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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 07/09/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 07/09/2022 20h00 GMT

Anne Corpet : Vous écoutez RFI il est 22 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bienvenue dans le Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Anne, bonsoir à tous.

AC : La guerre se poursuit en Ukraine. De nombreuses familles fuient les combats notamment dans le sud-est du pays où l'armée de Kiev tente une contre-offensive. Reportage de nos envoyés spéciaux dans un instant.

SB : Et puis, premier jour de travail pour la nouvelle dirigeante britannique. Lizz Truss a présidé son premier Conseil des ministres. Un gouvernement qui fait déjà l'objet de critiques. Explications à suivre dans ce journal.

AC : En Inde, le parti du Congrès se mobilise déjà en vue des élections générales de 2024. Le parti d'opposition, en difficulté, a lancé ce mercredi une marche à travers 12 États, du Sud au Nord du pays.

SB : Et puis nous irons au stade au nord de Londres, pour du football avec la suite de la première journée de Ligue des champions. L'OM affronte l'équipe de Tottenham. Thomas de Saint Léger fera le point sur la rencontre.

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SB : La ville de Zaporijia, dans le sud-est de l'Ukraine accueille chaque jour des milliers de personnes fuyant les zones occupées par l'armée russe.

AC : Avec la contre-offensive ukrainienne lancée dans la région de Kherson, de nombreuses familles tentent de se mettre à l'abri. Parmi ces déplacés, beaucoup de femmes avec des enfants. Nos envoyés spéciaux Anastasia Becchio et Boris Vichith ont rencontré des mères de familles qui en ce début d'année scolaire, s'inquiètent pour l'avenir de leurs enfants.

Attablée sous une grande tente blanche installée sur le parking d'un centre commercial, Anna Potapova entourée de ses deux enfants, de 14 et 16 ans, attend le bus qui les emmènera dans l'ouest de l'Ukraine. Si elle a quitté sa ville de Kakhovka, c'est à cause des combats mais aussi pour que ses enfants puissent continuer à étudier dans un collège ukrainien. « Le jour de la rentrée, ils ont mis des véhicules blindés dans la cour de l'école et ils leur ont montré comment charger et décharger un fusil automatique. Chez nous, à l'école ukrainienne, on n'apprend pas aux enfants dès le berceau à aller faire la guerre et qu'il faut aller tuer des gens. » Avec ses trois enfants, Vika a réussi au bout de quelques jours à trouver un chauffeur pour fuir son village de la région de Kherson. « Mon fils aîné devait entrer en CP. On m'a dit, tu l'inscris à l'école russe ? J'ai répondu, il ne comprend pas le russe pourquoi je l'inscrirai là-bas ? On m'a dit alors : mais tu es obligé, si tu ne l'inscris pas on mettra tes enfants dans un orphelinat, on te privera de tes droits parentaux. Je leur ai donné la vie, je les ai élevés et je devrais m'en séparer juste parce que je ne veux pas qu'ils étudient à l'école russe ? » Après deux jours ici, Vika et ses enfants montent dans un autocar pour Kiev, ils seront hébergés dans une ferme proche de la capitale. Anastasia Becchio, Boris Vichith, Zaporijia, RFI.

SB : Et ce mercredi, le président russe a haussé le ton face aux menaces de plafonnement des prix du pétrole.

AC : Oui, Vladimir Poutine a menacé d'arrêter toute livraison aux pays qui prendraient la décision d'établir un prix maximum pour les hydrocarbures russes. Une option envisagée la semaine dernière : les pays du G7 ont dit vouloir mettre en oeuvre rapidement un plafonnement des prix du pétrole russe. Ils ont invité une « large coalition » de pays à y participer, en représailles contre l'offensive menée en Ukraine. Le président russe a qualifié cette initiative de stupide et a menacé les pays qui appliqueraient cette mesure de ne plus rien leur livrer.

SB : Premier jour de travail pour la nouvelle Première ministre britannique.

AC : Lizz Struss a participé à sa première séance hebdomadaire de questions devant le Parlement. Avant cela dans la matinée, la nouvelle dirigeante britannique avait présidé son premier Conseil des ministres. Et quelques heures après son arrivée à Downing Street, son gouvernement est déjà critiqué. En particulier parce que la ministre de la Santé est opposée à l'avortement. Correspondance à Londres, Emeline Vin.

