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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 05/08/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 05/08/2020 20h00 GMT

Fanny Bleichner : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Pour m'accompagner ce soir Alexis Guilleux. Bonsoir Alexis.

Alexis Guilleux : Bonsoir Fanny, bonsoir à tous.

FB : Et à la Une de l'actualité ce soir, l'état d'urgence décrété pour deux semaines à Beyrouth, au lendemain de la double explosion sur le port, le quartier est en ruine. De nombreuses personnes ont été blessées hier soir, environ 5 000 et les hôpitaux sont saturés. Le Liban demande l'aide d'autres pays. La France a déjà envoyé trois avions et Emmanuel Macron sera sur place demain.

AG : Un geste politique et religieux en Inde. Un geste fort du Premier ministre Narendra Modi, il a lancé aujourd'hui le chantier d'un temple hindou controversé. FB : Les efforts se multiplient en France pour éviter la propagation de l'épidémie de Covid-19. Les masques sont déjà obligatoires dans les lieux publics clos, ils le sont de plus en plus dans les quartiers de certaines villes, en plein air. Ce devrait bientôt être le cas aussi à Paris.

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AG : Journée de deuil national au Liban. Le pays pleure ses morts au lendemain de la double explosion à Beyrouth.

FB : Un nouveau bilan du ministère de la Santé fait état de 135 morts. Il y aurait aussi près de 5 000 blessées et 300 000 personnes sans-abris. Car les explosions ont totalement détruit la zone du port. Les images montrent des bâtiments ravagés. Ahmad Choury, a travaillé pendant dix ans au port de la capitale. Il décrit l'ampleur des dégâts, écoutez : « Le port de Beyrouth est complètement dévasté. Le port n'est plus opérationnel et à mon avis, il ne le sera pas avant un ou deux ans. Plus aucun entrepôt ne tient encore debout, les hangars ont tous été soufflés par l'explosion. La zone de dédouanement des containers a été totalement détruite. Mêmes les grues ont été endommagées. Les bureaux de l'autorité portuaire ont été touchés ainsi que d'autres bâtiments administratifs. Les systèmes informatiques et le réseau électrique sont hors-service. Tout est à terre, même les silos qui étaient déjà sur place. Malheureusement, comme nous avons perdu toute connexion avec les systèmes informatiques, nous ne pouvons même pas savoir qui était présent sur le site, qui était à l'ouvrage au moment de la catastrophe. Jusqu'à présent nous avons perdu une dizaine de collègues. Des recherches sont en cours pour retrouver les corps. La situation est encore totalement floue pour le moment. FB : Propos recueillis par Eliott Brachet.

AG : Et les secouristes continuent de rechercher des survivants parmi les décombres. Plusieurs dizaines de personnes sont portées disparues.

FB : Celles qui ont été blessées sont prises en charge dans les hôpitaux, mais ces hôpitaux sont saturés : il y a déjà beaucoup de malades du Covid-19 et ils ne peuvent pas accueillir tout cet afflux. André Mohawej, de la rédaction de MCD, a pu joindre Hicham Fawaz, le directeur du département hôpitaux au ministère de la Santé libanais. Il demande l'aide de la communauté internationale : « Nous avons besoin du soutien de tous les pays, en particulier de nos partenaires, de nos frères dans les pays arabes, nous avons besoin de tout pays prêt à nous aider. Nous avons besoin d'équipements de protection, de matériel chirurgical, de tout matériel médical ! Nos principaux entrepôts ont été entièrement détruits. On parle de millions, peut-être même de milliards de dollars de pertes. Tous les médicaments dans ces entrepôts ont été détruits, nos stocks d'équipements de protection… Alors que, comme vous le savez, nous faisons face au coronavirus en ce moment, donc on a vraiment besoin d'équipement de protections, de médicaments, de matériel de réanimation, de lits... Tout ce qui ressemble à du matériel médical. AG : La communauté internationale réagit.

