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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 14 décembre 2017

Journal en français facile 14 décembre 2017

Sébastien Duhamel : RFI, il est 21h ici à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous et bienvenue dans votre journal en Français facile. À mes côtés pour le présenter : Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Sébastien. À la une ce soir, le sommet européen qui s'est ouvert aujourd'hui à Bruxelles. Les chefs d'États et de gouvernements de l'Union européenne doivent discuter de la sortie de la Grande-Bretagne et du sujet des migrations.

SD : La conférence de presse annuelle du président russe ensuite. Vladimir Poutine a abordé de nombreux points, comme la tenue de l'élection présidentielle en Russie l'an prochain ou bien les accusations des États-Unis.

SB : L'Australie face au problème des violences sexuelles. Pendant cinq ans, une commission mise en place par le gouvernement a recueilli des milliers de témoignages de personnes victimes durant leur enfance.

SD : Et puis ce drame, cet accident en France. Un train régional a percuté aujourd'hui un bus de transport scolaire. Quatre enfants sont morts et une vingtaine de personnes ont été grièvement blessées.

-------

SB : Et on commence donc par ce sommet européen qui s'est ouvert aujourd'hui à dans la capitale belge, à Bruxelles.

SD : Un sommet européen, c'est la réunion des chefs d'État et de gouvernements de l'Union européenne. Et ils sont désormais 27, non plus 28, car la Grande-Bretagne prépare sa sortie. Ce Brexit est justement au coeur - au centre - des discussions aujourd'hui : le lancement de la deuxième phase de discussions devrait être annoncé, il s'agit des négociations autour des futures relations commerciales. 25 pays devraient également adopter un pacte militaire pour mener à bien un projet vieux de 70 ans, à savoir l'Europe de la défense. Et puis la question des migrants est également débattue, notamment la solidarité et les quotas d'accueil de réfugiés, les pays européens restants divisés sur ce sujet. On fait le point avec notre envoyé spécial Dominique Baillard.

La chancelière allemande a été la plus ferme à son arrivée à Bruxelles : il ne peut y avoir de solidarité sélective pour Angela Merkel. En revanche, le président Macron a préféré jouer les pacificateurs : « Il faut que, dans le cadre de ce qui a été décidé, une solidarité s'exprime sans pour autant tomber dans des blocages excessifs. En ce sens, je pense que chacun doit mettre un peu du sien pour trouver les bonnes convergences. » Le président français serait-il en train d'ouvrir la porte à la fin des quotas ? Polonais, Tchèques et Hongrois proposent d'exprimer leur solidarité sous forme d'une aide financière. Ce qui compte pour Emmanuel Macron, c'est d'aller de l'avant : « Mais il nous faut aussi avancer sur un droit commun, en particulier de l'asile, sur une politique de protection commune aux frontières et sur une politique - en particulier vis-à-vis des théâtres d'opérations les plus sensibles - commune. C'est ce que nous avons commencé à faire sur la Libye, ce que nous continuons à faire sur le Sahel. Ce sont des règles nouvelles qu'il nous faut créer, et pour moi la discussion de ce soir doit permettre de donner un cap politique sur ces textes pour arriver à un résultat en 2018. » Car dans l'entourage de l'Élysée, le stade de la crise migratoire est dépassé. C'est pour répondre à un phénomène migratoire durable que l'Europe doit, au plus vite, se doter d'une politique et des outils pour l'appliquer. Dominique Baillard, Bruxelles, RFI.

SB : Et dans cette Union Sébastien, la Commission européenne pointe du doigt un mauvais élève : la Pologne.

SD : Oui, la Commission européenne ouvrira la semaine prochaine une procédure contre Varsovie. Celle-ci pourrait mener à une suppression du droit de vote polonais au sein de l'Union. La raison invoquée est le non-respect de l'État de droit, une des valeurs fondatrices des institutions européennes.

SB : Le Président russe Vladimir Poutine tenait aujourd'hui sa conférence de presse.

SD : Un exercice qui a duré plus de 3 heures et 40 minutes. Plus de 1600 journalistes étaient accrédités - autorisés à participer à cet évènement. Et c'est non seulement le président russe qui parlait, mais également le candidat à l'élection présidentielle prévue en mars 2018. Vladimir Poutine s'est par ailleurs exprimé sur les sujets internationaux, sur les accusations lancées par les États-Unis par exemple. Accusations selon lesquelles le Kremlin aurait influencé le cours de l'élection présidentielle qui conduit à la victoire de Donald Trump. Vladimir Poutine a tout simplement balayé - écarté - ces accusations, écoutez-le.