Therese Coffey a voté plusieurs fois contre l'élargissement de l'accès à l'interruption volontaire de grossesse. La nouvelle ministre de la Santé a proposé de renforcer les évaluations psychologiques préalables à l'IVG, en 2010. Rejeté la décriminalisation en Irlande du Nord, puis l'accès à l'avortement à domicile pendant la pandémie. Les positions anti-choix de cette catholique pratiquante inquiètent les associations de défense de l'IVG, qui estiment que Therese Coffey fait passer ses convictions avant les recommandations cliniques, à l'encontre de l'intérêt des femmes. Plus tôt cet été et alors que Therese Coffey était pressentie pour le gouvernement Truss, elle avait assuré qu'elle ne reviendrait pas sur les lois en vigueur. C'est trop peu pour les associations. Elles craignent que Coffey n'accorde pas les moyens nécessaires aux centres, déjà à flux tendu. Qu'elle n'aide pas à renforcer l'accès très limité des Nord-Irlandaises à l'IVG. Enfin, les ONG considèrent que le Royaume a désormais l'obligation de se placer en défenseur du droit de choisir dans le sillage de l'abolition du droit fédéral à l'avortement aux États-Unis. Emeline Vin, Londres, RFI.

SB : Au Vietnam, le bilan s'alourdit de nouveau après un incendie dans un bar karaoké dans le sud du pays près d'Hô Chi Minh-Ville.

AC : Il s'est produit la nuit dernière. Au moins 32 personnes sont mortes annoncent les autorités. Le feu a détruit deux étages du bâtiment qui comptait trente salles de karaoké. Les clients et le personnel ont été piégés. Le Premier ministre a ordonné l'inspection des établissements à risque dans tout le pays.

SB : En Inde, le parti du Congrès se mobilise à l'approche des élections générales de 2024.

AC : En difficulté face au BJP de Narendra Modi au pouvoir, le parti d'opposition a lancé ce mercredi une marche de 150 jours à travers 12 États, du Sud au Nord du pays. Une marche organisée autour d'un slogan : « soigner l'Inde ». Correspondance de Côme Bastin à Bangalore.

La marche a été lancée à 17 heures depuis la pointe sud de l'Inde, à Kanyakumari. Le leader du parti du Congrès Rahul Gandhi a d'abord communié devant un mémorial dédié à son père Rajiv Gandhi, assassiné par des séparatistes en 1991. « J'ai perdu mon père à cause de la politique de la haine. Je ne perdrai pas mon pays pour les mêmes raisons », a tweeté Rahul Gandhi. Une attaque à peine déguisée envers le parti BJP accusé de manipuler la majorité hindoue du pays. Selon Saral Patel, coordinateur national du parti, cette marche s'annonce historique. « La seule marche d'une telle ampleur a été celle de Gandhi pour l'Indépendance de l'Inde. Aux côtés de Rahul Gandhi, 150 leaders et volontaires du Congrès vont parcourir 3750 kilomètres à pied. Ils s'arrêteront dans les villages pour rencontrer les Indiens et comprendre les problèmes auxquels ils font face. » Cette opération de communication géante s'inscrit dans un contexte difficile pour le vieux parti. Lors d'élections récentes, le Congrès a ainsi été balayé par le parti d'opposition AAP au Pendjab. Le BJP, de son côté, semble confortablement installé à la tête du pays et dans de nombreux États, il n'a pas manqué d'ironiser sur cette marche. Les quelque 50 000 citoyens qui sont inscrits, espèrent déjouer les pronostics. Côme Bastin, Bangalore, RFI.

SB : Le football avec la suite de la première journée de Ligue des champions.

AC : À noter parmi les rencontres de ce soir : l'Olympique de Marseille qui joue contre l'équipe des Hotspurs de Tottenham à Londres. Thomas de Saint Léger vous êtes en direct du stade.

La deuxième période vient de débuter, le score est-il toujours de zéro à zéro ?

