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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 24 août 2017

Journal en français facile 24 août 2017

Nathanaël Vittrant : RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans cette édition du journal en français facile que j'aurai le plaisir de présenter avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie. Sylvie Berruet : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous. NV : Les migrants de plus en plus nombreux à tenter leur chance en Espagne. Reportage à suivre à Tarifa sur le détroit de Gibraltar où les garde-côtes ont sauvé près de 50 migrants aujourd'hui. L'ONU veut une pause dans les combats à Raqa pour permettre l'évacuation des civils syriens coincés dans la ville assiégée. Le commandement militaire américain en Afghanistan appelle les talibans à rejoindre la table des négociations. Le président Temer au Brésil menace une large réserve naturelle de la forêt amazonienne. En France le chômage repart à la hausse en juillet. Et puis Emmanuel Macron était lui à Roumanie aujourd'hui pour convaincre Bucarest de soutenir son projet de réforme de la directive sur les travailleurs détachés. SB : On commence par l'Espagne, à son tour confrontée à la crise migratoire. NV : Alors que les arrivées ont diminué cet été en Italie notamment du fait de la situation en Libye, de plus en plus de migrants et de réfugiés tentent de rejoindre l'Europe via le Maroc, et donc l'Espagne. Beaucoup tentent la traversée au niveau du détroit de Gibraltar où la mer est la plus étroite. Côté espagnol ils arrivent notamment à Tarifa dans le sud du pays. Benjamin Delille est notre envoyé spécial sur place. Les garde-côtes de Tarifa ont sauvés 48 migrants aujourd'hui. Ils étaient répartis sur trois bateaux différents et ils sont arrivés en deux temps. Vers midi, un premier groupe de 14 personnes a débarqué, tous des hommes, des adultes, originaires de Côte d'Ivoire et de Gambie. Ils étaient transis de froid malgré les grandes serviettes que leur ont fourni les garde-côtes. Deux d'entre eux semblaient s'être cassé la jambe pendant le trajet et avaient du mal à marcher. Ce premier groupe a quitté Tanger à 1h du matin. Ils sont restés 8h à la dérive avant d'être sauvés par les garde-côtes. Ils étaient à bord d'un zodiaque et d'un petit bateau gonflable acheté sur une plage du Maroc. Une heure et demie plus tard, un autre bateau des garde-côtes a déposé 34 migrants subsahariens, dont 10 femmes et quelques mineurs. Ceux-là s'étaient tous massés sur le même bateau. Malgré l'épuisement, ils semblaient moins affaiblis que ceux qui les ont précédés. Tous ont été soignés et nourris par la Croix Rouge de Tarifa. Les blessés ont ensuite été transférés à l'hôpital. Quant aux autres, du moins les adultes, ils ont été transférés par la police nationale directement dans le centre d'internement des étrangers d'Algésiras. SB : L'ONU demande l'instauration de "pauses" dans les combats autour de Raqa pour permettre aux civils de quitter la ville. NV : Les combattants arabo-kurdes des Forces démocratiques syriennes, soutenus par les chasseurs de la coalition internationale, tentent de reprendre la ville aux djihadistes du groupe Etat Islamique. Les djihadistes ont été chassés de 60 % de Raqa mais les Nations Unies estiment qu'il reste 25 000 civils pris au piège dans la ville. Amnesty International s'inquiète aussi de leur sort. De nombreux civils ont été tués dans les raids aériens de la coalition ou suite aux tirs de mortiers des FDS, d'autant que les djihadistes n'hésitent pas à se servir de la population comme bouclier humain. SB : Donald Trump a promis en début de semaine qu'il ne laisserait pas l'Afghanistan redevenir un refuge pour terroriste. NV : Le président américain a laissé la porte ouverte à l'envoi de renforts alors que le gouvernement de Kaboul peine à asseoir son autorité face aux talibans. Le chef des forces américaines qui dirige également la mission de l'OTAN en Afghanistan a précisé la stratégie qu'il entendait adopter. Le général John Nicholson a insisté : la victoire