FB : L'Organisation mondiale de la santé a déjà préparé des kits de secours et la France a envoyé trois avions. À bord, six tonnes de matériel, mais aussi plusieurs médecins urgentistes. Emmanuel Macron sera au Liban demain et, ce soir à Paris, la tour Eiffel sera éteinte à minuit en hommage aux victimes. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour « blessures involontaires ». Environ 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium étaient stockées dans l'entrepôt du port de Beyrouth. Le nitrate d'ammonium est une substance explosive qui entre dans la composition de certains engrais. Le chef du Pentagone Mark Esper évoque la thèse d'un accident contrairement à ce qu'affirmait la veille Donald Trump. AG : RFI, il est 01h30 à Ayodhya, ville du nord de l'Inde. FB : C'est là qu'a officiellement été lancée aujourd'hui la construction d'un temple hindou, le temple de Ram. Le Premier ministre Narendra Modi était sur place. Car l'événement est autant religieux que politique. Le lieu est très contesté. En effet des hindouistes y ont détruit illégalement une ancienne mosquée, en affirmant que c'était le lieu de naissance de Ram. Et les nationalistes hindous, se réjouissent à présent de la construction de ce temple. Correspondance en Inde de Sébastien Farcis.

Ils sont cinq sur l'estrade de cette cérémonie tant attendue : un prêtre, le gouverneur et le chef du gouvernement de l'Uttar Pradesh, le chef de l'organisation hindouiste du RSS et Narendra Modi. Et c'est ce dernier, le Premier ministre indien, qui est le principal acteur, et qui envoie les offrandes dans le trou qui accueillera les fondations du temple de Ram. Habillé en safran, la couleur de l'hindouisme et offrant ainsi toute la bénédiction de l'État lors de cet événement purement religieux, le Premier ministre indien, envoie un message clair : le temple de Ram est aujourd'hui un temple de la République. C'est l'analyse de Nilanjan Mukhopadhyay, auteur spécialisé sur le nationalisme hindou : « Cette cérémonie oblitère toute séparation entre la religion et l'État. Le dieu Ram n'est plus un dieu, mais il est converti en symbole du nationalisme indien. Et tous les Indiens qui appartiennent aux minorités religieuses ou qui sont opposés à cette vision n'auront plus voix au chapitre. » Cela faisait 50 ans que les hindous réclamaient un temple de Ram à cet endroit. Le gouvernement assure qu'il sera terminé dans environ trois ans, soit juste avant les prochaines élections parlementaires. AG : L'Inde très touchée par la pandémie de Covid-19, c'est le cinquième pays le plus endeuillé au monde. FB : Au total, on recense à présent plus de 700 000 morts sur la planète dont 181 personnels de santé. En Afrique du Sud, le ministre de la Santé a fait savoir aujourd'hui que 24 000 soignants avaient été contaminés dans le pays, le plus touché du continent africain. Le Brésil lui aussi est durement touché. Le cap des 100 000 morts devrait être franchi dans les jours à venir. Et les indigènes, n'y échappent pas. On a appris aujourd'hui la mort de l'un des grands chefs indigènes du Brésil, Aritana. Il avait 70 ans et défendait notamment la préservation de la forêt amazonienne. Alors que le virus gagne du terrain, les laboratoires tentent de trouver un vaccin. Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mercredi un nouvel investissement d'un milliard de dollars dans le projet de la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson, c'est plus de neuf milliards de dollars d'investissement au total. AG : L'autre solution préventive pour freiner la propagation du virus c'est le port du masque. FB : Obligatoire dans certaines villes même en extérieur. C'est déjà le cas aux Pays-Bas, mais aussi en France où ces dernières 24 heures le nombre de personnes diagnostiquées positives au Covid-19 a augmenté, mais le nombre de patients en réanimation, lui, a baissé. Certaines villes donc comme Lille, Tours, Nice, Biarritz ou Toulouse ont rendu le port du masque obligatoire dans certains quartiers. Ce devrait bientôt être le cas à Paris. La maire de la capitale, Anne Hidalgo, en a fait la demande au préfet de police Didier Lallement. Les précisions de Mélanie Costa.

