×

Χρησιμοποιούμε cookies για να βελτιώσουμε τη λειτουργία του LingQ. Επισκέπτοντας τον ιστότοπο, συμφωνείς στην cookie policy.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 28 octobre 2018

Journal en français facile 28 octobre 2018

Hugo Lanoë : 17h à Brasilia, 21h à Paris, 20h en temps universel, merci d'écouter RFI. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile que j'ai le plaisir de présenter ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie !

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous !

HL : Au sommaire de cette édition, les Brésiliens aux urnes pour choisir leur nouveau président. Le second tour de cette élection oppose le favori, un candidat d'extrême droite, Jair Bolsonaro à Fernando Haddad, membre du parti des travailleurs.

SB : C'est une question qui revient souvent aux États-Unis : faut-il interdire ou non le port d'armes ? Hier, une nouvelle fusillade a tué onze personnes à Pittsburgh, en Pennsylvanie.

HL : Et avant de retrouver Yvan Amar pour l'expression de la semaine, nous irons à Marseille où se tient depuis quelques minutes un classique du football français : OM-PSG.

Bienvenue à tous !

SB : Les Brésiliens retiennent leur souffle à quelques heures de la fermeture des bureaux de vote.

HL : 147 millions d'électeurs sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour choisir leur nouveau président. Deux possibilités, deux visions bien différentes du Brésil s'affrontent : celle portée par le candidat d'extrême droite, Jair Bolsonaro, arrivé en tête au premier tour et celle proposée par son rival du Parti des travailleurs, Fernando Haddad. Marcos Cassia a déjà fait son choix. Cet ingénieur au chômage de 33 ans a voté à Rio de Janeiro pour Jair Bolsonaro. Il explique pourquoi au micro de notre correspondant François Cardona.

« Nous avons déjà donné leur chance à beaucoup d'autres politiciens. Maintenant c'est son tour, laissons-lui sa chance ! Il défend l'idée que l'éducation et le respect sont le fondement de la famille. Avec lui, nous allons mettre la famille en premier. Quant à la question de l'homosexualité, moi je respecte les choix de chacun, qu'on soit homosexuel ou autre... Mais eux ne devraient pas avoir le droit d'imposer leur manière d'être aux autres. Tout le monde doit se respecter, c'est ce que dit Bolsonaro, parce que dans toutes les familles, il y a des gays aujourd'hui. Mais les gays s'imposent trop, ça devient compliqué. » HL : RFI vous propose une édition spéciale consacrée à ce second tour de la présidentielle brésilienne demain lundi à 7h10 TU. SB : C'est une élection régionale à l'enjeu national. En Allemagne, le parti de centre droit d'Angela Merkel a subi un revers ce dimanche en Hesse, au centre du pays.

HL : Conséquence, les sociaux-démocrates du SPD menacent de quitter le gouvernement de coalition, d'alliance avec la CDU de la chancelière allemande. Les sondages à la sortie des urnes montrent un recul important pour l'union chrétienne-démocrate et le parti social-démocrate au profit des écologistes et du parti d'extrême droite AFD.

SB : En Algérie, l'élection présidentielle de 2019 se précise.

HL : Le secrétaire général du Front de libération nationale, le FLN, a annoncé que le parti serait représenté par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, âgé de 81 ans. Il sera donc candidat en avril prochain.

SB : Autre scrutin qui sera suivi avec attention, les midterms, les élections de mi-mandat aux États-Unis, le 6 novembre.

HL : En attendant, la campagne est secouée par l'affaire des colis suspects envoyés cette semaine à des personnalités démocrates, et par une fusillade survenue hier dans une synagogue de Pittsburgh en Pennsylvanie. Bilan, onze morts et six blessés. L'auteur de cette attaque antisémite a été arrêté. Âgé de 46 ans, il risque la peine de mort.

SB : Et à chaque nouvelle tuerie aux États-Unis, Hugo, la question revient au-devant de la scène, faut-il ou non interdire le port d'arme ?

HL : Le maire de Pittsburgh attire l'attention de Donald Trump à ce sujet. Mais il y a peu d'espoir de changement. Sami Boukhelifa.

