Omar Mateen envoyait des textos à sa femme pendant la tuerie
On en sait un peu plus sur le déroulé des événements à l'intérieur du club gay Le Pulse, à Orlando, pendant la tuerie perpétrée par Omar Mateen, le 12 juin. Il apparaît déjà que le terroriste présumé s'est connecté sur Internet pour chercher si des informations liées à son attaque étaient parues dans la presse en ligne. Mais il a aussi et surtout envoyé des textos à son épouse, Noor Salman, lui demandant notamment si elle avait regardé les informations à la télévision. Selon une source proche de l'enquête citée par plusieurs médias américains, la jeune femme, dont le rôle est encore trouble, lui aurait répondu un “je t'aime” à l'un de ses messages. Plus tard, elle essaie de l'appeler plusieurs fois mais Omar Mateen ne répondra plus. Selon CNN, la jeune femme aurait fourni des réponses confuses et contradictoires aux enquêteurs lui demandant si elle était au courant de ce projet d'attaque mené par son mari. Par ailleurs, elle aurait confié l'avoir accompagné devant le Pulse quelques semaines avant la tuerie, son époux voulant voir les lieux de ses propres yeux. Autant de détails qui intriguent les enquêteurs. Ils soupçonnent aujourd'hui Noor Salman de complicité avec son époux. Elle pourrait être formellement inculpée dans les jours à venir. Omar Mateen et Noor Salman étaient mariés depuis 2011 et vivaient à Fort-Prince avec leur petit garçon de trois ans. Ce jeudi, Barack Obama s'est rendu à Orlando pour rencontre les survivants du massacre qui a fait 49 morts et 53 blessés au Pulse. Le président américain a de nouveau appelé son pays à agir contre la violence liée aux armes à feu. “Les deux dernières attaques terroristes sur notre sol - Orlando et San Bernardino - ont été préparées chez nous. Nous allons devoir faire plus pour empêcher ce type d'événements de survenir. Il faudra plus que notre seule armée. Il faudra plus que notre seule communauté du renseignement”, a déclaré le président américain devant les journalistes. “Si nous n'agissons pas, nous assisterons à d'autres massacres dans ce genre parce que nous aurons choisi de les laisser se produire”, a-t-il ajouté.