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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 19/08/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 19/08/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Aurélien Devernoix : Bonsoir à toutes et à tous, il est 22h à Paris, 20h à Bamako, bienvenue dans le Journal en Français facile.

Des élections dans un délai raisonnable et une transition en attendant. Au lendemain du coup d'État au Mali, les militaires putschistes présentent leurs intentions. Mais la communauté internationale n'est pas d'accord, l'Union africaine annonce ce soir la suspension du Mali. Nous irons également aux États-Unis pour la troisième journée de la convention démocrate avec le discours ce soir de la candidate à la vice-présidence Kamala Harris. Portrait de la sénatrice de Californie dans ce journal.

L'Union européenne ne reconnaît pas le résultat de l'élection présidentielle en Biélorussie et va prendre des sanctions contre les dirigeants du pays. Décision des dirigeants des 27 aujourd'hui. Vous entendrez Angela Merkel.

Et puis le coronavirus n'empêchera pas la France de produire du vin. Les vendages ont démarré avec un peu d'avance en Bourgogne. Mais la pandémie change tout de même les habitudes.

-----

AD : Il s'appelle Assimi Goita et ce colonel de l'armée malienne revendique être le meneur du groupe de militaire qui a mené le coup d'État d'hier. Ce soir, le colonel Goita a justifié le putsch qui a conduit à la démission forcée du président Ibrahim Boubacar Keïta, d'ailleurs toujours détenu au camp militaire de Kati. Mais la junte promet de rendre le pouvoir aux civils après une transition destinée à organiser de nouvelles élections. Un scénario qui n'a pas du tout la faveur de la communauté internationale. L'Union africaine a décidé de suspendre le Mali de toutes ses institutions tant que l'ordre constitutionnel ne sera pas rétabli. Les États-Unis et l'Union européenne sont sur la même ligne et demandent la libération immédiate d'Ibrahim Boubacar Keïta. Même chose pour les pays de la région réunis au sein de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest. Écoutez Gilles Yabi, analyste politique et fondateur du think tank Wathi basé à Dakar.

(Transcription manquante)

AD: Gilles Yabi. Il était l'invité de Sébastien Duhamel à la mi-journée. À noter également la réaction de l'Algérie, qui avait joué un rôle important dans les pourparlers de paix après la crise de 2012-2013. Alger a formulé son rejet de tout changement inconstitutionnel dans le pays.

C'était il y a bientôt une semaine : les Émirats arabes unis annonçaient la normalisation de leurs relations avec Israël et devenaient le quatrième pays arabe à le faire après l'Égypte, la Jordanie et brièvement la Mauritanie. L'État hébreu espère désormais parvenir à d'autres accords similaires et misait beaucoup sur l'Arabie saoudite. Mais Nicolas Falez, le chef de la diplomatie saoudienne a éteint les espoirs israéliens ce mercredi.

L'Arabie saoudite et Israël ont un ennemi commun : l'Iran. Ce qui alimente les spéculations sur un rapprochement entre ces deux pays qui ont également un puissant allié commun : les États-Unis. Mais, pour le Royaume saoudien, la normalisation avec Israël est envisageable à une condition : l'avènement d'un État palestinien indépendant. C'est aussi la formule de l'initiative arabe de paix, une proposition saoudienne endossée par les autres pays de la Ligue arabe. En réaffirmant cette position traditionnelle, l'Arabie saoudite se distingue des Émirats arabes unis et de leur spectaculaire annonce de normalisation des relations avec l'État hébreu. S'il existe une coopération israélo-saoudienne, elle restera donc secrète. Cette différence d'approche montre à quel point les Émirats arabes unis développent désormais une politique autonome vis-à-vis du géant saoudien avec lequel les sujets de convergence restent prédominants. Bahreïn et Oman sont deux autres monarchies du Golfe que l'on dit tentées par le rapprochement avec Israël. Elles doivent désormais choisir entre la ligne saoudienne et celle des Émirats arabes unis.

AD : Nicolas Falez.