Berges de Seine, marchés à ciel ouvert, rues commerçantes, éventuellement aux alentours des gares, … Les Parisiens devront eux aussi porter des masques à l'extérieur. L'obligation pourrait même être étendue à d'autres zones comme autour des lieux touristiques, des musées, des grands magasins et des parcs et jardins. Pour le moment, les lieux restent à confirmer et aucune date n'a été donnée. Mais la préfecture de police et la ville de Paris confirment que les dernières modalités sont à l'étude. En attendant, la ville incite les citoyens à utiliser le masque le plus possible pour éviter une reprise de l'épidémie. Mais ce n'est pas très suivi. Dans la rue, 90% des gens n'en portent pas, évalue l'adjointe à la maire de Paris, chargée de la Santé. En Ile-de-France pourtant, le nombre de contaminations repart déjà à la hausse et une seconde vague de l'épidémie est hautement probable à l'automne ou à l'hiver, selon le Conseil scientifique. FB : Précisions signées Mélanie Costa.

AG : En Turquie, des rassemblements étaient organisés aujourd'hui dans plusieurs villes du pays. Les femmes manifestent contre les violences.

FB : À Istanbul, mais aussi à Ankara ou Izmir. Au total elles étaient plusieurs milliers ce mercredi. Elles demandent au gouvernement de Recep Tayyip Erdogan de ne pas se retirer du traité international contre les violences domestiques. Il s'agit de la Convention d'Istanbul, adoptée en 2011. Depuis plusieurs semaines, des associations conservatrices demandent au président de s'en retirer. FB : RFI, il est 22h et bientôt 10 minutes à Paris, 20h10 en temps universel. Merci beaucoup Alexis Guilleux de m'avoir accompagnée pour ce Journal en français facile. Et merci à vous de votre fidélité à la radio du monde, restez à notre écoute.


Journal en français facile 05/08/2020 20h00 GMT Journal in easy French 05/08/2020 20h00 GMT Diario en francés fácil 05/08/2020 20h00 GMT

Fanny Bleichner : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Pour m'accompagner ce soir Alexis Guilleux. Um mich heute Abend zu begleiten, Alexis Guilleux. Bonsoir Alexis.

Alexis Guilleux : Bonsoir Fanny, bonsoir à tous.

FB : Et à la Une de l'actualité ce soir, l'état d'urgence décrété pour deux semaines à Beyrouth, au lendemain de la double explosion sur le port, le quartier est en ruine. De nombreuses personnes ont été blessées hier soir, environ 5 000 et les hôpitaux sont saturés. Le Liban demande l'aide d'autres pays. La France a déjà envoyé trois avions et Emmanuel Macron sera sur place demain.

AG : Un geste politique et religieux en Inde. Un geste fort du Premier ministre Narendra Modi, il a lancé aujourd'hui le chantier d'un temple hindou controversé. FB : Les efforts se multiplient en France pour éviter la propagation de l'épidémie de Covid-19. Les masques sont déjà obligatoires dans les lieux publics clos, ils le sont de plus en plus dans les quartiers de certaines villes, en plein air. Ce devrait bientôt être le cas aussi à Paris.

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AG : Journée de deuil national au Liban. Le pays pleure ses morts au lendemain de la double explosion à Beyrouth.

