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Kaamelot, #113-Arthur et la Question

#113-Arthur et la Question

Un soir, Arthur et Guenièvre sont dans leur lit. La Reine rompt le silence en disant à son mari qu'elle a fait tailler les rosiers de la cour dans la journée. Devant le manque de réaction du Roi, elle lui demande pourquoi il ne lui raconte pas sa journée à lui. Il répond qu'il lui faut déjà le temps de digérer ce qu'elle a fait elle. *Générique* Dans la journée à la Table Ronde. Le Seigneur Galessin et Léodagan parlent d'un voleur de bétail qu'ils ont fait arrêter et demandent ce qu'il doivent faire. Arthur demande si le voleur accepte de parler, le père Blaise répond que non et qu'il les insulte. Ceci énerve les Chevaliers, mais Bohort ne voit pas ce qu'ils peuvent faire. Léodagan s'interroge alors sur le fait qu'Arthur ne veut pas de torture, mais le Roi ne fait que confirmer qu'il n'aime pas ça. Ses chevaliers tentent pourtant de le convaincre, soi disant que dès que le type voit les outils, il craque. Dans une autre salle, Arthur, Bohort et Léodagan assistent à une démonstration de la part de Venec qui leur montre ses instruments de torture. Il montre un objet qui sert à transpercer le pied de quelqu'un, Bohort se sent mal. Arthur se demande qui peut bien inventer des trucs pareils. Venec lui propose ensuite d'autres modèles, alors que Bohort devient de plus en plus pâle. Léodagan demande un objet plus "festif", Venec lui sort une sorte de grosse pince, il explique que ça sert à couper les noix. Bohort pense que ce sont les fruits, mais la réponse du traficant le fait se sentir encore plus mal. Venec montre maintenant ce qu'il appelle sa gamme de voyage, des instruments de torture qui ne prennent pas de place, dont un qui sert à couper les doigts phalange par phalange. Arthur trouve ça moins vicieux que le reste, même si Bohort n'est pas d'accord. Léodagan suggère pourtant d'en prendre quelques uns. Venec sort ensuite une pince encore plus énorme que la précédente, et explique qu'on peut couper ce qu'on veut, mais que ça sert plutôt pour tout ce qui est génital. Bohort demande alors calmement s'il peut vomir. *Générique fin* Le soir, dans leur lit, Arthur raconte la réunion à sa femme. Il lui explique comment fonctionne un objet qui nécessite l'intervention d'un rat, un truc bien horrible qui ne manque pas de dégouter Guenièvre qui se met à crier.Le Roi ironise en disant qu'il trouve ça sympa de se raconter leurs journées. Rédigé par Holly95 pour Kaamelott Hypnoséries

Dans la chambre royale…

Guenièvre (essaie d'engager la conversation alors qu'Arthur lit) : Ah tiens aujourd'hui j'ai fait taillé le rosier de l'arrière cour parce qu'il en avait drôlement besoin !

Arthur se demande ce qu'elle fait.

Guenièvre : Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?

Arthur (peu convaincant) : Ah ben ! Faut le temps d'encaisser la votre déjà ! Pas toutes les émotions d'un coup !

*

GENERIQUE

*

A la table ronde…

Galessin : Sire, moi je cherche juste à comprendre…

Calogrenant : On réussi à mettre la main sur le voleur de bétail, il refuse de donner le nom de son complice qu'est ce qu'on attend ?

Arthur : Qu'est ce qu'on attend pour quoi ? Il veut toujours pas parler ?

Blaise : Heu… Toujours pas non… Il dit qu'il nous emmerde.

Calogrenant : En plus !

Galessin : On passe pour quoi je vous le demande !

Bohort : Mais qu'est c'que vous voulez qu'on y fasse ?

Calogrenant : C'est pourtant pas les solutions qui manquent !

Léodagan : C'est vrai que c'est curieux cette manie de pas vouloir torturer ! Hum… Ca vient de quoi ça ?

Arthur : Ca vient que chez moi, il y a pas de torture, voilà.

Bohort : C'est très bien comme ça !

Galessin : Ah ben oui c'est très bien ! C'est moderne.

Calogrenant : En attendant, le complice, il cavale toujours !

Léodagan : Vous savez la torture c'est pas ce que vous croyez ! Quand c'est fait par un pro il y a pas une goutte de sang !

