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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 23/09/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 23/09/2022 20h00 GMT

Adrien Delgrange : Radio France Internationale, où que vous soyez sur la planète soyez les bienvenus. Il est 20 heures temps universel, 22 heures à Paris, l'heure de votre Journal en français facile. Avec Sylvie Berruet, bonsoir.

Sylvie Berruet : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.

AD : Et dans cette édition, le témoignage dans un instant d'un jeune homme Russe. Il décide de quitter son pays pour ne pas être appelé à faire la guerre en Ukraine.

SB : En Iran, au moins 50 morts dans des manifestations en une semaine d'après des ONG. Dans ce journal aussi, le Liban. Toutes les banques sont fermées, nous vous expliquerons pourquoi dans un instant.

AD : Et puis à la page culture, nous parlerons ce soir de guérison traditionnelle et d'histoires qui concernent les sorciers. Ça se passe au Congo Brazzaville. Voilà pour les titres.

------

SB : Certains russes veulent quitter leur pays.

AD : Car leur président, Vladimir Poutine, veut mobiliser au moins 300 000 réservistes, c'est-à-dire des hommes en âge de combattre pour partir en guerre contre les ukrainiens. Depuis cette annonce faite avant hier à la télévision nationale. Des milliers de Russes tentent de s'enfuir vers un pays voisin. Mais partir veut aussi dire laisser derrière soi parfois ses amis, sa famille. Alexeï est arrivé hier à Erevan, la capitale de l'Arménie. Et il nous explique comment ses proches essaient de s'organiser pour le rejoindre.

« Ma petite-amie est censée bientôt venir me retrouver à Erevan, mais on attend que le prix des billets d'avion baisse un peu. Moi, j'ai réussi à avoir un vol à bon prix il y a trois jours. Parce que je suis l'actualité de près, donc j'ai su un peu avant tout le monde que Poutine allait appeler à la mobilisation. Désormais un vol pour l'Arménie coûte 400 000 roubles, soit 6 600 euros, l'équivalent d'un vol en classe affaire pour Sydney. Et puis, personne ne sait vraiment quand le gouvernement va fermer les frontières. »« Je prends des nouvelles de mes amis et de mes collègues encore en Russie par voie de message. La plupart d'entre eux restent dans leur maison, car ils ont peur de croiser la police dans la rue. Ils s'organisent via une chaîne Télégram qui s'appelle « où sont-ils ». Chaque participant envoie un message lorsqu'il croise la police, comme ça les autres peuvent savoir où il est préférable de se rendre. Ils passent aussi par la chaîne Télégram « contrôle aux frontières », qui leur permet de savoir comment sortir du pays. Grâce à ça, mes amis peuvent se coordonner pour partir. »

AD : Le témoignage d'Alexeï jeune russe exilé en Arménie des propos recueillis par Manon Chapelain.

SB : La guerre en Ukraine qui passe aussi par un référendum.

AD : Autrement dit une consultation de la population. Pour ou contre être rattaché à la Russie. Les habitants de quatre régions d'Ukraine doivent répondre à cette question. Les votes ont débuté ce matin et s'achèveront mardi soir. Sont concernés les habitants des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson ou encore Zaporijjia. L'Ukraine, par la voie de son président, a d'ores et déjà prévenu qu'elle ne reconnaîtra pas le résultat de ce référendum.

SB : Une explosion à la voiture piégée à proximité d'une mosquée de Kaboul.

AD : Au moins sept personnes tuées. La déflagration, l'explosion s'est produite quelques minutes après la fin de la prière du vendredi, dans cette mosquée très fréquentée par des talibans. L'attentat n'a pour l'heure pas été revendiqué.

SB : Le Bhoutan ouvre à nouveau ses frontières aux touristes.

