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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 25 juillet 2017

Journal en français facile 25 juillet 2017

Marie Casadebaig : Bonjour et bienvenue dans votre Journal en français facile, présenté avec Zéphyrin Kouadio. Bonjour Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Marie, bonsoir à tous.

MC : À la une, une grande manifestation ce soir à Jérusalem. Les musulmans sont toujours en colère, même si Israël a annoncé le retrait des détecteurs de métaux à l'entrée de l'esplanade des Mosquées. Les forces de l'ordre sont intervenues avec beaucoup de violence.

ZK : Jeff Sessions pourrait bien quitter le ministère américain de la Justice. Donald Trump l'a à nouveau critiqué aujourd'hui.

MC : Les chiffres du chômage en France. Ils sont en très légère baisse après avoir augmenté au mois de mai.

--------

ZK : Une très grande tension ce soir à Jérusalem, autour de la vieille ville. Des milliers de manifestants ont été violemment dispersés par les forces de l'ordre, pour ne pas qu'ils restent groupés.

MC : Ils s'étaient réunis près de l'esplanade des mosquées, un lieu saint pour les musulmans, pour exprimer leur colère. Israël a accepté de retirer les détecteurs de métaux, ce matériel de sécurité installé il y a une semaine à l'entrée du site. Mais l'état hébreu a décidé de les remplacer par des caméras de surveillance. Cela fait dix jours que les manifestations et les affrontements, parfois meurtriers, se multiplient. Ce soir, la tension atteint des sommets, Marine Vlahovic. Vous êtes à Jérusalem pour RFI.

Oui, une situation confuse ici à Jérusalem où les gardes-frontières israéliens ont dispersé violemment les milliers de fidèles, rassemblés au pied des murailles de la vieille ville, pour la dernière prière. Une fois achevés, les appels au calme ont résonné de toute part. Certains manifestants sont partis d'eux-mêmes, mais en quelques secondes la police a attaqué la foule, au moyen de bombes assourdissantes et de tirs de balles en caoutchouc, n'épargnant pas les journalistes et les ambulanciers présents. Quelques heurts ont ensuite éclaté dans un quartier situé en contrebas de la vieille ville. Les gardes-frontières ont alors lancé des chevaux pour effrayer les manifestants, pourtant bien décidés à revenir dès demain aux abords de l'esplanade des mosquées, car ils refusent les nouvelles mesures de sécurité proposées en alternative par Israël.

MC : Merci Marine Vlahovic en direct de Jérusalem. Et pour les mêmes raisons, le président palestinien, Mahmoud Abbas annonce ce soir le maintien du gel de la coopération avec Israël. Les autorités palestiniennes ne travailleront donc plus avec Israël jusqu'à nouvel ordre.

ZK : De l'autre côté de la frontière, en Jordanie, plusieurs milliers de personnes ont demandé la fermeture de l'ambassade d'Israël, à Amman, la capitale jordanienne. Cette manifestation a eu lieu le jour de l'enterrement d'un jeune jordanien tué par un gardien de l'ambassade israélienne. Ce jeune aurait tenté d'attaquer le gardien.

MC : Un pas vers une sortie de crise en Libye. Les deux hommes forts du pays se sont mis d'accord sur une déclaration commune aujourd'hui près de Paris. Fayez Al Sarraf, le chef du gouvernement d'union nationale et le maréchal Haftar qui domine l'est du pays étaient réunis à l'invitation du président français. Ils se sont engagés à un cessez-le-feu, donc un arrêt des combats entre leurs forces, et ils ont promis des élections dès que possible, peut-être au printemps 2018.

ZK : Jeff Sessions risque de tomber aux États-Unis. Donald Trump a encore critiqué son ministre de la justice.

MC : Le président lui reproche de ne pas l'avoir protégé dans l'affaire du rôle supposé de la Russie dans la campagne électorale. Donald Trump avait déjà dit, dans le journal New York Times, la semaine dernière, qu'il regrettait d'avoir choisi Jeff Sessions pour ce poste. À Washington, Jean-Louis Pourtet.

