Le Journal en français facile du lundi 09 janvier 2023
16 h temps universel, 17 h à Paris. L'heure de votre Journal en français facile.
Le Journal en français facile... Adrien Delgrange. Nous sommes le lundi 9 janvier.
Avec Justine Fontaine pour débuter cette semaine. Bonjour Justine. Bonjour
Adrien, bonjour à toutes et à tous.
Au sommaire de cette édition.
Il y a eu l'assaut du Capitole à Washington. On se souviendra sûrement longtemps aussi de l'assaut de Brasilia. Hier, les partisans de Jair Bolsonaro, l'ancien président brésilien, ont causé d'énormes dégâts dans des hauts lieux de pouvoir de la capitale brésilienne. Nombreuses sont les réactions dans le monde et sur place, les premières arrestations ont déjà eu lieu.
Dans cette édition aussi, la répression en Iran. Les autorités, l'autorité, pardon, du pouvoir iranien passe par de nombreuses condamnations à mort. Nous serons à Téhéran.
Et puis enfin, nous parlerons de football en France quand le président de la Fédération française de football parle mal de Zinédine Zidane. Noël Le Graët, obligé de s'excuser.
Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.
Au Brésil. Tout d'abord, le président Lula a repris le travail au Palais du Planalto.
Et ce, au lendemain du saccage du palais présidentiel, le Palais du Planalto, mais aussi du Congrès et de la Cour suprême. Saccages, violences perpétrées par des centaines de Bolsonaristes. Autrement dit, des partisans de Jair Bolsonaro qui s'opposent à Lula. Ils ont tout cassé sur leur passage, brisant des vitres, endommageant des oeuvres d'art ou encore écrivant sur les murs. Alors, avant de reprendre le travail aujourd'hui, eh bien, dès hier soir, Lula a pris la parole.
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« Ces vandales que nous pourrions qualifier de nazis fanatiques, de fascistes fanatiques ont commis des actes qui n'avaient jamais été commis dans l'histoire de ce pays. C'est sans précédent. C'est pour ça que ces gens-là doivent être punis. Et nous allons découvrir qui a financé ces vandales qui sont allés à Brasilia. Et tous paieront pour ce geste antidémocratique, pour ce geste de vandales et de fascistes. »
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Même si de nombreuses questions se posent encore pour comprendre comment ces assaillants, ces contestataires, ont-ils pu accéder si facilement aux lieux de pouvoir, eh bien, au lendemain de ces attaques, au lendemain de l'invasion de ces bâtiments officiels, Sylvie Noël, plusieurs centaines de personnes ont déjà été arrêtées et des sanctions également n'ont pas tardé.
Première cible des sanctions, le gouverneur du District fédéral de Brasilia, Ibanez Rocha, un allié de Bolsonaro qui a certes présenté dans une vidéo ses excuses au président Lula dénonçant les actes de vandalisme, mais il a été suspendu de ses fonctions pour 90 jours. Il va devoir répondre des failles sécuritaires qui ont permis l'invasion de bâtiments officiels à Brasilia. La question est simple, les forces de l'ordre à Brasilia ont-elles été débordées ou ont-elles laissé faire? Alexandre de Moraes le juge de la Cour suprême qui a annoncé les premières sanctions, s'intéresse aussi aux dizaines de bus qui ont rallié Brasilia au cours des derniers jours. Ils ont été saisis. Objectif remonter jusqu'aux personnes qui ont financé et organisé la venue de ces véhicules remplis de manifestants pro Bolsonaro à Brasilia. Il faut d'ailleurs s'attendre à de nouvelles arrestations car les images des caméras ont été également saisies pour aider à l'identification des assaillants. Les autres mesures concernent les réseaux sociaux, blocage de 17 profils et demande à Facebook, Twitter, et Tik Tok de bloquer les comptes d'utilisateurs et pendant une propagande antidémocratique.
Sylvie Noël dans le Journal en français facile.
Et puis à noter que l'invasion des lieux de pouvoir brésiliens par des partisans de l'ex président d'extrême droite Jair Bolsonaro a suscité, à créé de nombreuses réactions dans le monde.
Comme par exemple, Justine, ce communiqué commun, ce texte commun signé du président américain Joe Biden, du président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador et puis du Premier ministre canadien Justin Trudeau. Tous les trois disent: « Nous sommes aux côtés du Brésil, le Brésil qui défend ses institutions démocratiques et nous sommes impatients de travailler avec le président Lula. »
En Iran maintenant, ils s'appellent Saleh Mirhashemi, Majid Kazemi et Saïd Yaghoubi. Ces hommes viennent allonger la liste des condamnés à mort.