« Tout cela a été inventé par des gens qui se trouvent dans l'opposition à Trump pour délégitimer son travail. Je trouve ça très étrange, je vous le dis franchement : les gens qui font ça le font sans comprendre qu'ils portent atteinte à la situation politique du pays, qu'ils affaiblissent les moyens du chef de l'État qui a été élu. Cela signifie qu'ils n'ont aucune considération pour les électeurs qui ont voté pour lui. On a accusé notre ambassadeur d'avoir rencontré certaines personnalités, mais il s'agit d'une pratique habituelle, qui se fait partout dans le monde. Lorsque des diplomates et même des membres du gouvernement rencontrent tous les candidats, leurs équipes de campagnes examinent certains sujets, les perspectives de développement, tentent de comprendre ce que fera telle et telle personne si elle arrive au pouvoir. Qu'y a-t-il de si excessif à cela ? Et pourquoi tombe-t-on dans cette obsession de l'espionnage ? » SD : C'était le président russe, Vladimir Poutine. SB : Et pendant ce temps Sébastien, le Canada confirme son soutien aux autorités ukrainiennes.

SD : Le gouvernement canadien a autorisé hier la livraison d'armes automatiques en Ukraine. La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland évoque son soutien inébranlable - c'est-à-dire son soutien qu'on ne peut pas modifier - à un pays confronté à des affrontements avec des séparatistes prorusses. La porte-parole, en réponse, du ministère russe des Affaires étrangères a réagi et rétorqué que le Canada va mettre à mal le règlement pacifique du conflit.

SB : L'Australie confrontée aux violences sexuelles, avec cette longue enquête qui se termine aujourd'hui... Pendant cinq ans, une commission royale australienne a recueilli plus 8000 témoignages de personnes abusées sexuellement dans leur enfance. Des dizaines d'institutions sont visées : des écoles, des clubs sportifs, des maisons de soin ou encore des organisations religieuses. Le but de cette enquête était de libérer la parole des victimes -Victor Zammit-, mais aussi d'améliorer le système australien de protection de l'enfance, pour éviter que de tels abus ne se reproduisent à l'avenir.

Plus de 1000 messages écrits par des victimes ont été publiés ce jeudi dans un livre intitulé « Message to Australia ». La plupart sont anonymes. Certains sont très courts comme celui-ci : « Que notre voix fasse écho. » D'autres, plus longs comme celui-là : « Un pédophile ne vole pas seulement votre enfance, il vole aussi une grande partie de votre vie d'adulte. » Pour une grande majorité de ces victimes de viols et d'abus sexuels, c'était la première fois qu'elles se confiaient. À l'époque, d'après l'enquête de la commission royale, la police, les agences de protection de l'enfance, et l'Église Catholique refusaient très souvent de croire les enfants. Et pourtant, les chiffres révélés cette année ont choqué tout le pays : rien qu'entre 1950 et 2009, 4400 enfants ont subi des attouchements sexuels par des prêtres. C'est donc la fin d'une longue enquête, mais tout ne s'arrête pas là : de nombreuses affaires continuent d'être entendues par les tribunaux. Et vendredi, la Commission royale remettra au gouverneur général de l'Australie un rapport avec de nombreuses recommandations. Pour que « les choses changent vraiment », c'est ce qu'a déclaré Peter McClellan, le juge qui a dirigé cette enquête.

SB : Le président sud-coréen, Moon Jae In, poursuit sa première visite d'État en Chine.

SD : Oui, arrivé hier, il a rencontré aujourd'hui son homologue chinois, le président Xi Jinping à Pékin. Et après le froid jeté cette année par l'installation d'un bouclier antimissile américain en Corée du Sud, l'heure était au réchauffement des relations bilatérales, au réchauffement des relations entre les deux pays.

SB : La France est sous le choc après ce drame survenu aujourd'hui.

