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innerFrench Podcast - Episodes #97 Onward, #100 L'équipe répond à vos questions ! (1)

#100 L'équipe répond à vos questions ! (1)

Salut à toutes et à tous, bienvenue ! Je suis ravi de vous retrouver pour cet épisode spécial, le 100ème épisode. Et aujourd'hui, encore une fois, je ne suis pas seul.

[00:00:23] Salut à tous ! Aujourd'hui, Anna et moi –donc salut, c'est moi Ingrid– on a rejoint Hugo pour cet épisode spécial, le 100ème. Et pour cet épisode, on va répondre à vos questions. Alors, on a reçu beaucoup, beaucoup de questions, on les a toutes lues. On a apprécié vos remerciements. Merci beaucoup pour votre participation. Évidemment, avec plus d'une centaine de questions, ça a été difficile de trier, donc on ne va pas pouvoir répondre à tout aujourd'hui, mais on a bien gardé vos questions de côté et éventuellement, on fera d'autres épisodes spéciaux pour des thèmes en particulier.

[00:01:01] Alors, on a reçu pas mal de questions sur l'apprentissage du français, sur l'enseignement, sur les examens de français. Aussi, vous nous avez demandé comment mieux s'intégrer en France et vous nous avez demandé beaucoup de conseils, de supports. Donc tout ça, on le garde de côté pour l'instant et on va faire de nouveaux épisodes.

[00:01:25] Donc voilà, ne vous inquiétez pas si votre question n'a pas été sélectionnée cette fois. Normalement, on essaiera d'y répondre plus tard dans d'autres épisodes spéciaux, comme l'a dit Ania.

[00:01:38] Alors en guise d'introduction, j'aimerais qu'on commence par un épisode, par un enregistrement pardon, assez spécial qu'on a reçu il y a plusieurs semaines maintenant. Pour vous donner un peu le contexte, c'est un enregistrement qui nous a été envoyé par Mygge (Miguel), qui est un musicien espagnol. Il vivait à Londres avec sa copine et pendant le confinement, ils ont déménagé à Genève. Donc à ce moment-là Miggy a commencé à apprendre le français sauf qu‘en même temps, il devait aussi trouver du travail. Donc, ce qu'il a commencé à faire, c'est qu'il faisait des livraisons de nourriture. Vous savez, quand on commande sur son téléphone pour se faire livrer à manger. Et en faisant ses livraisons sur son vélo, il écoutait le podcast innerFrench. Et voilà, il a fait une petite chanson pour nous remercier. C'est devenu l'hymne d'innerFrench. Donc je vous propose de l'écouter.

[00:05:04] Merci beaucoup Miggy pour cette musique. Vous avez peut-être entendu qu'il a même repris l'ancien jingle d'introduction qu'il a adapté. C'est très impressionnant et vraiment, ça nous a beaucoup touchés. Donc, un grand merci pour cette chanson. On mettra le lien dans la description si certains d'entre vous veulent l'écouter, elle est sur le Soundcloud de Myggy. Donc voilà, je pense que c'est une bonne façon d'entamer, de commencer cet épisode. Et maintenant, on va passer aux questions qui concernent plutôt l'organisation de notre équipe.

[00:05:41] Bonjour, je suis Julia, j'ai 18 ans et je voulais remercier, toi, Hugo, et toute l'équipe d'innerFrench pour le travail que vous faites au quotidien. Donc pour le 100ème épisode, j'avais une petite curiosité. Donc je voulais savoir un petit peu plus, avoir un regard sur les coulisses de la production d'un épisode du podcast. Par exemple, en fonction de quoi vous choisissez les sujets ou comment est-ce que vous repérez les sources d'informations et il vous faut combien de temps pour produire un épisode. Et comment ça se passe le travail d'équipe maintenant que vous êtes trois. Donc, c'est tout. Et merci, merci beaucoup du fond du cœur et gros bisous d'Italie.

[00:06:40] Merci beaucoup Julia pour ta question. Alors donc, pour te répondre au niveau du podcast, donc, depuis que j'ai rejoint l'équipe, on travaille beaucoup avec Hugo tous les deux au niveau de la production. Donc on se fait régulièrement des petites réunions qu'on appelle les réunions édito pour déterminer les prochains sujets. Il faut savoir qu'on a une liste assez énorme de sujets potentiels, mais on ne peut pas les décider avec beaucoup d'avance. On s'adapte beaucoup à l'actualité et à nos envies aussi du moment, aux mails qu'on reçoit, etc. Donc, régulièrement, on refait un point et puis on se dit voilà le mois prochain, on fera ça, on fera ça, qui s'en occupe.

[00:07:26] Puis après, donc, comme tu as pu voir, d'abord, on a fait des podcasts séparément, donc Hugo a fait des sujets tout seul. Donc, à partir du moment où je l'ai rejoint, je l'ai aidé à écrire les sujets. Et puis après, on a décidé de passer à des podcasts un peu plus conversation qui en aura de plus en plus comme ça.

[00:07:48] Donc après, pour la préparation, comment on fait ? Bah en général, on choisit des sujets qu'on connaît un petit peu chacun, qui nous intéressent, donc, on a déjà des sources. Et puis après, on multiplie nos sources. Grâce à la magie d'Internet, on peut trouver beaucoup d'informations donc, chacun, on a un peu nos sites préférés, donc les sites d'information, le Monde. Slate, voilà. Peut-être que Hugo.. Vous voyez dans les sources qu'on met sur la page de chaque épisode, vous voyez un peu quel type, quels types de lectures on a. Ça peut être aussi des vidéos.

