Couver quelque chose - Français Authentique
Salut !
Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast de Français Authentique. Aujourd'hui, nous allons découvrir ensemble ou je vais t'aider à comprendre une expression française très répandue, très utilisée par les francophones et que tu as peut-être déjà entendue ou peut-être déjà lue dans tes contenus français. Il s'agit de « couver quelque chose ».
Avant ça, deux infos. La première info, certainement ce qui est le plus important pour toi et ce qui est aussi le plus motivant pour moi actuellement, c'est que mon cours « Fluidité authentique », mon tout nouveau cours, est bientôt disponible. On travaille dessus depuis des mois. J'en ai parlé à plusieurs reprises dans les différents podcasts, dans mes vidéos etc. Et ce cours, il va sortir dans une semaine, un tout petit peu plus d'une semaine.
Tu as un lien dans la description de cet épisode pour rejoindre la liste d'attente, puisqu'on prépare des choses pour les fidèles qui seront inscrits à la liste d'attente. Donc dès maintenant, je t'invite à aller jeter un œil, à mettre ton adresse mail, pour découvrir ou pour en tout cas être informé quand « Fluidité authentique » sera disponible.
« Fluidité authentique », comme son nom l'indique, a pour but de t'aider à parler français sans bloquer, de façon fluide comme un liquide qui navigue, qui avance. Et si tu t'exprimes avec fluidité, eh bien tu t'exprimes sans bloquer, sans t'arrêter, les mots viennent automatiquement. « Fluidité authentique » a été bâtie pour ça. On utilise un tas d'exercices, des histoires, j'en parlerai bientôt, pour ça. Donc, va dès maintenant rejoindre la liste d'attente pour être informé de la sortie de ce cours. Merci de ta confiance. Ce sera disponible à partir du 08 novembre.
Deuxième info, comme d'habitude, si tu vas dans la description, tu auras aussi accès à la fiche PDF du podcast d'aujourd'hui dans lequel je t'explique « couver quelque chose ». On y va dès maintenant, on étudie cette expression.
Le verbe « couver », c'est utilisé pour les oiseaux, ces animaux qui ont des ailes, qui volent dans le ciel. Couver, c'est rester pendant un certain temps sur des œufs pour les maintenir à bonne température et les faire éclore, faire en sorte que ce qu'il y a à l'intérieur de l'œuf grandisse et puisse sortir de l'œuf. Donc, c'est ce que font les oiseaux, ils pondent des œufs et ils se mettent au-dessus pendant un certain temps pour garder une certaine chaleur et pour protéger les œufs. Ça, c'est ce qu'on appelle « couver » pour les oiseaux.
Dans le langage courant, on peut dire qu'une maman couve un peu trop ses enfants, ça veut dire elle les protège trop. C'est une image au sens propre. Couver, c'est vraiment faire ce que font les oiseaux, protéger les œufs, mais on utilise ça pour les humains aussi en disant que quelqu'un couve ses enfants, c'est-à-dire les protège.
« Quelque chose », puisque c'est « couver quelque chose », ici, « quelque chose » c'est utilisé pour désigner une chose indéterminée, on ne sait pas quoi, c'est quelque chose, c'est indéterminé, c'est une généralité. On peut dire « un truc ». Couver un truc, ce serait la même chose, c'est quelque chose qu'on n'a pas encore déterminé, c'est quelque chose de général. On utilise pour ça « quelque chose ». Donc, on a l'expression « couver quelque chose ».
Et quand on dit que quelqu'un couve quelque chose, on ne parle pas d'œuf, ce n'est pas quelqu'un qui est en train de couver un œuf, on dit que ou ça veut dire que cette personne elle couve ou elle prépare une maladie, elle est sur le point d'être malade. C'est comme si elle préparait une maladie qui n'était pas visible, mais qui allait sortir. Donc, quand on dit que quelqu'un couve quelque chose, ça veut dire il est sur le point d'être malade ou il risque de bientôt être malade, « couver quelque chose ».