Aux États-Unis, après Michelle Obama, Bernie Sanders, Bill Clinton et Alexandria Ocasio-Cortez, nouveaux discours attendus ce soir lors de la convention démocrate. L'ancien président Barack Obama prendra tout d'abord la parole pour apporter son soutien à celui qui fut son vice-président pendant huit ans, Joe Biden. Puis ce sera au tour de celle qui forme le ticket démocrate avec le vétéran de la politique américaine de prendre la parole. Et Kamala Harris espère bien être décisive pour aider Joe Biden à battre Donald Trump le 3 novembre. Le portrait de la sénatrice de Californie est signé Éric de Salves.

Quand elle se lance dans la course à l'investiture démocrate en janvier 2019, Kamala Harris choisi naturellement Oakland, sa ville natale de la baie de San Francisco pour tenir son premier meeting. Ce jour-là 20 000 personnes viennent l'acclamer : les commentateurs voient dans cette Afro-Américaine de 55 ans un nouvel Obama au féminin. C'est à Oakland que la sénatrice de Californie a grandi. Elle revendique à fond le statut libéral de cette ville symbole de la lutte pour les droits des Noirs. Dans ses discours, l'histoire de ses parents immigrés est omniprésente : une mère venue d'Inde, un père de Jamaïque pour étudier à Berkeley. Des parents devenus universitaires de renoms qui l'emmenaient enfant avec sa sœur dans les manifestations pour les droits civiques. Malgré son abandon rapide dans la course aux primaires, Joe Biden la choisit pour devenir, en cas de victoire, novembre sa vice-présidente, la première Afro-Américaine pour un tel poste. Face à Trump, elle met en avant son sens de l'empathie avec un surnom très maternel, Mum-ala, trouvé par les deux enfants de son mari. Pourtant en Californie, son passé d'ex-procureure n'a pas laissé le souvenir d'une progressiste. En cause par exemple, son refus d'assouplir les peines planchers ou son attentisme sur les violences policières. Une image de dure que ne lui pardonnent pas certains à gauche, mais qui pourrait être une force face à Donald Trump qui la dépeint en gauchiste radicale. Éric de Salve, San Francisco, RFI.

AD : Dans l'actualité européenne, les 27 ont tenu ce mercredi un sommet extraordinaire consacré à la situation en Biélorussie. Et les dirigeants européens ont tenu à afficher un discours ferme. L'Union européenne ne reconnaît pas les résultats de la présidentielle du 9 août qui a vu la réélection d'Alexandre Loukachenko et promet des sanctions aux dirigeants biélorusses. Écoutez la chancelière allemande, Angela Merkel, dont le pays occupe actuellement la présidence tournante de l'Union européenne. « Les atteintes à la liberté du vote lors de l'élection présidentielle du 9 août qui ont faussé les résultats du scrutin ne font aucun doute. Ces derniers ne peuvent donc pas être reconnus. Nous condamnons les brutales violences contre les manifestants ainsi que les nombreuses arrestations. Nous demandons au gouvernement Loukachenko de renoncer à toute violence. La liberté d'opinion doit être garantie comme le droit de manifester. Tous les prisonniers doivent être libérés sans condition. Nous prônons un dialogue national qui inclut toutes les parties en présence. L'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pourrait jouer un rôle pour contrôler les résultats des élections. Nous avons décidé de renforcer les sanctions qui ne sont pas dirigées contre le peuple biélorusse, mais contre des personnes responsables des violences, des arrestations et du trucage des élections. AD : La chancelière allemande Angela Merkel, propos recueillis par Pascal Thibaut.

C'est une première pour une grande ville française : le port du masque est désormais obligatoire dans l'ensemble de Toulouse. Et les cyclistes sont également concernés. Les autorités locales ont pris cette décision après la forte augmentation de la circulation du coronavirus dans la région : elle a dépassé le seuil d'alerte de 50 cas pour 100 000. Plus d'un tiers des villes françaises ont désormais adopté des mesures contraignantes sur le port du masque en extérieur. La pandémie qui a également des conséquences sur un secteur majeur en France : le vin. Les ventes de champagne notamment sont en berne, mais dans une des autres régions viticoles phares du pays, l'optimisme est de rigueur. Les vendanges ont d'ailleurs commencé en avance en Bourgogne. Le reportage de Rachel Saadoddine.