[00:08:23] Puis après, on écrit. Alors quand c'est une conversation, on n'écrit pas tout. On n'écrit pas tout. On se fait une petite rame. Et puis on se laisse un peu guider. Et voilà, ça, c'est pour la partie préparation. Ça ressemble beaucoup… moi, peut-être comme vous le savez, je suis journaliste à la base, donc ça ressemble à un travail type de…pour écrire un article, pour préparer un programme et en fait le travail de journaliste ressemble aussi beaucoup dans la préparation à un travail d'universitaires avec en plus parfois des interviews ou des conversations avec des personnes pour nous indiquer un petit peu quelle est la vérité ou quelles sont les informations les plus importantes. Mais voilà.

[00:09:03] Puis ensuite, une fois qu'on a… qu'on a enregistré, donc, on se fait une petite réunion à distance, on enregistre et puis on fait passer l'enregistrement à notre ingénieur du son, Chris. Salut Chris !

[00:09:17] Salut, salut!

[00:09:18] Merci beaucoup d'ailleurs à toi parce qu'il est essentiel dans notre travail. Il s'occupe de faire en sorte que le son soit bien calé et qu'il n'y ait pas d'interférences, que la voix soit à un bon niveau sonore, etc. Et voilà ensuite, peut-être que je vais laisser Anna pour nous parler de ce qui est transcription. Et puis les derniers, les derniers éléments avant de publier

[00:09:43] Quand la plus grosse, la plus grosse partie du travail est faite, c'est moi qui entre en scène. Donc moi, je m'occupe de la transcription, je corrige ce qui doit être corrigé. Je fais le dernier check, on peut dire, et c'est moi aussi qui ajoute des traductions en anglais, du vocabulaire qui pourrait vous poser un peu de problèmes, qui est un peu spécifique. Et comme ça, on peut dire que… à vrai dire que c'est toute l'équipe d'innerFrench qui crée un seul épisode du podcast.

[00:10:19] Et pour le temps que ça prend, je dirais que ça dépend vraiment des sujets. Avec Hugo, on s'est rendu compte que ça va quand même assez…plus rapidement quand on est deux et qu'on fait une conversation parce qu'écrire le script en avance, ça peut prendre du temps, surtout quand on est perfectionniste, n'est-ce pas Hugo ? Et donc, ça peut être une semaine, deux semaines, voire un mois, quand on commence vraiment à s'arracher les cheveux sur ce qu'on veut faire exactement.

[00:10:46] Après, quand on dit une semaine, deux semaines ou un mois, ce n'est pas…ce n'est pas du 24/24, donc c'est… Moi, en général, ce que je fais, c'est que j'essaye de diviser ma journée en deux. Le matin, je fais plutôt les choses créatives, notamment l'écriture de script ou la préparation de sujets. Et l'après midi, c'est plutôt… donc le travail en équipe, les tâches plus administratives.

[00:11:13] C'est difficile, même je pense pour les journalistes, c'est difficile d'écrire toute la journée ou d'écrire sur un sujet pendant plus de quatre heures d'affilée. Donc c'est pour ça que ça prend du temps, parce que chaque jour, on a aussi une quantité d'énergie limitée pour ce qui… est en ce qui concerne les tâches créatives, par exemple.

[00:11:32] Effectivement. Donc, c'est un petit peu par ci, par là quand le cerveau est disponible pour ça,

[00:11:39] OK. Ensuite, on avait une question de Jessy.

[00:11:42] Salut Hugo, Anna et Ingrid. Tout d'abord grandes félicitations pour le 100ème. Je m'appelle Jessy et j'habite aux États-Unis. J'écoute le podcast d'innerFrench depuis deux ans maintenant. Merci énormément pour tout ce que vous faites. Ma question pour vous aujourd'hui, c'est que… à votre avis, quelle est la chose la plus essentielle pour un podcast réussi et durable ? Merci et j'ai hâte d'écouter votre réponse !

[00:12:12] Alors merci Jessy pour cette question. C'est… c'est assez difficile d'y répondre parce qu'en général, on a ce qu'on appelle le biais du survivant . Ce biais, c'est un biais cognitif qui fait que quand on a réussi quelque chose, on a l'impression d'avoir trouvé une recette magique. Mais en fait, on ne se rend pas compte que ce qui a marché pour nous ne marche pas forcément pour les autres. Et le podcast innerFrench marche plutôt bien.

[00:12:43] Moi, j'ai l'impression que c'est parce qu'il répond vraiment à un besoin. Ce besoin, comme vous le savez, c'était d'avoir des podcasts qui traitent de sujets intéressants, avec un niveau accessible aux apprenants intermédiaires. Il y avait vraiment une demande pour ça. Moi, je m'en suis rendu compte parce qu'en tant que prof, je voyais que mes élèves en avaient besoin et je trouvais pas de podcast qu'ils soient vraiment adaptés. Donc ça, je pense que c'est le premier ingrédient. Faire un podcast sur un sujet qui nous intéresse, c'est bien, mais il faut aussi que ce podcast réponde ou s'adresse à une audience en particulier, donc essayer de trouver son audience ou sa niche.

[00:13:25] Et puis ensuite, pour qu'il soit durable, là, effectivement, il faut plutôt… ça dépend de vos préférences personnelles en fait. Moi, par exemple, je ne pourrais pas faire un podcast durable sur je ne sais pas… l'ingéniérie parce que je ne suis pas ingénieur et ce n'est pas des sujets qui m'intéressent particulièrement. Donc voilà, c'est bien de trouver un sujet qui vous plaise, que vous avez envie d'approfondir. Donc voilà, ça, c'est ce qui va faire sa durabilité, on peut dire. Et ensuite d'avoir une équipe. Moi, je vois que ça m'a vraiment redonner envie de continuer les épisodes du podcast depuis qu'on fait ça à plusieurs, parce que c'est plus marrant, ça permet de changer de format, de diversifier, etc. Donc, c'est un peu les conseils que je pourrais donner.