militaire est impossible pour les talibans. Il les appelle donc à rejoindre le processus de paix. A Kaboul, correspondance de Sonia Ghezali Les forces américaines et l'OTAN, vont renforcer l'entrainement, les conseils, et assister les forces de sécurité a indiqué le général Nicholson qui a mis l'accent sur l'importance des forces spéciales afghanes. "Nous sommes en trains de doubler les effectifs des commandos et des Forces spéciales. Leurs soldats courageux n'ont jamais perdu une bataille et n'en perdront jamais une. Les talibans n'ont jamais remporté une bataille face aux commandos et aux forces spéciales. Ils ne seront jamais vainqueurs. D'ailleurs ils ne peuvent pas gagner sur le plan militaire." Les unités d'élite de l'armée et de la police comptent actuellement 21 000 membres. Dans 3 ans, ils seront 32 000 selon un plan de sécurité nationale annoncé par les autorités afghanes il y a quelques mois. L'OTAN mise aussi sur l'aviation. "L'armée de l'air est en train de s'agrandir et de se renforcer. Nous savons que l'ennemi craint l'aviation et à juste titre puisque l'armée de l'air devient de plus en plus forte." Des conseillers américains arriveront prochainement en Afghanistan a indiqué John Nicholson. Aucun détails sur leur nombre après 16 ans de présence en Afghanistan, les Etats unis disent vouloir accentuer la pression sur les différents groupes d'insurgés qui contrôlent ou disputent 40% de l'Afghanistan. Pourtant le chef de l'OTAN affirme que « les talibans ne peuvent pas gagner sur le champ de bataille. Il est temps pour eux de rejoindre le processus de paix », a-t-il déclaré. SB : La forêt amazonienne menacée par un projet d'exploitation minière, au Brésil. NV : La forêt amazonienne souvent surnommée "le poumon de la planète". Pour la protéger Brazilia avait mis en place une vaste réserve naturelle de près de quatre millions d'hectares. Une surface plus grande que le Danemark aujourd'hui menacée. Le président Michel Temer a en effet décidé d'ouvrir la voie à son exploitation minière. Une décision très critiquée par les associations de protection de l'environnement qui craignent une reprise de la déforestation au détriment des tribus indiennes. Achim Lippold La réserve a été créée en 1984 durant la dictature militaire qui avait limité l'exploitation minière aux seules compagnies publiques. La zone qui s'étend sur deux Etats, le Para et l'Amapa, est riche en or, fer et cuivre. Elle abrite aussi de nombreuses tribus autochtones qui sont protégées par la loi. Mais le président Michel Temer, proche du lobby de l'agro-industrie, veut relancer l'activité économique dans la région. Plusieurs entreprises dont certaines sont étrangères sont déjà prêtes à investir dans ce secteur très rentable. Le gouvernement assure que l'exploitation n'affectera pas les indiens d'Amazonie. Tout se fera sous contrôle des autorités locales. Un discours qui laisse les ONGs dubitatives. Le représentant au Brésil du Fonds mondial pour la nature, le WWF, parle d'une "catastrophe annoncée". Selon lui, la fin du statut de réserve naturelle met en danger la population locale et plusieurs parcs jusqu'à présent protégés. D'autres se montrent également inquiets. La Norvège par exemple, principal bailleur de fonds pour la protection de la forêt amazonienne, a déjà mis en garde le gouvernement brésilien. Si la déforestation continue au même rythme que l'année dernière, Oslo divisera par deux ses aides. SB : Un mot sur le chômage en France. Il est reparti en forte hausse au mois de juillet, en augmentation de 1 % alors qu'il avait baissé en juin. NV : Depuis le début de l'année les mois de hausse succèdent aux mois de baisse. Le ministère du travail préconise donc de s'intéresser aux tendances plutôt qu'aux soubresauts. Mais la tendance n'apparaît pas franchement meilleure : sur 3 mois le chômage est hausse de +1,3 % et d’1,5 % depuis le début de l'année. Une situation d'autant plus préoccupante que le contexte économique est plutôt favorable en France et que cela ne profite pas à l'emploi. SB : Emmanuel Macron poursuit sa tournée européenne. NV : Après l'Autriche hier, le président français était en Roumanie aujourd'hui. Hier il a obtenu le soutien de Vienne mais aussi de Prague et Bratislava, d'accord avec lui pour réformer la directive européenne sur les travailleurs détachés. Pour les pays d'Europe occidentale, cette directive encourage la concurrence déloyale entre les travailleurs de l'Union Européenne. Mais les travailleurs roumains ont plutôt profité, eux, de cette directive. Bucarest a donc été un peu plus difficile à convaincre, Dominique Baillard a suivi le déplacement d'Emmanuel Macron pour RFI. Le président Iohannis a d'abord fait une réponse de normand, « je ne suis ni pour ni contre » a-t-il déclaré à la presse, pour finalement reconnaitre que le mécontentement des Français est réel et aussi légitime que le souhait des travailleurs entre autre roumains de travailler sous ce régime. Il soutient donc le projet d'Emmanuel Macron et espère qu'un accord sera trouvé au prochain conseil social en octobre. La condition c'est que le sort du transport routier soit dissocié. Et là-dessus le président Macron a levé les doutes, expliquant que ce secteur ferait l'objet d'une négociation ultérieure. Le président français a donc marqué un nouveau point dans sa croisade contre le dumping social. Sur la base de cette entente cordiale, la Roumanie a glissé un mot sur sa priorité : l'entrée dans l'espace Schengen promise depuis 2011. Et le président français a fait lui aussi une réponse de normand : « oui je vous soutiens, mais il faut d'abord qu'on réforme cet espace avant d'accepter de nouveaux membres. » SB : Didiers Deschamps a dévoilé la liste des 24 joueurs qui joueront sous le maillot bleu la semaine prochaine contre les Pays-Bas et le Luxembourg. NV : Deux matchs de qualification pour le mondial 2018. Le jeune attaquant de Monaco Kylian Mbappé y figure mais pas Ousmane Dembélé. L'autre jeune prodige des bleus a refusé de s'entraîner pendant deux semaines avec Dortmund alors que le Barça négociait son transfert en Espagne. Et deux semaines sans s'entraîner, ça n'a pas plu à Didier Deschamps.

Journal en français facile 24 août 2017 Journal en français facile August 24, 2017

Nathanaël Vittrant : RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans cette édition du journal en français facile que j’aurai le plaisir de présenter avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie. Sylvie Berruet : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous. NV : Les migrants de plus en plus nombreux à tenter leur chance en Espagne. Reportage à suivre à Tarifa sur le détroit de Gibraltar où les garde-côtes ont sauvé près de 50 migrants aujourd’hui. L’ONU veut une pause dans les combats à Raqa pour permettre l’évacuation des civils syriens coincés dans la ville assiégée. Le commandement militaire américain en Afghanistan appelle les talibans à rejoindre la table des négociations. Le président Temer au Brésil menace une large réserve naturelle de la forêt amazonienne. En France le chômage repart à la hausse en juillet. Et puis Emmanuel Macron était lui à Roumanie aujourd’hui pour convaincre Bucarest de soutenir son projet de réforme de la directive sur les travailleurs détachés. SB : On commence par l’Espagne, à son tour confrontée à la crise migratoire. NV : Alors que les arrivées ont diminué cet été en Italie notamment du fait de la situation en Libye, de plus en plus de migrants et de réfugiés tentent de rejoindre l’Europe via le Maroc, et donc l’Espagne. Beaucoup tentent la traversée au niveau du détroit de Gibraltar où la mer est la plus étroite. Côté espagnol ils arrivent notamment à Tarifa dans le sud du pays. Benjamin Delille est notre envoyé spécial sur place. Les garde-côtes de Tarifa ont sauvés 48 migrants aujourd’hui. Ils étaient répartis sur trois bateaux différents et ils sont arrivés en deux temps. Vers midi, un premier groupe de 14 personnes a débarqué, tous des hommes, des adultes, originaires de Côte d’Ivoire et de Gambie. Ils étaient transis de froid malgré les grandes serviettes que leur ont fourni les garde-côtes. Deux d’entre eux semblaient