Trump étant Trump, il a ignoré la règle cardinale du bon manager: ne pas humilier ses collaborateurs en public. Or en l'espace d'une semaine, c'est exactement ce qu'il a fait à l'égard de l'un de ses premiers et plus fidèles partisans, Jeff Sessions à qui il a confié le portefeuille de la justice. Il ne lui a pas pardonné de s'être récusé dans l'enquête sur l'affaire russe, sans l'avoir prévenu à l'avance. L'aurait-il su, il aurait choisi quelqu'un d'autre, a-t-il déclaré au NY Times. Mais Sessions qui avait eu des contacts non déclarés avec l'ambassadeur russe n'a pas eu d'autre choix que de se déclarer incompétent sur ce dossier, maintenant entre les mains de son adjoint, Rod Rosenstein. C'est ce dernier qui a nommé Robert Mueller comme procureur spécial dans l'enquête sur l'ingérence russe. Or Trump pourrait être tenté de renvoyer Mueller si son enquête impliquait ses proches ou lui-même. Mais il a besoin pour cela du ministre de la Justice, ou de son adjoint. Il ne peut plus compter sur Sessions qui s'est récusé, et il doute de la loyauté de Rosenstein. Sessions qui est populaire auprès des conservateurs, car c'est un dur en matière d'ordre, ravale ses humiliations et s'accroche. Mais pour combien de temps? Jean-Louis Pourtet, Washington, RFI.

ZK : Pour cette même affaire de relations secrètes avec la Russie, l'ancien directeur de campagne de Donald Trump va être entendu par la commission des affaires judiciaires du Sénat américain. Paul Manafort a rencontré en juin 2016, une avocate russe. Le fils de Donald Trump était présent également. Il avait avoué qu'il espérait obtenir des informations sur Hillary Clinton. Donald Trump Junior pourrait aussi devoir s'expliquer devant le sénat.

MC : Les sénateurs américains sont d'accord pour ouvrir des discussions sur l'abrogation de l'Obamacare, c'est-à-dire l'arrêt du système de santé mis en place par Barak Obama. Ces discussions de plusieurs jours vont donc pouvoir commencer sur ce dossier qui divise les républicains. Le vote a d'ailleurs été très serré. 50 sénateurs ont voté pour, 50 ont voté contre. C'est le vice-président Mike Pence qui a amené la 51e voix nécessaire. Les États-Unis vont-ils envoyer des armes à l'Ukraine, dans son conflit contre les séparatistes pro-russes ? La question se pose de nouveau, après des déclarations du nouveau représentant spécial de Washington pour l'Ukraine.

ZK : Du temps de Barak Obama, la question était un tabou, mais le processus de paix est à l'arrêt. Alors les Américains seraient prêts à changer d'avis, pour que la situation évolue. Les explications de notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan.

Depuis que les tanks de l'armée russe sont arrivés dans le Donbass en 2014 et 2015, l'une des priorités de la diplomatie ukrainienne consiste à acquérir des systèmes antichars. En l'occurrence, des lance-missiles portables de type Javelin, qui permettraient de percer les blindés russes, alors que ces derniers sont fournis en très grand nombre aux forces hybrides séparatistes et russes. À Washington, de nombreux politiciens ont plaidé pour ces livraisons, mais Barack Obama y avait toujours mis son veto, craignant sans doute d'entraîner le conflit dans une autre dimension. On aurait pu croire Donald Trump à son tour très prudent, mais son nouveau représentant spécial pour l'Ukraine, Kurt Volker, un ancien ambassadeur à l'OTAN proche du sénateur John McCain, vient de déclarer à la BBC que le département d'État réfléchissait de nouveau à l'idée de livrer des armes défensives à l'Ukraine. Un « scénario dynamique » selon lui qui permettrait de rééquilibrer le conflit, et de dissuader la Russie de déstabiliser son voisin. Pour le clan Trump, l'avantage serait également politique, une telle décision lui permettrait de se montrer moins aligné sur le Kremlin que ne le laissent penser les scandales actuels qui secouent le premier cercle de la Maison-Blanche.

