Avoir le vent en poupe
Être favorisé par les circonstances, être poussé vers le succès.
Au sens propre, les marins sont contents d'avoir le vent en poupe.
En effet, quand on sait que la poupe est l'arrière du bateau, alors que la proue est l'avant, on se doute que, pour avancer facilement, le marin préfère largement avoir le vent en poupe, soufflant depuis l'arrière vers l'avant du bateau, que face à lui. Donc, quand le vent est dans ce sens souhaité, notre homme de mer peut considérer être favorisé. C'est ainsi que, par simple extension et au figuré, notre expression a été utilisée, dès le XIVe siècle, pour désigner ceux qui sont aidés par le sort, qui sont favorisés et qui, par conséquent, ont tendance à réussir ce qu'ils entreprennent.