FB : Un nouveau bilan du ministère de la Santé fait état de 135 morts. Il y aurait aussi près de 5 000 blessées et 300 000 personnes sans-abris. Car les explosions ont totalement détruit la zone du port. Les images montrent des bâtiments ravagés. Ahmad Choury, a travaillé pendant dix ans au port de la capitale. Il décrit l'ampleur des dégâts, écoutez : « Le port de Beyrouth est complètement dévasté. Le port n'est plus opérationnel et à mon avis, il ne le sera pas avant un ou deux ans. Plus aucun entrepôt ne tient encore debout, les hangars ont tous été soufflés par l'explosion. La zone de dédouanement des containers a été totalement détruite. Mêmes les grues ont été endommagées. Les bureaux de l'autorité portuaire ont été touchés ainsi que d'autres bâtiments administratifs. Les systèmes informatiques et le réseau électrique sont hors-service. Tout est à terre, même les silos qui étaient déjà sur place. Malheureusement, comme nous avons perdu toute connexion avec les systèmes informatiques, nous ne pouvons même pas savoir qui était présent sur le site, qui était à l'ouvrage au moment de la catastrophe. Jusqu'à présent nous avons perdu une dizaine de collègues. Des recherches sont en cours pour retrouver les corps. La situation est encore totalement floue pour le moment. FB : Propos recueillis par Eliott Brachet.

AG : Et les secouristes continuent de rechercher des survivants parmi les décombres. Plusieurs dizaines de personnes sont portées disparues.

FB : Celles qui ont été blessées sont prises en charge dans les hôpitaux, mais ces hôpitaux sont saturés : il y a déjà beaucoup de malades du Covid-19 et ils ne peuvent pas accueillir tout cet afflux. André Mohawej, de la rédaction de MCD, a pu joindre Hicham Fawaz, le directeur du département hôpitaux au ministère de la Santé libanais. Il demande l'aide de la communauté internationale : « Nous avons besoin du soutien de tous les pays, en particulier de nos partenaires, de nos frères dans les pays arabes, nous avons besoin de tout pays prêt à nous aider. Nous avons besoin d'équipements de protection, de matériel chirurgical, de tout matériel médical ! Nos principaux entrepôts ont été entièrement détruits. On parle de millions, peut-être même de milliards de dollars de pertes. Tous les médicaments dans ces entrepôts ont été détruits, nos stocks d'équipements de protection… Alors que, comme vous le savez, nous faisons face au coronavirus en ce moment, donc on a vraiment besoin d'équipement de protections, de médicaments, de matériel de réanimation, de lits... Tout ce qui ressemble à du matériel médical. AG : La communauté internationale réagit.

FB : L'Organisation mondiale de la santé a déjà préparé des kits de secours et la France a envoyé trois avions. À bord, six tonnes de matériel, mais aussi plusieurs médecins urgentistes. Emmanuel Macron sera au Liban demain et, ce soir à Paris, la tour Eiffel sera éteinte à minuit en hommage aux victimes. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour « blessures involontaires ». Environ 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium étaient stockées dans l'entrepôt du port de Beyrouth. Le nitrate d'ammonium est une substance explosive qui entre dans la composition de certains engrais. Le chef du Pentagone Mark Esper évoque la thèse d'un accident contrairement à ce qu'affirmait la veille Donald Trump. AG : RFI, il est 01h30 à Ayodhya, ville du nord de l'Inde. FB : C'est là qu'a officiellement été lancée aujourd'hui la construction d'un temple hindou, le temple de Ram. Le Premier ministre Narendra Modi était sur place. Car l'événement est autant religieux que politique. Le lieu est très contesté. En effet des hindouistes y ont détruit illégalement une ancienne mosquée, en affirmant que c'était le lieu de naissance de Ram. Et les nationalistes hindous, se réjouissent à présent de la construction de ce temple. Correspondance en Inde de Sébastien Farcis.