« On attend encore deux remorques pour remplir les deux pressoirs, comme ça, ça nous permettra d'aller manger pendant que les pressoirs tournent » Bruno Verret décharge une caisse de raisin tout juste descendue des vignes. Il gère les 65 hectares de domaine en famille, épaulé par sa femme, Marion, qui vient d'enclencher le pressoir : « Je vais vous servir un petit verre de jus ? » Rien de tel qu'un jus de raisin mousseux et très sucré pour se mettre en appétit. Direction l'étage pour le déjeuner : « Avant on servait, maintenant on a instauré un service avec des vitres de protection. On a fait un sens de circulation, un affichage. - Et dans l'ambiance, ça change quelque chose ? J'ai entendu ce matin, qu'effectivement, que les gens trouvaient que c'était moins convivial. Vous allez voir, il y a des grandes tables rondes, 1 mètre 80 de diamètre, et on ne met que quatre personnes à table. Effectivement, ça fait comme dans les châteaux… » Au menu salade de pâtes au thon, gratin de courgettes, rôti de porc, une fois assis, les travailleurs peuvent retirer leurs masques : « C'est un peu moins convivial, mais bon, on a toujours la binouze et le rata qui nous sont offerts, c'est toujours bien. - Je m'attendais à pire, mais finalement c'est parfait. C'est un bon boulot d'été, c'est sympa je trouve. - Se laver les mains régulièrement, porter un masque dans les camions... Bon, quand il fait un peu chaud, forcément ça étouffe un peu, mais bon, le voyage ne dure que 10 minutes, c'est pas très urgent quand même. » Premières vendanges pour Maël et Titouan, et ils l'affirment, le coronavirus ne gâche pas le plaisir de travailler au grand air. AD : Rachel Saadoddine.

Un mot de foot avec la seconde demie finale de la Ligue des Champions et le Bayern Munich 2-0 face à l'Olympique lyonnais à la mi-temps. Le vainqueur de la rencontre affrontera le PSG en finale dimanche.

Il est bientôt 22h10 à Paris. Excellente soirée sur RFI.


Journal en français facile 19/08/2020 20h00 GMT Journal en français facile 19/08/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Aurélien Devernoix : Bonsoir à toutes et à tous, il est 22h à Paris, 20h à Bamako, bienvenue dans le Journal en Français facile.

Des élections dans un délai raisonnable et une transition en attendant. Au lendemain du coup d'État au Mali, les militaires putschistes présentent leurs intentions. Mais la communauté internationale n'est pas d'accord, l'Union africaine annonce ce soir la suspension du Mali. Nous irons également aux États-Unis pour la troisième journée de la convention démocrate avec le discours ce soir de la candidate à la vice-présidence Kamala Harris. Portrait de la sénatrice de Californie dans ce journal.

L'Union européenne ne reconnaît pas le résultat de l'élection présidentielle en Biélorussie et va prendre des sanctions contre les dirigeants du pays. Décision des dirigeants des 27 aujourd'hui. Vous entendrez Angela Merkel.

Et puis le coronavirus n'empêchera pas la France de produire du vin. Les vendages ont démarré avec un peu d'avance en Bourgogne. Mais la pandémie change tout de même les habitudes.

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AD : Il s'appelle Assimi Goita et ce colonel de l'armée malienne revendique être le meneur du groupe de militaire qui a mené le coup d'État d'hier. Ce soir, le colonel Goita a justifié le putsch qui a conduit à la démission forcée du président Ibrahim Boubacar Keïta, d'ailleurs toujours détenu au camp militaire de Kati. Mais la junte promet de rendre le pouvoir aux civils après une transition destinée à organiser de nouvelles élections. Un scénario qui n'a pas du tout la faveur de la communauté internationale. L'Union africaine a décidé de suspendre le Mali de toutes ses institutions tant que l'ordre constitutionnel ne sera pas rétabli. Les États-Unis et l'Union européenne sont sur la même ligne et demandent la libération immédiate d'Ibrahim Boubacar Keïta. Même chose pour les pays de la région réunis au sein de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest. Écoutez Gilles Yabi, analyste politique et fondateur du think tank Wathi basé à Dakar.

