Les raisons d'une faible CONFIANCE EN SOI et comment l'augmenter
Nous surévaluons très souvent le rôle du talent et de l'expertise technique dans
les grandes réalisations.
Bien plus régulièrement, le succès est lié à la conviction de pouvoir y arriver,
à la vivacité de l'âme que nous appelons confiance.
Nous pouvons penser que le niveau de confiance de chaque individu est un don de naissance :
certains ont la chance d'être nés très confiants, d'autres moins.
Et qu'il n'y a donc pas grande chose que nous pouvons faire pour changer cette situation.
Mais c'est faux !! La confiance est une compétence que l'on acquiert, basée sur
notre vision du monde et de notre place dans celui-ci.
Nous pouvons apprendre à acquérir cette vision, et à maîtriser l'art de la confiance.
Mind Parachutes, à chaque idée, des nouveaux horizons
La confiance de The School of Life Le livre « La confiance » de The School
of Life, est un condensé de points de vue originaux, qui ont le but de challenger nos
convictions.
On peut le lire en un trait, mais certaines idées invitent à une réflexion plus approfondie.
Sûrement animés par des bonnes attentions, pour alimenter notre confiance dans les moments
difficiles, nos proches peuvent attirent notre attention sur nos points forts : notre intelligence,
nos compétences, notre expérience.
Mais, comme le rappelle Carole Dweck dans le livre « Changez d'état d'esprit »,
si on s'attache trop à nos habilités et à notre dignité, nous risquons de stresser
à chaque occasion qui semble mettre ces habilités à l'épreuve.
Dans les situations de vie courante, cela nous pousse à éviter le risque de paraître
ridicules : demander des renseignements dans la rue, demander à quelqu'un qui nous plaît
de sortir avec nous.
Cette peur du ridicule peut nous faire passer à côté d'excellentes opportunités.
Au cœur de ce manque de confiance se trouve une vision erronée de ce qu'est une personne
normale.
Être exposés à l'image publique, respectable, des autres nous fait croire à l'existence
d'un certain standard de « normalité », et que nous ne rentrons pas dans ce cadre.
Afin de nous rappeler que tout le monde a un côté ridicule, et que la peur de l'humiliation
n'a finalement aucun fondement, l'écrivain Erasmus et le peintre Bruegel racontent et
illustrent l'humanité prise dans des comportements les plus bizarres, bêtes.
C'est ça, la vraie normalité.
Le chemin pour acquérir plus de confiance n'est pas de vouloir protéger notre dignité,
au risque de la perdre.
Plutôt, c'est de comprendre que nous n'avons rien à perdre, que notre côté ridicule
est inévitable.
Et qu'il n'y a rien de mal : il n'y a pas d'autres options pour les êtres humains.
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Plus d'informations dans la description de la vidéo.
Un facteur qui limite fortement la confiance dans nos capacité est ce que l'on appelle
le syndrome de l'imposteur.
Les personnes qui souffrent du syndrome de l'imposteur sont convaincues qu'elles
n'ont pas les capacités pour assurer les responsabilités qui leur sont confiées,
qu'elles ne méritent pas les promotions ou les opportunités qui leur sont données.
Elles ont l'impression de vivre constamment une mise en scène, avec la peur qu'un jour
ou l'autre elles seront démasquées, et perdront à ce moment toute leur crédibilité.
Le syndrome de l'imposteur a son origine lors de l'enfance.
A 4 ans, nous voyons nos parents comme étant omniscients, infaillibles, toujours en maîtrise
de la situation.
A cet âge, nos parents nous paraissent très différents de nous.
Nous développons alors l'impression que les personnes compétentes et admirables ne
sont pas comme nous.
Cette impression peut parfois nous accompagner jusqu'à l'âge adulte, quand le contact
avec des personnes impressionnantes nous fait sentir vulnérables, pas à la hauteur.
Mais ce n'est qu'une impression : ces personnes ressentent les mêmes doutes, les
mêmes anxiétés les mêmes remords que nous.