[00:14:10] Et on avait une autre question d'Assan un peu… Qui est liée en fait à ce sujet et nous demandait quelle est la bonne méthode pour atteindre beaucoup de spectateurs, selon vous : créer un podcast ou bien faire une vidéo.

[00:14:25] Alors, ce qui est bien avec la vidéo, et je pense que quand il dit vidéo, il pense plutôt aux vidéos YouTube, c'est qu'avec YouTube, il y a un algorithme qui peut recommander ses vidéos à une nouvelle audience. Donc, les vidéos, c'est très bien pour toucher de nouveaux spectateurs, mais ensuite, le podcast, c'est un bon format pour fidéliser, on peut dire, son audience parce que c'est un format qui est beaucoup plus intimiste. On passe plus de temps aussi à écouter les podcasts parce que, comme vous le savez très bien, on peut le faire tout en faisant d'autres… des tâches ménagères, en faisant du sport, etc. Donc, ça permet de passer plus de temps avec la personne et il y a moins de distractions que quand on est sur YouTube, où il y a en permanence des dizaines de vidéos qui nous sont recommandés donc voilà, c'est plus difficile de rester concentré sur une chose. Donc, si l'objectif, c'est de toucher une nouvelle audience, les vidéos, c'est mieux, mais ensuite, le podcast, c'est très bien pour fidéliser cette audience.

[00:15:23] Alors, la question suivante, c'est de la part de Bora. Elle nous pose la question quelle est votre langue de travail et comment est-ce que vous vous organisez pour travailler ensemble.

[00:15:33] Alors nous, notre langue de communication, c'est le français, rien de surprenant ici, mais peut-être que je devrais que… je devrais motiver Hugo à un peu plus pour parler polonais, on verra, on verra.

[00:15:46] Oui, mais sans moi !

[00:15:51] On verra, on verra…Et comment, comment on s'organise pour travailler ensemble ? Alors, chaque lundi, on organise une réunion d'équipe pour s'organiser des tâches, pour diviser les tâches entre toute l'équipe, parce qu'on essaye à chaque fois de faire en sorte que personne ne soit débordé de travail, mais qu'on, mais qu'on partage des tâches de façon juste, de manière juste.

[00:16:25] Donc, on fait ça lundi. C'est une réunion qui dure environ, je ne sais pas une heure, un peu moins et donc on fait tout le planning, on décide sur ce qu'on doit faire et quel jour.

[00:16:43] Et après, on utilise aussi plusieurs outils. Notre outil le plus important de communication, c'est notre chat sur lequel on a plusieurs, plusieurs chaînes thématiques. Et si on a quelque chose à communiquer, on s'écrit sur ce chat-là. Puis, on a beaucoup de documents qu'on partage ensemble. Parce que si, même si une personne travaille sur une tâche concrète, puis il y a aussi d'autres qui.. qui ajoutent ses idées ou ou…on fait un résumé tout ensemble. Après, donc, c'est vraiment. J'ai l'impression que c'est vraiment un travail collectif entre nous. Et ça, c'est super. Et bien sûr aussi chacun a ses propres tâches dont il est responsable.

[00:17:32] Et, en général bon, cette organisation, c'est encore du work in progress, comme on dit. Donc voilà, on apprend au fur et à mesure parce que moi, j'ai jamais eu d'équipe avant. On travaille tous à distance, qui est quelque chose d'assez nouveau aussi. Donc voilà, pour le moment, c'est… on essaye d'apprendre tous ensemble, de partager ce qui marche, ce qui ne marche pas. Et moi, je le vois vraiment comme quelque chose de collaboratif. Mais j'espère que vous aussi ?

[00:18:02] Oui, bien sûr. Ha ha! T'inquiète pas.

[00:18:04] Oui, tout à fait.

[00:18:07] Ensuite, on avait une question de Judith qui est toujours à propos du podcast qui nous demande si on surveille les épisodes en terme du nombre d'auditeurs et s'il y a des épisodes qui marchent mieux que d'autres. Et si oui, lequel a été le plus populaire jusqu'à présent.

[00:18:25] Alors dans l'ensemble, là, je viens de regarder les states. On est à quasiment 10 millions de téléchargements pour tous les épisodes cumulés depuis le début du podcast, depuis 4 ans, donc c'est vraiment pas mal, on est très content. Et en fait, contrairement aux vidéos sur la chaîne YouTube, comme il n'y a pas d'algorithme qui recommande un podcast plutôt qu'un autre, c'est vrai qu'en général, les épisodes font plus ou moins le même nombre d'écoutes.

[00:18:53] La plupart des personnes qui sont abonnées au podcast écoutent chaque nouvel épisode. Donc, voilà, il y en a pas spécialement qui sont beaucoup plus populaires que d'autres. Parfois, il y a un sujet qui marche un peu mieux, mais quand on regarde les states, l'épisode le plus populaire, c'est tout simplement le premier, le plus ancien, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui, logiquement, commencent par celui-là. Ensuite, le deuxième, le troisième est dans les épisodes plus récents, celui sur l'humour français a bien fonctionné. Pourquoi l'humour français s'exporte-t-il mal ? Et également l'épisode sur les anti-vaccins en France. Donc, on en parlait avec Ingrid et c'est vrai qu'on est plutôt content parce que même les sujets polémiques, finalement, fonctionnent assez bien.

