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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 05 septembre 2017

Journal en français facile 05 septembre 2017

Gilles Moreau : Bonsoir et bienvenue à ceux qui nous rejoignent. Voici votre Journal en français facile, présenté avec Mehdi Meddeb. Bonsoir ! Dans l'actualité, la fin du système DACA aux États-Unis. Voulu par Barak Obama, ce système mettait les jeunes immigrés clandestins à l'abri d'une expulsion. L'administration Trump le supprime. Quelque 800 000 personnes sont concernées.

MM : Le Conseil de sécurité étudie de nouvelles sanctions contre la Corée du nord. Mais tous ses membres ne sont pas sur la même ligne. Dans un instant la position de Vladimir Poutine. Le président russe appelle au dialogue.

GM : dans les Caraïbes, l'ouragan Irma a été classé en catégorie 5, la plus élevée. Avec des vents soufflants à près de 300 km / heure, Irma menace les Antilles françaises, Haïti et la Floride.

-----

MM : Les tensions ne retombent pas entre les États-Unis et la Corée du Nord.

GM : Nos récents tirs de missiles et tests nucléaires constituent un « paquet cadeau » à l'attention des États-Unis. C'est l'expression employée aux Nations Unies par l'ambassadeur nord-coréen. Il a prévenu qu'il y en aurait d'autres, tant que Washington continuerait ses « provocations ». MM : Après le test nucléaire effectué dimanche dernier, un nouvel ensemble de sanctions est à l'étude au Conseil de sécurité. Washington et ses alliés européens réfléchissent à d'autres mesures que celles déjà prises pour pénaliser l'économie de la Corée du Nord. En revanche, pour le président russe, de telles sanctions seraient contre-productives. Écoutons Vladimir Poutine. Il prône le dialogue :

« La Russie condamne ces exercices menés par la Corée du Nord. Nous estimons que ce sont des provocations. Mais le recours à n'importe quelles sanctions dans ce cas est inutile et inefficace. Ils seraient prêts à manger n'importe quoi, même de l'herbe, plutôt que de renoncer à leur programme nucléaire s'ils ne se sentent pas en sécurité. Il faut chercher à lancer un dialogue entre toutes les parties intéressées. S'engager dans une hystérie militaire n'a aucun sens, c'est un chemin qui mène à l'impasse. Tout cela peut aboutir à une catastrophe planétaire et à un grand nombre de victimes. Il n'y a pas d'autre voie que la voie pacifique et diplomatique pour résoudre le problème du nucléaire Nord-Coréen. MM : Le président russe Vladimir Poutine. Aux États-Unis, le ministre de la Justice annonce la suppression du programme de protection des jeunes migrants clandestins. Programme qui avait été mis en place par Barack Obama en 2012.

GM : Ce programme appelé DACA empêchait jusqu'à maintenant l'expulsion de près de 800.000 personnes arrivées illégalement. Réaction de l'ancien président américain : Barack Obama a dénoncé une décision « cruelle » prise « en dépit du bon sens ». MM : Avec des rafales soufflant à près de 300 km / heure, l'ouragan Irma est devenu « extrêmement dangereux », ont prévenu les météorologues. GM : Irma est passée en catégorie 5, la plus élevée dans la classification de ces phénomènes. Il menace les Antilles françaises, Haïti et la Floride. Selon Météo France, c'est le premier cyclone de catégorie 5 à frapper le nord des Antilles, à commencer par Saint-Martin et Saint-Barthélemy. MM : En Birmanie, l'exode des réfugiés Rohingyas continue à un rythme accéléré. GM : Près de 125 000 personnes ont gagné le Bangladesh voisin depuis le déclenchement le 25 août d'une série d'attaques de la rébellion contre des positions de l'armée birmane. La riposte de l'armée a entraîné un déchaînement de violences, selon un témoin : Matthew Smith, directeur de l'ONG Fortify Rights. Il vient de passer plusieurs jours au Bangladesh à la frontière avec la Birmanie :

« Nous avons recueilli les témoignages détaillés de victimes ou de survivants. Nous avons aussi parlé avec des gens qui sont coincés dans des villages ou des forêts de l'Arakan, et on peut affirmer avec une quasi-certitude que les forces armées birmanes ont commis des exécutions massives en divers endroits de l'Etat de l'Arakan. Ces exécutions prennent différentes formes, des hommes, femmes enfants sont tués par balles, brûlés vifs, ou massacrés au sabre ou au couteau. MM : Propos recueillis par Jan Vandermade.

