Les Avengers du Moyen Âge : les 9 Preux et Preuses
Rien ne vaut un peu de lecture pour alimenter son esprit. Mais comment
faire lorsque tes mains sont occupées ? Tu pars guerroyer l'épée au poing ? Tu
travailles toute la journée au champ ? Tu ne peux pas lâcher bambin qui réclame son
attention. Cet épisode est sponsorisé par Audible, l'application des livres audio,
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Mes chers camarades, bien le bonjour !
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand on joue aux cartes,
il faut un sacré coup de bol pour avoir les quatre rois.
Et si on y réfléchit un peu à ce que représentent ces cartes,
c'est carrément impossible ! Parce qu'avant d'être des cartes, c'étaient des personnages
historiques : Le cœur, c'est Charlemagne ; le carreau, c'est Jules César ; le pique,
le roi David et le trèfle, Alexandre le Grand ! Quatre hommes qui ont vécu dans quatre pays très
différents, sur une période de 18 siècles ! Impossible de les réunir donc. Mais si je vous
disais...que c'est déjà arrivé ? Et si nos quatre rois étaient les membres d'une confrérie secrète,
un ordre de super-héros venu tout droit du Moyen Âge. Aller, je vous explique !
En 1261, le dominicain Jacques de Voragine commence à écrire sa “Légende des Saints,
ou Histoire de la Lombardie ''. Il compile des centaines d'écrits anciens, utilisant même les
sources païennes. Avec tout ça, il forge une véritable mythologie chrétienne, la “Legenda
Aurea” : la Légende Dorée… En racontant la christianisation de l'Europe, les vies de saints,
d'évêques, de rois, mais aussi les miracles, la Légende Dorée devient vite le top de son époque : en
1476, elle est carrément le premier ouvrage imprimé en langue française ! Rien que ça !
En 1312, l'évêque de Liège Thibaut de Bar passe une commande au poète
Jacques de Longuyon. Ce dernier a le coup de génie : il s'inspire
de la Légende Dorée pour écrire un long poème de 8.000 vers : “Les vœux du Paon”.
Je vous épargne le récit complet, qui est très très long : en gros, le roi des Indes, Clarus,
est tellement amoureux de la belle Fézonie qu'il assiège sa ville d'Éphézon. Heureusement,
Alexandre le Grand est là : il aide la ville assiégée, et affronte Clarus ! Va-t-il sauver
la belle ? Les Ephezoniens seront-ils libérés ? Et le méchant, défait ?
…Non en vrai tout ça, on s'en moque. Alexandre n'est pas là pour des raisons politiques ou
militaires : il n'a aucun intérêt stratégique à Éphézon. Il n'est pas non plus là pour des
raisons religieuses ou ethniques : dans l'oeuvre de Longuyon même un païen, s'il est chevaleresque,
mérite d'être sauvé. En fait, Alexandre entame une guerre uniquement parce que Clarus se comporte
mal. Ce qui compte, ce n'est pas l'issue de la guerre : c'est la façon de la faire. Ce n'est
pas la couleur de peau ou la religion : c'est le comportement que l'on a. "Les Vœux du Paon",
en fait, ça n'est pas un énième roman de guerre mais c'est un code de courtoisie.
Clarus n'est pas mauvais parce qu'il est un adversaire, un étranger ou un
païen : il est mauvais parce qu'il triche avec ce code. Il veut forcer une femme à l'aimer.
Mais alors, pourquoi écrire ce code ? Il faut savoir qu'au début du Moyen Âge, le noble est
tout puissant : dans l'ordre féodal, il jouit de nombreux privilèges, et il est relativement libre.
Mais par la suite, la noblesse est prise en étau : Le pouvoir royal grandit, s'affirme,
et contraint les aristocrates ; La bourgeoisie s'enrichit et
devient plus puissante financièrement ; Enfin, même sa fonction militaire est compromise :
on a de plus en plus recours aux armées de métiers, aux mercenaires, aux troupes royales.