s’être cassé la jambe pendant le trajet et avaient du mal à marcher. Ce premier groupe a quitté Tanger à 1h du matin. Ils sont restés 8h à la dérive avant d’être sauvés par les garde-côtes. Ils étaient à bord d’un zodiaque et d’un petit bateau gonflable acheté sur une plage du Maroc. Une heure et demie plus tard, un autre bateau des garde-côtes a déposé 34 migrants subsahariens, dont 10 femmes et quelques mineurs. Ceux-là s’étaient tous massés sur le même bateau. Malgré l’épuisement, ils semblaient moins affaiblis que ceux qui les ont précédés. Tous ont été soignés et nourris par la Croix Rouge de Tarifa. Les blessés ont ensuite été transférés à l’hôpital. Quant aux autres, du moins les adultes, ils ont été transférés par la police nationale directement dans le centre d’internement des étrangers d’Algésiras. SB : L’ONU demande l’instauration de "pauses" dans les combats autour de Raqa pour permettre aux civils de quitter la ville. NV : Les combattants arabo-kurdes des Forces démocratiques syriennes, soutenus par les chasseurs de la coalition internationale, tentent de reprendre la ville aux djihadistes du groupe Etat Islamique. Les djihadistes ont été chassés de 60 % de Raqa mais les Nations Unies estiment qu’il reste 25 000 civils pris au piège dans la ville. Amnesty International s’inquiète aussi de leur sort. De nombreux civils ont été tués dans les raids aériens de la coalition ou suite aux tirs de mortiers des FDS, d’autant que les djihadistes n’hésitent pas à se servir de la population comme bouclier humain. SB : Donald Trump a promis en début de semaine qu’il ne laisserait pas l’Afghanistan redevenir un refuge pour terroriste. NV : Le président américain a laissé la porte ouverte à l’envoi de renforts alors que le gouvernement de Kaboul peine à asseoir son autorité face aux talibans. Le chef des forces américaines qui dirige également la mission de l’OTAN en Afghanistan a précisé la stratégie qu’il entendait adopter. Le général John Nicholson a insisté : la victoire militaire est impossible pour les talibans. Il les appelle donc à rejoindre le processus de paix. A Kaboul, correspondance de Sonia Ghezali Les forces américaines et l’OTAN, vont renforcer l’entrainement, les conseils, et assister les forces de sécurité a indiqué le général Nicholson qui a mis l’accent sur l’importance des forces spéciales afghanes. "Nous sommes en trains de doubler les effectifs des commandos et des Forces spéciales. Leurs soldats courageux n’ont jamais perdu une bataille et n’en perdront jamais une. Les talibans n’ont jamais remporté une bataille face aux commandos et aux forces spéciales. Ils ne seront jamais vainqueurs. D’ailleurs ils ne peuvent pas gagner sur le plan militaire." Les unités d’élite de l’armée et de la police comptent actuellement 21 000 membres. Dans 3 ans, ils seront 32 000 selon un plan de sécurité nationale annoncé par les autorités afghanes il y a quelques mois. L’OTAN mise aussi sur l’aviation. "L’armée de l’air est en train de s’agrandir et de se renforcer. Nous savons que l’ennemi craint l’aviation et à juste titre puisque l’armée de l’air devient de plus en plus forte." Des conseillers américains arriveront prochainement en Afghanistan a indiqué John Nicholson. Aucun détails sur leur nombre après 16 ans de présence en Afghanistan, les Etats unis disent vouloir accentuer la pression sur les différents groupes d’insurgés qui contrôlent ou disputent 40% de l’Afghanistan. Pourtant le chef de l’OTAN affirme que « les talibans ne peuvent pas gagner sur le champ de bataille. Il est temps pour eux de rejoindre le processus de paix », a-t-il déclaré. SB : La forêt amazonienne menacée par un projet d’exploitation minière, au Brésil. NV : La forêt amazonienne souvent surnommée "le poumon de la planète". Pour la protéger Brazilia avait mis en place une vaste réserve naturelle de près de quatre millions d’hectares. Une surface plus grande que le Danemark aujourd’hui menacée. Le président Michel Temer a en effet décidé d’ouvrir la voie à son exploitation minière. Une décision très critiquée par les associations de