C'est un éternel recommencement, une tuerie endeuille l'Amérique et divise sa société dans la foulée. D'un côté, les militants pour un meilleur contrôle du port d'arme et de l'autre ceux qui brandissent le deuxième amendement. La Constitution américaine est claire, porter une arme est un droit fondamental. Dans ce combat entre pro et anti-armes, à la fin, ce sont toujours les mêmes qui remportent la bataille. Les pro-armes sont puissants, leur lobby, la NRA pourrait presque gouverner l'Amérique. Tout débat sur la question de la régulation des armes est bloqué. Nombre d'élus républicains ont prêté allégeance à cette association qui soutient également l'actuel président américain. Pour la NRA, il n'y a qu'un seul moyen de lutter contre les armes, c'est de s'armer davantage. À chaque nouvelle tuerie dans des écoles ou dans une synagogue comme samedi à Pittsburgh, ce sont les mêmes phrases qui reviennent, Donald Trump propose des gardes armés pour protéger les lieux de culte ou les établissements scolaires.

SB : L'actualité en France. Avec une disparition, celle de Philippe Gildas.

HL : Le journaliste devenu animateur de télévision est décédé à l'âge de 82 ans des suites d'un cancer. Il est devenu très connu quand il a pris les commandes de Nulle part ailleurs, l'émission phare de Canal+ dans les années 90.

SB : Du football à présent avec un classique ! En fermeture de la 11ème journée de Ligue 1, Marseille reçoit en ce moment le Paris-Saint-Germain.

HL : On retrouve tout de suite Stéphane Burgatt, en ligne du stade Vélodrome. Stéphane, la rencontre a débuté depuis 2 minutes, score nul et vierge 0-0.

(((DIRECT)))

HL : Et bien, on suit ça avec attention. Stéphane Burgatt dans la ferveur du stade Vélodrome.

SB : Football toujours avec un autre classique, en Espagne, le FC Barcelone a corrigé le Real Madrid.

HL : Score final 5-1 pour les Catalans. Avec cette défaite cinglante, les Madrilènes s'enfoncent un peu plus dans la crise.

SB : Au Royaume-Uni, on est toujours sans nouvelle du président thaïlandais du club de Leicester City.

HL : Son hélicoptère s'est écrasé, hier, après la fin du match face à West Ham. L'identité du pilote et des passagers à bord n'a pas encore été confirmée. Le président du club a l'habitude de quitter le stade avec son hélicoptère, qui décolle du centre du terrain.

SB : On termine ce journal avec l'expression de la semaine.

HL : Après le passage de l'heure d'été à l'heure d'hiver la nuit dernière, Yvan Amar nous explique l'expression « midi à quatorze heures ».

C'était aujourd'hui le jour où l'on change d'heure, en France, et dans d'assez nombreux pays. On passe comme on dit à l'heure d'hiver, ce qui signifie qu'il faut reculer nos montres d'une heure : il aurait été 8 heures si l'on était resté à l'heure d'été. Et bien, il n'est que 8 heures. On a, comme on dit, « gagné » une heure, mais si c'est une opération tout à fait fictive : la terre ne s'est pas arrêtée de tourner autour du soleil, et notre vieillissement n'a pas été magiquement stoppé pendant 60 minutes hélas. Mais c'est le jour ou jamais où l'on peut dire : il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Une expression familière assez courante, pour reprocher à quelqu'un de se compliquer inutilement la vie. Il est à peine besoin de l'expliquer : le ton sur lequel on l'emploie, les situations où on la prononce la rendent très claire. Et bien souvent, on la prononce avec un air de conseil bon enfant : c'est la victoire du bon sens et de la simplicité sur les problèmes superflus. Et le détail de la formule est éclairant : tout le monde sait ce que c'est que midi. Et cette manière de dire l'heure est ancienne. On n'a pas même besoin d'une montre, bien souvent pour avoir qu'il est midi : C'est l'heure où le soleil est tout en haut, à son zénith. Quatorze heures à un côté beaucoup plus administratif : ordinairement on dit, deux heures de l'après-midi, ou deux heures, tout simplement. Quatorze heures, c'est l'heure de la radio ou de la télévision. C'est l'heure du départ du train, ou du début du cours. Ce n'est pas une heure intime, c'est l'heure de la société !

HL : C'est la fin de votre journal en français facile, présenté aux côtés de Sylvie Berruet. Mise en ondes Xavier Gonzalez. Merci à vous deux. Je vous rappelle que vous pouvez lire et réécouter cette édition sur notre site savoirs (au pluriel).rfi.fr. Très bonne soirée à tous !