[00:19:41] Au contraire, ça fonctionne encore mieux. Vous aimez bien quand on touche à des petites polémiques et des débats.

[00:19:48] Vous aimez bien la polémique et nous aussi. Donc voilà, ça tombe bien.

[00:19:52] Ok, donc là, c'est bon. On vous a fait un petit topo sur la manière dont on travaille. Maintenant, on va passer à la seconde partie, qui est plutôt par rapport au futur d'innerFrench et à ce qu'on envisage pour la suite. Alors tout d'abord, on va commencer avec une question de Benjamin de Berlin. On l'écoute.

[00:20:13] Bonjour chère équipe d'innerFrench. Je m'appelle Benjamin, je viens de Berlin et oui, tout d'abord mes félicitations sincères pour votre 100ème épisode d'innerFrench, du «dîner français», ha ha, petite blague. Question… ma question ! En fait, Hugo, je me souviens… oui, dans un épisode, tu avais dit donc après Raconte ton histoire, tu veux faire un programme, plutôt viser ou aider les débutants, programme de débutant et je me suis demandé si, je ne sais pas, peut-être après… comme projet d'après… si tu peux aussi concevoir, faire un programme pour les avancés C1, direction C2. Donc merci beaucoup et au revoir, ciao ciao !

[00:21:12] Merci beaucoup, Benjamin pour ta question. Donc tu es pas le seul à nous avoir posé cette question. On a aussi Mike qui nous demandait si on avait l'intention de faire des podcasts pour le niveau C1, C2. On avait aussi Kevin du Mexique, qui nous demandait si on voulait faire un nouveau cours sans préciser pour quel niveau. Et puis Stéphanie, qui vient des Etats-Unis, qui nous pose une question un peu similaire par rapport au podcast. Donc voilà, vous êtes quatre à nous avoir demandé un peu si on allait faire soit des nouveaux podcasts, soit des nouveaux cours pour des autres niveaux. Alors Hugo, est-ce que tu pourrais nous répondre sur ça ?

[00:21:53] Alors oui, c'était surtout des questions qui concernaient les niveaux avancés et on en a pas mal parlé entre nous. Mais c'est vrai que c'est difficile en fait de créer un cours pour les niveaux C1, C2 parce qu'à ces niveaux-là, vous êtes déjà capables de comprendre les contenus pour les natifs. Donc créer davantage de leçons vidéos ou même des conversations, ça ne serait pas forcément très utile et ça serait… au niveau de la qualité ça serait jamais aussi bien que de regarder un film ou une série, ou même des vidéos de Youtubeurs qui s'adressent aux natifs.

[00:22:30] Et en général, à ce niveau là, il faut vraiment travailler de manière individuelle. C'est pour ça que même dans les instituts français, les Alliances françaises, il y a rarement des cours généraux pour les niveaux C1, C2. En fait, il y a plutôt soit des cours de conversation, soit on vous propose des cours individuels directement avec un professeur parce qu'à ces niveaux-là, chacun fait un peu ses propres petites erreurs sur des petits détails. Donc, faire un cours général juste pour préciser quelques détails techniques sur la grammaire qui ne vont pas concerner certains, et puis que d'autres ne vont pas forcément comprendre, ça n'a pas trop de sens, en fait. Pour le moment, on n'a pas trouvé de bonnes formules, je pense pour les niveaux C1, C2. Mais Ingrid, il me semble que tu avais peut-être une idée.

[00:23:21] Hum, oui, moi, je pensais que peut-être ce qui vous manquait, c'était avoir du vocabulaire très spécifique sur des sujets que vous n'avez jamais partagé, vous n'avez jamais entendu. Donc éventuellement, ce qu'on pourrait faire, c'est faire des cours ou même des podcasts, mais sur des sujets un peu techniques, spécifiques, où il y aurait par exemple des questions culturelles ou même si vous parlez parfaitement, vous avez une très bonne compréhension de l'oral, c'est sûr que si vous avez jamais parlé de je ne sais pas quelque chose, un thème scientifique en particulier, vous n'allez pas avoir le vocabulaire.

[00:23:58] Donc, ce serait plutôt ça. L'idée, ce serait de faire des cours ou des podcasts thématiques sur des sujets qui soient des sciences humaines, des sciences dures, de la politique, voilà des choses plus techniques. Après, c'est un peu ce qu'on fait. Donc, naturellement, nos podcasts vont aller vers des choses plus avancées. Et puis après, si vous voulez des choses très avancées, de toute façon, vu votre niveau dans les questions que vous nous avez posées, vous pouvez aller aussi sur tous les nombreux podcasts qui existent en français pour les natifs.


#100 L'équipe répond à vos questions ! (1) #100 The team answers your questions! (1) #100 ¡El equipo responde a sus preguntas! (1) #100 L'équipe répond à vos questions ! (1) #100 A equipa responde às suas perguntas! (1)

Salut à toutes et à tous, bienvenue ! Je suis ravi de vous retrouver pour cet épisode spécial, le 100ème épisode. Et aujourd'hui, encore une fois, je ne suis pas seul.

[00:00:23] Salut à tous ! Aujourd'hui, Anna et moi –donc salut, c'est moi Ingrid– on a rejoint Hugo pour cet épisode spécial, le 100ème. Et pour cet épisode, on va répondre à vos questions. Alors, on a reçu beaucoup, beaucoup de questions, on les a toutes lues. On a apprécié vos remerciements. Merci beaucoup pour votre participation. Évidemment, avec plus d'une centaine de questions, ça a été difficile de trier, donc on ne va pas pouvoir répondre à tout aujourd'hui, mais on a bien gardé vos questions de côté et éventuellement, on fera d'autres épisodes spéciaux pour des thèmes en particulier.

