NIETZSCHE - L'exaltation de la vie đ (2)
s'occupe pas de savoir si elles
rencontrent ces oppositions elle broie
les oppositions sans mĂȘme se poser la
question la volonté de puissance
c'est l'idée d'une force primitive
instinctive originel qui traverse tout
ce qui y est et pour niche c'est ça la
seule réalité la volonté c'est cette
force d'affirmation et de croissance de
chaque chose de chaque ĂȘtre
prenons un petit exemple un enfant qui
grandit il viendrait à l'idée de
personne de dire qu'un enfant qui
grandit c'est un enfant qui a envie de
prendre plus de place que les autres qui
a envie de consolider son espace vital
pour filer lĂ la comparaison fait tout Ă
leur nombre l'enfant qui grandit c'est
l'enfant qui exprime et qui extériorise
le mouvement mĂȘme de la vie puisque la
vie est faite pour croĂźtre et l'enfant
qui grandit il exprime cette puissance
de croissance qui est incluse dans la
vie la volonté de puissance est
l'essence mĂȘme de la vie
c'est l'essence mĂȘme de la rĂ©alitĂ© est
lĂ de vie
de la volontĂ© de puissance pourrait ĂȘtre
croßtre ou dépérir grandir ou mourir
donc pour finir sur cet aspect pour
nietzsche seule la volonté de puissance
peut ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme Ă©tant dignes
de valeur et toutes les valeurs qui
repose sur le dualisme qui sont des des
inventions des faibles pour combattre
les fort bien toutes ces valeurs lĂ pour
nietzsche n'ont strictement aucune
valeur c'est pour ça qu'on peut dire que
la philosophie de nietzsche est une
philosophie de la réévaluation puisque
pour nietzsche toutes les valeurs
existantes doivent ĂȘtre dĂ©valuĂ© et
remplacées par de nouvelles valeurs des
valeurs qui vont favoriser l'Ă©mergence
de ce qu'il appelle le surhomme
le surhomme c'est celui qui ne se trouve
plus dans cette morale du ressentiment
c'est celui qui s'est affranchi de tout
les dualismes c'est celui qui accepte
l'immanence de l'ĂȘtre c'est celui qui
accepte le fait que la réalité que nous
connaissons
soit la seule réalité existante et cette
réalité là nous devons l'assumer
nous ne devons pas la fuir nous ne
devons pas en chercher une qui serait
meilleur puisque je recherchais une
réalité qui serait meilleur
ce serait tout simplement démontrer
notre incapacité à nous adapter à cette
réalité
ce serait donc démontrer notre faiblesse
toutes les pensées dualiste repose sur
un ressentiment
ce ressentiment il est issu de la peur
est la peur nourrit la haine nourrie la
vengeance nourrit la culpabilité et ce
sont toutes ces valeurs que nietzsche
estime ĂȘtre Ă l'oeuvre dans la morale
dominante qui est la morale chrétienne
la volonté de puissance ce n'est donc
pas un concept moral ce n'est pas une
apologie du désir de domination
pour nietzsche la volonté puissance est
l'essence mĂȘme de l'ĂȘtre puisque la
réalité toujours en devenir
elle est toujours en mouvement le
mouvement c'est le propre de la vie
c'est mĂȘme le propre de tout ce qui est
et ce mouvement c'est un mouvement vers
l'accroissement
revenons trĂšs rapidement sur la
distinction entre entre les deux types
de morale la morale des faibles et la
morale d'efforts la morale des fables on
l'a dit est basé sur une opposition des
concepts le bien et le mal
d'oĂč vont ĂȘtre ensuite Ă©tĂ© habilitĂ© le
péché et levis nietzsche appelle cela
une morale du ressentiment puisque c'est
une morale qui s'occupe des autres et
cette morale qui s'occupe des autres
elle indique qu'elle ne s'occupe plus
d'elle-mĂȘme elle indique donc une perte
de puissance une perte de vitalité
d'oĂč d'ailleurs le dĂ©sir de vengeance le
désir de condamner l'effort pour nos
propres faiblesses
pour nietzsche la morale du ressentiment
c'est la haine de la vie c'est
l'expression philosophique et morale de
la haine de la vie au contraire la
morale d'efforts c'est une morale d'auto
affirmation lefort n'accorde aucune
importance au faible puisqu'il ne leur
connaĂźt mĂȘme pas le force contente
d'ĂȘtre dans la vie se contente d'ĂȘtre
dans la force du devenir et si le faible
se dresse sur son passage il en subira
les conséquences de maniÚre purement
mécanique c'est à dire que le fort ne va
pas recherché volontairement à asservir
ou a dominé le faible le faible va pùtir
de la force du fort puisque la force du
forts s'expriment points et elle ne peut
que s'exprimer puisque c'est son essence
mĂȘme sur cette idĂ©e de volontĂ© de
puissance
on peut Ă©videmment faire un parallĂšle
avec la théorie freudienne du désir
sexuel puisque pour freud de toute