SD : Un train régional est entré en collision avec un bus de transport scolaire. Cela signifie que les deux véhicules se sont percutés. Un accident qui s'est produit à Millas dans le sud de la France. Une catastrophe qui a entraîné la mobilisation totale de l'État, c'est ce qu'a assuré le président Emmanuel Macron sur Twitter. Un choc extrêmement violent, donc, et dont les causes restent encore à déterminerSimon Rozé.

70 pompiers, 10 ambulances, 4 hélicoptères, un poste de secours mobile... Tous les services d'urgence sont mobilisés : le préfet des Pyrénées-Orientales a en effet déclenché le plan blanc. Des moyens qui témoignent de la violence extrême du choc de cette collision entre un train régional et un car de transport scolaire. Le drame a eu lieu peu après 16h, à la sortie des classes quand les collégiens rentraient chez eux. Leur bus était semble-t-il engagé sur un passage à niveau alors que les barrières étaient baissées. Selon la SNCF, c'est à ce moment-là que le train, qui roulait à la vitesse réglementaire de 80 km/h, l'a percuté à l'arrière, le coupant en deux. Pourquoi ce bus se trouvait-il donc là ? L'enquête le dira. Les conducteurs, celui du train et celui de l'autocar qui a été légèrement blessé, vont être entendus dans les heures qui viennent par les gendarmes.

SD : Simon Rozé.

SB : Et puis en France encore, un mot d'économie.

SD : La banque de France optimiste -confiante- a relevé aujourd'hui ses prévisions pour l'économie française. Elle estime que le commerce extérieur ne devrait plus être un frein. La banque centrale voit ainsi la croissance atteindre 1,8% cette année pour se stabiliser à 1,7 % en 2018, et puis 1,8 % en 2019. L'institution n'exclut toutefois pas de meilleurs résultats en fonction des réformes mises en oeuvre par le gouvernement. RFI il est 21h bientôt passées de 10 minutes ici à Paris. Merci d'avoir suivi ce journal en Français facile. Vous pouvez le retrouver, version audio et version écrite, sur le site savoirs.rfi.fr . Merci à Sylvie Berruet qui a présenté avec moi, bonne soirée à tous.

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Journal en français facile 14 décembre 2017 Journal en français facile December 14, 2017

Sébastien Duhamel : RFI, il est 21h ici à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous et bienvenue dans votre journal en Français facile. À mes côtés pour le présenter : Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Sébastien. À la une ce soir, le sommet européen qui s’est ouvert aujourd’hui à Bruxelles. Les chefs d’États et de gouvernements de l’Union européenne doivent discuter de la sortie de la Grande-Bretagne et du sujet des migrations. Heads of State and Government of the European Union must discuss Britain's exit and the subject of migration.

SD : La conférence de presse annuelle du président russe ensuite. Vladimir Poutine a abordé de nombreux points, comme la tenue de l’élection présidentielle en Russie l’an prochain ou bien les accusations des États-Unis.

SB : L’Australie face au problème des violences sexuelles. Pendant cinq ans, une commission mise en place par le gouvernement a recueilli des milliers de témoignages de personnes victimes durant leur enfance.

SD : Et puis ce drame, cet accident en France. Un train régional a percuté aujourd’hui un bus de transport scolaire. Quatre enfants sont morts et une vingtaine de personnes ont été grièvement blessées.

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SB : Et on commence donc par ce sommet européen qui s’est ouvert aujourd’hui à dans la capitale belge, à Bruxelles.

SD : Un sommet européen, c’est la réunion des chefs d’État et de gouvernements de l’Union européenne. Et ils sont désormais 27, non plus 28, car la Grande-Bretagne prépare sa sortie. Ce Brexit est justement au coeur - au centre - des discussions aujourd’hui : le lancement de la deuxième phase de discussions devrait être annoncé, il s’agit des négociations autour des futures relations commerciales. 25 pays devraient également adopter un pacte militaire pour mener à bien un projet vieux de 70 ans, à savoir l’Europe de la défense. Et puis la question des migrants est également débattue, notamment la solidarité et les quotas d’accueil de réfugiés, les pays européens restants divisés sur ce sujet. On fait le point avec notre envoyé spécial Dominique Baillard.