GM : en Syrie, la fin du siège de Deir Ezzor. L'armée syrienne a brisé le siège de près de trois ans imposé par le groupe Etat islamique à la zone gouvernementale de Deir Ezzor, la capitale de cette province du même nom adossée à la frontière avec l'Irak. MM : La guerre continue en Syrie, de même qu'au Yémen, avec de graves conséquences pour les populations. GM : Il faut une enquête internationale indépendante sur ce conflit, c'est le Haut-Commissaire de l'ONU aux Droits de l'Homme qui le réclame. Alors que le Yémen a sombré dans le chaos, des millions de personnes sont menacées par la famine et le choléra a fait son apparition. Nicolas Falez :

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux Droits de l'Homme publie un nouveau bilan du conflit au Yémen : au moins 5 144 civils ont été tués dont 1 184 enfants depuis mars 2015, date à laquelle la coalition commandée par l'Arabie Saoudite est entrée en guerre. Le Jordanien Zeid Raad al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, ne mâche pas ses mots : « La réticence de la communauté internationale à demander justice pour les victimes au Yémen est une honte et contribue à l'horreur permanente qui sévit dans le pays », rappelant « les allégations très graves de violations des Droits de l'Homme et du Droit humanitaire international au Yémen ». Le Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme souhaite donc une enquête internationale, soulignant au passage que la commission d'enquête mise en place par le pouvoir yéménite (soutenu par la communauté internationale) était loin d'être impartiale. C'est au Yémen que se déroule actuellement la plus grave crise humanitaire au monde. La semaine dernière une cinquantaine d'organisations non gouvernementales avaient appelé à l'ouverture d'une enquête pour mettre fin à l'impunité dans ce conflit. GM : Au Kenya, la Commission électorale a fixé au 17 octobre prochain la date de la prochaine présidentielle.

MM : En position de force après avoir gagné son recours en justice, le chef de l'opposition Raila Odinga a posé ses conditions à sa participation. Parmi elles : un audit du système électronique de la Commission électorale et la démission de plusieurs de ses membres.

GM : Les relations diplomatiques sont glaciales actuellement entre l'Allemagne et la Turquie. MM : le sujet s'est invité dans la campagne électorale, à l'approche des législatives. Lors de son dernier discours au parlement avant le scrutin du 24 septembre, la chancelière Merkel a demandé la fin des négociations d'adhésion à l'Union européenne. Correspondance à Berlin de Pascal Thibault.

Les relations avec la Turquie ont été un des rares moments du débat entre Angela Merkel et son challenger Martin Schulz dimanche où une position divergente apparaissait entre les deux responsables. Le président du SPD dont le parti a toujours soutenu l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne annonçait que s'il devenait chancelier il mettrait fin aux négociations avec Ankara. Angela Merkel dont le parti chrétien-démocrate a historiquement toujours été opposé à une telle adhésion lui préférant un partenariat privilégié est apparue moins ferme. Dans son dernier discours au Bundestag, la chancelière a réitéré ses inquiétudes face à l'évolution en Turquie et promis de tout faire pour obtenir la libération de ces concitoyens qui y sont emprisonnés. Angela Merkel a annoncé qu'elle plaiderait au conseil européen d'octobre pour une suspension ou un arrêt définitif des négociations d'adhésion avec la Turquie tout en soulignant la nécessité d'obtenir pour cela le soutien des partenaires européens. Je vais m'engager en faveur d'une démarche ferme, mais en discutant avec nos partenaires européens. Car offrir à la Turquie le spectacle d'une Union européenne divisée sur la question des négociations d'adhésion serait contre-productif. L'annonce qu'un des deux Allemands arrêtés en fin de semaine dernière en Turquie avait été relâché hier a été interprétée comme un geste de bonne volonté d'Ankara réagissant au débat Merkel/Schulz de dimanche soir où la menace d'un arrêt de ces négociations se concrétisait. Pascal Thibault Berlin RFI.

MM : Et maintenant cette question : l'attribution des Jeux olympiques de 2016 à Rio a-t-elle donné lieu à des faits de corruption ? GM : La police brésilienne le soupçonne fortement. Une enquête a été ouverte et des perquisitions lancées pour trouver d'éventuelles traces d'achats de voix, au sein du Comité international olympique. Les précisions de notre correspondant François Cardonna.

À 6 heures du matin, les agents de la police fédérale ont perquisitionné le domicile du président du comité olympique brésilien, et du comité Rio 2016, chargé d'organiser les Jeux olympiques. L'appartement de Carlos Nuzman est situé dans un quartier chic, au bord de l'océan. La police fédérale le soupçonnait de vouloir quitter le pays, alors qu'il serait au coeur d'un réseau de corruption, qui aurait permis au Brésil d'obtenir les Jeux olympiques organisés l'année dernière à Rio de Janeiro. La police affirme avoir des preuves qui démontrent que grâce à son intermédiaire l'un des votes aurait été acheté pour 2 millions de dollars, au président de la fédération internationale d'Athlétisme et à l'époque membre du CIO, Lamine Diack. L'argent aurait été versé par un homme d'affaires brésilien. Son ancienne associée a été arrêtée.Il est très proche de Sergio Cabral, l'ancien gouverneur de l'État de Rio, déjà condamné à quatorze ans de prison dans son implication dans l'énorme scandale de corruption Pétrobras. Les soupçons sur l'attribution des JO à la ville de Rio sont le dernier épisode de cette affaire tentaculaire, qui secoue le Brésil depuis 3 ans. Des milliards d'euros ont été détournés. François Cardona. Rio de Janeiro. RFI.

