Journal en français facile 13 février 2017
AL : Radio france international il est 21h à Paris 20h en Temps universel.
Bonsoir à tous. Bienvenue dans votre journal en Français facile.
Bonsoir Céline.
CP :Bonsoir Anna
CP : A la une de ce lundi. AL : Les expulsions de migrants clandestins ont commencé aux Etats Unis. On entendra le responsable d'une association nous expliquer comment se passent les arrestations. CP : Aux Etats Unis toujours, un barrage menace de s'effondrer. Près de 180 000 personnes ont du quitter leurs logements pour se mettre à l'abri. AL : En territoire palestinien , un nouveau chef du Hamas a été élu. Il s'appelle Yahya Sinouar, et fait partie de la branche radicale du parti. CP : François Fillon rentre de sa visite sur l'Ile de la Réunion où il a eu du mal à relancer sa campagne. AL : Les premières expulsions de migrants clandestins de la présidence de Donald Trump ont commencé.
CP: Le président américain défend les opérations de reconduite à la frontière menées par l'agence fédérale des douanes et de l'immigration. Et ces opérations se sont multipliées ces derniers jours dans les villes de New York, Chicago, Austin ou Los Angeles. Jorge Cabrera de l'ONG Chirala ,pour la défense des droits des migrants,décrit la façon dont ces arrestations se déroulent à Los Angeles, il était joint par Erika Olavarria. La plupart sont des sans-papiers, des gens qui vivent aux Etats-Unis de façon irrégulière. Ils ont été arrêtés le plus souvent chez eux, et certains alors qu'ils se rendaient à leur travail. Nous avons eu connaissance d'une arrestation en particulier au cours de laquelle des agents ont menacé avec des armes à feu les proches des personnes détenues, qui demandaient par exemple "pourquoi ils emmènent mon papa?". Un autre enfant de 14 ans a lui aussi été menacé avec des gaz lacrymogènes. Je dirais que l'action de ces agents est à la limite de la légalité. Mais en général, ils arrêtent surtout des migrants qui étaient déjà sous le coup d'un mandat d'expulsion, pas tous, mais la plupart se trouvaient dans cette situation. AL : Jorge Cabrera de l'ONG Chirala CP :Et Le président des Etats Unis Donald Trump dont on vient de parler, a reçu le premier ministre canadien Justin Trudeau.
C'est le troisieme chef d'Etat reçu par le nouveau président. Au programme de leur entrevue, l'Accord de libre-échange nord-américain, mais aussi l'accueil des migrants. Les deux hommes ont des visions très différentes sur ces deux questions.
A sa sortie de leur entrevue il y a quelques minutes Justin Trudeau a promis de poursuivre une politique d'ouverture sur les réfugiés. CP :Aux Etats Unis toujours, dans l'Etat de Californie, les autorités ont ordonné l'évacuation de la population qui vit près du barrage d'Oroville à environ 240 kilomètres au nord-est de San Francisco. La structure du deuxième plus gros barrage de Californie menaçait de s'effondrer après des fortes pluies qui sont tombées dans la région ces derniers jours. Selon les dernières informations, la pression de l'eau a baissé, mais la situation reste dangereuse et 180 000 personnes ont quitté temporairement, c'est dire de manière provisoire, leur logement. CP : Le problème Anna, c'est que les habitants ont du mal à atteindre les abris mis à disposition par les autorités. Le départ de nombreuses familles au même moment crée d'immenses embouteillages. Ecoutez le témoignage d'Elisa Szymulewski, Comme des milliers de familles d'Oroville, elle va devoir passer la nuit avec ses enfants dans sa voiture. Nous nous trouvons actuellement dans la ville de Chico en Californie, c'est à une quinzaine de kilomètres au nord d'Oroville. Les autorités ont ouvert des abris pour la population à Sacramento et dans plusieurs autres villes. En théorie cela devrait suffire pour accueillir tout le monde. Mais le problème c'est que pour y aller on se retrouve coincés dans des embouteillages monstres. Nous avons galéré pour arriver jusqu'ici et des milliers de personnes sont toujours bloqués sur les routes. Plusieurs membres de ma famille sont en cours d'évacuation. Certains ont pu rejoindre des abris provisoires... Mais certains d'entre eux dorment dans leur voiture, dans les parkings des centres commerciaux. Et même nous, nous ne savons pas où nous allons passer cette nuit. Il n'y a plus de chambres disponibles. Tous les hôtels sont complets.
AL : propos recueillis par Sami Boukhelifa.
CP : 21h05 sur RFI Le Hamas qui détient le pouvoir à Gaza en territoire palestinien depuis dix ans a élu un nouveau chef...