La chancelière allemande a été la plus ferme à son arrivée à Bruxelles : il ne peut y avoir de solidarité sélective pour Angela Merkel. En revanche, le président Macron a préféré jouer les pacificateurs : « Il faut que, dans le cadre de ce qui a été décidé, une solidarité s’exprime sans pour autant tomber dans des blocages excessifs. |||||||||pacifiers||||||||||||||||||||||| En ce sens, je pense que chacun doit mettre un peu du sien pour trouver les bonnes convergences. » Le président français serait-il en train d’ouvrir la porte à la fin des quotas ? Polonais, Tchèques et Hongrois proposent d’exprimer leur solidarité sous forme d’une aide financière. Ce qui compte pour Emmanuel Macron, c’est d’aller de l’avant : « Mais il nous faut aussi avancer sur un droit commun, en particulier de l’asile, sur une politique de protection commune aux frontières et sur une politique - en particulier vis-à-vis des théâtres d’opérations les plus sensibles - commune. C’est ce que nous avons commencé à faire sur la Libye, ce que nous continuons à faire sur le Sahel. Ce sont des règles nouvelles qu’il nous faut créer, et pour moi la discussion de ce soir doit permettre de donner un cap politique sur ces textes pour arriver à un résultat en 2018. » Car dans l’entourage de l’Élysée, le stade de la crise migratoire est dépassé. C’est pour répondre à un phénomène migratoire durable que l’Europe doit, au plus vite, se doter d’une politique et des outils pour l’appliquer. Dominique Baillard, Bruxelles, RFI.

SB : Et dans cette Union Sébastien, la Commission européenne pointe du doigt un mauvais élève : la Pologne.

SD : Oui, la Commission européenne ouvrira la semaine prochaine une procédure contre Varsovie. Celle-ci pourrait mener à une suppression du droit de vote polonais au sein de l’Union. La raison invoquée est le non-respect de l’État de droit, une des valeurs fondatrices des institutions européennes. ||||||||||||||founding|||

SB : Le Président russe Vladimir Poutine tenait aujourd’hui sa conférence de presse.

SD : Un exercice qui a duré plus de 3 heures et 40 minutes. Plus de 1600 journalistes étaient accrédités - autorisés à participer à cet évènement. Et c’est non seulement le président russe qui parlait, mais également le candidat à l’élection présidentielle prévue en mars 2018. Vladimir Poutine s’est par ailleurs exprimé sur les sujets internationaux, sur les accusations lancées par les États-Unis par exemple. Accusations selon lesquelles le Kremlin aurait influencé le cours de l’élection présidentielle qui conduit à la victoire de Donald Trump. Vladimir Poutine a tout simplement balayé - écarté - ces accusations, écoutez-le.

« Tout cela a été inventé par des gens qui se trouvent dans l’opposition à Trump pour délégitimer son travail. Je trouve ça très étrange, je vous le dis franchement : les gens qui font ça le font sans comprendre qu’ils portent atteinte à la situation politique du pays, qu’ils affaiblissent les moyens du chef de l’État qui a été élu. Cela signifie qu’ils n’ont aucune considération pour les électeurs qui ont voté pour lui. On a accusé notre ambassadeur d’avoir rencontré certaines personnalités, mais il s’agit d’une pratique habituelle, qui se fait partout dans le monde. Lorsque des diplomates et même des membres du gouvernement rencontrent tous les candidats, leurs équipes de campagnes examinent certains sujets, les perspectives de développement, tentent de comprendre ce que fera telle et telle personne si elle arrive au pouvoir. Qu’y a-t-il de si excessif à cela ? Et pourquoi tombe-t-on dans cette obsession de l’espionnage ? » SD : C’était le président russe, Vladimir Poutine. SB : Et pendant ce temps Sébastien, le Canada confirme son soutien aux autorités ukrainiennes.

SD : Le gouvernement canadien a autorisé hier la livraison d’armes automatiques en Ukraine. La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland évoque son soutien inébranlable - c’est-à-dire son soutien qu’on ne peut pas modifier - à un pays confronté à des affrontements avec des séparatistes prorusses. La porte-parole, en réponse, du ministère russe des Affaires étrangères a réagi et rétorqué que le Canada va mettre à mal le règlement pacifique du conflit.