Calogrenant : Le simple fait de déballer les outils, le mec il craque !

Arthur : Et si il craque pas ?

Léodagan : Alors là heu… C'est la boucherie…

*

Dans une autre salle…

Venec (fait une démonstration de ses produits) : Vous mettez le pied d'votre gars là-dedans, vous fermez bien, vous tournez la vis jusqu'à que vous entendiez l'bruit d'l'os.

Bohort : J'ai chaud… Je me sens pas très bien…

Léodagan : Oh, ça c'est du classique, hein, ça on en trouve à peu près partout.

Venec : Bon. Celui-là c'est le modèle adulte mais on a toutes les tailles.

Arthur : Mais qui c'est qui invente ces trucs ? Vous les connaissez les mecs vous ?

Léodagan : Ca ça a toujours plus ou moins existé…

Venec : De temps en temps on tombe sur un farfelu qui croit qu'il a inventé l'eau chaude, mais le plus souvent c'est une adaptation d'un modèle existant ! (prend un autre objet) Ca, par exemple, c'est simple. Pour rester sur le thème du pied, vous dites à votre gars de bien marcher au milieu de la pointe (sort un marteau énorme) et tac un coup ferme sur le dessus.

Léodagan : Pas mal, ça.

Bohort : C'est horrible cette chaleur, je suis en sudation, là !

Léodagan : Et l'autre là, vous avez la trappe là, en dessous pour mettre des braises, ou pas ?

Venec : Non, ça c'est le modèle au dessus, il est un poil plus cher.

Léodagan : Ouais…

Arthur : Mais… Attendez, le mec qui est en train de se faire broyer le pied qu'est ce que ça peut bien lui foutre qu'on lui crame en plus ?

Léodagan : Non mais c'est pour la mise en scène un peu.

Venec : Tout ce qui est feu, ça impressionne bien !

Bohort : J'ai l'impression que je fais des palpitations…

Léodagan : Mais sinon vous avez rien de plus festif, là, de…

Venec : Si vous aimez, j'ai ça (sort une pince immense) C'est pour arracher les noix.

Bohort (pas très rassurés) : Les noix ? Les fruits.

Venec : Ah non. Les noix, les noix…

Grand silence…

*

Plus tard…

Venec : Ca c'est ce que j'appelle la gamme de voyage : vous êtes en déplacement, vous avez pas envie d'vous encombrer avec du barba, vous avez ça !

Léodagan : Et ça c'est pour ?

Venec : Alors là vous sectionnez le doigt au niveau de la première phalange.

Arthur : Ouais, c'est déjà moins vicelard…

Bohort : Moins vicelard heu…

Arthur : Enfin je veux dire comparé au reste, quoi.

Venec : Ca c'est du progressif. Vous coupez une phalange, vous en coupez une deuxième, si le gars cause toujours pas, revenez sur le premier doigt vous lui bouffez une phalange en plus (sort un papier). Non mais de toute façon il y a un fascicule livré avec, c'est tout expliqué.

Léodagan : Ca on peut toujours en prendre quatre ou cinq, heu, ça sera jamais perdu ça. Hein ?

Venec : Voilà, je crois qu'on a fait le tour (sort un espèce de sécateur) Oh, sinon y a ça aussi, c'est le bel outil.

Arthur : Qu'est ce qu'on coupe avec ça ?

Venec : Ah ce qu'on veut. Mais enfin… C'est plutôt pour tout ce qui est génital.

Bohort : Ca… Ca vous ennuie si je vomis ?

*

GENERIQUE

*

Le soir… Arthur parle enfin avec Guenièvre… Il tient une cage entre les doigts.

Arthur : Vous mettez ce bout-là dans un orifice.

Guenièvre (choquée) : Un orifice ?

Arthur : Oui, c'est au choix, enfin bon c'est vrai que classiquement c'est plutôt le…. Bref. Vous prenez l'aiguille et vous piquez le cul du rat. Bon là c'est un rat empaillé mais c'est pour vous montrer. Le rat rentre dans l'orifice et il bouffe tout. (Guenièvre est dégoûtée et Arthur est ravi) Hein ? Oui, oui ça ? Hein ? Pfiou (voix off) Vous avez raison, c'est plus sympa quand on se raconte nos journées !

