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Youtube Videos, LEIBNIZ - Le mal n'existe pas đź“Ź (2)

LEIBNIZ - Le mal n'existe pas đź“Ź (2)

L'erreur est une nécessité pédagogique

L'erreur c'est ce que l'on corrige

et on ne peut pas corriger notre comportement si on ne fait pas d'erreur

alors certains diront mais

on peut très bien faire le bien

sans être passé par le mal, on peut très bien

avoir un sens

inné

pour le bien et la vertu

oui

Sauf que celui qui est passé par le mal ou celui qui est passé par l'erreur, une fois qu'il en sort

il a conscience de ce qu'est le mal, il a conscience de ce qu'est l'erreur

Et donc il a beaucoup moins de chance de reproduire cette erreur

que celui qui n'est tout simplement pas passé par l'erreur

D'ailleurs il faut faire la distinction entre l'erreur et la faute

L'erreur c'est ce que nous commettons tous lorsque nous nous trompons de bonne foi

la faute c'est lorsque nous reproduisons cette erreur en ayant conscience que c'est une erreur

l'erreur est humaine

Persévérer dans l'erreur est diabolique

la faute c'est la persévérance dans l'erreur

On peut persévérer dans l'erreur et tomber dans la faute

on peut donc reproduire nos erreurs et reproduire le mal

Mais à ce moment là ce n'est pas le mal en lui-même qui est en cause, c'est notre incapacité

à avoir conscience de ce mal, c'est notre incapacité à le reconnaître comme mal

et dans ce cas lĂ  nous sommes les responsables

Il n'y a pas Ă  invoquer dieu pour justifier ou pour comprendre nos propres manquements

Il n'y a pas Ă  faire porter le chapeau Ă  dieu de nos erreurs

Parce que si dieu nous a créé

faillible

si dieu nous a créé imparfait

et ça ne veut pas dire que nous ne soyons pas capables de nous réformer

d'Ă©voluer et de progresser

Si dieu a créé le mal c'est pour nous pousser au bien

C'est pour nous pousser Ă  surpasser le mal qui est en nous

ce qui suppose d'en avoir conscience

Le mal serait donc l'outil

qui permet Ă  l'homme

parce qu'il a une conscience

de se transformer

Et de tendre vers le bien jusqu'Ă  l'atteindre

Le mal n'est rien

non pas parce que le mal n'existe pas

mais parce que le mal n'est que le produit

de l'oeuvre humaine

ce sont les hommes qui crée le mal et les hommes pourraient décider, ils pourraient décréter de ne pas faire le mal

Si les hommes font le mal c'est qu'ils n'ont pas encore tiré toutes les leçons du mal

Je vais prendre un exemple

J'ai fait de la boxe

Et quand on fait de la boxe

on prend des pains dans la gueule

donc on a mal

et c'est jamais très agréable de prendre des pains dans la tronche

même quand on a une mentalité de bagarreur

seulement voilĂ 

quand on prend des coups dans la figure

il arrive un moment oĂą

on a plus envie d'en prendre

donc Ă  ce qu'on fait?

bien on apprend Ă  esquiver

on apprend Ă  contrer

on apprend

Ă  anticiper

on apprend Ă  minimiser le mal

On apprend Ă  Ă©viter le mal

Et quand on fait de la boxe généralement

bien n'a pas envie de se battre dans la vie de tous les jours, alors on sait qu'on peut

On sait qu'on peut faire face Ă  une agression, c'est vrai

mais on n'aime pas se battre au sens où on a conscience que prendre des coups dans la gueule ça fait mal

et on n'a pas envie de le faire subir à un autre même s'il a bien mérité parfois

L'expérience du mal ne donne pas envie de refaire l'expérience du mal

Et c'est ça le message philosophique de Leibniz c'est de dire que

L'expérience du mal conduit à la connaissance du mal

et la connaissance du mal ne nous donne pas envie

de rester en présence du mal

Alors certes parfois l'enseignement est long et laborieux, il faut du temps avant de comprendre

qu'on a fait le mal et qu'on ne souhaite plus le faire

Généralement ce qui se produit c'est que

ont su soi même les conséquences du mal

dont on est l'auteur

on finit par se dire que

c'est une mauvaise idée

et qu'on ferait mieux de faire autre chose que le mal

Et dès lors qu'on est conscient, dès lors qu'on est attentif aux conséquences de nos actions

bien généralement on cherche à éviter le mal, on cherche

Ă  ne pas le reproduire

tout simplement parce que

l'homme de manière naturelle a tendance à fuir le mal c'est à dire à fuir ce qui le fait souffrir