AD : Ce pays asiatique, niché entre l'Inde et la Chine avaient fermé ses portes aux voyageurs pour cause de pandémie de Covid. C'est donc de nouveau possible de se rendre au Bhoutan. Mais c'est une destination qui n'est pas accessible à toutes les bourses. Car en plus de payer un visa, les touristes devront payer une taxe d'environ 200 euros. Explications de notre correspondant régional, Sébastien Farcis.

Le petit royaume du Bhoutan, peuplé de moins de 800 000 habitants, suit depuis 50 ans une politique touristique originale : imposer une dépense minimum élevée aux touristes étrangers, afin de limiter leur nombre, et donc leur impact sur la société et l'environnement du pays, tout en assurant de hauts revenus. Jusqu'à présent, les étrangers, hors indiens, devaient ainsi payer une taxe dite « de développement durable » de 60 euros, et dépenser environ 200 euros par jour sur place, à travers un réseau rigide d'agences de voyage. Ce système change : la taxe est triplée, à 200 euros par voyage, mais il n'y a plus de dépense minimum sur place. Et Les touristes peuvent réserver leurs hôtels et déplacements. Un fonctionnement plus flexible donc, qui peut revenir moins cher si on est peu dépensier, mais une manne pour l'État. Le royaume affirme que cela doit financer des projets de reboisement et d'électrification des transports, mais cela permettra surtout de renflouer ses coffres, après deux ans et demi sans visiteurs. Avant la pandémie, les revenus du tourisme représentaient près de 6% du PIB du Bhoutan, et employait 12% de la population active. Sébastien Farcis, New Delhi, RFI.

RFI à Paris, 22h05.

SB : Il détient un record mondial de longévité au pouvoir.

AD : Teodoro Obiang, 80 ans, dirige la Guinée équatoriale depuis 43 ans. Il briguera, il se présentera à nouveau devant les électeurs pour un 6ème mandat en novembre prochain, il l'a annoncé aujourd'hui. Aucun autre candidat à la présidentielle en Guinée équatoriale ne s'est déclaré à ce jour.

SB : RFI, 23h06 à Beyrouth. Et voilà une décision qui ne va pas faciliter la vie des libanais.

AD : Toutes les banques du pays sont fermées. Portes closes, rideaux baissés jusqu'à nouvel ordre après une série de braquages. Plusieurs braquages ont été menés ces dernières semaines par des hommes et des femmes désespérés, en colère de ne pas pouvoir récupérer leurs argents. Paul Khalife est à Beyrouth.

Les banques du Liban resteront fermées jusqu'à nouvel ordre après avoir baissé leurs rideaux toute la semaine. Les propriétaires des établissements bancaires exigent des autorités, un plan de sécurité ferme et efficace pour les protéger des braquages.Ces deux dernières semaines des déposants en colère ont contraint sous la menace d'armes, souvent factices, les responsables de leurs agences à leur remettre des sommes atteignant parfois des dizaines de milliers de dollars, retirées sur leurs comptes. Depuis 2019, les banques imposent des restrictions drastiques sur les retraits, et les épargnes ont été fortement dévalorisées par la dépréciation de la livre face au dollar. La fermeture des guichets s'accompagne de l'arrêt d'un grand nombre de distributeurs automatiques qui ne sont plus alimentés en billets ou en courant électrique. Conséquence de cette situation inédite, les Libanais commencent à manquer de cash dans un pays où les achats se font en espèces et où les cartes bancaires ne sont plus acceptées chez la plupart des commerçants. La situation risque de devenir critique avec l'approche de la fin du mois et le versement des salaires des employés des secteurs privé et public. Les propriétaires des banques exigent un renforcement de la sécurité aux abords des agences et davantage de sévérité contre les braqueurs, avec qui la justice se montre plutôt clémente. Paul Khalifeh, Beyrouth, RFI.

SB : Près de Paris, l'aéroport du Bourget a été bloqué pendant une heure.

AD : Bloqué par des militants d'association, les associations Attac, Extinction Rébellion pour dénoncer ce qu'ils appellent « les crimes climatiques des ultra-riches ». Autrement dit ceu qui utilisent des jets privés. Une action symbolique dans cet aéroport. La vingtaine d'activiste a fini par être délogée par la police.