Rédigé par Lawlu31 pour Kaamelott Hypnoséries

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#113-Arthur et la Question

Un soir, Arthur et Guenièvre sont dans leur lit. La Reine rompt le silence en disant à son mari qu'elle a fait tailler les rosiers de la cour dans la journée. Devant le manque de réaction du Roi, elle lui demande pourquoi il ne lui raconte pas sa journée à lui. Il répond qu'il lui faut déjà le temps de digérer ce qu'elle a fait elle. ***Générique***   Dans la journée à la Table Ronde. Le Seigneur Galessin et Léodagan parlent d'un voleur de bétail qu'ils ont fait arrêter et demandent ce qu'il doivent faire. Arthur demande si le voleur accepte de parler, le père Blaise répond que non et qu'il les insulte. Ceci énerve les Chevaliers, mais Bohort ne voit pas ce qu'ils peuvent faire. Léodagan s'interroge alors sur le fait qu'Arthur ne veut pas de torture, mais le Roi ne fait que confirmer qu'il n'aime pas ça. Ses chevaliers tentent pourtant de le convaincre, soi disant que dès que le type voit les outils, il craque. Dans une autre salle, Arthur, Bohort et Léodagan assistent à une démonstration de la part de Venec qui leur montre ses instruments de torture. Il montre un objet qui sert à transpercer le pied de quelqu'un, Bohort se sent mal. Arthur se demande qui peut bien inventer des trucs pareils. Venec lui propose ensuite d'autres modèles, alors que Bohort devient de plus en plus pâle. Léodagan demande un objet plus "festif", Venec lui sort une sorte de grosse pince, il explique que ça sert à couper les noix. Bohort pense que ce sont les fruits, mais la réponse du traficant le fait se sentir encore plus mal. Venec montre maintenant ce qu'il appelle sa gamme de voyage, des instruments de torture qui ne prennent pas de place, dont un qui sert à couper les doigts phalange par phalange. Arthur trouve ça moins vicieux que le reste, même si Bohort n'est pas d'accord. Léodagan suggère pourtant d'en prendre quelques uns. Venec sort ensuite une pince encore plus énorme que la précédente, et explique qu'on peut couper ce qu'on veut, mais que ça sert plutôt pour tout ce qui est génital. Bohort demande alors calmement s'il peut vomir. ***Générique fin***   Le soir, dans leur lit, Arthur raconte la réunion à sa femme. Il lui explique comment fonctionne un objet qui nécessite l'intervention d'un rat, un truc bien horrible qui ne manque pas de dégouter Guenièvre qui se met à crier.Le Roi ironise en disant qu'il trouve ça sympa de se raconter leurs journées. Rédigé par Holly95 pour Kaamelott Hypnoséries

Dans la chambre royale…

Guenièvre (essaie d'engager la conversation alors qu'Arthur lit) : Ah tiens aujourd'hui j'ai fait taillé le rosier de l'arrière cour parce qu'il en avait drôlement besoin !

Arthur se demande ce qu'elle fait.

Guenièvre : Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?

Arthur (peu convaincant) : Ah ben ! Faut le temps d'encaisser la votre déjà ! Pas toutes les émotions d'un coup !

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GENERIQUE

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A la table ronde…

Galessin : Sire, moi je cherche juste à comprendre…

Calogrenant : On réussi à mettre la main sur le voleur de bétail, il refuse de donner le nom de son complice qu'est ce qu'on attend ?

Arthur : Qu'est ce qu'on attend pour quoi ? Il veut toujours pas parler ?

Blaise : Heu… Toujours pas non… Il dit qu'il nous emmerde.

Calogrenant : En plus !

Galessin : On passe pour quoi je vous le demande !

Bohort : Mais qu'est c'que vous voulez qu'on y fasse ?

Calogrenant : C'est pourtant pas les solutions qui manquent !

Léodagan : C'est vrai que c'est curieux cette manie de pas vouloir torturer ! Hum… Ca vient de quoi ça ?

Arthur : Ca vient que chez moi, il y a pas de torture, voilà.

Bohort : C'est très bien comme ça !

Galessin : Ah ben oui c'est très bien ! C'est moderne.

Calogrenant : En attendant, le complice, il cavale toujours !

Léodagan : Vous savez la torture c'est pas ce que vous croyez ! Quand c'est fait par un pro il y a pas une goutte de sang !