Tout comme nous, les personnes à succès, les figures d'autorité que nous admirons,
ont parfois du mal à s'en sortir, à gérer la pression.
Elles regardent certaines de leurs décisions avec honte et regret.
Finalement, ces personnes partagent avec nous la même humanité : rien de fondamentalement
différent nous sépare de ces personnes, nous empêche d'assumer les mêmes responsabilités
ou d'atteindre le mêmes accomplissements.
Un autre frein à notre confiance qui se développe lors de l'enfance est la foi que nous avons
dans les systèmes humains (l'entreprise pour laquelle nous travaillons, un comité
de sélection, …). Nous faisons plus confiance aux opinions et aux décisions d'un manager
et d'un jury qu'aux nôtres.
Quand nous étions petits, ceux qui avaient la responsabilité de prendre les décisions
pour nous, le faisaient avec notre meilleur intérêt et nos besoins à l'esprit.
De là, nous avons construit une image idéalisée des institutions : elles sont sages, altruistes,
bienveillantes.
Là aussi, avec la maturité et l'âge adulte, nous pouvons reconnaître l'humanité des
institutions et des personnes qui la composent, leurs défauts et limitations.
C'est n'est pas de la désaffection, c'est un pas indispensable pour apprendre à affirmer
et poursuivre ses propres valeurs et ses convictions, même quand elles ne sont pas reconnues ou
valorisées.
Pour certains, l'effort nécessaire à dépasser les difficultés rencontrées nuit à leur
confiance.
Ils pensent que s'ils avaient suffisamment de qualités et de talent, dépasser les obstacles
aurait dû être beaucoup plus simple.
Rester confiant, dans ce cas, dépend de la narrative que nous avons internalisée à
propos des difficultés que nous rencontrons.
Les histoires que nous entendons nous font souvent paraître le succès plus facile qu'il
ne l'est.
Nous finissons avec l'illusion que les choses devraient venir facilement, que l'effort
est la preuve du manque de talent.
En tant que consommateurs, nous payons pour ne pas faire, ni voire, des efforts.
Nous en voulons même pas entendre parler : les nombreuses heures de travail pour concevoir
et fabriquer le produit que nous achetons, les années de pratiques et répétitions
des acteurs d'un spectacle.
Tout doit paraître lisse et bien poli.
Mais quand nous passons de consommateurs à producteurs, croire que tout doit venir facilement
met à dure épreuve la confiance en nous.
Nous interprétons nos premiers échecs comme une preuve d'inaptitude, plutôt que comme
une phase incontournable du progrès.
Sans avoir vu la mauvaise qualité des ébauches de ceux que nous admirons, nous ne nous pardonnons
pas la mauvaise qualité de nos premières tentatives.
La confiance n'est pas la croyance que nous n'allons pas rencontrer des obstacles.
C'est plutôt reconnaître que les difficultés sont une partie inévitable de toute action
de valeur.
Nous aurions une meilleure vision de la réalité si nous avions plus de récits qui normalisent
le rôle de la douleur, de l'anxiété et de la déception, même dans les vies les
meilleures et les plus réussies.
La peur de l'échec est aussi un frein majeur à notre confiance.
La peur de nous sentir inadaptés, ou de faire un mauvais choix, finit par nous paralyser.
Mais cette inaction n'est pas sans coûts : il y a quelque chose qui est sans doute encore
plus effrayant que l'échec : gaspiller sa vie.
Nous ignorons trop facilement le fait le plus bête et en même temps le plus profond de
notre existence : elle va finir.
Notre mortalité nous semble si peu plausible, que nous vivons comme si nous étions immortels,
comme si nous aurons toujours la possibilité et le temps de faire ce qui compte pour nous.
C'est une illusion dangereuse, qui limite nos actions.
En se rappelant régulièrement que notre temps n'est pas infini, nous redimensionnons
immédiatement des actions ou des décisions qui peuvent paraître audacieuses, risquées.