Toujours zéro à zéro, Anne, après 51 minutes de jeu. Mais les choses se sont sérieusement compliquées pour les Marseillais depuis trois minutes et l'expulsion du défenseur Congolais Chancel Mbemba. Mbemba qui a fauché, découpé le Sud-Coréen Heung-Min Son qui s'approchait du mur Marseillais. Un tacle viril et surtout qui a emporté la cheville de l'attaquant des Spurs en position de dernier défenseur. L'arbitre de la rencontre, le Slovène Slavko Vincic n'a pas hésité une seule seconde, il a sorti le carton rouge et les Marseillais vont donc devoir tenir quasiment toute la seconde période à dix contre onze avec des vagues blanches qui vont sans doute s'intensifier devant les buts de Pau Lopez, le portier de l'Olympique de Marseille. Les Spurs qui auront besoin quand même de régler la mire, leur attaquant, le buteur maison Harry Kane a eu plusieurs situations notamment en fin de première période, il s'est montré assez maladroit. Pour l'instant espérons que cela continue pour les Marseillais mais comme je vous le disais ça risque de se compliquer alors que les esprits se sont un petit peu échauffés il y a quelques secondes avec monsieur l'arbitre qui va de nouveau intervenir, pourquoi pas pour un carton jaune cette fois-ci pour le défenseur de Tottenham. Voilà, match musclé, viril, toujours zéro à zéro. Les Marseillais à dix ils vont devoir tenir plus de trente minutes, presque quarante minutes en infériorité numérique.

AC : Merci Thomas de Saint Léger. Sachez enfin que quatre supporters de la Juventus de Turin ont été interpellés par la police pour provocation à la haine raciale, hier à la suite du match contre le PSG à Paris. 22h10 à Paris c'est la fin de ce journal.


Journal en français facile 07/09/2022 20h00 GMT Journal in easy French 07/09/2022 20h00 GMT

Anne Corpet : Vous écoutez RFI il est 22 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bienvenue dans le Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Anne, bonsoir à tous.

AC : La guerre se poursuit en Ukraine. De nombreuses familles fuient les combats notamment dans le sud-est du pays où l'armée de Kiev tente une contre-offensive. Reportage de nos envoyés spéciaux dans un instant.

SB : Et puis, premier jour de travail pour la nouvelle dirigeante britannique. Lizz Truss a présidé son premier Conseil des ministres. Un gouvernement qui fait déjà l'objet de critiques. Explications à suivre dans ce journal.

AC : En Inde, le parti du Congrès se mobilise déjà en vue des élections générales de 2024. Le parti d'opposition, en difficulté, a lancé ce mercredi une marche à travers 12 États, du Sud au Nord du pays.

SB : Et puis nous irons au stade au nord de Londres, pour du football avec la suite de la première journée de Ligue des champions. SB: And then we'll go to the stadium in north London, for football with the continuation of the first day of the Champions League. L'OM affronte l'équipe de Tottenham. OM face the Tottenham team. Thomas de Saint Léger fera le point sur la rencontre.

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SB : La ville de Zaporijia, dans le sud-est de l'Ukraine accueille chaque jour des milliers de personnes fuyant les zones occupées par l'armée russe.

AC :  Avec la contre-offensive ukrainienne lancée dans la région de Kherson, de nombreuses familles tentent de se mettre à l'abri. AC: With the Ukrainian counter-offensive launched in the Kherson region, many families are trying to find shelter. Parmi ces déplacés, beaucoup de femmes avec des enfants. Nos envoyés spéciaux Anastasia Becchio et Boris Vichith ont rencontré des mères de familles qui en ce début d'année scolaire, s'inquiètent pour l'avenir de leurs enfants.