Si bien qu'au 14e siècle, certains nobles se demandent à quoi ils servent. Pire : des
non-nobles se demandent à quoi les nobles servent ! Ça commence à devenir dangereux ! Alors, il faut justifier l'existence
de l'aristocratie. Il faut convaincre le roi et ses sujets qu'elle a encore sa place, qu'elle
a un rôle essentiel à jouer. Il faut affirmer que l'esprit chevaleresque est quelque chose d'unique,
de magnifique, d'irremplaçable. Bref : il faut raconter une histoire.
Jacques de Longuyon raconte une magnifique histoire. Tous les plus célèbres chevaliers
sortent de la nuit des temps, pour se rencontrer, se parler, se confronter. Ils sont preux et courtois,
c'est-à-dire capable de prouesses, braves et vaillants...mais aussi bons et doux,
polis et raffinés. Ce sont les Neuf Preux. Et je le rappelle : pas besoin d'être un chrétien pour
être un Preux ! Pas étonnant, donc, que nos neufs héros viennent de trois époques différentes. Au
Moyen Âge, on parle plutôt de trois “lois” : Ante legem, avant la Loi de Dieu,
il y eu le paganisme. Sub legem, sous la Loi
de Dieu, le judaïsme s'est développé. Sub gratia, enfin : sous la Grâce de Dieu,
le Christ s'est révélé pour sauver les hommes : c'est le christianisme.
Alors vous vous demandez, j'en suis sûr, qui sont les Neuf Preux qui ont
été élus dignes de représenter toutes ces époques ? On va les passer en revue,
mais rapidement, puisqu'ils sont nombreux !
On a donc trois preux païens. Tout d'abord Hector, mythique prince de Troie qui
défendit sa cité jusqu'au bout contre les Grecs. Allant même jusqu'à se sacrifier
en courant à une mort certaine, en affrontant le puissant Achille pour protéger son frère.
Puis vient Alexandre le Grand, qui a 32 ans à peine avait déjà fondé l'un des
plus grands empires de l'Histoire. Roi, mais aussi philosophe, il fut le vainqueur de l'Empire Perse.
Enfin, Jules César, ambitieux général romain qui conquis les Gaules, sauva Rome
de la guerre civile, se fit réformateur, puis dictateur, avant d'être poignardé par surprise.
Puis viennent les preux juifs. D'abord, Josué : après que les Juifs se
soient libérés d'Égypte, il conquiert toute la Terre Promise une ville après l'autre,
provoquant l'écroulement des remparts de Jéricho. Il meurt à 110 ans d'après la Bible,
après avoir fondé son propre pays. Puis vient David, un modeste
berger qui abat le titan Goliath avec sa seule fronde. Il devient un roi poète,
juste et bon, mais aussi conquérant, qui assoit la domination d'Israël sur les états voisins.
Enfin, Judas Macchabée, qui lorsque Israël est menacé par l'empire des Séleucides, n'hésite
pas à prendre les armes. Il protège ainsi les lois et traditions juives de toute influence grecque.
Il nous reste enfin les trois preux chrétiens. Le roi Arthur, évidemment, défenseur
légendaire des Bretons chrétiens contre les Saxons païens, fondateur de la légendaire Table Ronde, où
se réunissent les plus nobles chevaliers du monde. Suivi de Charlemagne, empereur d'Occident,
qui agrandit ses États de tous les côtés en combattant les Saxons,
les Lombards et les Musulmans, et à qui on paye un tribut dans la quasi totalité de l'Europe occidentale.
Et enfin Godefroi de Bouillon, qui participe à la première croisade.
Il devient alors l'Avoué du Saint Sépulcre, ce qui signifie, de fait, le roi de Jérusalem.
On est déjà face à une galerie de personnages assez impressionnante ! C'est très malin
d'utiliser ce procédé : d'un côté on glorifie le passé, on rend hommage à ces héros...et de l'autre
on légitimise le présent. L'aristocratie médiévale se pose en héritière de cette lignée héroïque.
