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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 19 novembre 2017

Journal en français facile 19 novembre 2017

21 h à Paris

20 h TU

Gilles Moreau : bonsoir à tous, voici comme chaque soir votre Journal en français facile.

Dans l'actualité : un discours de Robert Mugabe qui reste président du Zimbabwe. Il a pris la parole pendant une vingtaine de minutes à la télévision nationale, entouré des chefs militaires, sans évoquer son départ qui était pourtant attendu.

Au Kénya, la situation reste tendue à la veille de la décision de la Cour suprême sur la présidentielle du 26 octobre. Des incidents ont éclaté après la découverte de cadavres dans un bidonville de Nairobi.

Une élection présidentielle se tient au Chili. C'est aujourd'hui le premier tour. En position de favori : le conservateur Sebastian Piñera, qui a déjà dirigé le pays, de 2010 à 2014.

A la fin de ce journal, le rendez-vous d'Yvan Amar. "Et puis sans va" : c'est l'expression de la semaine.

GM : Contre toute attente, Robert Mugabe n'a donc pas annoncé sa démission au Zimbabwe. Le président a pris la parole ce soir à la télévision d'Etat, entouré des chefs militaires. Tout en jugeant leurs préoccupations "légitimes", il a estimé que l'intervention de l'armée (qui l'a placé cette semaine en résidence surveillée) n'avait pas remis en cause son autorité en tant que chef de l'Etat. Robert Mugabe refuse de céder, malgré la décision prise ce dimanche par le parti au pouvoir de le démettre de ses fonctions.

Valentine Rioux, vous êtes en direct d'Harare, dans un bar de la ville où tout le monde était à l'écoute, bien sûr :

(Non disponible )

Situation toujours tendue au Kénya à la veille d'une décision de justice cruciale pour l'avenir du pays. La Cour suprême se prononcera demain sur les demandes d'annulation de la présidentielle du 26 octobre dernier. Des échauffourées ont éclaté aujourd'hui entre la police et des habitants de Nairobi en colère. Au moins quatre cadavres ont été découverts dans un bidonville de la ville sans que l'on connaisse les raisons de leur décès : crimes de droit commun ou bien violences politiques.

Au Chili, les électeurs ont encore un peu moins d'une heure - jusqu'à 21 heures TU - pour se rendre aux urnes. L'élection présidentielle concerne 14 millions d'électeurs appelés à départager 8 candidats. Parmi eux, un favori : le conservateur Sebastian Piñera, bien parti pour décrocher un nouveau mandat après avoir déjà dirigé le pays, de 2010 à 2014. Pour RFI, Justine Fontaine s'est rendue à l'Estadio nacional, stade emblématique de la capitale Santiago, transformé aujourd'hui en bureau de vote, le plus grand du pays.

Son reportage :

« Ces électeurs viennent de repérer leur bureau de vote. Car ici il y en a plus d'une centaine, répartis tout autour des tribunes du stade. Eduardo Barra est arrivé dès l'ouverture ce matin. Il vient de voter, et compte glisser le même bulletin dans l'urne au second tour : « Quoi qu'il arrive. Je te le dis tout de suite, je ne suis pas de droite, mais c'est le seul qui ait de l'expérience. Je crois qu'il peut faire quelque chose. » Cristian Valenzuela, lui, vient de voter pour pour le Frente amplio, une coalition de gauche créditée d'environ 10% dans les sondages. Son fils de deux ans dans ses bras, il salue la mise en place pour la première fois d'un scrutin proportionnel pour les législatives, et ne veut pas oublier que ce lieu a été un centre de détention juste après le coup d'Etat du général Pinochet en 73 :« Symboliquement c'est très fort... ce lieu où tant de personnes ont été torturées et tuées, ce monument qui représente ce à quoi nous ne devons pas revenir... Le fait qu'on vote ici, que ce soit un lieu de démocratie aujourd'hui, c'est important ». Selon les sondages, Sebastian Piñera devrait arriver largement en tête au premier tour, avec 40% d'intentions de vote. Suivi, quinze points derrière, du candidat de gauche Alejandro Guillier, soutenu par une partie de la majorité sortante. » Le président israélien Reuven Rivlin a rejeté la demande de grâce d'un soldat reconnu coupable du meurtre d'un palestinien. Il l'avait achevé d'une balle dans la tête alors que le Palestinien, blessé, gisait au sol. Ce soldat franco-israélien avait été condamné à 18 mois de prison pour "homicide volontaire", lors d'un procès très médiatisé.

