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Élysée, Clôture des États généraux de la diplomatie (3)

Clôture des États généraux de la diplomatie (3)

Donc il y aura, avec cette ambition, de ma part, beaucoup d'exigence, mais je sais que je peux compter sur chacune et chacun d'entre vous pour être à la hauteur des réformes à mener.

Et d'ailleurs, beaucoup d'entre elles sont des chantiers interministériels, et je remercie toutes celles et ceux qui sont engagés sur la modernisation de l'État et la transformation de l'action publique.

Vous devrez en faire la démonstration dès les grands jalons des prochains mois, et nous la ferons tous ensemble, les grands déplacements de printemps, en Chine notamment, les évolutions de la guerre en Ukraine, le Sommet sur le financement du climat et la lutte contre les inégalités en juin, l'OTAN en juillet, le G20 en septembre, mais nous aurons surtout, dans les mois et les années qui viennent, des points de bascule et de vérité pour notre pays.

L'année 2024 sera une année décisive.

La France recevra les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques.

Ce sera sans doute une année clé sur le conflit en Ukraine.

Nous aurons des élections européennes, des élections américaines et nous aurons, au fond, des questions essentielles, parce que beaucoup de tout ce qui se joue derrière, et c'est aussi pour cela que j'ai fait ce choix profond, c'est la question de la force des démocraties dans un monde, vous le voyez bien, qui est en train de se recomposer, pour savoir si les autocraties ou les puissances régionales autoritaires ne sont pas plus efficaces que nous.

C'est la "summa divisio" qui est en train de structurer les choses, et donc nous n'avons pas le droit de perdre ce combat.

Et ensuite nous, nous avons un combat pour savoir comment, en Européens, nous sortons plus forts, dans un contexte qui est beaucoup plus difficile pour nous que nombre d'autres démocraties, parce que cette guerre est sur notre continent, parce qu'elle affaiblit plus notre modèle économique et qu'une guerre qui dure est plus difficile à assumer pour nous, peut être porteuse de divisions, je ne l'espère pas, et nous ferons tout contre, et donc vous voyez bien que les mois, et en particulier les toutes prochaines années qui viennent, vont être décisives pour le coeur même de ce que nous sommes, la démocratie et sa force d'influence et d'attraction dans le monde, notre Europe et son autonomie stratégique, et donc la capacité de notre pays à garder une diplomatie indépendante et cohérente.

Et c'est au service de cet objectif que je vous demande ces transformations et que j'ai décidé d'allouer ces moyens, que nous puissions, parce que c'est notre devoir, continuer de savoir, de comprendre ce monde par nous-mêmes, et de faire nos grands choix par nous-mêmes et pour nous-mêmes, en décidant d'avoir des partenaires, des alliés, de bâtir des coalitions, mais jamais par nécessité, toujours par choix, parce que c'est ainsi, je crois, que la France, y compris pour nos compatriotes, se pense, se vit dans le monde et se vit pour elle-même.

Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que j'étais venu vous dire aujourd'hui.

Ce jour a quelque chose de symbolique, et le faire en cette journée, c'est aussi la manifestation de ma considération et de ma confiance et de vous dire que, peut-être plus que naguère encore, tout est lié.

Et la force d'une nation, c'est sa capacité à tenir des choix cohérents pour elle-même et à se dessiner un destin, mais à les faire comprendre au reste du monde, à défendre ses intérêts, sa politique à l'étranger et à bâtir des coalitions forces, parce qu'elle est un partenaire stable et responsable.

C'est tout cela que nous allons faire ensemble et qui est, en quelque sorte, le résultat de vos travaux des derniers mois.

Et donc, vous l'avez compris, nous continuerons de moderniser et de transformer l'action publique et l'État, mais en ayant une diplomatie plus forte, au service de ces ambitions.

Vive la République et vive la France !

Clôture des États généraux de la diplomatie (3) Closing of the Estates General on Diplomacy (3)

Donc il y aura, avec cette ambition, de ma part, beaucoup d'exigence, mais je sais que je peux compter sur chacune et chacun d'entre vous pour être à la hauteur des réformes à mener.

Et d'ailleurs, beaucoup d'entre elles sont des chantiers interministériels, et je remercie toutes celles et ceux qui sont engagés sur la modernisation de l'État et la transformation de l'action publique.

Vous devrez en faire la démonstration dès les grands jalons des prochains mois, et nous la ferons tous ensemble, les grands déplacements de printemps, en Chine notamment, les évolutions de la guerre en Ukraine, le Sommet sur le financement du climat et la lutte contre les inégalités en juin, l'OTAN en juillet, le G20 en septembre, mais nous aurons surtout, dans les mois et les années qui viennent, des points de bascule et de vérité pour notre pays.

L'année 2024 sera une année décisive.

La France recevra les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques.

Ce sera sans doute une année clé sur le conflit en Ukraine.

Nous aurons des élections européennes, des élections américaines et nous aurons, au fond, des questions essentielles, parce que beaucoup de tout ce qui se joue derrière, et c'est aussi pour cela que j'ai fait ce choix profond, c'est la question de la force des démocraties dans un monde, vous le voyez bien, qui est en train de se recomposer, pour savoir si les autocraties ou les puissances régionales autoritaires ne sont pas plus efficaces que nous.

C'est la "summa divisio" qui est en train de structurer les choses, et donc nous n'avons pas le droit de perdre ce combat.

Et ensuite nous, nous avons un combat pour savoir comment, en Européens, nous sortons plus forts, dans un contexte qui est beaucoup plus difficile pour nous que nombre d'autres démocraties, parce que cette guerre est sur notre continent, parce qu'elle affaiblit plus notre modèle économique et qu'une guerre qui dure est plus difficile à assumer pour nous, peut être porteuse de divisions, je ne l'espère pas, et nous ferons tout contre, et donc vous voyez bien que les mois, et en particulier les toutes prochaines années qui viennent, vont être décisives pour le coeur même de ce que nous sommes, la démocratie et sa force d'influence et d'attraction dans le monde, notre Europe et son autonomie stratégique, et donc la capacité de notre pays à garder une diplomatie indépendante et cohérente.

Et c'est au service de cet objectif que je vous demande ces transformations et que j'ai décidé d'allouer ces moyens, que nous puissions, parce que c'est notre devoir, continuer de savoir, de comprendre ce monde par nous-mêmes, et de faire nos grands choix par nous-mêmes et pour nous-mêmes, en décidant d'avoir des partenaires, des alliés, de bâtir des coalitions, mais jamais par nécessité, toujours par choix, parce que c'est ainsi, je crois, que la France, y compris pour nos compatriotes, se pense, se vit dans le monde et se vit pour elle-même.

Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que j'étais venu vous dire aujourd'hui.

Ce jour a quelque chose de symbolique, et le faire en cette journée, c'est aussi la manifestation de ma considération et de ma confiance et de vous dire que, peut-être plus que naguère encore, tout est lié.

Et la force d'une nation, c'est sa capacité à tenir des choix cohérents pour elle-même et à se dessiner un destin, mais à les faire comprendre au reste du monde, à défendre ses intérêts, sa politique à l'étranger et à bâtir des coalitions forces, parce qu'elle est un partenaire stable et responsable.

C'est tout cela que nous allons faire ensemble et qui est, en quelque sorte, le résultat de vos travaux des derniers mois.

Et donc, vous l'avez compris, nous continuerons de moderniser et de transformer l'action publique et l'État, mais en ayant une diplomatie plus forte, au service de ces ambitions.

Vive la République et vive la France !