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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 27 septembre 2017

Journal en français facile 27 septembre 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Bonsoir, bienvenue dans le Journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous.

FG : Au sommaire de ce journal, Zéphirin, les résultats définitifs du référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien : ZK : Près de 93% des voix en faveur du oui, en faveur de l'indépendance donc. Bagdad envoie l'armée pour prendre le contrôle des champs de pétrole de Kirkouk. FG : En Arabie saoudite, une victoire historique pour les femmes : elles vont avoir le droit de conduire une voiture.

ZK : Et puis à Hong Kong, une victoire pour les couples homosexuels : la justice reconnaît le mariage de deux femmes britanniques.

FG : Et puis la réforme fiscale aux États-Unis. Discours dans une heure de Donald Trump. Au programme baisse des impôts pour les sociétés et les plus riches

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ZK : On connaît donc le résultat définitif du référendum sur l'indépendance du Kurdistan. FG : 92,7% des voix en faveur de l'indépendance, selon les résultats officiels. Un résultat que le gouvernement de Bagdad refuse de reconnaître. Le gouvernement irakien s'oppose depuis le début à l'indépendance du Kurdistan, qui bénéficie déjà d'un statut d'autonomie, avec son propre parlement, son propre gouvernement et son propre président. Bagdad accentue d'ailleurs la pression sur les dirigeants kurdes. Le parlement irakien a demandé aujourd'hui l'envoi de l'armée pour prendre le contrôle des champs de pétrole dans la région de Kirkouk. Kirkouk, c'est cette ville qui se trouve justement à la frontière du Kurdistan, et que se disputent à la fois l'Irak et le Kurdistan irakien, précisément en raison de ses très importants gisements de pétrole. Correspondance à Erbil d'Oriane Verdier. Le président kurde Massoud Barzani l'avait annoncé hier soir déjà : le oui à l'indépendance a remporté le référendum. Le chiffre ne semblait être qu'une formalité. Il est de toute façon difficile d'affirmer la véracité de ce résultat. Aucun observateur de la communauté internationale n'était présent puisque celle-ci ne soutient pas ce référendum. Avec l'annonce de cette écrasante majorité pour le oui, Massoud Barzani, dont la prolongation de mandat est terminée depuis deux ans, compte bien redorer son image de père du peuple kurde. Ce chiffre est également censé légitimer l'opposition d'Erbil face à Bagdad. La capitale irakienne monte le ton de jour en jour. Elle a aujourd'hui affirmé qu'elle fermerait les aéroports du Kurdistan d'ici vendredi soir. Le parlement irakien a lui appelé à reprendre de force la ville pétrolière de Kirkouk. Oriane Verdier, RFI.

ZK : Une avancée très importante pour les femmes en Arabie saoudite : elles vont bientôt avoir le droit de conduire.

FG : Jusqu'ici, l'Arabie saoudite était le seul pays au monde où les femmes n'avaient pas le droit de prendre le volant, de conduire une voiture. Mais le roi Salman, sous la pression de son fils le prince héritier, qui veut réformer le pays, a pesé le pour et le contre, il a aussi consulté les autorités religieuses du pays, et a finalement il a décidé d'accorder aux femmes le permis de conduire. La mesure entrera en vigueur en juin 2018. Jusqu'ici, les Saoudiennes ne pouvaient se déplacer qu'avec un chauffeur. C'est donc une nouvelle victoire pour les femmes en Arabie saoudite, après l'obtention du droit de vote aux élections locales il y a presque deux ans. Nicolas Falez.

L'Arabie Saoudite est pour quelques mois encore le seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire. Il y a deux ans, le royaume connaissait une autre révolution : celle du droit de vote des femmes. C'était en décembre 2015. Pour la première fois, les Saoudiennes ont pu voter et aussi se porter candidates aux élections locales. Deux changements historiques donc, dans un pays ultraconservateur où les femmes portent d'autres demandes, comme la fin de la tutelle obligatoire du mari, du père, du frère ou du fils, ce tuteur masculin qui autorise ou non la femme saoudienne dont il a la responsabilité à voyager où à subir une intervention médicale par exemple. Ce système est toujours en vigueur même s'il a été assoupli au printemps dernier pour certaines démarches administratives. Les femmes bientôt au volant en Arabie Saoudite ; difficile de ne pas attribuer ce changement à la volonté de changement affichée par le prince héritier Mohammed Ben Salman, 32 ans, artisan d'un ambitieux plan de réformes économiques et sociétales baptisé Vision 2030. Mais ces évolutions s'accompagnent d'un durcissement politique, comme en témoignent des arrestations d'intellectuels et de religieux ces dernières semaines dans le royaume. ZK : Nicolas Falez… Une autre avancée des droits dans l'actualité : à Hong Kong, une décision judiciaire en faveur des droits des homosexuels. FG : Au départ, il y a une histoire de visa pour la compagne d'une Britannique établie à Hong Kong. Dans un premier temps, la justice avait refusé de lui accorder un visa marital - c'est un visa accordé par les autorités à l'épouse ou à l'époux d'un ressortissant étranger qui a déjà un visa de travail. Mais en appel, la justice a finalement considéré que le couple de lesbiennes britanniques était marié, peu importe que ce soit un couple hétérosexuel ou homosexuel. Correspondance à Hong Kong de Florence de Changy.