Pour vous donner le parfait exemple : si on situe la guerre de Troie aux alentours du 12e
siècle av. notre ère … 23 siècles séparent Hector de Troie de Godefroy de Bouillon. Et pourtant,
ils sont présentés dans un même ensemble ! C'est le plus grand crossover de tous les temps,
même Marvel ne fait pas le poids ! D'ailleurs, à propos de Marvel,
il y en a un qui a trouvé la meilleure expression du monde, et c'est Florian Besson : pour lui,
les Neuf Preux sont les Avengers du Moyen Âge. C'est exactement ça : des héros issus
de pleins de cultures différentes, qui font cause commune pour sauver la Terre.
Et que seraient les Avengers sans la Guêpe, la Sorcière Rouge, ou la Veuve Noire ? Au Moyen Âge,
la femme n'a pas toujours la vie facile, alors Jean Le Fèvre, officier au parlement de Paris, en
a marre de lire des ouvrages misogynes. Il achève en 1387 le Livre de Lëesce, dans lequel la dame
Liesse, personnification de la Joie, défend les femmes. Et il ne fait pas les choses à moitié.
Écoutez donc ces quelques vers :
Les femmes sont plus preuses que les hommes. Carrément. Et Jean ne s'arrête
pas là : le gars il est à fond dans la parité, et donc il propose à son tour une liste de Neuf Preuses !
Comme leurs homologues masculins, ces Preuses rencontrent un énorme succès : on en fait
des poèmes, des sculptures, des tapisseries, des fresques, des peintures. On écrit leurs exploits,
et on change leurs noms. On change leurs noms ? Oui,
et c'est pour ça que je n'ai pas encore listé les Neuf Preuses ! En fait,
l'impact des Preux et des Preuses est tellement énorme sur la totalité du continent Européen,
qu'il donne lieu à plusieurs phénomènes de mode absolument incroyables.
Et le premier d'entre eux, c'est que chaque pays, chaque lignée royale, édite sa propre
liste de Preux et de Preuses, selon sa culture sociale ou son intérêt politique. Généralement,
on garde les noms liés à l'antiquité païenne et à l'antiquité juive. Mais si Godefroy de
Bouillon est très parlant pour les Francs et les Allemands, il est beaucoup moins célèbre
dans d'autres pays. Qu'importe, on le remplace, pour coller à un héros plus “local”. Or les
Preuses de Jean Le Fèvre sont quasi toutes tirées de la mythologie gréco-romaine : ce
sont exclusivement des amazones guerrières, violentes et redoutables. Avec le temps,
d'autres versions sont proposées, incluant à nouveau trois triades issues des lois païenne,
juive et chrétienne. Les listes étant beaucoup trop nombreuses et différentes, j'ai dû bricoler
un peu la mienne, à partir de listes existantes, en prenant les noms les plus connus et qui collent
à la structure en trois triades. Aller, je vous la présente !
Parmi les Preuses païennes, on trouve Lucrèce, une noble romaine qui,
violée par le fils du roi Tarquin,
alerte sa famille et se donne la mort : elle a la vertu de ne pas survivre à son déshonneur,
et son suicide provoque la chute du dernier roi de Rome. La cité devient une république.
Vient ensuite Sémiramis, légendaire reine d'Assyrie, qui serait à l'origine des célèbres jardins
suspendus de Babylone, et de nombreuses conquêtes, dont l'Arménie et l'Éthiopie.
Enfin, on peut présenter Penthésilée, fille du dieu de la guerre Arès, qui est reine des Amazones. Elle défend
la cité de Troie contre les Grecs, et ne succombe que face à l'invincible Achille.
Viennent ensuite les Preuses juives : Esther tout d'abord, qui dans la Bible, est l'épouse du roi
perse Assuérus, ou Xerxès Ier. Elle parvient à sauver son peuple du cruel ministre Haman,
assurant les Juifs de la protection du roi. Vient ensuite Judith, qui lorsque les Babyloniens envahissent
Israël, fait boire leur général Holopherne avant de le décapiter,
sauvant ainsi son pays d'une longue guerre.