Attablée sous une grande tente blanche installée sur le parking d’un centre commercial, Anna Potapova entourée de ses deux enfants, de 14 et 16 ans, attend le bus qui les emmènera dans l’ouest de l’Ukraine. Si elle a quitté sa ville de Kakhovka, c’est à cause des combats mais aussi pour que ses enfants puissent continuer à étudier dans un collège ukrainien. « Le jour de la rentrée, ils ont mis des véhicules blindés dans la cour de l’école et ils leur ont montré comment charger et décharger un fusil automatique. Chez nous, à l’école ukrainienne, on n’apprend pas aux enfants dès le berceau à aller faire la guerre et qu’il faut aller tuer des gens. » Avec ses trois enfants, Vika a réussi au bout de quelques jours à trouver un chauffeur pour fuir son village de la région de Kherson. « Mon fils aîné devait entrer en CP. On m’a dit, tu l’inscris à l’école russe ? J’ai répondu, il ne comprend pas le russe pourquoi je l’inscrirai là-bas ? On m’a dit alors : mais tu es obligé, si tu ne l’inscris pas on mettra tes enfants dans un orphelinat, on te privera de tes droits parentaux. Je leur ai donné la vie, je les ai élevés et je devrais m’en séparer juste parce que je ne veux pas qu’ils étudient à l’école russe ? » Après deux jours ici, Vika et ses enfants montent dans un autocar pour Kiev, ils seront hébergés dans une ferme proche de la capitale. Anastasia Becchio, Boris Vichith, Zaporijia, RFI. Seated under a large white tent set up in the parking lot of a shopping center, Anna Potapova surrounded by her two children, aged 14 and 16, is waiting for the bus that will take them to western Ukraine. If she left her town of Kakhovka, it was because of the fighting but also so that her children could continue to study in a Ukrainian college. “On the first day of school, they put armored vehicles in the schoolyard and showed them how to load and unload an automatic rifle. At home, in the Ukrainian school, children are not taught from the cradle to go to war and that you have to kill people. With her three children, Vika managed after a few days to find a driver to flee her village in the Kherson region. “My eldest son had to enter CP. I was told, are you enrolling him in the Russian school? I replied, he does not understand Russian why I will enroll him there? I was then told: but you have to, if you don't register it, we will put your children in an orphanage, we will deprive you of your parental rights. I gave them life, I raised them and I should part with them just because I don't want them to study in the Russian school? After two days here, Vika and her children board a bus for kyiv, where they will be accommodated in a farm near the capital. Anastasia Becchio, Boris Vichith, Zaporijia, RFI.

SB : Et ce mercredi, le président russe a haussé le ton face aux menaces de plafonnement des prix du pétrole.

AC : Oui, Vladimir Poutine a menacé d'arrêter toute livraison aux pays qui prendraient la décision d'établir un prix maximum pour les hydrocarbures russes. Une option envisagée la semaine dernière : les pays du G7 ont dit vouloir mettre en oeuvre rapidement un plafonnement des prix du pétrole russe. Ils ont invité une « large coalition » de pays à y participer, en représailles contre l'offensive menée en Ukraine. Le président russe a qualifié cette initiative de stupide et a menacé les pays qui appliqueraient cette mesure de ne plus rien leur livrer. The Russian president described this initiative as stupid and threatened the countries which would apply this measure not to deliver anything more to them.

SB : Premier jour de travail pour la nouvelle Première ministre britannique.

AC :  Lizz Struss a participé à sa première séance hebdomadaire de questions devant le Parlement. Avant cela dans la matinée, la nouvelle dirigeante britannique avait présidé son premier Conseil des ministres. Et quelques heures après son arrivée à Downing Street, son gouvernement est déjà critiqué. En particulier parce que la ministre de la Santé est opposée à l'avortement. Correspondance à Londres, Emeline Vin.

Therese Coffey a voté plusieurs fois contre l’élargissement de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse. La nouvelle ministre de la Santé a proposé de renforcer les évaluations psychologiques préalables à l’IVG, en 2010. Rejeté la décriminalisation en Irlande du Nord, puis l’accès à l’avortement à domicile pendant la pandémie. Les positions anti-choix de cette catholique pratiquante inquiètent les associations de défense de l’IVG, qui estiment que Therese Coffey fait passer ses convictions avant les recommandations cliniques, à l’encontre de l’intérêt des femmes. Plus tôt cet été et alors que Therese Coffey était pressentie pour le gouvernement Truss, elle avait assuré qu’elle ne reviendrait pas sur les lois en vigueur. C’est trop peu pour les associations. Elles craignent que Coffey n’accorde pas les moyens nécessaires aux centres, déjà à flux tendu. Qu’elle n’aide pas à renforcer l’accès très limité des Nord-Irlandaises à l’IVG. Enfin, les ONG considèrent que le Royaume a désormais l’obligation de se placer en défenseur du droit de choisir dans le sillage de l’abolition du droit fédéral à l’avortement aux États-Unis. Emeline Vin, Londres, RFI.

SB : Au Vietnam, le bilan s'alourdit de nouveau après un incendie dans un bar karaoké dans le sud du pays près d'Hô Chi Minh-Ville.