Alors c'est vrai que parfois on s'autorise Ă  faire souffrir les autres

et c'est seulement quand on souffre soi mĂŞme qu'on se pose la question du mal

c'est vrai

mais il est tout aussi vrai que

faire le mal autour de soi

c'est le meilleur moyen tĂ´t ou tard

de diriger ce mal contre nous

Comme disait Spinoza tout n'est que cause et effet

et très généralement lorsque l'on s'amuse à faire le mal autour de soi

et bien on crée les conditions pour que ce mal nous reviennent en pleine tête

ça n'a rien de mystique, c'est une pure loi mécanique et physique, action, réaction

faîtes du mal à quelqu'un et comptez car bientôt ce sera votre tour

La relativité du mal c'est l'idée que le mal est toujours interdépendants du bien

Ce sont les deux faces de la même pièce

Comme le jour a besoin de la nuit, comme la pesanteur a besoin de la légèreté

et si nous

faisions un petit effort

pour constater ce qui va bien

nous serions un peu moins sensible donc un peu moins soumis au mal

La conclusion de cette vidéo

C'est que si le mal existe

C'est d'abord parce que nous le laissons exister

Peut-être aussi parce que nous n'avons pas la bonne stratégie face à lui

Et qu'on ne vainc pas le mal en le combattant c'est Ă  dire en fixant notre attention sur lui

mais en vainc le mal en faisant le bien

on vainc le mal en nous concentrant sur le bien

Merci Ă  vous

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LEIBNIZ - Le mal n'existe pas đź“Ź (2) LEIBNIZ - There is no such thing as evil đź“Ź (2)

L'erreur est une nécessité pédagogique

L'erreur c'est ce que l'on corrige

et on ne peut pas corriger notre comportement si on ne fait pas d'erreur

alors certains diront mais

on peut très bien faire le bien

sans être passé par le mal, on peut très bien

avoir un sens

inné

pour le bien et la vertu

oui

Sauf que celui qui est passé par le mal ou celui qui est passé par l'erreur, une fois qu'il en sort

il a conscience de ce qu'est le mal, il a conscience de ce qu'est l'erreur

Et donc il a beaucoup moins de chance de reproduire cette erreur

que celui qui n'est tout simplement pas passé par l'erreur

D'ailleurs il faut faire la distinction entre l'erreur et la faute

L'erreur c'est ce que nous commettons tous lorsque nous nous trompons de bonne foi

la faute c'est lorsque nous reproduisons cette erreur en ayant conscience que c'est une erreur

l'erreur est humaine

Persévérer dans l'erreur est diabolique

la faute c'est la persévérance dans l'erreur

On peut persévérer dans l'erreur et tomber dans la faute

on peut donc reproduire nos erreurs et reproduire le mal

Mais à ce moment là ce n'est pas le mal en lui-même qui est en cause, c'est notre incapacité

à avoir conscience de ce mal, c'est notre incapacité à le reconnaître comme mal

et dans ce cas lĂ  nous sommes les responsables

Il n'y a pas Ă  invoquer dieu pour justifier ou pour comprendre nos propres manquements