ZK : La France demande l'aide de ses voisins européens, face aux incendies. Elle a besoin de deux canadairs supplémentaires, deux avions pouvant transporter de l'eau pour éteindre les feux qui ont déjà brûlé 4 000 hectares dans le sud-est du pays, et sur l'île de Corse. Un premier canadair est arrivé d'Italie dans la soirée. Une vingtaine de pompiers ont été blessés. La situation reste difficile à cause des vents violents.

MC : La situation s'améliore en revanche en Colombie-Britannique dans l'ouest du Canada. La moitié des 40 000 personnes évacuées ont été autorisées à rentrer chez elle. Cela fait 3 semaines que cette province est victimes de dizaines de feux.

ZK : On connaît les chiffres du chômage en France pour le mois de juin. C'est le premier mois complet depuis l'arrivée à la présidence d'Emmanuel Macron. Le nombre de personnes qui cherche un emploi est en baisse, mais c'est une très légère baisse après la hausse du mois de mai. Clémence Denavit.

En baisse de 0,3% sur un mois concernant la catégorie A, celle des travailleurs en recherche d'emploi n'ayant exercé aucune activité le mois dernier.10 900 personnes sont sorties de cette catégorie. En revanche, le nombre de demandeurs en catégorie B et C, ceux qui ont eu un petit boulot, une petite activité, a lui augmenté de 0,6% sur un mois. Au total, on compte en France près de 3 millions et demi de chômeurs en catégorie A. La situation s'est comme stabilisée quelques mois. Pas de baisse franche ni de hausse remarquée du nombre de demandeurs d'emploi, toute catégorie d'âge confondue. Ce que l'on observe c'est que la reprise économique en France qui est une reprise, au regard des créations d'emploi, de la confiance des milieux d'affaires ou encore de l'innovation. Que cette reprise ne se traduit pas en recul du niveau du chômage. Pas encore. La ministre a d'ailleurs expliqué ce matin que la croissance n'était assez riche en emploi. Et que les leviers étudiés en ce moment, qu'il s'agisse de la formation professionnelle de l'apprentissage ou de la réforme du Code du travail, cet ensemble de leviers devrait avoir des effets profonds et de long terme sur le chômage.

Journal en français facile 25 juillet 2017 Journal en français facile July 25, 2017

Marie Casadebaig : Bonjour et bienvenue dans votre Journal en français facile, présenté avec Zéphyrin Kouadio. Bonjour Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Marie, bonsoir à tous.

MC : À la une, une grande manifestation ce soir à Jérusalem. Les musulmans sont toujours en colère, même si Israël a annoncé le retrait des détecteurs de métaux à l’entrée de l’esplanade des Mosquées. Les forces de l’ordre sont intervenues avec beaucoup de violence.

ZK : Jeff Sessions pourrait bien quitter le ministère américain de la Justice. Donald Trump l’a à nouveau critiqué aujourd’hui.

MC : Les chiffres du chômage en France. Ils sont en très légère baisse après avoir augmenté au mois de mai.

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ZK : Une très grande tension ce soir à Jérusalem, autour de la vieille ville. Des milliers de manifestants ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre, pour ne pas qu’ils restent groupés.

MC : Ils s’étaient réunis près de l’esplanade des mosquées, un lieu saint pour les musulmans, pour exprimer leur colère. Israël a accepté de retirer les détecteurs de métaux, ce matériel de sécurité installé il y a une semaine à l’entrée du site. Mais l’état hébreu a décidé de les remplacer par des caméras de surveillance. Cela fait dix jours que les manifestations et les affrontements, parfois meurtriers, se multiplient. Ce soir, la tension atteint des sommets, Marine Vlahovic. Vous êtes à Jérusalem pour RFI.

Oui, une situation confuse ici à Jérusalem où les gardes-frontières israéliens ont dispersé violemment les milliers de fidèles, rassemblés au pied des murailles de la vieille ville, pour la dernière prière. Une fois achevés, les appels au calme ont résonné de toute part. Certains manifestants sont partis d’eux-mêmes, mais en quelques secondes la police a attaqué la foule, au moyen de bombes assourdissantes et de tirs de balles en caoutchouc, n’épargnant pas les journalistes et les ambulanciers présents. Quelques heurts ont ensuite éclaté dans un quartier situé en contrebas de la vieille ville. Les gardes-frontières ont alors lancé des chevaux pour effrayer les manifestants, pourtant bien décidés à revenir dès demain aux abords de l’esplanade des mosquées, car ils refusent les nouvelles mesures de sécurité proposées en alternative par Israël.

