujourd’hui la colère. Anastasia Becchio, Erevan, RFI ».

SB : Reporters sans frontières s’inquiète pour la liberté de la presse, notamment dans les démocraties européennes...

CF : L’ONG fait part de sa « très forte » inquiétude dans son dernier rapport. 21 pays sont désormais placés en situation « très grave ». Un niveau record. RSF s’alarme également du climat de haine à l’encontre des journalistes qui gagne du terrain en Europe, mais aussi aux États-Unis.

SB : Et quelques heures après la publication de ce rapport, des journalistes ont été condamnés à de la prison en Turquie.

CF : Plusieurs journalistes du quotidien d’opposition turc Cumhuriyet ont été déclarés coupables d’avoir aidé des organisations « terroristes ». Le patron du journal a été condamné à sept ans et demi de prison. 13 journalistes au total ont été condamnés à différentes peines d’emprisonnement. Ce procès est le symbole de la baisse de la liberté de la presse en Turquie.

SB : Il était en garde à vue depuis hier. Vincent Bolloré a finalement été mis en examen par un juge d’instruction.

CF : L’homme d’affaires français est mis en cause dans le cadre d’une enquête pour corruption. Des soupçons de corruption pèsent en effet sur le groupe Bolloré, en ce qui concerne l’obtention de concessions portuaires en Guinée et au Togo. Pierre Firtion, Vincent Bolloré est mis en examen quelques jours seulement après avoir quitté la présidence du conseil de surveillance de Vivendi.

« Cet enchaînement d’évènements interroge. Jeudi dernier, le milliardaire annonce à la surprise générale qu’il lâche les rênes du conseil de surveillance de Vivendi au profit de son fils Yannick, âgé de 38 ans. “Il estime que le chantier de redressement est achevé et que les équipes en places peuvent diriger”, explique alors une source proche du dossier à l’AFP. Une déclaration qui ne convainc pas grand monde, car le milliardaire ne cessait de répéter jusque-là qu’il ne céderait son empire à ses quatre enfants qu’à une date bien précise, le 17 février 2022, soit le jour anniversaire des 200 ans de son groupe. Alors, pourquoi partir si vite ? Un article de Challenges n’y est peut-être pas étranger, une semaine plus tôt, le 12 avril, l’hebdomadaire économique a relaté dans une enquête les déboires de l’empire Bolloré en Afrique surtout, Challenges assure ce jour-là que l’industriel va bientôt être convoqué par les juges du pôle financier qui enquêtent sur les conditions de reprise des concessions des ports de Conakry et de Lomé. Vincent Bolloré a-t-il alors voulu passer la main avant une possible mise en examen ? Impossible à dire, mais un autre évènement interpelle. Deux jours avant l’article de Challenges, l’industriel a également lâché la présidence du conseil de surveillance de Canal +. Question : le milliardaire savait-il qu’il allait être convoqué par les juges ? Pas impossible, selon un ancien cadre du groupe Bolloré qui décrit l’industriel comme “averti et réactif” et cette source d’ajouter : “c’est un homme prudent qui se fait surprendre par peu de choses”.

CF : Les explications de Pierre Firtion. Un mot de football pour finir. Avec la deuxième demi-finale aller de la Ligue des Champions. Le Bayern de Munich accueille actuellement le Real de Madrid. Madrid qui mène deux buts à un contre le club allemand. Hier, Liverpool a pris une option sur la finale en battant l’AS Roma, 5 buts à 2. C’est la fin de ce Journal en français facile. Merci de l’avoir suivi. Merci à Sylvie Beruet de m’avoir aidé à le présenter. Bonne soirée Sylvie !

SB : Merci Clément ! Bonsoir et à demain !