SB : Cinéma à présent avec un documentaire diffusé par France 2, et qui nous entraîne au Congo Brazzaville.

AD : C'est là que Corto Vaclav et Hadrien La Vapeur ont posé leur caméra. Leur nouveau film s'appelle « Ordalies, le tribunal de l'invisible » Ce film poursuit leur recherche autour de la guérison traditionnelle et des sorciers. Elisabeth Lequeret.

Dans un tribunal coutumier de Brazzaville, trois juges ont pour mission de réconcilier les familles déchirées par des accusations de magie noire. Orchestrer le pardon, libérer des maléfices, interrompre une série de décès bizarres. Comment trouver le vrai coupable ? Pour cela les juges doivent consulter les forces invisibles. Corto Vaclav : « Donc c'est cette justice qui est héritée de la tradition du village où l'on rendait justice sous l'arbre à palabre qui a dû prendre forme sous la forme de ses tribunaux, qui ressemblaient à des tribunaux des blancs, pour un peu faire concurrence. Mais aujourd'hui les affaires peuvent passer d'un tribunal à l'autre. Pendant neuf mois, les deux cinéastes ont filmé les audiences de ce tribunal parallèle. Cherchant à comprendre comment une société vit en interaction avec l'irrationnel. Sans prendre position, ils montrent une justice de réparation et de conciliation, un processus où c'est la croyance elle-même et le rituel qui permettront la guérison collective.

AD : Et puis un dernier mot de tennis, Sylvie. Un dernier match et puis s'en va. Les au revoir d'un artiste. Roger Federer referme ce soir 25 années d'une carrière exceptionnelle dans le tennis.

À Londres d'ici quelques minutes, son dernier match va débuter. Il jouera aux côtés de Rafael Nadal en double. C'est la fin de ce journal.

Journal en français facile 23/09/2022 20h00 GMT Easy French Newspaper 23/09/2022 20h00 GMT

Adrien Delgrange : Radio France Internationale, où que vous soyez sur la planète soyez les bienvenus. Il est 20 heures temps universel, 22 heures à Paris, l'heure de votre Journal en français facile. Avec Sylvie Berruet, bonsoir.

Sylvie Berruet : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.

AD : Et dans cette édition, le témoignage dans un instant d'un jeune homme Russe. Il décide de quitter son pays pour ne pas être appelé à faire la guerre en Ukraine.

SB : En Iran, au moins 50 morts dans des manifestations en une semaine d'après des ONG. Dans ce journal aussi, le Liban. Toutes les banques sont fermées, nous vous expliquerons pourquoi dans un instant.

AD : Et puis à la page culture, nous parlerons ce soir de guérison traditionnelle et d'histoires qui concernent les sorciers. Ça se passe au Congo Brazzaville. Voilà pour les titres.

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SB : Certains russes veulent quitter leur pays.

AD : Car leur président, Vladimir Poutine, veut mobiliser au moins 300 000 réservistes, c'est-à-dire des hommes en âge de combattre pour partir en guerre contre les ukrainiens. Depuis cette annonce faite avant hier à la télévision nationale. Des milliers de Russes tentent de s'enfuir vers un pays voisin. Mais partir veut aussi dire laisser derrière soi parfois ses amis, sa famille. Alexeï est arrivé hier à Erevan, la capitale de l'Arménie. Et il nous explique comment ses proches essaient de s'organiser pour le rejoindre.