Le quelque chose, ici, c'est la maladie. Alors, c'est souvent une petite maladie, petit rhume, rien de très grave, mais quand on dit « couver quelque chose », on dit « être sur le point d'être malade » ou « risquer de bientôt tomber malade ».
On va prendre trois exemples tout simples. Tu vas voir, c'est très simple. Cette expression, elle est très simple. Le premier exemple, tu as deux personnes ensemble et il y en a une des deux qui dit à l'autre : « Tu vas bien ? Tu es tout pâle, tu es tout blanc. Tu es sûr que tu ne couves pas quelque chose ? » En faisant ça, cette personne indique à son ami que la personne est blanche, pâle, elle n'a pas une bonne mine, comme on dit. Son visage n'est pas le visage d'une personne en forme.
Et quand elle dit : « Tu es sûr que tu ne couves pas quelque chose », ça veut dire : « Tu es sûr que tu n'es pas en train de tomber malade ? », « tu es sûr que tu ne risques pas d'être bientôt malade ? », « tu es sûr que tu n'es pas sur le point d'être malade ? », tout simplement.
Un autre exemple, deux amis se rencontrent, encore une fois. Et là, tu en as un des deux qui arrive pour faire la bise à son ami et son ami dit : « Oh non ! Je ne te fais pas la bise. Je crois que je couve quelque chose ». Donc, cette personne, elle sent qu'elle va bientôt être malade. Parfois, on peut le ressentir par un début de fièvre ou on a des frissons ou des douleurs, on a mal à la tête. Donc, on sent qu'on est sur le point d'être malade, on risque d'être malade. C'est ce que cette personne indique en disant : « Je crois que je couve quelque chose », ça veut dire : « Je crois que je vais être malade et donc je ne vais pas te faire la bise parce que je ne veux pas te contaminer », tout simplement.
Dernier exemple, ça se passe au travail. Tu rentres dans une salle de réunion, tu demandes à un collègue : « À quelle heure Jean-Luc va venir aujourd'hui ? À quelle Jean-Luc va arriver au bureau ? » Et là, ton collègue dit : « Il ne va pas venir aujourd'hui, il avait l'air de couver quelque chose ces derniers jours. Je pense qu'il va rester chez lui ». Tu vois, ces derniers jours, les jours qui précédaient cette discussion, Jean-Luc avait l'air de couver quelque chose, donc il avait l'air d'être sur le point d'être malade et donc, il est vraisemblablement malade aujourd'hui et il ne viendra pas.
Voilà ce que je voulais te dire aujourd'hui au sujet de cette expression. Avant de partir, je t'encourage fortement à passer à la partie active de cet épisode et de répéter après moi tout simplement. Je vais te donner des phrases et tu répètes tout simplement en utilisant mon intonation, en utilisant ma prononciation. Donc, on y va. Je vais prendre différents sujets, on va mettre des négations. L'idée, c'est vraiment que tu pratiques et que tu puisses t'exprimer ou en tout cas prononcer en utilisant mon modèle. On y va.
Je couve quelque chose.
Tu ne couves pas quelque chose.
Il couve quelque chose.
Elle ne couve pas quelque chose.
Nous couvons quelque chose.
Vous ne couvez pas quelque chose.
Ils couvent quelque chose.
Elles ne couvent pas quelque chose.
Très bien. J'espère que ça t'a plu. Merci d'avoir suivi cet épisode. Suis bien les liens en bas pour aller télécharger ta fiche PDF gratuite, tu peux l'obtenir immédiatement, pour revoir cet épisode et son contenu, pour agrandir ta collection de fiches PDF de Français Authentique. N'oublie pas de t'inscrire à la liste d'attente de « Fluidité authentique », qui sort très bientôt et qui t'aidera tout simplement, à parler de façon fluide.
Merci de ta confiance. À très bientôt. Salut !