(Transcription manquante)

AD: Gilles Yabi. Il était l'invité de Sébastien Duhamel à la mi-journée. À noter également la réaction de l'Algérie, qui avait joué un rôle important dans les pourparlers de paix après la crise de 2012-2013. Alger a formulé son rejet de tout changement inconstitutionnel dans le pays.

C'était il y a bientôt une semaine : les Émirats arabes unis annonçaient la normalisation de leurs relations avec Israël et devenaient le quatrième pays arabe à le faire après l'Égypte, la Jordanie et brièvement la Mauritanie. L'État hébreu espère désormais parvenir à d'autres accords similaires et misait beaucoup sur l'Arabie saoudite. Mais Nicolas Falez, le chef de la diplomatie saoudienne a éteint les espoirs israéliens ce mercredi.

L'Arabie saoudite et Israël ont un ennemi commun : l'Iran. Ce qui alimente les spéculations sur un rapprochement entre ces deux pays qui ont également un puissant allié commun : les États-Unis. Mais, pour le Royaume saoudien, la normalisation avec Israël est envisageable à une condition : l'avènement d'un État palestinien indépendant. C'est aussi la formule de l'initiative arabe de paix, une proposition saoudienne endossée par les autres pays de la Ligue arabe. En réaffirmant cette position traditionnelle, l'Arabie saoudite se distingue des Émirats arabes unis et de leur spectaculaire annonce de normalisation des relations avec l'État hébreu. S'il existe une coopération israélo-saoudienne, elle restera donc secrète. Cette différence d'approche montre à quel point les Émirats arabes unis développent désormais une politique autonome vis-à-vis du géant saoudien avec lequel les sujets de convergence restent prédominants. Bahreïn et Oman sont deux autres monarchies du Golfe que l'on dit tentées par le rapprochement avec Israël. Elles doivent désormais choisir entre la ligne saoudienne et celle des Émirats arabes unis.

AD : Nicolas Falez.

Aux États-Unis, après Michelle Obama, Bernie Sanders, Bill Clinton et Alexandria Ocasio-Cortez, nouveaux discours attendus ce soir lors de la convention démocrate. L'ancien président Barack Obama prendra tout d'abord la parole pour apporter son soutien à celui qui fut son vice-président pendant huit ans, Joe Biden. Puis ce sera au tour de celle qui forme le ticket démocrate avec le vétéran de la politique américaine de prendre la parole. Et Kamala Harris espère bien être décisive pour aider Joe Biden à battre Donald Trump le 3 novembre. Le portrait de la sénatrice de Californie est signé Éric de Salves.

Quand elle se lance dans la course à l'investiture démocrate en janvier 2019, Kamala Harris choisi naturellement Oakland, sa ville natale de la baie de San Francisco pour tenir son premier meeting. Ce jour-là 20 000 personnes viennent l'acclamer : les commentateurs voient dans cette Afro-Américaine de 55 ans un nouvel Obama au féminin. C'est à Oakland que la sénatrice de Californie a grandi. Elle revendique à fond le statut libéral de cette ville symbole de la lutte pour les droits des Noirs. Dans ses discours, l'histoire de ses parents immigrés est omniprésente : une mère venue d'Inde, un père de Jamaïque pour étudier à Berkeley. Des parents devenus universitaires de renoms qui l'emmenaient enfant avec sa sœur dans les manifestations pour les droits civiques. Malgré son abandon rapide dans la course aux primaires, Joe Biden la choisit pour devenir, en cas de victoire, novembre sa vice-présidente, la première Afro-Américaine pour un tel poste. Face à Trump, elle met en avant son sens de l'empathie avec un surnom très maternel, Mum-ala, trouvé par les deux enfants de son mari. Pourtant en Californie, son passé d'ex-procureure n'a pas laissé le souvenir d'une progressiste. En cause par exemple, son refus d'assouplir les peines planchers ou son attentisme sur les violences policières. Une image de dure que ne lui pardonnent pas certains à gauche, mais qui pourrait être une force face à Donald Trump qui la dépeint en gauchiste radicale. Éric de Salve, San Francisco, RFI.