Enfin vient Yaël, qui comme Judith, tue un chef ennemi : mais il s'agit cette fois-ci du général cananéen Siséra,
qu'elle tue dans son sommeil à l'aide d'un marteau et d'un piquet de tente.
J'avoue, elle est pas très subtile….
Enfin les Preuses chrétiennes : on trouve d'abord Hélène, ancienne courtisane ou
amante de l'Empereur, devenue Impératrice romaine et mère de l'Empereur Constantin,
qui aurait découvert les saintes reliques de la Passion du Christ à Jérusalem.
Puis Brigitte, princesse suédoise devenue intendante du royaume, qui se fait religieuse. Elle entretient
une importante correspondance diplomatique et politique avec les papes et princes de toute
l'Europe, ce qui en fait encore aujourd'hui une patronne de la Suède et de l'Europe.
Enfin Elisabeth, landgravine de Thuringe, qui ne se contente pas de régner : elle se tourne aussi vers la
vie religieuse franciscaine, fonde des églises, fait des aumônes, mais aussi des miracles.
Comme vous voyez, les neuf figures, exclusivement guerrières à l'origine,
sont très adoucies : les auteurs médiévaux choisissent des exemples de femmes plus en
accord avec leur époque. On a donc quelques figures de conquérantes ou de résistantes,
mais aussi des mères de familles, saintes, fondatrices et protectrices.
Les écrivains du Moyen Âge ne comptent pas s'arrêter là : neuf hommes, et neuf femmes,
c'est bien. Mais ça ne suffit pas ! Vous vous rappelez, j'avais parlé des différentes modes
inspirées des Preux et des Preuses. Elles sont nombreuses, et chacune a sa fonction.
Première fonction : l'éducation. Les Preux et les Preuses servent de modèles. En plus de glorifier
le passé, de rendre hommage à des figures anciennes, c'est un bon moyen, simple et efficace,
d'inspirer les jeunes gens. Le jeune écuyer y a droit : "tu veux devenir chevalier ? Alors sois
fidèle à ta patrie comme Hector, soit ambitieux comme Alexandre, soit stratège comme César"...etc.,
etc. Le passé est employé à nourrir la nouvelle génération. C'est pourquoi la liste des Preux et
des Preuses change : elle s'adapte au présent. Elle prépare les futurs chevaliers et dames de
l'aristocratie à bâtir un futur où la noblesse a encore sa place au sein de l'ordre social.
Le thème des Preux est également utilisé comme instrument littéraire : c'est une oeuvre raffinée,
réservée à la cour et destinée à plaire. Quoi de mieux pour un poète ou un courtisan que
d'avoir recours au dixième preux ? Pour flatter un souverain, on fait la liste de tous les preux,
on narre leurs exploits, on vante leurs vertus. Et, à la fin, on présente le destinataire comme
le dixième preux. Par exemple, de 1306 à 1314, Robert de Brus se bat pour conquérir et
conserver le trône d'Écosse contre les Anglais. Quelques années plus tard le poète écossais
John Barbour décide d'acter cette indépendance : dans son "Ballet des Neuf Nobles",
il fait de Robert de Brus le dixième Preux, digne héritier d'Alexandre,
de David et d'Arthur. Quelqu'un qui a, lui aussi, conquis le pouvoir et instauré un nouvel ordre.
De la même façon, et de son vivant, Jeanne d'Arc sera souvent appelée la dixième Preuse,
et comparée à la reine des amazones Penthésilée.
La troisième fonction, vous l'avez sans doute devinée, est politique. Les princes et les rois,
à leur tour, s'affirment comme des Preux. Dans les châteaux, on s'entoure de leurs représentations,
comme s'ils étaient des proches et des parents. Il n'est pas rare,
en peinture, de donner ses propres traits à un Preux ou à une Preuse.