[00:01:01] Alors, on a reçu pas mal de questions sur l'apprentissage du français, sur l'enseignement, sur les examens de français. Aussi, vous nous avez demandé comment mieux s'intégrer en France et vous nous avez demandé beaucoup de conseils, de supports. Donc tout ça, on le garde de côté pour l'instant et on va faire de nouveaux épisodes.

[00:01:25] Donc voilà, ne vous inquiétez pas si votre question n'a pas été sélectionnée cette fois. Normalement, on essaiera d'y répondre plus tard dans d'autres épisodes spéciaux, comme l'a dit Ania.

[00:01:38] Alors en guise d'introduction, j'aimerais qu'on commence par un épisode, par un enregistrement pardon, assez spécial qu'on a reçu il y a plusieurs semaines maintenant. Pour vous donner un peu le contexte, c'est un enregistrement qui nous a été envoyé par Mygge (Miguel), qui est un musicien espagnol. Il vivait à Londres avec sa copine et pendant le confinement, ils ont déménagé à Genève. Donc à ce moment-là Miggy a commencé à apprendre le français sauf qu‘en même temps, il devait aussi trouver du travail. Donc, ce qu'il a commencé à faire, c'est qu'il faisait des livraisons de nourriture. Vous savez, quand on commande sur son téléphone pour se faire livrer à manger. Et en faisant ses livraisons sur son vélo, il écoutait le podcast innerFrench. Et voilà, il a fait une petite chanson pour nous remercier. C'est devenu l'hymne d'innerFrench. Donc je vous propose de l'écouter.

[00:05:04] Merci beaucoup Miggy pour cette musique. Vous avez peut-être entendu qu'il a même repris l'ancien jingle d'introduction qu'il a adapté. C'est très impressionnant et vraiment, ça nous a beaucoup touchés. Donc, un grand merci pour cette chanson. On mettra le lien dans la description si certains d'entre vous veulent l'écouter, elle est sur le Soundcloud de Myggy. Donc voilà, je pense que c'est une bonne façon d'entamer, de commencer cet épisode. Et maintenant, on va passer aux questions qui concernent plutôt l'organisation de notre équipe.

[00:05:41] Bonjour, je suis Julia, j'ai 18 ans et je voulais remercier, toi, Hugo, et toute l'équipe d'innerFrench pour le travail que vous faites au quotidien. Donc pour le 100ème épisode, j'avais une petite curiosité. Donc je voulais savoir un petit peu plus, avoir un regard sur les coulisses de la production d'un épisode du podcast. Par exemple, en fonction de quoi vous choisissez les sujets ou comment est-ce que vous repérez les sources d'informations et il vous faut combien de temps pour produire un épisode. Et comment ça se passe le travail d'équipe maintenant que vous êtes trois. Donc, c'est tout. Et merci, merci beaucoup du fond du cœur et gros bisous d'Italie.

[00:06:40] Merci beaucoup Julia pour ta question. Alors donc, pour te répondre au niveau du podcast, donc, depuis que j'ai rejoint l'équipe, on travaille beaucoup avec Hugo tous les deux au niveau de la production. Donc on se fait régulièrement des petites réunions qu'on appelle les réunions édito pour déterminer les prochains sujets. Il faut savoir qu'on a une liste assez énorme de sujets potentiels, mais on ne peut pas les décider avec beaucoup d'avance. You should know that we have a fairly huge list of potential subjects, but we can't decide on them much in advance. On s'adapte beaucoup à l'actualité et à nos envies aussi du moment, aux mails qu'on reçoit, etc. Donc, régulièrement, on refait un point et puis on se dit voilà le mois prochain, on fera ça, on fera ça, qui s'en occupe. So, regularly, we redo a point and then we say to ourselves here is next month, we will do that, we will do that, who takes care of it.

[00:07:26] Puis après, donc, comme tu as pu voir, d'abord, on a fait des podcasts séparément, donc Hugo a fait des sujets tout seul. Donc, à partir du moment où je l'ai rejoint, je l'ai aidé à écrire les sujets. Et puis après, on a décidé de passer à des podcasts un peu plus conversation qui en aura de plus en plus comme ça.

[00:07:48] Donc après, pour la préparation, comment on fait ? Bah en général, on choisit des sujets qu'on connaît un petit peu chacun, qui nous intéressent, donc, on a déjà des sources. Et puis après, on multiplie nos sources. Grâce à la magie d'Internet, on peut trouver beaucoup d'informations donc, chacun, on a un peu nos sites préférés, donc les sites d'information, le Monde. Thanks to the magic of the Internet, we can find a lot of information, so each of us has our favorite sites, so the information sites, the World. Slate, voilà. Peut-être que Hugo.. Vous voyez dans les sources qu'on met sur la page de chaque épisode, vous voyez un peu quel type, quels types de lectures on a. Ça peut être aussi des vidéos.

[00:08:23] Puis après, on écrit. Alors quand c'est une conversation, on n'écrit pas tout. On n'écrit pas tout. On se fait une petite rame. We make a little oar. Et puis on se laisse un peu guider. Et voilà, ça, c'est pour la partie préparation. Ça ressemble beaucoup… moi, peut-être comme vous le savez, je suis journaliste à la base, donc ça ressemble à un travail type de…pour écrire un article, pour préparer un programme et en fait le travail de journaliste ressemble aussi beaucoup dans la préparation à un travail d'universitaires avec en plus parfois des interviews ou des conversations avec des personnes pour nous indiquer un petit peu quelle est la vérité ou quelles sont les informations les plus importantes. Mais voilà.

