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Les mots de l'actualité (2009), FUSION   2009-02-28

FUSION 2009-02-28

Faire deux banques avec une, c'est ce que le gouvernement français a fait cette semaine, ou en tout cas ce qu'il a fait faire en accélérant un peu les choses. On a donc constamment parlé, depuis quelques jours, de la fusion de la Banque populaire avec la Caisse d'épargne, et du nouveau patron de cette nouvelle banque. « Fusion » est donc ce mot qui revient pour parler de l'opération. Et il donne bien cette idée qu'on a fait une grosse chose en additionnant deux choses plus petites. Attention, il ne s'agit pas d'une absorption ni d'un rachat, c'est-à-dire qu'il n'y a pas, en principe, une des deux banques qui avale l'autre ou qui en fait sa filiale. On n'a donc pas l'image d'un combat, avec un vainqueur et un vaincu, pas de cannibalisme économique, personne n'a mangé l'adversaire. La fusion donne plutôt l'idée que l'identité des deux banques va disparaître (leur nom peut-être) pour laisser place à quelque chose de nouveau, qui sera le résultat de cette union. Les deux banques se fondent en un nouvel ensemble.

Cette image vient de la physique, comme si on avait fait fondre deux métaux pour qu'ils deviennent liquides et qu'on puisse les mélanger. Une fois que l'ensemble s'est refroidi et solidifié, on a un nouvel objet, et on ne peut même plus dire ce qui appartenait à l'un ou à l'autre au départ. Mais on ne dit pas que les deux établissements bancaires se sont fondus l'un dans l'autre, même si c'est bien de cette image qu'il s'agit. On a inventé un nouveau mot : les banques ont fusionné.

Retrouvez Les mots de la semaine dans les journaux en français facile du week-end. Chaque semaine, Yvan Amar répond aux questions d'un auditeur.


FUSION   2009-02-28 FUSION 2009-02-28 MERGER 2009-02-28

Faire deux banques avec une, c'est ce que le gouvernement français a fait cette semaine, ou en tout cas ce qu'il a fait faire en accélérant un peu les choses. On a donc constamment parlé, depuis quelques jours, de la fusion de la Banque populaire avec la Caisse d'épargne, et du nouveau patron de cette nouvelle banque. « Fusion » est donc ce mot qui revient pour parler de l'opération. Et il donne bien cette idée qu'on a fait une grosse chose en additionnant deux choses plus petites. Attention, il ne s'agit pas d'une absorption ni d'un rachat, c'est-à-dire qu'il n'y a pas, en principe, une des deux banques qui avale l'autre ou qui en fait sa filiale. On n'a donc pas l'image d'un combat, avec un vainqueur et un vaincu, pas de cannibalisme économique, personne n'a mangé l'adversaire. La fusion donne plutôt l'idée que l'identité des deux banques va disparaître (leur nom peut-être) pour laisser place à quelque chose de nouveau, qui sera le résultat de cette union. Les deux banques se fondent en un nouvel ensemble.

Cette image vient de la physique, comme si on avait fait fondre deux métaux pour qu'ils deviennent liquides et qu'on puisse les mélanger. Une fois que l'ensemble s'est refroidi et solidifié, on a un nouvel objet, et on ne peut même plus dire ce qui appartenait à l'un ou à l'autre au départ. Mais on ne dit pas que les deux établissements bancaires se sont fondus l'un dans l'autre, même si c'est bien de cette image qu'il s'agit. On a inventé un nouveau mot : les banques ont fusionné.

Retrouvez Les mots de la semaine dans les journaux en français facile du week-end. Chaque semaine, Yvan Amar répond aux questions d'un auditeur.