Des pauvres invités à déjeuner au Vatican. En cette première Journée mondiale des pauvres, plusieurs centaines d'entre eux ont été conviés à partager un repas avec le pape François. Le reportage de notre correspondant au Vatican Olivier Bonnel :

« Comme un bon père de famille, le souverain pontife salue les 1500 personnes qui vivent dans la précarité et qui sont venues de France d'Espagne ou encore de Pologne. L'immense salle Paul VI où d'ordinaire le pape tient ses audiences générales, s'est transformée en réfectoire géant où des tables rondes aux nappes blanches ont été dressées, et où chacun se fait servir. Cette Journée mondiale pour les pauvres, le Pape François l'a souhaitée il y a un an lorsqu'il a clos l'année de la miséricorde. Plus tôt, en célébrant la messe dans la basilique Saint-Pierre avec 4000 personnes, le Pape a appelé une nouvelle fois à dépasser l'indifférence, « dans leur faiblesse, il y a une force salvatrice » a-t-il expliqué et si « aux yeux du monde, ils ont peu de valeur, ce sont eux qui nous ouvrent le chemin du ciel, ils sont nos “passeports pour le paradis”. Serge est venu de Nantes pour partager cette journée avec le pape, avec émotion, il a lu une lecture lors de la messe. 2 500 nécessiteux ont eux aussi déjeuné dans des réfectoires de Rome, gérés par le Vatican ou les communautés catholiques de la ville. L'an prochain, ce seront eux qui partageront leur repas avec le pape argentin. » « Et puis sans va" : c'est l'expression de la semaine. Rendez-vous signé Yvan Amar :

« Gerry Adams : un dernier mandat et puis s'en va! C'est ainsi qu'on présente le la fin de la carrière politique de celui qui dirige en Irlande le parti Sinn Fein depuis si longtemps. Un dernier mandat et puis il prend sa retraite, il s'en va. Mais justement on ne dit pas « il ». On dit « s'en va »! C'est qu'on se rappelle une vieille chanson enfantine qu'on cite en la transformant! Ainsi font, font, font les petites marionnettes. Ainsi font, font, font... trois petits tours et puis s'en vont. Une allusion peu respectueuse du métier politique! Souvent quand on cite cette chanson c'est pour mieux souligner un vide, juste une apparence! Les marionnettes n'ont pas de volonté propre. Elles sont manipulées pas quelqu'un qu'on ne voit pas. Mais la formule a souvent des intentions moins méchantes: elle montre que rien n'est éternel, que les vies humaines sont bien éphémères, c'est à dire bien courtes. Une activité politique longue a l'échelle d'une vie, durant toute une vie, c'est bref comparé à l'histoire. Et quand elle est finie, qu'en reste-t-il ? On ne le saura que plus tard ! » Merci et à la semaine prochaine Yvan Amar. C'est la fin de votre Journal en français facile. Bonsoir à tous !

Journal en français facile 19 novembre 2017 Journal en français facile November 19, 2017 Journal en français facile 19 de noviembre de 2017

21 h à Paris

20 h TU

Gilles Moreau : bonsoir à tous, voici comme chaque soir votre Journal en français facile. Gilles Moreau: good evening everyone, this is how easy your Journal is in French every evening.

Dans l’actualité : un discours de Robert Mugabe qui reste président du Zimbabwe. Il a pris la parole pendant une vingtaine de minutes à la télévision nationale, entouré des chefs militaires, sans évoquer son départ qui était pourtant attendu.

Au Kénya, la situation reste tendue à la veille de la décision de la Cour suprême sur la présidentielle du 26 octobre. Des incidents ont éclaté après la découverte de cadavres dans un bidonville de Nairobi.

Une élection présidentielle se tient au Chili. C’est aujourd’hui le premier tour. En position de favori : le conservateur Sebastian Piñera,  qui a déjà dirigé le pays, de 2010 à 2014.

A la fin de ce journal, le rendez-vous d’Yvan Amar. "Et puis sans va" : c’est l’expression de la semaine.

GM : Contre toute attente, Robert Mugabe n’a donc pas annoncé sa démission au Zimbabwe. Le président a pris la parole ce soir à la télévision d’Etat, entouré des chefs militaires. Tout en jugeant leurs préoccupations "légitimes", il a estimé que l’intervention de l’armée (qui l’a placé cette semaine en résidence surveillée) n’avait pas remis en cause son autorité en tant que chef de l’Etat. Robert Mugabe refuse de céder, malgré la décision prise ce dimanche par le parti au pouvoir de le démettre de ses fonctions.

Valentine Rioux, vous êtes en direct d’Harare, dans un bar de la ville où tout le monde était à l’écoute, bien sûr :

(Non disponible )

Situation toujours tendue au Kénya à la veille d’une décision de justice cruciale pour l’avenir du pays. La Cour suprême se prononcera demain sur les demandes d’annulation de la présidentielle du 26 octobre dernier. Des échauffourées ont éclaté aujourd’hui entre la police et des habitants de Nairobi en colère. Au moins quatre cadavres ont été découverts dans un bidonville de la ville sans que l’on connaisse les raisons de leur décès : crimes de droit commun ou bien violences politiques.