Journal en français facile 28 octobre 2018 Journal en français facile October 28, 2018

Hugo Lanoë : 17h à Brasilia, 21h à Paris, 20h en temps universel, merci d'écouter RFI. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile que j'ai le plaisir de présenter ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie !

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous !

HL : Au sommaire de cette édition, les Brésiliens aux urnes pour choisir leur nouveau président. Le second tour de cette élection oppose le favori, un candidat d'extrême droite, Jair Bolsonaro à Fernando Haddad, membre du parti des travailleurs.

SB : C'est une question qui revient souvent aux États-Unis : faut-il interdire ou non le port d'armes ? Hier, une nouvelle fusillade a tué onze personnes à Pittsburgh, en Pennsylvanie.

HL : Et avant de retrouver Yvan Amar pour l'expression de la semaine, nous irons à Marseille où se tient depuis quelques minutes un classique du football français : OM-PSG.

Bienvenue à tous !

SB : Les Brésiliens retiennent leur souffle à quelques heures de la fermeture des bureaux de vote.

HL : 147 millions d'électeurs sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour choisir leur nouveau président. Deux possibilités, deux visions bien différentes du Brésil s'affrontent : celle portée par le candidat d'extrême droite, Jair Bolsonaro, arrivé en tête au premier tour et celle proposée par son rival du Parti des travailleurs, Fernando Haddad. Marcos Cassia a déjà fait son choix. Cet ingénieur au chômage de 33 ans a voté à Rio de Janeiro pour Jair Bolsonaro. Il explique pourquoi au micro de notre correspondant François Cardona.

« Nous avons déjà donné leur chance à beaucoup d'autres politiciens. Maintenant c'est son tour, laissons-lui sa chance ! Il défend l'idée que l'éducation et le respect sont le fondement de la famille. Avec lui, nous allons mettre la famille en premier. Quant à la question de l'homosexualité, moi je respecte les choix de chacun, qu'on soit homosexuel ou autre... Mais eux ne devraient pas avoir le droit d'imposer leur manière d'être aux autres. Tout le monde doit se respecter, c'est ce que dit Bolsonaro, parce que dans toutes les familles, il y a des gays aujourd'hui. Mais les gays s'imposent trop, ça devient compliqué. » HL : RFI vous propose une édition spéciale consacrée à ce second tour de la présidentielle brésilienne demain lundi à 7h10 TU. SB : C'est une élection régionale à l'enjeu national. En Allemagne, le parti de centre droit d'Angela Merkel a subi un revers ce dimanche en Hesse, au centre du pays.

HL : Conséquence, les sociaux-démocrates du SPD menacent de quitter le gouvernement de coalition, d'alliance avec la CDU de la chancelière allemande. Les sondages à la sortie des urnes montrent un recul important pour l'union chrétienne-démocrate et le parti social-démocrate au profit des écologistes et du parti d'extrême droite AFD.

SB : En Algérie, l'élection présidentielle de 2019 se précise.

HL : Le secrétaire général du Front de libération nationale, le FLN, a annoncé que le parti serait représenté par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, âgé de 81 ans. Il sera donc candidat en avril prochain.

SB : Autre scrutin qui sera suivi avec attention, les midterms, les élections de mi-mandat aux États-Unis, le 6 novembre.

HL : En attendant, la campagne est secouée par l'affaire des colis suspects envoyés cette semaine à des personnalités démocrates, et par une fusillade survenue hier dans une synagogue de Pittsburgh en Pennsylvanie. Bilan, onze morts et six blessés. L'auteur de cette attaque antisémite a été arrêté. Âgé de 46 ans, il risque la peine de mort.

SB : Et à chaque nouvelle tuerie aux États-Unis, Hugo, la question revient au-devant de la scène, faut-il ou non interdire le port d'arme ?

HL : Le maire de Pittsburgh attire l'attention de Donald Trump à ce sujet. Mais il y a peu d'espoir de changement. Sami Boukhelifa.