création est une une spiritualisation de
la pulsion sexuelle
ça signifie que à l'origine de toute
oeuvre
et bien il y Ă une pulsion sexuelle qui
est détourné de sa destination primaire
l'acte reproductif pour ĂȘtre investi
dans la réalisation de quelque chose de
supérieur
cette pulsion sexuelle bien c'est un peu
l'équivalent de la volonté de puissance
de niche dans son sens le plus
physiologique
donc je pense que vous l'avez compris
pour nietzsche les concepts
philosophiques majeurs que sont la
vérité que sont le bien et le mal bien
il ne leur accorde en fait aucune valeur
aucune espĂšce d'importance puisque pour
lui le problĂšme n'est pas lĂ
le problĂšme n'est pas dans le concept
mais il est dans la force qui investit
le concept il est dans la puissance par
laquelle le concept sa fille le concept
n'est qu'une forme
le concept n'est qu'une coquille dans
laquelle on peut mettre tout et
n'importe quoi mais pour nietzsche
le concept n'a pas de valeur en lui-mĂȘme
il n'a de valeur que par la puissance et
la vitalité dont il est chargé
et si un concept s'exprime avec une
puissance et une vitalité intense et
bien Ă ce moment-lĂ il est digne de
valeur mais tout le reste n'est que
vanité
alors pour mettre en Ă©vidence le le
mépris le dédain cave et nietzsche pour
le concept de vérité pour tout ce qui
relevait en fait de la pensée
intellectuelle puisque pour lui la paix
late ce n'est rien d'autre qu'un moyen
d'adaptation de l'espĂšce humaine et Ă
moyens d'adaptation dans lequel elle a
fait pouvoir trouver un indice de sa
supériorité
or pour nietzsche latélec tu
l'intelligence ne sont pas du tout des
marqueurs de supériorité ce sont
simplement des singularités contingentes
ce sont des des propriétés que nous
avons mais qui ne valent pas
spécialement plus se sont simplement nos
outils en tant qu'humain d'adaptation au
monde qui nous entoure
rien de plus donc je disais pour mettre
en évidence ce mépris je vais vous lire
un petit texte qui est issu de la
premiĂšre page d'un tout petit livre qui
s'appelle vérité mensonge au sens extra
moral dans lequel nitcheu revient sur le
concept de vérité pour montrer son
caractĂšre factice et j'oserais dire
frauduleux il barre du long d'une image
que j'aimerais partager avec vous voici
ce qui
Ă©crit il y eut une fois dans un recoin
éloigné de l'univers répandu en
d'innombrables systĂšme solaire
scintillant un astre sur lequel des
animaux intelligents inventaire la
connaissance ce fut la plus orgueilleuse
et la plus mensongĂšre minutes de
l'histoire universelle une seule minute
en effet
la nature espira encore un peu et puis
l'astre se figea dans la glace les
animaux intelligents dur mourir une
fable de ce genre quelqu'un pourra
l'inventer mais cette illustration
resterait bien au dessous du fantĂŽme
misérable éphémÚre insensé est fortuit
que constitue intellect humains au sein
de la nature des éternités durant il n'a
pas existé
et lorsque sens aura fini de lui il ne
sera rien passé de plus car ce fameux
intellect ne remplit aucune mission
au-delĂ de lui-mĂȘme vie il n'est cumin
et seul son possesseur et producteur le
considĂšre avec pathos
comme si il renfermait le pivot du monde
or si nous pouvions comprendre la mouche
nous sourions qu'elle aussi nage Ă
travers l'air avec ce pathos hersant
soit le centre volant de ce monde il n'y
a rien de si abjecte et de si minuscules
dans la nature qu'une légÚre bouffée de
cette force du connaĂźtre ne puisse
aussitÎt gonflé comme une autre et de
mĂȘme que tout portefaix aspire Ă son
admirateur de mĂȘme l'homme le plus fier
le philosophe croit-il avoir de tous
cÎtés les yeux de l'univers braqué comme
des télescopes sur son action et sa
pensée je vais vous lire maintenant
un deuxiĂšme court extrait qui prolonge
celui lĂ l'intellect en tant que moyen
de conservation de l'individu déploie
ses principales forces dans le
travestissement car c'est le moyen par
lequel se maintiennent les individus
plus faible moins robustes qui ne
peuvent pas se permettre de lutter pour
l'existence Ă coups de corne ou avec la
mĂąchoire a filĂ© des bĂȘtes de proie c'est
chez l'homme que cet art du
travestissement atteint son sommet
illusion flagornerie mensonges et
tromperies commérages parade éclat
d'emprunt masque convention hypocrite
comĂ©die donner aux autres et Ă soi-mĂȘme
bref le sempiternel voltige mans autour
de cette flamme unique la vanité
pour nietzsche la philosophie doit ĂȘtre
une exaltation de la vie un champ de la
vie
une danse de la vie alors dans son
[Musique]
oui
[Musique]