Jusqu'à présent, les services d'immigration de Hong Kong refusent systématiquement un visa à la compagne ou au compagnon des expatriés homosexuels qui arrivent à Hong Kong. C'est le cas des deux femmes qui fait en ce moment la une des journaux. L'une avait obtenu en 2011 un emploi d'expatriée à Hong Kong. Depuis, sa compagne, avec qui elle s'était mariée en Angleterre, s'est battue pour obtenir ce que tout conjoint hétérosexuel obtient automatiquement, à savoir un visa dit de « dépendant ». Le juge a fait valoir que l'immigration demandait que le bénéficiaire du visa de dépendant soit légalement marié. Mais que ce n'était pas aux services de l'immigration de vérifier que le couple était homme-femme. Même en Chine, les autorités ne regardent que la validité du certificat de mariage, sans autre considération. Un autre cas de discrimination contre un homosexuel dans la fonction publique est devant les tribunaux. Les autorités hongkongaises, tout comme une partie de la population, sont loin d'être acquis à la cause homosexuelle. Il y a plus de cinquante associations « anti-gay », nous affirme un couple de femmes, mariées à New York, mais qui ont dû obtenir un visa indépendamment. Reste à voir comment le ministère de l'Immigration va mettre en œuvre cette décision. Il n'est pas impossible qu'il fasse appel. Florence de Changy, Hong Kong, RFI.

ZK : On va maintenant parler budget et réforme fiscale. En France d'abord, avec la présentation du budget pour l'année 2018. FG : Un projet de budget, il doit être voté dans les semaines qui viennent par le parlement. Concrètement, il prévoit une baisse de la dépense publique, pour que la France respecte ses engagements européens en matière budgétaire. Avec un déficit public en dessous des 3% du PIB, le produit intérieur brut, c'est-à-dire toute la richesse produite en un an. Le gouvernement baisse les dépenses, il baisse aussi les impôts : baisse de l'impôt sur les sociétés, et baisse aussi de l'impôt pour les plus riches avec la réforme de l'ISF, l'impôt sur la fortune. Les valeurs financières (les placements, les actions, les assurances-vie) sortent de l'ISF. ZK : Aux États-Unis aussi, les impôts vont baisser pour les entreprises et les plus aisés, c'est-à-dire les plus riches. FG : C'est la réforme fiscale que doit annoncer Donald Trump dans une heure. La réforme fiscale, c'était l'un… c'était l'une des grandes promesses de campagne de Donald Trump en direction des classes moyennes. Mais de toute évidence, ce ne sont pas elles qui vont vraiment en profiter. RFI Washington, Anne Corpet.

Tout au long de sa campagne, Donald Trump a promis aux classes moyennes de faire baisser leurs impôts de manière spectaculaire. Mais selon les premières informations qui commencent à fuiter, ce sont surtout les entreprises qui devraient bénéficier de la réforme : l'impôt sur le revenu des sociétés passerait de 35 à 20%. Pour simplifier un système très complexe, le nombre de tranches d'imposition passerait de sept à trois, avec un taux maximum d'imposition de 35% pour les ménages les plus aisés, contre 37% actuellement. Le montant des déductions possibles serait doublé pour tous et c'est par ce biais, explique un sénateur républicain, que même les plus bas salaires verront leurs impôts baisser. Pour faire passer sa réforme, le président américain va devoir affronter l'aile conservatrice de son parti, réticente à toute augmentation du déficit budgétaire, mécanique quand on baisse les impôts. Donald Trump va tenter de les convaincre que son plan entraînera une croissance économique plus forte, des créations d'emploi et des augmentations de salaire. Le président américain joue gros sur le plan politique : la réforme fiscale est un enjeu majeur, surtout depuis l'effondrement de la dernière tentative républicaine pour renverser la loi sur les soins de santé. Anne Corpet, Washington, RFI.

FG : Et c'est la fin de ce Journal en français facile. Merci Zéphirin Kouadio.

ZK : Merci à vous, Florent Guignard.

FG : Très bonne soirée à tous.