Des condamnés aussi, que l'on appelle par ailleurs condamnés à la peine capitale, condamnation à mort donc. Le pouvoir iranien semble déterminé à mater, voire tuer les contestataires. La justice iranienne a prononcé aujourd'hui de nouvelles condamnations à mort contre trois manifestants qui s'opposent au régime iranien. Ils sont reconnus coupables de « guerre contre Dieu ». Ce week-end déjà, deux hommes, également condamnés à mort pour le même motif, ont été pendus à Téhéran pour RFI Siavosh Gahzi.
Les informations ont circulé dimanche sur la possible application de la peine de mort prononcée contre deux jeunes, Mohammad Ghebadlou et Mohammad Boroughani le premier avait été accusé d'avoir foncé avec sa voiture sur un groupe de policiers et d'avoir tué l'un d'entre eux. Les parents de Mohammad Ghebadlou et plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées dans la nuit devant la prison de Rejai Shahr pour demander que la peine de mort ne soit pas appliquée. Selon les médias iraniens, la Cour suprême a confirmé la peine capitale contre une quinzaine de personnes arrêtées ces derniers mois pour actions contre la sécurité nationale et attaques armées. Ce matin, l'agence de presse Tasnim proche des gardiens de la révolution, a annoncé que trois nouvelles peines de mort ont été prononcées à Ispahan pour le meurtre de trois membres des forces de l'ordre. Depuis le début du mouvement de contestation, quatre personnes ont été exécutées et des dizaines d'autres ont été condamnées à de lourdes peines de prison pour troubles de l'ordre public. Le pouvoir iranien semble décidé à agir avec détermination malgré les condamnations internationales. Siavosh Ghazi, Téheran, RFI.
Radio France Internationale 17 h 06 à Paris.
Au Nigéria, maintenant, Adrien, ils attendaient tranquillement sur le quai d'une gare pour prendre leur train lorsqu'ils ont été enlevés.
Au moins 32 personnes enlevées, des hommes et des femmes disparus, victime d'un rapt. Des hommes armés sont arrivés par surprise dans la gare d'Edo, située dans le sud du Nigeria. Ils ont d'abord tiré en l'air avant de prendre de force ces hommes et ces femmes. À l'heure actuelle, la police nigériane n'a pas de nouvelles des ravisseurs, ni des personnes enlevées.
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Noël Le Graët créé une nouvelle fois la polémique en France.
Et si c'était le dérapage verbal de trop? Le président de la Fédération française de football s'en est pris à Zinédine Zidane. Il a mal traité l'ancien champion du monde 98, sans raison apparente, sur une autre radio RMC. Hier, Noël Le Graët a mal parlé de Zinédine Zidane. Exemple « si Zidane veut entraîner l'équipe du Brésil, j'en ai rien à secouer. Autrement dit, j'en ai rien à faire. Qu'il aille où il veut ou encore s'il cherche à me joindre par téléphone, je ne répondrai pas. » Arthur Verdelet bonjour. Bonjour. Les réactions se sont multipliées. Kylian Mbappé le premier ou encore la ministre française des Sports, Amélie Oudéa Castéra qui a exigé de Noël le Graët des excuses.
Oui, Noël Le Graët n'avait plus trop le choix. « Je tiens à préciser, à présenter, excusez-moi, mes excuses pour ces propos qui ne reflètent absolument pas ma pensée », s'est défendu ce lundi le président de la Fédération française de football auprès de l'AFP. Il ajoute Zinédine Zidane, sait l'estime immense que je lui porte. Comme tous les Français. En critiquant, Zidane, Le Graët a déchainé les passions. Kylian Mbappé a expliqué sur Twitter que l'on ne manque pas de respect à la légende comme ça. Youri Djorkaeff, ancien coéquipier de Zidane en bleu, évoque, lui, des phrases mal placées et mal venues. L'ancien club de Zidane, le Real Madrid, a même publié un communiqué pour dénoncer des propos indignes. Cette nouvelle polémique survient dans un contexte chargé. Le Graet doit être auditionné mardi concernant le climat régnant au sein de sa fédération. Le dirigeant est également visé par des accusations de harcèlement et de comportements inappropriés de la part d'ex salariés anonymes et qu'il a toujours contesté.
Arthur Verdelet dans ce Journal en français facile.
Enfin, le Royaume-Uni tente pour la première fois de lancer des satellites dans l'espace.
Et c'est un pas de géant pour l'industrie spatiale britannique. C'est une grande première. Un Boeing doit s'envoler. Il va transporter une fusée qui sera ensuite lancée depuis un avion pour atteindre l'orbite.