« Ma petite-amie est censée bientôt venir me retrouver à Erevan, mais on attend que le prix des billets d'avion baisse un peu. Moi, j'ai réussi à avoir un vol à bon prix il y a trois jours. Parce que je suis l'actualité de près, donc j'ai su un peu avant tout le monde que Poutine allait appeler à la mobilisation. Désormais un vol pour l'Arménie coûte 400 000 roubles, soit 6 600 euros, l'équivalent d'un vol en classe affaire pour Sydney. Et puis, personne ne sait vraiment quand le gouvernement va fermer les frontières. »« Je prends des nouvelles de mes amis et de mes collègues encore en Russie par voie de message. La plupart d'entre eux restent dans leur maison, car ils ont peur de croiser la police dans la rue. Ils s'organisent via une chaîne Télégram qui s'appelle « où sont-ils ». Chaque participant envoie un message lorsqu'il croise la police, comme ça les autres peuvent savoir où il est préférable de se rendre. Ils passent aussi par la chaîne Télégram « contrôle aux frontières », qui leur permet de savoir comment sortir du pays. Grâce à ça, mes amis peuvent se coordonner pour partir. »

AD : Le témoignage d'Alexeï jeune russe exilé en Arménie des propos recueillis par Manon Chapelain.

SB : La guerre en Ukraine qui passe aussi par un référendum.

AD : Autrement dit une consultation de la population. Pour ou contre être rattaché à la Russie. Les habitants de quatre régions d'Ukraine doivent répondre à cette question. Les votes ont débuté ce matin et s'achèveront mardi soir. Sont concernés les habitants des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson ou encore Zaporijjia. L'Ukraine, par la voie de son président, a d'ores et déjà prévenu qu'elle ne reconnaîtra pas le résultat de ce référendum.

SB : Une explosion à la voiture piégée à proximité d'une mosquée de Kaboul.

AD : Au moins sept personnes tuées. La déflagration, l'explosion s'est produite quelques minutes après la fin de la prière du vendredi, dans cette mosquée très fréquentée par des talibans. L'attentat n'a pour l'heure pas été revendiqué.

SB : Le Bhoutan ouvre à nouveau ses frontières aux touristes.

AD : Ce pays asiatique, niché entre l'Inde et la Chine avaient fermé ses portes aux voyageurs pour cause de pandémie de Covid. C'est donc de nouveau possible de se rendre au Bhoutan. Mais c'est une destination qui n'est pas accessible à toutes les bourses. Car en plus de payer un visa, les touristes devront payer une taxe d'environ 200 euros. Explications de notre correspondant régional, Sébastien Farcis.

Le petit royaume du Bhoutan, peuplé de moins de 800 000 habitants, suit depuis 50 ans une politique touristique originale : imposer une dépense minimum élevée aux touristes étrangers, afin de limiter leur nombre, et donc leur impact sur la société et l'environnement du pays, tout en assurant de hauts revenus. Jusqu'à présent, les étrangers, hors indiens, devaient ainsi payer une taxe dite « de développement durable » de 60 euros, et dépenser environ 200 euros par jour sur place, à travers un réseau rigide d'agences de voyage. Ce système change : la taxe est triplée, à 200 euros par voyage, mais il n'y a plus de dépense minimum sur place. Et Les touristes peuvent réserver leurs hôtels et déplacements. Un fonctionnement plus flexible donc, qui peut revenir moins cher si on est peu dépensier, mais une manne pour l'État. Le royaume affirme que cela doit financer des projets de reboisement et d'électrification des transports, mais cela permettra surtout de renflouer ses coffres, après deux ans et demi sans visiteurs. Avant la pandémie, les revenus du tourisme représentaient près de 6% du PIB du Bhoutan, et employait 12% de la population active. Sébastien Farcis, New Delhi, RFI.

RFI à Paris, 22h05.

SB : Il détient un record mondial de longévité au pouvoir.

AD : Teodoro Obiang, 80 ans, dirige la Guinée équatoriale depuis 43 ans. Il briguera, il se présentera à nouveau devant les électeurs pour un 6ème mandat en novembre prochain, il l'a annoncé aujourd'hui. Aucun autre candidat à la présidentielle en Guinée équatoriale ne s'est déclaré à ce jour.

SB : RFI, 23h06 à Beyrouth. Et voilà une décision qui ne va pas faciliter la vie des libanais.