SB : L’Australie confrontée aux violences sexuelles, avec cette longue enquête qui se termine aujourd’hui... Pendant cinq ans, une commission royale australienne a recueilli plus 8000 témoignages de personnes abusées sexuellement dans leur enfance. Des dizaines d’institutions sont visées : des écoles, des clubs sportifs, des maisons de soin ou encore des organisations religieuses. Le but de cette enquête était de libérer la parole des victimes -Victor Zammit-, mais aussi d’améliorer le système australien de protection de l’enfance, pour éviter que de tels abus ne se reproduisent à l’avenir.

Plus de 1000 messages écrits par des victimes ont été publiés ce jeudi dans un livre intitulé « Message to Australia ». La plupart sont anonymes. Certains sont très courts comme celui-ci : « Que notre voix fasse écho. » D’autres, plus longs comme celui-là : « Un pédophile ne vole pas seulement votre enfance, il vole aussi une grande partie de votre vie d’adulte. » Pour une grande majorité de ces victimes de viols et d’abus sexuels, c’était la première fois qu’elles se confiaient. À l’époque, d’après l’enquête de la commission royale, la police, les agences de protection de l’enfance, et l’Église Catholique refusaient très souvent de croire les enfants. Et pourtant, les chiffres révélés cette année ont choqué tout le pays : rien qu’entre 1950 et 2009, 4400 enfants ont subi des attouchements sexuels par des prêtres. C’est donc la fin d’une longue enquête, mais tout ne s’arrête pas là : de nombreuses affaires continuent d’être entendues par les tribunaux. Et vendredi, la Commission royale remettra au gouverneur général de l’Australie un rapport avec de nombreuses recommandations. Pour que « les choses changent vraiment », c’est ce qu’a déclaré Peter McClellan, le juge qui a dirigé cette enquête.

SB : Le président sud-coréen, Moon Jae In, poursuit sa première visite d’État en Chine.

SD : Oui, arrivé hier, il a rencontré aujourd’hui son homologue chinois, le président Xi Jinping à Pékin. Et après le froid jeté cette année par l’installation d’un bouclier antimissile américain en Corée du Sud, l’heure était au réchauffement des relations bilatérales, au réchauffement des relations entre les deux pays.

SB : La France est sous le choc après ce drame survenu aujourd’hui.

SD : Un train régional est entré en collision avec un bus de transport scolaire. Cela signifie que les deux véhicules se sont percutés. ||||||||collided Un accident qui s’est produit à Millas dans le sud de la France. Une catastrophe qui a entraîné la mobilisation totale de l’État, c’est ce qu’a assuré le président Emmanuel Macron sur Twitter. Un choc extrêmement violent, donc, et dont les causes restent encore à déterminerSimon Rozé.

70 pompiers, 10 ambulances, 4 hélicoptères, un poste de secours mobile... Tous les services d’urgence sont mobilisés : le préfet des Pyrénées-Orientales a en effet déclenché le plan blanc. Des moyens qui témoignent de la violence extrême du choc de cette collision entre un train régional et un car de transport scolaire. Le drame a eu lieu peu après 16h, à la sortie des classes quand les collégiens rentraient chez eux. Leur bus était semble-t-il engagé sur un passage à niveau alors que les barrières étaient baissées. Selon la SNCF, c’est à ce moment-là que le train, qui roulait à la vitesse réglementaire de 80 km/h, l’a percuté à l’arrière, le coupant en deux. Pourquoi ce bus se trouvait-il donc là ? L’enquête le dira. Les conducteurs, celui du train et celui de l’autocar qui a été légèrement blessé, vont être entendus dans les heures qui viennent par les gendarmes.

SD : Simon Rozé.

SB : Et puis en France encore, un mot d’économie.

SD : La banque de France optimiste -confiante- a relevé aujourd’hui ses prévisions pour l’économie française. Elle estime que le commerce extérieur ne devrait plus être un frein. La banque centrale voit ainsi la croissance atteindre 1,8% cette année pour se stabiliser à 1,7 % en 2018, et puis 1,8 % en 2019. L’institution n’exclut toutefois pas de meilleurs résultats en fonction des réformes mises en oeuvre par le gouvernement. RFI il est 21h bientôt passées de 10 minutes ici à Paris. Merci d’avoir suivi ce journal en Français facile. Vous pouvez le retrouver, version audio et version écrite, sur le site savoirs.rfi.fr . Merci à Sylvie Berruet qui a présenté avec moi, bonne soirée à tous.