Journal en français facile 02 juillet 2017
Namouri Dosso : Vous Écoutez Radio France Internationale.
Il est 22h00 à Paris.
20h en Temps Universel.
Namouri Dosso : Bienvenue dans votre journal en Français facile.
A mes côtés pour vous informer ce soir Sylvie Berruet.
Bonsoir Sylvie. A la une, Le président Français Emmanuel Macron s'est félicité de la première preuve de vie, de l'otage française, Sophie Pétronin. La Branche malienne d'Al-Qaida a diffusé hier l'enregistrement vidéo de six otages étrangers, enlevés ces dernières années au Mali et au Burkina.En Syrie, un attentat suicide au cœur de Damas a causé la mort d'au moins dix-huit personnes. Nous reviendrons également sur l'assassinat d'un médecin au Pakistan.Cet employé venait en aide aux enfants, atteint de Poliomyélite, une maladie qui provoque la paralysie dans jambes. Au Brésil la police a mis fin à la fuite d'un des plus important trafiquant de drogue. A la fin de ce journal, l'expression de la semaine présenté comme chaque dimanche par Yvan Amar.
SB : Il s'agit du premier signe de vie depuis son enlèvement en décembre 2016 au Mali. La française Sophie Pétronin est apparu dans une vidéo du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. ND : Il s'agit d'une alliance formée en mars dernier par plusieurs mouvements islamistes armés du Mali et qui est lié au groupe terroriste Al-Qaida. Cette vidéo d'une durée de 4 heures montre également des preuves de vie de six autres otages. Le président français, Emmanuel Macron s'est félicité ce dimanche de cette trace de vie. Il a déclaré que les services de l'Etat français travaillaient pour la retrouver et la ramener saine et sauve auprès des siens. SB : Cette vidéo apparait au moment même où se tenait, à Bamako la capitale Malienne le sommet des dirigeants du G5 Sahel.
ND : Autour du président français les chefs d'états du Mali, Du Niger, Du Burkina Faso de la Mauritanie et du Tchad. Au cœur de cette réunion la mise en place d'un bataillon d'environ cinq mille hommes pour lutter contre le terrorisme et les trafics dans cette région d'Afrique. Pour cela 423 Millions d'Euros c'est le Budget sur lequel se sont mis d'accords les dirigeants afin de financer cette force conjointe. SB : A Damas en Syrie. La ville a été frappée par trois attentats suicide ce matin.
ND : L'attaque a fait au moins 18 morts et une dizaine de blessées sur la place Al-Tahrir situé dans l'Est de la ville. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier survenu dans la capitale. La Correspondance à Beyrouth de Paul Khalifeh
Les images attestent de la puissance de l'explosion qui a frappé la place al-Tahrir, des voitures calcinées, des devantures de magasins pulvérisées et des façades d'immeubles endommagées. Le souffle de la déflagration a brisé les vitres dans un rayon de plusieurs dizaines de mètres. Presque simultanément, deux autres explosions ont secoué la capitale syrienne. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme et des sources proches du régime, trois véhicules conduits par des kamikazes ont essayé d'entrer à Damas. Les forces de l'ordre ont réussi à en détruire deux, sur la route de l'aéroport, provoquant la mort des conducteurs. Une troisième voiture a réussi à passer entre les mailles du filet, encerclé sur place al-Tahrir, le kamikaze a fait exploser le véhicule, tuant et blessant un certain nombre de personnes, dont des militaires qui le prenait en chasse. Les derniers attentats suicide à Damas remontent au mois de mars, lorsqu'une centaine de personnes avaient été tuées dans trois attaques, en cinq jours, dont l'une d'elle avait visé le palais de justice. Ce dernier attentat avait été revendiqué par l'ex-branche d'Al-Qaida en Syrie. Les attentats de dimanche interviennent alors que l'armée syrienne avance, depuis plusieurs jours, dans les quartiers de Jobar et Ain Terma, derniers bastions rebelles et djihadistes à l'est de la capitale. ND : En Irak. Un homme s'est fait exploser dans un camp de déplacés. L'attaque a eu lieu de la province irakienne d'Al-Anbar situé à l'ouest du pays. 14 personnes ont été tuées selon un responsable de la police. Il y a également 13 blessés. La majorité des victimes sont des femmes et des enfants. L'attentat n'a pas été revendiqué. SB : Au Pakistan, un employé des services de santé a été tué près d'Islamabad. ND : cet homme participait à une campagne de soin pour les enfants, afin de mettre fin à une épidémie de poliomyélite Les médecins qui opèrent dans les provinces les plus reculé son régulièrement visés par des attaques. Pour le moment, il n'y a pas de revendications. Mais les regards se tournent vers les Talibans.