[00:09:03] Puis ensuite, une fois qu'on a… qu'on a enregistré, donc, on se fait une petite réunion à distance, on enregistre et puis on fait passer l'enregistrement à notre ingénieur du son, Chris. Salut Chris !

[00:09:17] Salut, salut!

[00:09:18] Merci beaucoup d'ailleurs à toi parce qu'il est essentiel dans notre travail. Il s'occupe de faire en sorte que le son soit bien calé et qu'il n'y ait pas d'interférences, que la voix soit à un bon niveau sonore, etc. Et voilà ensuite, peut-être que je vais laisser Anna pour nous parler de ce qui est transcription. Et puis les derniers, les derniers éléments avant de publier

[00:09:43] Quand la plus grosse, la plus grosse partie du travail est faite, c'est moi qui entre en scène. [00:09:43] When the biggest, the biggest part of the job is done, it's me who comes into the picture. Donc moi, je m'occupe de la transcription, je corrige ce qui doit être corrigé. Je fais le dernier check, on peut dire, et c'est moi aussi qui ajoute des traductions en anglais, du vocabulaire qui pourrait vous poser un peu de problèmes, qui est un peu spécifique. Et comme ça, on peut dire que… à vrai dire que c'est toute l'équipe d'innerFrench qui crée un seul épisode du podcast.

[00:10:19] Et pour le temps que ça prend, je dirais que ça dépend vraiment des sujets. Avec Hugo, on s'est rendu compte que ça va quand même assez…plus rapidement quand on est deux et qu'on fait une conversation parce qu'écrire le script en avance, ça peut prendre du temps, surtout quand on est perfectionniste, n'est-ce pas Hugo ? Et donc, ça peut être une semaine, deux semaines, voire un mois, quand on commence vraiment à s'arracher les cheveux  sur ce qu'on veut faire exactement. And so, it can be a week, two weeks, even a month, when you really start to tear your hair out about exactly what you want to do.

[00:10:46] Après, quand on dit une semaine, deux semaines ou un mois, ce n'est pas…ce n'est pas du 24/24, donc c'est… Moi, en général, ce que je fais, c'est que j'essaye de diviser ma journée en deux. Le matin, je fais plutôt les choses créatives, notamment l'écriture de script ou la préparation de sujets. Et l'après midi, c'est plutôt… donc le travail en équipe, les tâches plus administratives.

[00:11:13] C'est difficile, même je pense pour les journalistes, c'est difficile d'écrire toute la journée ou d'écrire sur un sujet pendant plus de quatre heures d'affilée. Donc c'est pour ça que ça prend du temps, parce que chaque jour, on a aussi une quantité d'énergie limitée pour ce qui… est en ce qui concerne les tâches créatives, par exemple.

[00:11:32] Effectivement. Donc, c'est un petit peu par ci, par là quand le cerveau est disponible pour ça, So it's a little bit here and there when the brain is available for that,

[00:11:39] OK. Ensuite, on avait une question de Jessy.

[00:11:42] Salut Hugo, Anna et Ingrid. Tout d'abord grandes félicitations pour le 100ème. Je m'appelle Jessy et j'habite aux États-Unis. J'écoute le podcast d'innerFrench depuis deux ans maintenant. Merci énormément pour tout ce que vous faites. Ma question pour vous aujourd'hui, c'est que… à votre avis, quelle est la chose la plus essentielle pour un podcast réussi et durable ? Merci et j'ai hâte d'écouter votre réponse !

[00:12:12] Alors merci Jessy pour cette question. C'est… c'est assez difficile d'y répondre parce qu'en général, on a ce qu'on appelle le biais du survivant . It's…it's kind of hard to answer that because usually you have what's called survivorship bias. Ce biais, c'est un biais cognitif qui fait que quand on a réussi quelque chose, on a l'impression d'avoir trouvé une recette magique. Mais en fait, on ne se rend pas compte que ce qui a marché pour nous ne marche pas forcément pour les autres. Et le podcast innerFrench marche plutôt bien. And the innerFrench podcast is doing quite well.

[00:12:43] Moi, j'ai l'impression que c'est parce qu'il répond vraiment à un besoin. Ce besoin, comme vous le savez, c'était d'avoir des podcasts qui traitent de sujets intéressants, avec un niveau accessible aux apprenants intermédiaires. Il y avait vraiment une demande pour ça. Moi, je m'en suis rendu compte parce qu'en tant que prof, je voyais que mes élèves en avaient besoin et je trouvais pas de podcast qu'ils soient vraiment adaptés. Me, I realized it because as a teacher, I saw that my students needed it and I found no podcast that they were really suitable. Donc ça, je pense que c'est le premier ingrédient. Faire un podcast sur un sujet qui nous intéresse, c'est bien, mais il faut aussi que ce podcast réponde ou s'adresse à une audience en particulier, donc essayer de trouver son audience ou sa niche.

[00:13:25] Et puis ensuite, pour qu'il soit durable, là, effectivement, il faut plutôt… ça dépend de vos préférences personnelles en fait. Moi, par exemple, je ne pourrais pas faire un podcast durable sur je ne sais pas… l'ingéniérie parce que je ne suis pas ingénieur et ce n'est pas des sujets qui m'intéressent particulièrement. Donc voilà, c'est bien de trouver un sujet qui vous plaise, que vous avez envie d'approfondir. Donc voilà, ça, c'est ce qui va faire sa durabilité, on peut dire. So here it is, that's what will make its durability, we can say. Et ensuite d'avoir une équipe. Moi, je vois que ça m'a vraiment redonner envie de continuer les épisodes du podcast depuis qu'on fait ça à plusieurs, parce que c'est plus marrant, ça permet de changer de format, de diversifier, etc. Me, I see that it really made me want to continue the episodes of the podcast since we've been doing this together, because it's more fun, it allows you to change format, to diversify, etc. Donc, c'est un peu les conseils que je pourrais donner.