AD : Toutes les banques du pays sont fermées. Portes closes, rideaux baissés jusqu'à nouvel ordre après une série de braquages. Plusieurs braquages ont été menés ces dernières semaines par des hommes et des femmes désespérés, en colère de ne pas pouvoir récupérer leurs argents. Paul Khalife est à Beyrouth.

Les banques du Liban resteront fermées jusqu'à nouvel ordre après avoir baissé leurs rideaux toute la semaine. Les propriétaires des établissements bancaires exigent des autorités, un plan de sécurité ferme et efficace pour les protéger des braquages.Ces deux dernières semaines des déposants en colère ont contraint sous la menace d'armes, souvent factices, les responsables de leurs agences à leur remettre des sommes atteignant parfois des dizaines de milliers de dollars, retirées sur leurs comptes. Depuis 2019, les banques imposent des restrictions drastiques sur les retraits, et les épargnes ont été fortement dévalorisées par la dépréciation de la livre face au dollar. La fermeture des guichets s'accompagne de l'arrêt d'un grand nombre de distributeurs automatiques qui ne sont plus alimentés en billets ou en courant électrique. Conséquence de cette situation inédite, les Libanais commencent à manquer de cash dans un pays où les achats se font en espèces et où les cartes bancaires ne sont plus acceptées chez la plupart des commerçants. La situation risque de devenir critique avec l'approche de la fin du mois et le versement des salaires des employés des secteurs privé et public. Les propriétaires des banques exigent un renforcement de la sécurité aux abords des agences et davantage de sévérité contre les braqueurs, avec qui la justice se montre plutôt clémente. Paul Khalifeh, Beyrouth, RFI.

SB : Près de Paris, l'aéroport du Bourget a été bloqué pendant une heure.

AD : Bloqué par des militants d'association, les associations Attac, Extinction Rébellion pour dénoncer ce qu'ils appellent « __les crimes climatiques des ultra-riches__ ». Autrement dit ceu qui utilisent des jets privés. Une action symbolique dans cet aéroport. La vingtaine d'activiste a fini par être délogée par la police.

SB : Cinéma à présent avec un documentaire diffusé par France 2, et qui nous entraîne au Congo Brazzaville.

AD :  C'est là que Corto Vaclav et Hadrien La Vapeur ont posé leur caméra. Leur nouveau film s'appelle « Ordalies, le tribunal de l'invisible » Ce film poursuit leur recherche autour de la guérison traditionnelle et des sorciers. Elisabeth Lequeret.

Dans un tribunal coutumier de Brazzaville, trois juges ont pour mission de réconcilier les familles déchirées par des accusations de magie noire. Orchestrer le pardon, libérer des maléfices, interrompre une série de décès bizarres. Comment trouver le vrai coupable ? Pour cela les juges doivent consulter les forces invisibles. Corto Vaclav : « Donc c'est cette justice qui est héritée de la tradition du village où l'on rendait justice sous l'arbre à palabre qui a dû prendre forme sous la forme de ses tribunaux, qui ressemblaient à des tribunaux des blancs, pour un peu faire concurrence. Mais aujourd'hui les affaires peuvent passer d'un tribunal à l'autre. Pendant neuf mois, les deux cinéastes ont filmé les audiences de ce tribunal parallèle. Cherchant à comprendre comment une société vit en interaction avec l'irrationnel. Sans prendre position, ils montrent une justice de réparation et de conciliation, un processus où c'est la croyance elle-même et le rituel qui permettront la guérison collective.

AD :  Et puis un dernier mot de tennis, Sylvie. Un dernier match et puis s'en va. Les au revoir d'un artiste. Roger Federer referme ce soir 25 années d'une carrière exceptionnelle dans le tennis.

À Londres d'ici quelques minutes, son dernier match va débuter. Il jouera aux côtés de Rafael Nadal en double. C'est la fin de ce journal.