MC : Merci Marine Vlahovic en direct de Jérusalem. Et pour les mêmes raisons, le président palestinien, Mahmoud Abbas annonce ce soir le maintien du gel de la coopération avec Israël. Les autorités palestiniennes ne travailleront donc plus avec Israël jusqu’à nouvel ordre.

ZK : De l’autre côté de la frontière, en Jordanie, plusieurs milliers de personnes ont demandé la fermeture de l’ambassade d’Israël, à Amman, la capitale jordanienne. Cette manifestation a eu lieu le jour de l’enterrement d’un jeune jordanien tué par un gardien de l’ambassade israélienne. Ce jeune aurait tenté d’attaquer le gardien.

MC : Un pas vers une sortie de crise en Libye. Les deux hommes forts du pays se sont mis d’accord sur une déclaration commune aujourd’hui près de Paris. Fayez Al Sarraf, le chef du gouvernement d’union nationale et le maréchal Haftar qui domine l’est du pays étaient réunis à l’invitation du président français. Ils se sont engagés à un cessez-le-feu, donc un arrêt des combats entre leurs forces, et ils ont promis des élections dès que possible, peut-être au printemps 2018.

ZK : Jeff Sessions risque de tomber aux États-Unis. Donald Trump a encore critiqué son ministre de la justice.

MC : Le président lui reproche de ne pas l’avoir protégé dans l’affaire du rôle supposé de la Russie dans la campagne électorale. Donald Trump avait déjà dit, dans le journal New York Times, la semaine dernière, qu’il regrettait d’avoir choisi Jeff Sessions pour ce poste. À Washington, Jean-Louis Pourtet.

Trump étant Trump, il a ignoré la règle cardinale du bon manager: ne pas humilier ses collaborateurs en public. Or en l’espace d’une semaine, c’est exactement ce qu’il a fait à l’égard de l’un de ses premiers et plus fidèles partisans, Jeff Sessions à qui il a confié le portefeuille de la justice. Il ne lui a pas pardonné de s’être récusé dans l’enquête sur l’affaire russe, sans l’avoir prévenu à l’avance. L’aurait-il su, il aurait choisi quelqu’un d’autre, a-t-il déclaré au NY Times. Mais Sessions qui avait eu des contacts non déclarés avec l’ambassadeur russe n’a pas eu d’autre choix que de se déclarer incompétent sur ce dossier, maintenant entre les mains de son adjoint, Rod Rosenstein. C’est ce dernier qui a nommé Robert Mueller comme procureur spécial dans l’enquête sur l’ingérence russe. Or Trump pourrait être tenté de renvoyer Mueller si son enquête impliquait ses proches ou lui-même. Mais il a besoin pour cela du ministre de la Justice, ou de son adjoint. Il ne peut plus compter sur Sessions qui s’est récusé, et il doute de la loyauté de Rosenstein. Sessions qui est populaire auprès des conservateurs, car c’est un dur en matière d’ordre, ravale ses humiliations et s’accroche. Mais pour combien de temps? Jean-Louis Pourtet, Washington, RFI.

ZK : Pour cette même affaire de relations secrètes avec la Russie, l’ancien directeur de campagne de Donald Trump va être entendu par la commission des affaires judiciaires du Sénat américain. Paul Manafort a rencontré en juin 2016, une avocate russe. Le fils de Donald Trump était présent également. Il avait avoué qu’il espérait obtenir des informations sur Hillary Clinton. Donald Trump Junior pourrait aussi devoir s’expliquer devant le sénat.