[00:14:10] Et on avait une autre question d'Assan un peu… Qui est liée en fait à ce sujet et nous demandait quelle est la bonne méthode pour atteindre beaucoup de spectateurs, selon vous : créer un podcast ou bien faire une vidéo.

[00:14:25] Alors, ce qui est bien avec la vidéo, et je pense que quand il dit vidéo, il pense plutôt aux vidéos YouTube, c'est qu'avec YouTube, il y a un algorithme qui peut recommander ses vidéos à une nouvelle audience. Donc, les vidéos, c'est très bien pour toucher de nouveaux spectateurs, mais ensuite, le podcast, c'est un bon format pour fidéliser, on peut dire, son audience parce que c'est un format qui est beaucoup plus intimiste. On passe plus de temps aussi à écouter les podcasts parce que, comme vous le savez très bien, on peut le faire tout en faisant d'autres… des tâches ménagères, en faisant du sport, etc. We also spend more time listening to podcasts because, as you know very well, we can do it while doing other… household chores, playing sports, etc. Donc, ça permet de passer plus de temps avec la personne et il y a moins de distractions que quand on est sur YouTube, où il y a en permanence des dizaines de vidéos qui nous sont recommandés donc voilà, c'est plus difficile de rester concentré sur une chose. Donc, si l'objectif, c'est de toucher une nouvelle audience, les vidéos, c'est mieux, mais ensuite, le podcast, c'est très bien pour fidéliser cette audience.

[00:15:23] Alors, la question suivante, c'est de la part de Bora. Elle nous pose la question quelle est votre langue de travail et comment est-ce que vous vous organisez pour travailler ensemble.

[00:15:33] Alors nous, notre langue de communication, c'est le français, rien de surprenant ici, mais peut-être que je devrais que… je devrais motiver Hugo à un peu plus pour parler polonais, on verra, on verra.

[00:15:46] Oui, mais sans moi ! [00:15:46] Yes, but without me!

[00:15:51] On verra, on verra…Et comment, comment on s'organise pour travailler ensemble ? Alors, chaque lundi, on organise une réunion d'équipe pour s'organiser des tâches, pour diviser les tâches entre toute l'équipe, parce qu'on essaye à chaque fois de faire en sorte que personne ne soit débordé de travail, mais qu'on, mais qu'on partage des tâches de façon juste, de manière juste.

[00:16:25] Donc, on fait ça lundi. C'est une réunion qui dure environ, je ne sais pas une heure, un peu moins et donc on fait tout le planning, on décide sur ce qu'on doit faire et quel jour.

[00:16:43] Et après, on utilise aussi plusieurs outils. Notre outil le plus important de communication, c'est notre chat sur lequel on a plusieurs, plusieurs chaînes thématiques. Our most important communication tool is our chat on which we have several, several thematic channels. Et si on a quelque chose à communiquer, on s'écrit sur ce chat-là. Puis, on a beaucoup de documents qu'on partage ensemble. Parce que si, même si une personne travaille sur une tâche concrète, puis il y a aussi d'autres qui.. qui ajoutent ses idées ou ou…on fait un résumé tout ensemble. Après, donc, c'est vraiment. J'ai l'impression que c'est vraiment un travail collectif entre nous. Et ça, c'est super. Et bien sûr aussi chacun a ses propres tâches dont il est responsable.

[00:17:32] Et, en général bon, cette organisation, c'est encore du work in progress, comme on dit. Donc voilà, on apprend au fur et à mesure parce que moi, j'ai jamais eu d'équipe avant. So there you go, we learn as we go along because I've never had a team before. On travaille tous à distance, qui est quelque chose d'assez nouveau aussi. Donc voilà, pour le moment, c'est… on essaye d'apprendre tous ensemble, de partager ce qui marche, ce qui ne marche pas. Et moi, je le vois vraiment comme quelque chose de collaboratif. Mais j'espère que vous aussi ?

[00:18:02] Oui, bien sûr. Ha ha! T'inquiète pas.

[00:18:04] Oui, tout à fait.

[00:18:07] Ensuite, on avait une question de Judith qui est toujours à propos du podcast qui nous demande si on surveille les épisodes en terme du nombre d'auditeurs et s'il y a des épisodes qui marchent mieux que d'autres. [00:18:07] Then, we had a question from Judith which is still about the podcast asking us if we monitor the episodes in terms of the number of listeners and if there are episodes that are doing better than others. 'others. Et si oui, lequel a été le plus populaire jusqu'à présent.

[00:18:25] Alors dans l'ensemble, là, je viens de regarder les states. On est à quasiment 10 millions de téléchargements pour tous les épisodes cumulés depuis le début du podcast, depuis 4 ans, donc c'est vraiment pas mal, on est très content. Et en fait, contrairement aux vidéos sur la chaîne YouTube, comme il n'y a pas d'algorithme qui recommande un podcast plutôt qu'un autre, c'est vrai qu'en général, les épisodes font plus ou moins le même nombre d'écoutes.