Enfin, on peut pousser plus loin, et se déguiser en Preux. Ouais...le cosplay c'est pas nouveau !
Au 15e siècle, le jeune roi d'Angleterre Henry IV, parce qu'ils ont aussi leur Henri IV,
fait une entrée solennelle dans Paris. Jeanne d'Arc a été brûlée
ce printemps alors il faut marquer le coup. Il entre dans la ville accompagné des neuf
Preux et des neuf Preuses. Ces 18 cavaliers et cavalières l'escortent, portant blasons,
armes et armures. Parfois, le souverain se déguise lui-même,
comme le duc René d'Anjou lorsqu'il visite la tombe du duc de Bourgogne Charles le Téméraire.
Je cite alors Jean de Roye dans sa "Chronique scandaleuse" :
Il “ avait une grande barbe d'or venant jusqu'à la
ceinture en signification des anciens preux. ”
Plus tard, François Ier continuait encore fréquemment de s'habiller en Preux lors
des fêtes de sa cour. Les dames le faisait aussi !
Donc oui, vous pouvez tout à faire imaginer une femme faire son entrée dans une salle de bal,
vêtue d'une armure ! Et non, lorsque Jeanne d'Arc revêt son armure, personne n'est scandalisé. C'est
plus tard, lorsqu'il faudra s'en débarrasser, qu'on l'accuse de porter des vêtements d'homme.
Alors qu'avant, personne ne voyait le problème : pour faire la guerre, il faut une armure, point.
Avec toutes ces représentations publiques, le thème des Preux et des Preuses sort de
l'espace aristocratique. Le peuple le voit, y a accès. A Nuremberg,
l'impressionnant monument “schöner brunnen” (belle fontaine) les représente en place publique.
Et voilà, maintenant vous savez d'où viennent les modèles de vos cartes à jouer : ce sont les
super-héros du Moyen Âge qui, entre vos mains, viennent se livrer une dernière bataille !
Les Preux et les Preuses, c'est un cycle immense, créé pour glorifier,
d'Hector à Brigitte de Suède, 26 siècles de chevalerie imaginaire. Un projet d'autant
plus ambitieux qu'il s'attaque à une tâche impossible : rendre sa grandeur à un ordre
social en perte de vitesse. De nouvelles armes, de nouvelles façon de faire la guerre,
rendent la situation toujours plus impossible pour les chevaliers, qui courent de désastres
en catastrophes. Alors on tente le tout pour le tout : on adoucit l'idéal chevaleresque,
on le féminise, ou l'adapte à la vie de cour. Comme le résume bien Philippe Contamine :
Le “ phénomène ne mord plus sur la réalité, il s'évade dans l'imaginaire. ”
Et après tout, pourquoi pas ? Pourquoi l'imaginaire ne prendrait pas le relais,
quand le quotidien devient un peu trop compliqué ? Comme l'aristocrate d'autrefois, le citoyen
d'aujourd'hui se sent parfois démuni. Il n'est plus trop sûr de sa place, de son rôle à jouer,
au milieu des bulletins d'infos, des intox et des mauvaises nouvelles. Alors vraiment je vous souhaite à tous
de trouver vos propres modèles de citoyens, des preux et preuses des temps modernes, dont la
réussite et les exploits vous inspirent ! Et vous savez quoi ? Vous pouvez même me faire votre liste de preux et de preuses en commentaire !
Merci à tous d'avoir suivi cet épisode préparé avec Jean de Boisséson,
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c'est qu'on peut l'emmener partout ! Par exemple j'aime bien tout ce qui touche au fantastique,
à l'imaginaire, au merveilleux, et comme vous l'avez sans doute déjà vu sur la chaîne avec tous
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du Seigneur des Anneaux. Et bien cette nouvelle traduction a fait l'objet d'un audiobook sur
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Merci encore d'avoir suivi cet épisode, on se retrouve très bientôt, salut !