MC : Les sénateurs américains sont d’accord pour ouvrir des discussions sur l’abrogation de l’Obamacare, c’est-à-dire l’arrêt du système de santé mis en place par Barak Obama. Ces discussions de plusieurs jours vont donc pouvoir commencer sur ce dossier qui divise les républicains. Le vote a d’ailleurs été très serré. 50 sénateurs ont voté pour, 50 ont voté contre. C’est le vice-président Mike Pence qui a amené la 51e voix nécessaire. Les États-Unis vont-ils envoyer des armes à l’Ukraine, dans son conflit contre les séparatistes pro-russes ? La question se pose de nouveau, après des déclarations du nouveau représentant spécial de Washington pour l’Ukraine.

ZK : Du temps de Barak Obama, la question était un tabou, mais le processus de paix est à l’arrêt. Alors les Américains seraient prêts à changer d’avis, pour que la situation évolue. Les explications de notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan.

Depuis que les tanks de l’armée russe sont arrivés dans le Donbass en 2014 et 2015, l’une des priorités de la diplomatie ukrainienne consiste à acquérir des systèmes antichars. En l’occurrence, des lance-missiles portables de type Javelin, qui permettraient de percer les blindés russes, alors que ces derniers sont fournis en très grand nombre aux forces hybrides séparatistes et russes. À Washington, de nombreux politiciens ont plaidé pour ces livraisons, mais Barack Obama y avait toujours mis son veto, craignant sans doute d’entraîner le conflit dans une autre dimension. On aurait pu croire Donald Trump à son tour très prudent, mais son nouveau représentant spécial pour l’Ukraine, Kurt Volker, un ancien ambassadeur à l’OTAN proche du sénateur John McCain, vient de déclarer à la BBC que le département d’État réfléchissait de nouveau à l’idée de livrer des armes défensives à l’Ukraine. Un « scénario dynamique » selon lui qui permettrait de rééquilibrer le conflit, et de dissuader la Russie de déstabiliser son voisin. Pour le clan Trump, l’avantage serait également politique, une telle décision lui permettrait de se montrer moins aligné sur le Kremlin que ne le laissent penser les scandales actuels qui secouent le premier cercle de la Maison-Blanche.

ZK : La France demande l’aide de ses voisins européens, face aux incendies. Elle a besoin de deux canadairs supplémentaires, deux avions pouvant transporter de l’eau pour éteindre les feux qui ont déjà brûlé 4 000 hectares dans le sud-est du pays, et sur l’île de Corse. Un premier canadair est arrivé d’Italie dans la soirée. Une vingtaine de pompiers ont été blessés. La situation reste difficile à cause des vents violents.

MC : La situation s’améliore en revanche en Colombie-Britannique dans l’ouest du Canada. La moitié des 40 000 personnes évacuées ont été autorisées à rentrer chez elle. Cela fait 3 semaines que cette province est victimes de dizaines de feux.

ZK : On connaît les chiffres du chômage en France pour le mois de juin. C’est le premier mois complet depuis l’arrivée à la présidence d’Emmanuel Macron. Le nombre de personnes qui cherche un emploi est en baisse, mais c’est une très légère baisse après la hausse du mois de mai. Clémence Denavit.

En baisse de 0,3% sur un mois concernant la catégorie A, celle des travailleurs en recherche d’emploi n’ayant exercé aucune activité le mois dernier.10 900 personnes sont sorties de cette catégorie. En revanche, le nombre de demandeurs en catégorie B et C, ceux qui ont eu un petit boulot, une petite activité, a lui augmenté de 0,6% sur un mois. Au total, on compte en France près de 3 millions et demi de chômeurs en catégorie A. La situation s’est comme stabilisée quelques mois. Pas de baisse franche ni de hausse remarquée du nombre de demandeurs d’emploi, toute catégorie d’âge confondue. Ce que l’on observe c’est que la reprise économique en France qui est une reprise, au regard des créations d’emploi, de la confiance des milieux d’affaires ou encore de l’innovation. Que cette reprise ne se traduit pas en recul du niveau du chômage. Pas encore. La ministre a d’ailleurs expliqué ce matin que la croissance n’était assez riche en emploi. Et que les leviers étudiés en ce moment, qu’il s’agisse de la formation professionnelle de l’apprentissage ou de la réforme du Code du travail, cet ensemble de leviers devrait avoir des effets profonds et de long terme sur le chômage.