[00:18:53] La plupart des personnes qui sont abonnées au podcast écoutent chaque nouvel épisode. Donc, voilà, il y en a pas spécialement qui sont beaucoup plus populaires que d'autres. So there you have it, there are not some that are much more popular than others. Parfois, il y a un sujet qui marche un peu mieux, mais quand on regarde les states, l'épisode le plus populaire, c'est tout simplement le premier, le plus ancien, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui, logiquement, commencent par celui-là. Ensuite, le deuxième, le troisième est dans les épisodes plus récents, celui sur l'humour français a bien fonctionné. Pourquoi l'humour français s'exporte-t-il mal ? Et également l'épisode sur les anti-vaccins en France. Donc, on en parlait avec Ingrid et c'est vrai qu'on est plutôt content parce que même les sujets polémiques, finalement, fonctionnent assez bien. So, we talked about it with Ingrid and it's true that we're quite happy because even the controversial subjects, in the end, work quite well.

[00:19:41] Au contraire, ça fonctionne encore mieux. Vous aimez bien quand on touche à des petites polémiques et des débats.

[00:19:48] Vous aimez bien la polémique et nous aussi. Donc voilà, ça tombe bien.

[00:19:52] Ok, donc là, c'est bon. On vous a fait un petit topo sur la manière dont on travaille. Maintenant, on va passer à la seconde partie, qui est plutôt par rapport au futur d'innerFrench et à ce qu'on envisage pour la suite. Alors tout d'abord, on va commencer avec une question de Benjamin de Berlin. On l'écoute.

[00:20:13] Bonjour chère équipe d'innerFrench. Je m'appelle Benjamin, je viens de Berlin et oui, tout d'abord mes félicitations sincères pour votre 100ème épisode d'innerFrench, du «dîner français», ha ha, petite blague. Question… ma question ! En fait, Hugo, je me souviens… oui, dans un épisode, tu avais dit donc après Raconte ton histoire, tu veux faire un programme, plutôt viser ou aider les débutants, programme de débutant et je me suis demandé si, je ne sais pas, peut-être après… comme projet d'après… si tu peux aussi concevoir, faire un programme pour les avancés C1, direction C2. In fact, Hugo, I remember... yes, in an episode, you said so after Telling your story, you want to do a program, rather aim or help beginners, beginner's program and I wondered if, I don't know not, maybe afterwards… as an after project… if you can also design, make a program for advanced C1, direction C2. Donc merci beaucoup et au revoir, ciao ciao !

[00:21:12] Merci beaucoup, Benjamin pour ta question. Donc tu es pas le seul à nous avoir posé cette question. On a aussi Mike qui nous demandait si on avait l'intention de faire des podcasts pour le niveau C1, C2. On avait aussi Kevin du Mexique, qui nous demandait si on voulait faire un nouveau cours sans préciser pour quel niveau. Et puis Stéphanie, qui vient des Etats-Unis, qui nous pose une question un peu similaire par rapport au podcast. Donc voilà, vous êtes quatre à nous avoir demandé un peu si on allait faire soit des nouveaux podcasts, soit des nouveaux cours pour des autres niveaux. Alors Hugo, est-ce que tu pourrais nous répondre sur ça ?

[00:21:53] Alors oui, c'était surtout des questions qui concernaient les niveaux avancés et on en a pas mal parlé entre nous. Mais c'est vrai que c'est difficile en fait de créer un cours pour les niveaux C1, C2 parce qu'à ces niveaux-là, vous êtes déjà capables de comprendre les contenus pour les natifs. Donc créer davantage de leçons vidéos ou même des conversations, ça ne serait pas forcément très utile et ça serait… au niveau de la qualité ça serait jamais aussi bien que de regarder un film ou une série, ou même des vidéos de Youtubeurs qui s'adressent aux natifs.

[00:22:30] Et en général, à ce niveau là, il faut vraiment travailler de manière individuelle. C'est pour ça que même dans les instituts français, les Alliances françaises, il y a rarement des cours généraux pour les niveaux C1, C2. En fait, il y a plutôt soit des cours de conversation, soit on vous propose des cours individuels directement avec un professeur parce qu'à ces niveaux-là, chacun fait un peu ses propres petites erreurs sur des petits détails. Donc, faire un cours général juste pour préciser quelques détails techniques sur la grammaire qui ne vont pas concerner certains, et puis que d'autres ne vont pas forcément comprendre, ça n'a pas trop de sens, en fait. Pour le moment, on n'a pas trouvé de bonnes formules, je pense pour les niveaux C1, C2. Mais Ingrid, il me semble que tu avais peut-être une idée.

[00:23:21] Hum, oui, moi, je pensais que peut-être ce qui vous manquait, c'était avoir du vocabulaire très spécifique sur des sujets que vous n'avez jamais partagé, vous n'avez jamais entendu. Donc éventuellement, ce qu'on pourrait faire, c'est faire des cours ou même des podcasts, mais sur des sujets un peu techniques, spécifiques, où il y aurait par exemple des questions culturelles ou même si vous parlez parfaitement, vous avez une très bonne compréhension de l'oral, c'est sûr que si vous avez jamais parlé de je ne sais pas quelque chose, un thème scientifique en particulier, vous n'allez pas avoir le vocabulaire.

[00:23:58] Donc, ce serait plutôt ça. L'idée, ce serait de faire des cours ou des podcasts thématiques sur des sujets qui soient des sciences humaines, des sciences dures, de la politique, voilà des choses plus techniques. Après, c'est un peu ce qu'on fait. Donc, naturellement, nos podcasts vont aller vers des choses plus avancées. Et puis après, si vous voulez des choses très avancées, de toute façon, vu votre niveau dans les questions que vous nous avez posées, vous pouvez aller aussi sur tous les nombreux podcasts qui existent en français pour les natifs.