Il s'agit de Yahya Sinouar... Il est présenté comme un partisan de la ligne dure du Hamas. Cet homme est l' un des fondateurs de la branche armée du mouvement islamiste.. En septembre 2015, les Etats-Unis l' avaient inscrit sur leur liste de "terroristes internationaux", aux côtés de deux autres responsables du Hamas et de sa branche armée les brigades Ezzedine al-Qassam. Les explications de Murielle Paradon
Yahya Sinouar, décrit comme un extrémiste par la presse israélienne, prend donc la tête du Hamas à Gaza, au terme d'élections internes qui ont duré plusieurs mois. Agé de 55 ans, Sinouar, nait dans le camp de réfugié de Khan Younès dans le sud du territoire palestinien. Diplomé en langue arabe, il devient un des fondateurs des brigades Ezzedine al Qassam, la branche militaire du Hamas. Et crée la section Majd, une unité de renseignements, chargée notamment de débusquer les Palestiniens qui collaboreraient avec Israël. Arrêté en 1988 par les Israéliens qui l'accusent d'"activité terroriste", Yahya Sinouar est condamné à quatre peine d'emprisonnement à vie. Mais après 22 ans derrière les barreaux, il est relâché avec un millier d'autres prisonniers, en échange de la libération du soldat Shalit détenu durant 5 ans par le Hamas. Accueilli en héros dans la bande de Gaza en 2011, Yahya Sinouar gagne en influence, jusqu'à devenir aujourd'hui le chef du Hamas dans le territoire palestinien. CP : Le gouvernement syrien serait prêt à accepter des échanges de prisonniers avec les groupes rebelles
AL : C'est la presse officielle syrienne qui donne l'information...quelques jours avant des négociations de paix prevues au Kazakhstan.. Les organisations en lutte contre le régime n'ont pas fait connaître leur réponse pr le moment . On sait que les opposants syriens ont, à de nombreuses reprises, demandé la libération des prisonniers. Ils refusent de négocier si cette mesure humanitaire n'est pas acceptée. CP : François Fillon rentre cette nuit de La Réunion. Pendant 3 jours, le candidat de la droite à la présidentielle a tenté de relancer sa campagne ....
AL : Oui Céline La campagne de François Fillon est polluée depuis plusieurs semaines par les soupçons d'emplois fictifs qui concernent sa femme et ses enfants. Et même à plus de 9 mille kilomètres de métropole, impossible d'échapper à l'affaire et aux manifestations. Julien Chavanne était avec le candidat pour RFI.
Ils sont une quarantaine, pancartes en main à investir le mémorial de la France libre à la mi-journée. François Fillon devait y déposer une gerbe de fleurs, les manifestants étaient maintenus à distance par la police. Mais le candidat a finalement décidé de décaler sa venue. Il ira sur place quelques heures plus tard, au calme.Un épisode qui résume bien ce séjour réunionnais : pendant 3 jours, François Fillon a tout fait pour esquiver ses opposants. Pas une fois il ne sera allé les affronter et n'aura rencontré que des sympathisants. Quand on l'interroge, François Fillon se défend de fuir. Il dénonce des évènements « coordonnés », des « manifestants politisés, soit du parti socialiste soit de l'extrême gauche ». Une contestation artificielle en quelque sorte.S'il est venu sur l'île, c'est pour « mobiliser la droite et le centre pour ne pas se faire voler l'élection ».Du coup, il ne s'adresse qu'à son camp au risque de paraître parfois décalé. Si on ne le voit plus sur les marchés ou déambuler dans la rue, c'est à cause des médias. Il explique : « Je ne peux pas y aller avec 50 caméras, c'est du cinéma ».Quand on insiste, il reconnaît « que ce n'est pas une partie de plaisir. Bien, sûr que ça parasite ma campagne, mais on a le temps » assure le candidat.Il lui reste un peu plus de deux mois pour sortir du Pénélopegate et devenir à nouveau audible. Julien Chavanne, Saint-Denis de la Réunion, RFI.
CP : Le premier ministre français Bernard Cazeneuve dénonce des violences inacceptables après les débordements de ce weekend à Argenteuil et Bobigny en banlieue parisienne.
AL : Bernard Cazeneuve a parlé "d'émotion légitime" c'est à dire d'émotion compréhensible après l'arrestation et le viol présumé de Théo après un controle de police. Mais le ministre de l'intérieur condamne avec la plus grande fermeté les violences de ce weekend. Des véhicules ont été incendiés,
des affrontements avec les forces ont eu lieu. Suite à cela une vingtaine de personnes ont été interpellées.
Concernant cette affaire, une étude réalisée par le défenseur des droits jacques Toubon, publiée aujourd'hui, montre que les jeunes sont sept fois plus contrôlés par la police que le reste de la population... CP : En savoie, à Tignes une avalanche a fait quatre morts.
AL : Une coulée de neige a eu lieu ce midi après le passage de surfeurs en dehors des pistes balisées.