Les Français se laissent de plus en plus tenter par les produits « bio »…
Selon un groupement d'intérêt public pour la promotion de l'agriculture biologique, le nombre de consommateurs de ces produits en France ne cesse d'augmenter pour atteindre maintenant près de 45 pour cent de la population . En effet il semble bien que l'image produite par les bienfaits du « bio » est fait son chemin même si les coûts des produits restent il est vrai un plus élevés.Le bio rencontre un franc succès en France, et ce, malgré un contexte économique difficile. Manifestement, « le bio » s'installerait même dans les habitudes puisque selon cette même enquête, 74% des acheteurs et consommateurs de produits respectueux de l'environnement comptent bien poursuivre sur cette voie et 22% veulent augmenter leurs achats en ce sens. Car les motivations des Français sont claires. Ils ont bien compris ce que le label signifiait autre chose, l'effet de mode si souvent mis en avant au début de la vague « bio » au sein de certaines classes sociales plutôt aisées semble bien s'être estompé ? Selon cette même étude, 90% des personnes interrogées en 2008 (contre 87% en 2007), perçoivent les vertus de ces cultures sans produits chimiques" et 89% (contre 87%) savent qu'en plus, ils "contribuent à préserver l'environnement". Mais il n'y a pas que la nourriture, et cet élément aussi semble bien être maintenant entré dans les mœurs. En effet, le vin issu de raisins de l'agriculture bio est le produit qui a le plus séduit de nouveaux consommateurs en 2008 . « En un an, 29% de nouveaux clients l'ont essayé. Mais ceux sont les fruits et légumes bio qui r estent les plus consommés (77%) devant les produits laitiers (70%), les produits d'épicerie (56%), la viande (49%) et le pain (42%). Et les consommateurs privilégient de plus en plus les produits de saison (91%) et la production locale (80%), deux démarches qui favorisent une agriculture respectueuse de l'environnement ». En moyenne, le « bio » revient 13 pour cent plus cher que le « non bio », et même s'il convient de sans cesse comparer les prix bien que conscients de la qualité du produit acheté, nos concitoyens à 40 pour cent « trouvent normal de payer plus cher le bio » On peut imaginer que ces habitudes de consommation vont encore évoluer.
Chez nos voisins européens par exemple, les surfaces en bio ont doublé en 10 ans en Allemagne, (L'Allemagne qui détient la première place du marché du bio avec 30 % de la consommation portant sur ces produits et trois allemands sur 4 qui consomment du bio), et en 6 ans en Espagne. Sur la même durée, la France les multipliaient par cinq.
Autre tendance significative, le marché, pesait déjà en Europe en 2006, 40 Md de dollars contre 18 Md en 2000.
Sources:
toutelagriculture.fr Europe1.fr La Chaine verte
fabrice, pour la Rédaction.