Calogrenant : Le simple fait de déballer les outils, le mec il craque !

Arthur : Et si il craque pas ?

Léodagan : Alors là heu… C'est la boucherie…

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Dans une autre salle…

Venec (fait une démonstration de ses produits) : Vous mettez le pied d'votre gars là-dedans, vous fermez bien, vous tournez la vis jusqu'à que vous entendiez l'bruit d'l'os.

Bohort : J'ai chaud… Je me sens pas très bien…

Léodagan : Oh, ça c'est du classique, hein, ça on en trouve à peu près partout.

Venec : Bon. Celui-là c'est le modèle adulte mais on a toutes les tailles.

Arthur : Mais qui c'est qui invente ces trucs ? Vous les connaissez les mecs vous ?

Léodagan : Ca ça a toujours plus ou moins existé…

Venec : De temps en temps on tombe sur un farfelu qui croit qu'il a inventé l'eau chaude, mais le plus souvent c'est une adaptation d'un modèle existant ! (prend un autre objet) Ca, par exemple, c'est simple. Pour rester sur le thème du pied, vous dites à votre gars de bien marcher au milieu de la pointe (sort un marteau énorme) et tac un coup ferme sur le dessus.

Léodagan : Pas mal, ça.

Bohort : C'est horrible cette chaleur, je suis en sudation, là !

Léodagan : Et l'autre là, vous avez la trappe là, en dessous pour mettre des braises, ou pas ?

Venec : Non, ça c'est le modèle au dessus, il est un poil plus cher.

Léodagan : Ouais…

Arthur : Mais… Attendez, le mec qui est en train de se faire broyer le pied qu'est ce que ça peut bien lui foutre qu'on lui crame en plus ?

Léodagan : Non mais c'est pour la mise en scène un peu.

Venec : Tout ce qui est feu, ça impressionne bien !

Bohort : J'ai l'impression que je fais des palpitations…

Léodagan : Mais sinon vous avez rien de plus festif, là, de…

Venec : Si vous aimez, j'ai ça (sort une pince immense) C'est pour arracher les noix.

Bohort (pas très rassurés) : Les noix ? Les fruits.

Venec : Ah non. Les noix, les noix…

Grand silence…

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Plus tard…

Venec : Ca c'est ce que j'appelle la gamme de voyage : vous êtes en déplacement, vous avez pas envie d'vous encombrer avec du barba, vous avez ça !

Léodagan : Et ça c'est pour ?

Venec : Alors là vous sectionnez le doigt au niveau de la première phalange.

Arthur : Ouais, c'est déjà moins vicelard…

Bohort : Moins vicelard heu…

Arthur : Enfin je veux dire comparé au reste, quoi.

Venec : Ca c'est du progressif. Vous coupez une phalange, vous en coupez une deuxième, si le gars cause toujours pas, revenez sur le premier doigt vous lui bouffez une phalange en plus (sort un papier). Non mais de toute façon il y a un fascicule livré avec, c'est tout expliqué.

Léodagan : Ca on peut toujours en prendre quatre ou cinq, heu, ça sera jamais perdu ça. Hein ?

Venec : Voilà, je crois qu'on a fait le tour (sort un espèce de sécateur) Oh, sinon y a ça aussi, c'est le bel outil.

Arthur : Qu'est ce qu'on coupe avec ça ?

Venec : Ah ce qu'on veut. Mais enfin… C'est plutôt pour tout ce qui est génital.

Bohort : Ca… Ca vous ennuie si je vomis ?

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GENERIQUE

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Le soir… Arthur parle enfin avec Guenièvre… Il tient une cage entre les doigts.

Arthur : Vous mettez ce bout-là dans un orifice.

Guenièvre (choquée) : Un orifice ?

Arthur : Oui, c'est au choix, enfin bon c'est vrai que classiquement c'est plutôt le…. Bref. Vous prenez l'aiguille et vous piquez le cul du rat. Bon là c'est un rat empaillé mais c'est pour vous montrer. Le rat rentre dans l'orifice et il bouffe tout. (Guenièvre est dégoûtée et Arthur  est ravi) Hein ? Oui, oui ça ? Hein ? Pfiou (voix off) Vous avez raison, c'est plus sympa quand on se raconte nos journées !

Rédigé par Lawlu31 pour Kaamelott Hypnoséries