C'est un éternel recommencement, une tuerie endeuille l'Amérique et divise sa société dans la foulée. D'un côté, les militants pour un meilleur contrôle du port d'arme et de l'autre ceux qui brandissent le deuxième amendement. La Constitution américaine est claire, porter une arme est un droit fondamental. Dans ce combat entre pro et anti-armes, à la fin, ce sont toujours les mêmes qui remportent la bataille. Les pro-armes sont puissants, leur lobby, la NRA pourrait presque gouverner l'Amérique. Tout débat sur la question de la régulation des armes est bloqué. Nombre d'élus républicains ont prêté allégeance à cette association qui soutient également l'actuel président américain. Pour la NRA, il n'y a qu'un seul moyen de lutter contre les armes, c'est de s'armer davantage. À chaque nouvelle tuerie dans des écoles ou dans une synagogue comme samedi à Pittsburgh, ce sont les mêmes phrases qui reviennent, Donald Trump propose des gardes armés pour protéger les lieux de culte ou les établissements scolaires.

SB : L'actualité en France. Avec une disparition, celle de Philippe Gildas.

HL : Le journaliste devenu animateur de télévision est décédé à l'âge de 82 ans des suites d'un cancer. Il est devenu très connu quand il a pris les commandes de Nulle part ailleurs, l'émission phare de Canal+ dans les années 90.

SB : Du football à présent avec un classique ! En fermeture de la 11ème journée de Ligue 1, Marseille reçoit en ce moment le Paris-Saint-Germain.

HL : On retrouve tout de suite Stéphane Burgatt, en ligne du stade Vélodrome. Stéphane, la rencontre a débuté depuis 2 minutes, score nul et vierge 0-0.

(((DIRECT)))

HL : Et bien, on suit ça avec attention. Stéphane Burgatt dans la ferveur du stade Vélodrome.

SB : Football toujours avec un autre classique, en Espagne, le FC Barcelone a corrigé le Real Madrid.

HL : Score final 5-1 pour les Catalans. Avec cette défaite cinglante, les Madrilènes s'enfoncent un peu plus dans la crise.

SB : Au Royaume-Uni, on est toujours sans nouvelle du président thaïlandais du club de Leicester City.

HL : Son hélicoptère s'est écrasé, hier, après la fin du match face à West Ham. L'identité du pilote et des passagers à bord n'a pas encore été confirmée. Le président du club a l'habitude de quitter le stade avec son hélicoptère, qui décolle du centre du terrain.

SB : On termine ce journal avec l'expression de la semaine.

HL : Après le passage de l'heure d'été à l'heure d'hiver la nuit dernière, Yvan Amar nous explique l'expression « midi à quatorze heures ».

C'était aujourd'hui le jour où l'on change d'heure, en France, et dans d'assez nombreux pays. On passe comme on dit à l'heure d'hiver, ce qui signifie qu'il faut reculer nos montres d'une heure : il aurait été 8 heures si l'on était resté à l'heure d'été. Et bien, il n'est que 8 heures. On a, comme on dit, « gagné » une heure, mais si c'est une opération tout à fait fictive : la terre ne s'est pas arrêtée de tourner autour du soleil, et notre vieillissement n'a pas été magiquement stoppé pendant 60 minutes hélas. Mais c'est le jour ou jamais où l'on peut dire : il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Une expression familière assez courante, pour reprocher à quelqu'un de se compliquer inutilement la vie. Il est à peine besoin de l'expliquer : le ton sur lequel on l'emploie, les situations où on la prononce la rendent très claire. Et bien souvent, on la prononce avec un air de conseil bon enfant : c'est la victoire du bon sens et de la simplicité sur les problèmes superflus. Et le détail de la formule est éclairant : tout le monde sait ce que c'est que midi. Et cette manière de dire l'heure est ancienne. On n'a pas même besoin d'une montre, bien souvent pour avoir qu'il est midi : C'est l'heure où le soleil est tout en haut, à son zénith. Quatorze heures à un côté beaucoup plus administratif : ordinairement on dit, deux heures de l'après-midi, ou deux heures, tout simplement. Quatorze heures, c'est l'heure de la radio ou de la télévision. C'est l'heure du départ du train, ou du début du cours. Ce n'est pas une heure intime, c'est l'heure de la société !

HL : C'est la fin de votre journal en français facile, présenté aux côtés de Sylvie Berruet. Mise en ondes Xavier Gonzalez. Merci à vous deux. Je vous rappelle que vous pouvez lire et réécouter cette édition sur notre site savoirs (au pluriel).rfi.fr. Très bonne soirée à tous !