Il n'y a pas Ă  faire porter le chapeau Ă  dieu de nos erreurs

Parce que si dieu nous a créé

faillible

si dieu nous a créé imparfait

et ça ne veut pas dire que nous ne soyons pas capables de nous réformer

d'Ă©voluer et de progresser

Si dieu a créé le mal c'est pour nous pousser au bien

C'est pour nous pousser Ă  surpasser le mal qui est en nous

ce qui suppose d'en avoir conscience

Le mal serait donc l'outil

qui permet Ă  l'homme

parce qu'il a une conscience

de se transformer

Et de tendre vers le bien jusqu'Ă  l'atteindre

Le mal n'est rien

non pas parce que le mal n'existe pas

mais parce que le mal n'est que le produit

de l'oeuvre humaine

ce sont les hommes qui crée le mal et les hommes pourraient décider, ils pourraient décréter de ne pas faire le mal

Si les hommes font le mal c'est qu'ils n'ont pas encore tiré toutes les leçons du mal

Je vais prendre un exemple

J'ai fait de la boxe

Et quand on fait de la boxe

on prend des pains dans la gueule

donc on a mal

et c'est jamais très agréable de prendre des pains dans la tronche

même quand on a une mentalité de bagarreur

seulement voilĂ 

quand on prend des coups dans la figure

il arrive un moment oĂą

on a plus envie d'en prendre

donc Ă  ce qu'on fait?

bien on apprend Ă  esquiver

on apprend Ă  contrer

on apprend

Ă  anticiper

on apprend Ă  minimiser le mal

On apprend Ă  Ă©viter le mal

Et quand on fait de la boxe généralement

bien n'a pas envie de se battre dans la vie de tous les jours, alors on sait qu'on peut

On sait qu'on peut faire face Ă  une agression, c'est vrai

mais on n'aime pas se battre au sens où on a conscience que prendre des coups dans la gueule ça fait mal

et on n'a pas envie de le faire subir à un autre même s'il a bien mérité parfois

L'expérience du mal ne donne pas envie de refaire l'expérience du mal

Et c'est ça le message philosophique de Leibniz c'est de dire que

L'expérience du mal conduit à la connaissance du mal

et la connaissance du mal ne nous donne pas envie

de rester en présence du mal

Alors certes parfois l'enseignement est long et laborieux, il faut du temps avant de comprendre

qu'on a fait le mal et qu'on ne souhaite plus le faire

Généralement ce qui se produit c'est que

ont su soi même les conséquences du mal

dont on est l'auteur

on finit par se dire que

c'est une mauvaise idée

et qu'on ferait mieux de faire autre chose que le mal

Et dès lors qu'on est conscient, dès lors qu'on est attentif aux conséquences de nos actions

bien généralement on cherche à éviter le mal, on cherche

Ă  ne pas le reproduire

tout simplement parce que

l'homme de manière naturelle a tendance à fuir le mal c'est à dire à fuir ce qui le fait souffrir

Alors c'est vrai que parfois on s'autorise Ă  faire souffrir les autres

et c'est seulement quand on souffre soi mĂŞme qu'on se pose la question du mal

c'est vrai

mais il est tout aussi vrai que

faire le mal autour de soi

c'est le meilleur moyen tĂ´t ou tard

de diriger ce mal contre nous

Comme disait Spinoza tout n'est que cause et effet

et très généralement lorsque l'on s'amuse à faire le mal autour de soi

et bien on crée les conditions pour que ce mal nous reviennent en pleine tête

ça n'a rien de mystique, c'est une pure loi mécanique et physique, action, réaction

faîtes du mal à quelqu'un et comptez car bientôt ce sera votre tour

La relativité du mal c'est l'idée que le mal est toujours interdépendants du bien

Ce sont les deux faces de la même pièce

Comme le jour a besoin de la nuit, comme la pesanteur a besoin de la légèreté

et si nous

faisions un petit effort

pour constater ce qui va bien

nous serions un peu moins sensible donc un peu moins soumis au mal

La conclusion de cette vidéo

C'est que si le mal existe

C'est d'abord parce que nous le laissons exister

Peut-être aussi parce que nous n'avons pas la bonne stratégie face à lui

Et qu'on ne vainc pas le mal en le combattant c'est Ă  dire en fixant notre attention sur lui

mais en vainc le mal en faisant le bien

on vainc le mal en nous concentrant sur le bien

Merci Ă  vous