AD : Dans l'actualité européenne, les 27 ont tenu ce mercredi un sommet extraordinaire consacré à la situation en Biélorussie. Et les dirigeants européens ont tenu à afficher un discours ferme. L'Union européenne ne reconnaît pas les résultats de la présidentielle du 9 août qui a vu la réélection d'Alexandre Loukachenko et promet des sanctions aux dirigeants biélorusses. Écoutez la chancelière allemande, Angela Merkel, dont le pays occupe actuellement la présidence tournante de l'Union européenne. « Les atteintes à la liberté du vote lors de l'élection présidentielle du 9 août qui ont faussé les résultats du scrutin ne font aucun doute. Ces derniers ne peuvent donc pas être reconnus. Nous condamnons les brutales violences contre les manifestants ainsi que les nombreuses arrestations. Nous demandons au gouvernement Loukachenko de renoncer à toute violence. La liberté d'opinion doit être garantie comme le droit de manifester. Tous les prisonniers doivent être libérés sans condition. Nous prônons un dialogue national qui inclut toutes les parties en présence. L'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pourrait jouer un rôle pour contrôler les résultats des élections. Nous avons décidé de renforcer les sanctions qui ne sont pas dirigées contre le peuple biélorusse, mais contre des personnes responsables des violences, des arrestations et du trucage des élections. AD : La chancelière allemande Angela Merkel, propos recueillis par Pascal Thibaut.

C'est une première pour une grande ville française : le port du masque est désormais obligatoire dans l'ensemble de Toulouse. Et les cyclistes sont également concernés. Les autorités locales ont pris cette décision après la forte augmentation de la circulation du coronavirus dans la région : elle a dépassé le seuil d'alerte de 50 cas pour 100 000. Plus d'un tiers des villes françaises ont désormais adopté des mesures contraignantes sur le port du masque en extérieur. La pandémie qui a également des conséquences sur un secteur majeur en France : le vin. Les ventes de champagne notamment sont en berne, mais dans une des autres régions viticoles phares du pays, l'optimisme est de rigueur. Les vendanges ont d'ailleurs commencé en avance en Bourgogne. Le reportage de Rachel Saadoddine.

« On attend encore deux remorques pour remplir les deux pressoirs, comme ça, ça nous permettra d'aller manger pendant que les pressoirs tournent » Bruno Verret décharge une caisse de raisin tout juste descendue des vignes. Il gère les 65 hectares de domaine en famille, épaulé par sa femme, Marion, qui vient d'enclencher le pressoir : « Je vais vous servir un petit verre de jus ? » Rien de tel qu'un jus de raisin mousseux et très sucré pour se mettre en appétit. Direction l'étage pour le déjeuner : « Avant on servait, maintenant on a instauré un service avec des vitres de protection. On a fait un sens de circulation, un affichage. - Et dans l'ambiance, ça change quelque chose ? J'ai entendu ce matin, qu'effectivement, que les gens trouvaient que c'était moins convivial. Vous allez voir, il y a des grandes tables rondes, 1 mètre 80 de diamètre, et on ne met que quatre personnes à table. Effectivement, ça fait comme dans les châteaux… » Au menu salade de pâtes au thon, gratin de courgettes, rôti de porc, une fois assis, les travailleurs peuvent retirer leurs masques : « C'est un peu moins convivial, mais bon, on a toujours la binouze et le rata qui nous sont offerts, c'est toujours bien. - Je m'attendais à pire, mais finalement c'est parfait. C'est un bon boulot d'été, c'est sympa je trouve. - Se laver les mains régulièrement, porter un masque dans les camions... Bon, quand il fait un peu chaud, forcément ça étouffe un peu, mais bon, le voyage ne dure que 10 minutes, c'est pas très urgent quand même. » Premières vendanges pour Maël et Titouan, et ils l'affirment, le coronavirus ne gâche pas le plaisir de travailler au grand air. AD : Rachel Saadoddine.

Un mot de foot avec la seconde demie finale de la Ligue des Champions et le Bayern Munich 2-0 face à l'Olympique lyonnais à la mi-temps. Le vainqueur de la rencontre affrontera le PSG en finale dimanche.

Il est bientôt 22h10 à Paris. Excellente soirée sur RFI.