AC :  Il s'est produit la nuit dernière. Au moins 32 personnes sont mortes annoncent les autorités. Le feu a détruit deux étages du bâtiment qui comptait trente salles de karaoké. Les clients et le personnel ont été piégés. Le Premier ministre a ordonné l'inspection des établissements à risque dans tout le pays.

SB : En Inde, le parti du Congrès se mobilise à l'approche des élections générales de 2024.

AC :  En difficulté face au BJP de Narendra Modi au pouvoir, le parti d'opposition a lancé ce mercredi une marche de 150 jours à travers 12 États, du Sud au Nord du pays. Une marche organisée autour d'un slogan : « soigner l'Inde ». Correspondance de Côme Bastin à Bangalore.

La marche a été lancée à 17 heures depuis la pointe sud de l’Inde, à Kanyakumari. Le leader du parti du Congrès Rahul Gandhi a d’abord communié devant un mémorial dédié à son père Rajiv Gandhi, assassiné par des séparatistes en 1991. « J'ai perdu mon père à cause de la politique de la haine. Je ne perdrai pas mon pays pour les mêmes raisons », a tweeté Rahul Gandhi. Une attaque à peine déguisée envers le parti BJP accusé de manipuler la majorité hindoue du pays. Selon Saral Patel, coordinateur national du parti, cette marche s’annonce historique. « La seule marche d’une telle ampleur a été celle de Gandhi pour l’Indépendance de l’Inde. Aux côtés de Rahul Gandhi, 150 leaders et volontaires du Congrès vont parcourir 3750 kilomètres à pied. Ils s'arrêteront dans les villages pour rencontrer les Indiens et comprendre les problèmes auxquels ils font face. » Cette opération de communication géante s'inscrit dans un contexte difficile pour le vieux parti. Lors d'élections récentes, le Congrès a ainsi été balayé par le parti d’opposition AAP au Pendjab. Le BJP, de son côté, semble confortablement installé à la tête du pays et dans de nombreux États, il n’a pas manqué d’ironiser sur cette marche. Les quelque 50 000 citoyens qui sont inscrits, espèrent déjouer les pronostics. Côme Bastin, Bangalore, RFI.

SB : Le football avec la suite de la première journée de Ligue des champions.

AC :  À noter parmi les rencontres de ce soir : l'Olympique de Marseille qui joue contre l'équipe des Hotspurs de Tottenham à Londres. Thomas de Saint Léger vous êtes en direct du stade.

La deuxième période vient de débuter, le score est-il toujours de zéro à zéro ?

Toujours zéro à zéro, Anne, après 51 minutes de jeu. Mais les choses se sont sérieusement compliquées pour les Marseillais depuis trois minutes et l’expulsion du défenseur Congolais Chancel Mbemba. Mbemba qui a fauché, découpé le Sud-Coréen Heung-Min Son qui s’approchait du mur Marseillais. Un tacle viril et surtout qui a emporté la cheville de l’attaquant des Spurs en position de dernier défenseur. L’arbitre de la rencontre, le Slovène Slavko Vincic n’a pas hésité une seule seconde, il a sorti le carton rouge et les Marseillais vont donc devoir tenir quasiment toute la seconde période à dix contre onze avec des vagues blanches qui vont sans doute s’intensifier devant les buts de Pau Lopez, le portier de l’Olympique de Marseille. Les Spurs qui auront besoin quand même de régler la mire, leur attaquant, le buteur maison Harry Kane a eu plusieurs situations notamment en fin de première période, il s’est montré assez maladroit. Pour l’instant espérons que cela continue pour les Marseillais mais comme je vous le disais ça risque de se compliquer alors que les esprits se sont un petit peu échauffés il y a quelques secondes avec monsieur l’arbitre qui va de nouveau intervenir, pourquoi pas pour un carton jaune cette fois-ci pour le défenseur de Tottenham. Voilà, match musclé, viril, toujours zéro à zéro. Les Marseillais à dix ils vont devoir tenir plus de trente minutes, presque quarante minutes en infériorité numérique.

AC : Merci Thomas de Saint Léger. Sachez enfin que quatre supporters de la Juventus de Turin ont été interpellés par la police pour provocation à la haine raciale, hier à la suite du match contre le PSG à Paris. 22h10 à Paris c'est la fin de ce journal.