Journal en français facile 27 septembre 2017 Zeitung in leichtem Französisch 27. September 2017 Journal en français facile September 27, 2017 Eenvoudige Franse krant 27 september 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Bonsoir, bienvenue dans le Journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous.

FG : Au sommaire de ce journal, Zéphirin, les résultats définitifs du référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien : ZK : Près de 93% des voix en faveur du oui, en faveur de l'indépendance donc. Bagdad envoie l'armée pour prendre le contrôle des champs de pétrole de Kirkouk. FG : En Arabie saoudite, une victoire historique pour les femmes : elles vont avoir le droit de conduire une voiture.

ZK : Et puis à Hong Kong, une victoire pour les couples homosexuels : la justice reconnaît le mariage de deux femmes britanniques.

FG : Et puis la réforme fiscale aux États-Unis. Discours dans une heure de Donald Trump. Au programme baisse des impôts pour les sociétés et les plus riches

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ZK : On connaît donc le résultat définitif du référendum sur l'indépendance du Kurdistan. FG : 92,7% des voix en faveur de l'indépendance, selon les résultats officiels. Un résultat que le gouvernement de Bagdad refuse de reconnaître. Le gouvernement irakien s'oppose depuis le début à l'indépendance du Kurdistan, qui bénéficie déjà d'un statut d'autonomie, avec son propre parlement, son propre gouvernement et son propre président. Bagdad accentue d'ailleurs la pression sur les dirigeants kurdes. Le parlement irakien a demandé aujourd'hui l'envoi de l'armée pour prendre le contrôle des champs de pétrole dans la région de Kirkouk. Kirkouk, c'est cette ville qui se trouve justement à la frontière du Kurdistan, et que se disputent à la fois l'Irak et le Kurdistan irakien, précisément en raison de ses très importants gisements de pétrole. Correspondance à Erbil d'Oriane Verdier. Le président kurde Massoud Barzani l'avait annoncé hier soir déjà : le oui à l'indépendance a remporté le référendum. Le chiffre ne semblait être qu'une formalité. Il est de toute façon difficile d'affirmer la véracité de ce résultat. Aucun observateur de la communauté internationale n'était présent puisque celle-ci ne soutient pas ce référendum. Avec l'annonce de cette écrasante majorité pour le oui, Massoud Barzani, dont la prolongation de mandat est terminée depuis deux ans, compte bien redorer son image de père du peuple kurde. Ce chiffre est également censé légitimer l'opposition d'Erbil face à Bagdad. La capitale irakienne monte le ton de jour en jour. Elle a aujourd'hui affirmé qu'elle fermerait les aéroports du Kurdistan d'ici vendredi soir. Le parlement irakien a lui appelé à reprendre de force la ville pétrolière de Kirkouk. Oriane Verdier, RFI.

ZK : Une avancée très importante pour les femmes en Arabie saoudite : elles vont bientôt avoir le droit de conduire.

FG : Jusqu'ici, l'Arabie saoudite était le seul pays au monde où les femmes n'avaient pas le droit de prendre le volant, de conduire une voiture. Mais le roi Salman, sous la pression de son fils le prince héritier, qui veut réformer le pays, a pesé le pour et le contre, il a aussi consulté les autorités religieuses du pays, et a finalement il a décidé d'accorder aux femmes le permis de conduire. La mesure entrera en vigueur en juin 2018. Jusqu'ici, les Saoudiennes ne pouvaient se déplacer qu'avec un chauffeur. C'est donc une nouvelle victoire pour les femmes en Arabie saoudite, après l'obtention du droit de vote aux élections locales il y a presque deux ans. Nicolas Falez.

L'Arabie Saoudite est pour quelques mois encore le seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire. Il y a deux ans, le royaume connaissait une autre révolution : celle du droit de vote des femmes. C'était en décembre 2015. Pour la première fois, les Saoudiennes ont pu voter et aussi se porter candidates aux élections locales. Deux changements historiques donc, dans un pays ultraconservateur où les femmes portent d'autres demandes, comme la fin de la tutelle obligatoire du mari, du père, du frère ou du fils, ce tuteur masculin qui autorise ou non la femme saoudienne dont il a la responsabilité à voyager où à subir une intervention médicale par exemple. Ce système est toujours en vigueur même s'il a été assoupli au printemps dernier pour certaines démarches administratives. Les femmes bientôt au volant en Arabie Saoudite ; difficile de ne pas attribuer ce changement à la volonté de changement affichée par le prince héritier Mohammed Ben Salman, 32 ans, artisan d'un ambitieux plan de réformes économiques et sociétales baptisé Vision 2030. Mais ces évolutions s'accompagnent d'un durcissement politique, comme en témoignent des arrestations d'intellectuels et de religieux ces dernières semaines dans le royaume. ZK : Nicolas Falez… Une autre avancée des droits dans l'actualité : à Hong Kong, une décision judiciaire en faveur des droits des homosexuels. FG : Au départ, il y a une histoire de visa pour la compagne d'une Britannique établie à Hong Kong. Dans un premier temps, la justice avait refusé de lui accorder un visa marital - c'est un visa accordé par les autorités à l'épouse ou à l'époux d'un ressortissant étranger qui a déjà un visa de travail. Mais en appel, la justice a finalement considéré que le couple de lesbiennes britanniques était marié, peu importe que ce soit un couple hétérosexuel ou homosexuel. Correspondance à Hong Kong de Florence de Changy.