RFI Islamabad Michel Picard
Les équipes de vaccinations ont régulièrement par le passé été prises pour cible, mais c'est la première attaque du genre cette année. Les assaillants armés ont pris la fuite aussitôt après avoir assassiné un technicien d'une quarantaine d'années, à soixante-dix kilomètres au nord de la capitale. Il appartenait à un groupe de sensibilisation qui arpente les provinces les plus reculées pour administrer le vaccin contre la polio. Pour l'heure, aucune revendication mais les talibans ont, ces dernières années, mené de très nombreuses opérations meurtrières contre ces équipes anti-polio faisant plus de cents morts depuis 2012. Des groupes islamistes et des responsables religieux continuent de faire campagne contre toute vaccination, affirmant que les vaccins seraient contraires à l'islam ou encore qu'ils soient une arme de l'occident pour inoculer des maladies et rendre stériles les populations les plus vulnérables. Cette opposition au vaccin s'est accentuée depuis la fausse campagne de vaccination qui a permis à la CIA, dans cette même région, d'identifier et de tuer Oussama Ben Laden en 2011. Le Pakistan est l'un des derniers pays au monde où la poliomyélite reste endémique. Cette maladie infantile très contagieuse, est provoquée par un virus qui envahit le système nerveux et qui peut entraîner une paralysie totale en quelques heures. Après de vastes campagnes dans les zones tribales proches de la frontière afghane, la proportion d'enfants jamais vaccinés est désormais négligeable, après avoir été de 5% en 2015 et 20% en 2014. SB : Aux États-Unis, c'est une des vidéos les plus consulté sur le Fil Twitter. Elle provient directement du compte de Donald Trump.
ND : Le président américain a posté une séquence d'un peu plus de 20 secondes, le montrant en train de rouer de coups, un homme affublé du logo de la chaîne d'informations CNN. Nouvelle illustration des rapports pour le moins compliqué, entre le locataire de la Blanche et les journalistes. La chaine CNN a réagi. Elle dénonce une incitation à la violence envers les journalistes et parle d'un jour triste pour le pays. SB : Au Brésil un trafiquant de drogue surnommé "Tête blanche" a été arrêté. ND : Luiz Carlos Da Rocha l'un des plus importants responsables du trafic de cocaïne en Amérique du sud a été appréhendé dans l'ouest du Pays. Il s'agit d'une arrestation très importante pour la police brésilienne car cet homme était en cavale, c'est à dire en fuite, depuis 30 ans. Benjamin Dellile
Pour échapper à la police, Luiz Carlos da Rocha était prêt à tout. Il a d'abord changé de nom, se faisant désormais appeler Vitor Luiz de Moraes, et il s'était même fait refaire le visage par un chirurgien pour passer totalement incognito. Sauf que la police a fini par le localiser et s'est finalement rendu compte que Da Rocha et De Moraes n'étaient en fait qu'une seule et même personne. L'opération qui a permis son arrestation a mobilisé 150 agents de police. Elle a aussi permis d'arrêter le bras droit du trafiquant, et de saisir l'équivalent de 10 millions de dollars de biens. L'opération a été baptisée « Spectrum » en référence au caractère insaisissable de Da Rocha qui lui a permis d'échapper à la prison pendant trois décennies. « Tête Blanche » est accusée d'avoir dirigé un gigantesque réseau de production et de trafic de cocaïne. La drogue était produite en Bolivie, en Colombie et au Pérou avant d'être acheminée vers les Etats-Unis et l'Europe. Son réseau lui aurait permis d'amasser plus de 100 millions de dollars de patrimoine personnel. ND : Il est 22h 07 à Paris. C'est le moment de retrouver comme chaque dimanche, Yvan Amar et son, expression de la semaine. Ce soir il est question de l'expression, TEAM BUILDING.