protection de l’environnement qui craignent une reprise de la déforestation au détriment des tribus indiennes. Achim Lippold La réserve a été créée en 1984 durant la dictature militaire qui avait limité l’exploitation minière aux seules compagnies publiques. La zone qui s’étend sur deux Etats, le Para et l’Amapa, est riche en or, fer et cuivre. Elle abrite aussi de nombreuses tribus autochtones qui sont protégées par la loi. Mais le président Michel Temer, proche du lobby de l’agro-industrie, veut relancer l’activité économique dans la région. Plusieurs entreprises dont certaines sont étrangères sont déjà prêtes à investir dans ce secteur très rentable. Le gouvernement assure que l’exploitation n’affectera pas les indiens d’Amazonie. Tout se fera sous contrôle des autorités locales. Un discours qui laisse les ONGs dubitatives. Le représentant au Brésil du Fonds mondial pour la nature, le WWF, parle d’une "catastrophe annoncée". Selon lui, la fin du statut de réserve naturelle met en danger la population locale et plusieurs parcs jusqu’à présent protégés. D’autres se montrent également inquiets. La Norvège par exemple, principal bailleur de fonds pour la protection de la forêt amazonienne, a déjà mis en garde le gouvernement brésilien. Si la déforestation continue au même rythme que l’année dernière, Oslo divisera par deux ses aides. SB : Un mot sur le chômage en France. Il est reparti en forte hausse au mois de juillet, en augmentation de 1 % alors qu’il avait baissé en juin. NV : Depuis le début de l’année les mois de hausse succèdent aux mois de baisse. Le ministère du travail préconise donc de s’intéresser aux tendances plutôt qu’aux soubresauts. Mais la tendance n’apparaît pas franchement meilleure : sur 3 mois le chômage est hausse de +1,3 % et d’1,5 % depuis le début de l’année. Une situation d’autant plus préoccupante que le contexte économique est plutôt favorable en France et que cela ne profite pas à l’emploi. SB : Emmanuel Macron poursuit sa tournée européenne. NV : Après l’Autriche hier, le président français était en Roumanie aujourd’hui. Hier il a obtenu le soutien de Vienne mais aussi de Prague et Bratislava, d’accord avec lui pour réformer la directive européenne sur les travailleurs détachés. Pour les pays d’Europe occidentale, cette directive encourage la concurrence déloyale entre les travailleurs de l’Union Européenne. Mais les travailleurs roumains ont plutôt profité, eux, de cette directive. Bucarest a donc été un peu plus difficile à convaincre, Dominique Baillard a suivi le déplacement d’Emmanuel Macron pour RFI. Le président Iohannis a d’abord fait une réponse de normand, « je ne suis ni pour ni contre » a-t-il déclaré à la presse, pour finalement reconnaitre que le mécontentement des Français est réel et aussi légitime que le souhait des travailleurs entre autre roumains de travailler sous ce régime. Il soutient donc le projet d’Emmanuel Macron et espère qu’un accord sera trouvé au prochain conseil social en octobre. La condition c’est que le sort du transport routier soit dissocié. Et là-dessus le président Macron a levé les doutes, expliquant que ce secteur ferait l’objet d’une négociation ultérieure. Le président français a donc marqué un nouveau point dans sa croisade contre le dumping social. Sur la base de cette entente cordiale, la Roumanie a glissé un mot sur sa priorité : l’entrée dans l’espace Schengen promise depuis 2011. Et le président français a fait lui aussi une réponse de normand : « oui je vous soutiens, mais il faut d’abord qu’on réforme cet espace avant d’accepter de nouveaux membres. » SB : Didiers Deschamps a dévoilé la liste des 24 joueurs qui joueront sous le maillot bleu la semaine prochaine contre les Pays-Bas et le Luxembourg. NV : Deux matchs de qualification pour le mondial 2018. Le jeune attaquant de Monaco Kylian Mbappé y figure mais pas Ousmane Dembélé. L’autre jeune prodige des bleus a refusé de s’entraîner pendant deux semaines avec Dortmund alors que le Barça négociait son transfert en Espagne. Et deux semaines sans s’entraîner, ça n’a pas plu à Didier Deschamps.