La plupart des gens ne sont saisis par l'idée de la mortalité qu'à certains moments de
la vie.
Avoir quarante ou cinquante ans, par exemple, peut provoquer un changement brusque de perspective.
Mais la crise de la quarantaine ou de la cinquantaine n'est pas un éveil légitime, c'est juste
le signe d'une mauvaise préparation.
Idéalement, nous ne devrions jamais avoir besoin d'être éveillés : nous avons besoin
d'être régulièrement en contact avec des rappels de notre mortalité.
Cela nous aiderait à garder à l'esprit qu'il y a quelque chose de beaucoup plus
effrayant que nos petites gênes et embarras quotidiens.
Savoir que quelqu'un nous déteste, même si nous n'avons rien fait pour les provoquer,
est un élément qui peut déstabiliser notre confiance.
Très souvent, nous utilisons l'approbation des autres comme support à notre approbation
de nous-mêmes.
Se juger par rapport à la réaction des autres est encore plus délicat aujourd'hui, alors
que l'anonymat et l'absence de contact directe facilite l'agressivité et la violence
de certaines réactions sur les réseaux sociaux.
La dépendance psychologique à l'acceptation des autres peut être une conséquence de
notre éducation, quand nous avons intégré (plus ou moins consciemment), que nous étions
l'objet d'un amour conditionnel.
Afin de mériter l'amour et l'attention de nos parents, enseignants, ou la société
au sens large, nous devions respecter certaines conditions ou expectatives.
En grandissant, nous pouvons comprendre que nous pouvons nous aimer nous-mêmes pour ce
que nous sommes, et non pas par ce que nous faisons.
Nous ne pouvons pas changer la présence d'une critique, mais nous pouvons changer sa signification.
Nous pouvons décider que l'opinion négative des autres, qu'elle soit justifiée ou pas,
concerne uniquement une chose que nous avons faite, et non pas qui nous sommes.
Très souvent d'ailleurs, les réactions fortes des autres sont liées à leurs propres
enjeux, peurs ou difficultés, qu'avec ce que nous avons fait.
Vous pouvez évidemment accueillir les critiques et feedbacks constructifs pour vous améliorez,
mais attention à ne pas transformer l'opinion des autres dans un verdict définitif que
vous vous appliquez.
Un dernier élément qui peut miner votre confiance est l'auto-sabotage.
Parfois nous pouvons nous surprendre en train d'agir comme pour ruiner délibérément
nos chances d'obtenir ce que nous voulons.
C'est ce que l'on appelle la peur du succès.
Cette peur peut avoir 3 origines différentes : * nous craignons que notre réussite nuise
à nos relations, que nos proches prennent les distances à cause d'un sentiment de
jalousie ou d'inadéquation * nous pouvons penser que le prix à payer
pour le succès est trop élevé, et que choisir la réussite dans un domaine professionnel
implique forcément des gros renoncements dans d'autres domaines
* une mauvaise forme de modestie, parce que nous pensons ne pas mériter l'abondance
ou la réussite.
Une fois découverts ces mauvais raccourcis, nous avons des solutions: nous rapprocher
des vraies raisons pour lesquelles nos proches nous aiment, changer la fausse croyance que
succès professionnel et vie personnel soient forcément en opposition, et accepter le côté
parfois aléatoire du succès (comme de l'échec, d'ailleurs).
Nous pouvons faire l'erreur d'imaginer la confiance plutôt comme un défaut, et
lui préférer un état d'hésitation, de modestie.
Être confiant ne signifie pas imposer son point de vue, ou écraser les autres.
Cette vision est erronée : la confiance est tout simplement un catalyseur, qui traduit
la théorie en pratique.
Être aimable, intéressant, intelligent et sage à l'intérieur de nous est assez limitatif
; pour le rendre meilleur, nous devons mettre en œuvre ces talents dans le monde.
Si le sujet de la confiance en soi vous intéresse, et si vous souhaitez découvrir des exercices
pratiques pour la développer, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Confiance
Illimité », de Franck Nicolas.