Au Chili, les électeurs ont encore un peu moins d’une heure - jusqu’à 21 heures TU - pour se rendre aux urnes. L’élection présidentielle concerne 14 millions d’électeurs appelés à départager 8 candidats. Parmi eux, un favori : le conservateur Sebastian Piñera,  bien parti pour décrocher un nouveau mandat après avoir déjà dirigé le pays, de 2010 à 2014. Pour RFI, Justine Fontaine s’est rendue à l’Estadio nacional, stade emblématique de la capitale Santiago, transformé aujourd’hui en bureau de vote, le plus grand du pays.

Son reportage :

« Ces électeurs viennent de repérer leur bureau de vote. Car ici il y en a plus d’une centaine, répartis tout autour des tribunes du stade. Eduardo Barra est arrivé dès l’ouverture ce matin. Il vient de voter, et compte glisser le même bulletin dans l’urne au second tour : « Quoi qu’il arrive. Je te le dis tout de suite, je ne suis pas de droite, mais c’est le seul qui ait de l’expérience. Je crois qu’il peut faire quelque chose. » Cristian Valenzuela, lui, vient de voter pour pour le Frente amplio, une coalition de gauche créditée d’environ 10% dans les sondages. Son fils de deux ans dans ses bras, il salue la mise en place pour la première fois d’un scrutin proportionnel pour les législatives, et ne veut pas oublier que ce lieu a été un centre de détention juste après le coup d’Etat du général Pinochet en 73 :« Symboliquement c’est très fort... ce lieu où tant de personnes ont été torturées et tuées, ce monument qui représente ce à quoi nous ne devons pas revenir... Le fait qu’on vote ici, que ce soit un lieu de démocratie aujourd’hui, c’est important ». Selon les sondages, Sebastian Piñera devrait arriver largement en tête au premier tour, avec 40% d’intentions de vote. Suivi, quinze points derrière, du candidat de gauche Alejandro Guillier, soutenu par une partie de la majorité sortante. » Le président israélien Reuven Rivlin a rejeté la demande de grâce d’un soldat reconnu coupable du meurtre d’un palestinien. Il l’avait achevé d’une balle dans la tête alors que le Palestinien, blessé, gisait au sol. Ce soldat franco-israélien avait été condamné à 18 mois de prison pour "homicide volontaire",  lors d’un procès très médiatisé.

Des pauvres invités à déjeuner au Vatican. En cette première Journée mondiale des pauvres, plusieurs centaines d’entre eux ont été conviés à partager un repas avec le pape François. Le reportage de notre correspondant au Vatican Olivier Bonnel  :

« Comme un bon père de famille, le souverain pontife salue les 1500 personnes qui vivent dans la précarité et qui sont venues de France d’Espagne ou encore de Pologne. L’immense salle Paul VI où d’ordinaire le pape tient ses audiences générales, s’est transformée en réfectoire géant où des tables rondes aux nappes blanches ont été dressées, et où chacun se fait servir. Cette Journée mondiale pour les pauvres, le Pape François l’a souhaitée il y a un an lorsqu’il a clos l’année de la miséricorde. Plus tôt, en célébrant la messe dans la basilique Saint-Pierre avec 4000 personnes, le Pape a appelé une nouvelle fois à dépasser l’indifférence, « dans leur faiblesse, il y a une force salvatrice » a-t-il expliqué et si « aux yeux du monde, ils ont peu de valeur, ce sont eux qui nous ouvrent le chemin du ciel, ils sont nos “passeports pour le paradis”. Serge est venu de Nantes pour partager cette journée avec le pape, avec émotion, il a lu une lecture lors de la messe. 2 500 nécessiteux ont eux aussi déjeuné dans des réfectoires de Rome, gérés par le Vatican ou les communautés catholiques de la ville. L’an prochain, ce seront eux qui partageront leur repas avec le pape argentin. » « Et puis sans va" : c’est l’expression de la semaine. Rendez-vous signé Yvan Amar :

« Gerry Adams : un dernier mandat et puis s’en va! C’est ainsi qu’on présente le la fin de la carrière politique de celui qui dirige en Irlande le parti Sinn Fein depuis si longtemps. Un dernier mandat et puis il prend sa retraite, il s’en va. Mais justement on ne dit pas « il ». On dit « s’en va »! C’est qu’on se rappelle une vieille chanson enfantine qu’on cite en la transformant! Ainsi font, font, font les petites marionnettes. Ainsi font, font, font... trois petits tours et puis s’en vont. Une allusion peu respectueuse du métier politique! Souvent quand on cite cette chanson c’est pour mieux souligner un vide, juste une apparence! Les marionnettes n’ont pas de volonté propre. Elles sont manipulées pas quelqu’un qu’on ne voit pas. Mais la formule a souvent des intentions moins méchantes: elle montre que rien n’est éternel, que les vies humaines sont bien éphémères, c’est à dire bien courtes. Une activité politique longue a l’échelle d’une vie, durant toute une vie, c’est bref comparé à l’histoire. Et quand elle est finie, qu’en reste-t-il ? On ne le saura que plus tard ! » Merci et à la semaine prochaine Yvan Amar. C’est la fin de votre Journal en français facile. Bonsoir à tous !