Ils sont cinq sur l'estrade de cette cérémonie tant attendue : un prêtre, le gouverneur et le chef du gouvernement de l'Uttar Pradesh, le chef de l'organisation hindouiste du RSS et Narendra Modi. Et c'est ce dernier, le Premier ministre indien, qui est le principal acteur, et qui envoie les offrandes dans le trou qui accueillera les fondations du temple de Ram. Habillé en safran, la couleur de l'hindouisme et offrant ainsi toute la bénédiction de l'État lors de cet événement purement religieux, le Premier ministre indien, envoie un message clair : le temple de Ram est aujourd'hui un temple de la République. C'est l'analyse de Nilanjan Mukhopadhyay, auteur spécialisé sur le nationalisme hindou : « Cette cérémonie oblitère toute séparation entre la religion et l'État. Le dieu Ram n'est plus un dieu, mais il est converti en symbole du nationalisme indien. Et tous les Indiens qui appartiennent aux minorités religieuses ou qui sont opposés à cette vision n'auront plus voix au chapitre. » Cela faisait 50 ans que les hindous réclamaient un temple de Ram à cet endroit. Le gouvernement assure qu'il sera terminé dans environ trois ans, soit juste avant les prochaines élections parlementaires. AG : L'Inde très touchée par la pandémie de Covid-19, c'est le cinquième pays le plus endeuillé au monde. FB : Au total, on recense à présent plus de 700 000 morts sur la planète dont 181 personnels de santé. En Afrique du Sud, le ministre de la Santé a fait savoir aujourd'hui que 24 000 soignants avaient été contaminés dans le pays, le plus touché du continent africain. Le Brésil lui aussi est durement touché. Le cap des 100 000 morts devrait être franchi dans les jours à venir. Et les indigènes, n'y échappent pas. On a appris aujourd'hui la mort de l'un des grands chefs indigènes du Brésil, Aritana. Il avait 70 ans et défendait notamment la préservation de la forêt amazonienne. Alors que le virus gagne du terrain, les laboratoires tentent de trouver un vaccin. Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mercredi un nouvel investissement d'un milliard de dollars dans le projet de la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson, c'est plus de neuf milliards de dollars d'investissement au total. AG : L'autre solution préventive pour freiner la propagation du virus c'est le port du masque. FB : Obligatoire dans certaines villes même en extérieur. C'est déjà le cas aux Pays-Bas, mais aussi en France où ces dernières 24 heures le nombre de personnes diagnostiquées positives au Covid-19 a augmenté, mais le nombre de patients en réanimation, lui, a baissé. Certaines villes donc comme Lille, Tours, Nice, Biarritz ou Toulouse ont rendu le port du masque obligatoire dans certains quartiers. Ce devrait bientôt être le cas à Paris. La maire de la capitale, Anne Hidalgo, en a fait la demande au préfet de police Didier Lallement. Les précisions de Mélanie Costa.

Berges de Seine, marchés à ciel ouvert, rues commerçantes, éventuellement aux alentours des gares, … Les Parisiens devront eux aussi porter des masques à l'extérieur. L'obligation pourrait même être étendue à d'autres zones comme autour des lieux touristiques, des musées, des grands magasins et des parcs et jardins. Pour le moment, les lieux restent à confirmer et aucune date n'a été donnée. Mais la préfecture de police et la ville de Paris confirment que les dernières modalités sont à l'étude. En attendant, la ville incite les citoyens à utiliser le masque le plus possible pour éviter une reprise de l'épidémie. Mais ce n'est pas très suivi. Dans la rue, 90% des gens n'en portent pas, évalue l'adjointe à la maire de Paris, chargée de la Santé. En Ile-de-France pourtant, le nombre de contaminations repart déjà à la hausse et une seconde vague de l'épidémie est hautement probable à l'automne ou à l'hiver, selon le Conseil scientifique. FB : Précisions signées Mélanie Costa.

AG : En Turquie, des rassemblements étaient organisés aujourd'hui dans plusieurs villes du pays. Les femmes manifestent contre les violences.

FB : À Istanbul, mais aussi à Ankara ou Izmir. Au total elles étaient plusieurs milliers ce mercredi. Elles demandent au gouvernement de Recep Tayyip Erdogan de ne pas se retirer du traité international contre les violences domestiques. Il s'agit de la Convention d'Istanbul, adoptée en 2011. Depuis plusieurs semaines, des associations conservatrices demandent au président de s'en retirer. FB : RFI, il est 22h et bientôt 10 minutes à Paris, 20h10 en temps universel. Merci beaucoup Alexis Guilleux de m'avoir accompagnée pour ce Journal en français facile. Et merci à vous de votre fidélité à la radio du monde, restez à notre écoute.