Jusqu'à présent, les services d'immigration de Hong Kong refusent systématiquement un visa à la compagne ou au compagnon des expatriés homosexuels qui arrivent à Hong Kong. C'est le cas des deux femmes qui fait en ce moment la une des journaux. L'une avait obtenu en 2011 un emploi d'expatriée à Hong Kong. Depuis, sa compagne, avec qui elle s'était mariée en Angleterre, s'est battue pour obtenir ce que tout conjoint hétérosexuel obtient automatiquement, à savoir un visa dit de « dépendant ». Le juge a fait valoir que l'immigration demandait que le bénéficiaire du visa de dépendant soit légalement marié. Mais que ce n'était pas aux services de l'immigration de vérifier que le couple était homme-femme. Même en Chine, les autorités ne regardent que la validité du certificat de mariage, sans autre considération. Un autre cas de discrimination contre un homosexuel dans la fonction publique est devant les tribunaux. Les autorités hongkongaises, tout comme une partie de la population, sont loin d'être acquis à la cause homosexuelle. Il y a plus de cinquante associations « anti-gay », nous affirme un couple de femmes, mariées à New York, mais qui ont dû obtenir un visa indépendamment. Reste à voir comment le ministère de l'Immigration va mettre en œuvre cette décision. Il n'est pas impossible qu'il fasse appel. Florence de Changy, Hong Kong, RFI.

ZK : On va maintenant parler budget et réforme fiscale. En France d'abord, avec la présentation du budget pour l'année 2018. FG : Un projet de budget, il doit être voté dans les semaines qui viennent par le parlement. Concrètement, il prévoit une baisse de la dépense publique, pour que la France respecte ses engagements européens en matière budgétaire. Avec un déficit public en dessous des 3% du PIB, le produit intérieur brut, c'est-à-dire toute la richesse produite en un an. Le gouvernement baisse les dépenses, il baisse aussi les impôts : baisse de l'impôt sur les sociétés, et baisse aussi de l'impôt pour les plus riches avec la réforme de l'ISF, l'impôt sur la fortune. Les valeurs financières (les placements, les actions, les assurances-vie) sortent de l'ISF. ZK : Aux États-Unis aussi, les impôts vont baisser pour les entreprises et les plus aisés, c'est-à-dire les plus riches. FG : C'est la réforme fiscale que doit annoncer Donald Trump dans une heure. La réforme fiscale, c'était l'un… c'était l'une des grandes promesses de campagne de Donald Trump en direction des classes moyennes. Mais de toute évidence, ce ne sont pas elles qui vont vraiment en profiter. RFI Washington, Anne Corpet.

Tout au long de sa campagne, Donald Trump a promis aux classes moyennes de faire baisser leurs impôts de manière spectaculaire. Mais selon les premières informations qui commencent à fuiter, ce sont surtout les entreprises qui devraient bénéficier de la réforme : l'impôt sur le revenu des sociétés passerait de 35 à 20%. Pour simplifier un système très complexe, le nombre de tranches d'imposition passerait de sept à trois, avec un taux maximum d'imposition de 35% pour les ménages les plus aisés, contre 37% actuellement. |||||||||brackets|||||||||||||||||||| Le montant des déductions possibles serait doublé pour tous et c'est par ce biais, explique un sénateur républicain, que même les plus bas salaires verront leurs impôts baisser. Pour faire passer sa réforme, le président américain va devoir affronter l'aile conservatrice de son parti, réticente à toute augmentation du déficit budgétaire, mécanique quand on baisse les impôts. Donald Trump va tenter de les convaincre que son plan entraînera une croissance économique plus forte, des créations d'emploi et des augmentations de salaire. Le président américain joue gros sur le plan politique : la réforme fiscale est un enjeu majeur, surtout depuis l'effondrement de la dernière tentative républicaine pour renverser la loi sur les soins de santé. Anne Corpet, Washington, RFI.

FG : Et c'est la fin de ce Journal en français facile. Merci Zéphirin Kouadio.

ZK : Merci à vous, Florent Guignard.

FG : Très bonne soirée à tous.