GM : À l'US Open de tennis, l'Espagnol Carreno Busta est le premier joueur qualifié en demi-finales. C'est la fin de votre Journal en français facile, à retrouver sur notre site internet RFI.fr. Bonsoir à tous, bonsoir Mehdi !

Journal en français facile 05 septembre 2017 Easy French Newspaper September 05, 2017

Gilles Moreau : Bonsoir et bienvenue à ceux qui nous rejoignent. Voici votre Journal en français facile, présenté avec Mehdi Meddeb. Bonsoir ! Dans l'actualité, la fin du système DACA aux États-Unis. Voulu par Barak Obama, ce système mettait les jeunes immigrés clandestins à l'abri d'une expulsion. L'administration Trump le supprime. Quelque 800 000 personnes sont concernées.

MM : Le Conseil de sécurité étudie de nouvelles sanctions contre la Corée du nord. Mais tous ses membres ne sont pas sur la même ligne. Dans un instant la position de Vladimir Poutine. Le président russe appelle au dialogue.

GM : dans les Caraïbes, l'ouragan Irma a été classé en catégorie 5, la plus élevée. Avec des vents soufflants à près de 300 km / heure, Irma menace les Antilles françaises, Haïti et la Floride.

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MM : Les tensions ne retombent pas entre les États-Unis et la Corée du Nord.

GM : Nos récents tirs de missiles et tests nucléaires constituent un « paquet cadeau » à l'attention des États-Unis. C'est l'expression employée aux Nations Unies par l'ambassadeur nord-coréen. Il a prévenu qu'il y en aurait d'autres, tant que Washington continuerait ses « provocations ». MM : Après le test nucléaire effectué dimanche dernier, un nouvel ensemble de sanctions est à l'étude au Conseil de sécurité. Washington et ses alliés européens réfléchissent à d'autres mesures que celles déjà prises pour pénaliser l'économie de la Corée du Nord. En revanche, pour le président russe, de telles sanctions seraient contre-productives. Écoutons Vladimir Poutine. Il prône le dialogue :

« La Russie condamne ces exercices menés par la Corée du Nord. Nous estimons que ce sont des provocations. Mais le recours à n'importe quelles sanctions dans ce cas est inutile et inefficace. Ils seraient prêts à manger n'importe quoi, même de l'herbe, plutôt que de renoncer à leur programme nucléaire s'ils ne se sentent pas en sécurité. Il faut chercher à lancer un dialogue entre toutes les parties intéressées. S'engager dans une hystérie militaire n'a aucun sens, c'est un chemin qui mène à l'impasse. Tout cela peut aboutir à une catastrophe planétaire et à un grand nombre de victimes. Il n'y a pas d'autre voie que la voie pacifique et diplomatique pour résoudre le problème du nucléaire Nord-Coréen. MM : Le président russe Vladimir Poutine. Aux États-Unis, le ministre de la Justice annonce la suppression du programme de protection des jeunes migrants clandestins. Programme qui avait été mis en place par Barack Obama en 2012.

GM : Ce programme appelé DACA empêchait jusqu'à maintenant l'expulsion de près de 800.000 personnes arrivées illégalement. Réaction de l'ancien président américain : Barack Obama a dénoncé une décision « cruelle » prise « en dépit du bon sens ». MM : Avec des rafales soufflant à près de 300 km / heure, l'ouragan Irma est devenu « extrêmement dangereux », ont prévenu les météorologues. GM : Irma est passée en catégorie 5, la plus élevée dans la classification de ces phénomènes. Il menace les Antilles françaises, Haïti et la Floride. Selon Météo France, c'est le premier cyclone de catégorie 5 à frapper le nord des Antilles, à commencer par Saint-Martin et Saint-Barthélemy. MM : En Birmanie, l'exode des réfugiés Rohingyas continue à un rythme accéléré. GM : Près de 125 000 personnes ont gagné le Bangladesh voisin depuis le déclenchement le 25 août d'une série d'attaques de la rébellion contre des positions de l'armée birmane. La riposte de l'armée a entraîné un déchaînement de violences, selon un témoin : Matthew Smith, directeur de l'ONG Fortify Rights. Il vient de passer plusieurs jours au Bangladesh à la frontière avec la Birmanie :

« Nous avons recueilli les témoignages détaillés de victimes ou de survivants. Nous avons aussi parlé avec des gens qui sont coincés dans des villages ou des forêts de l'Arakan, et on peut affirmer avec une quasi-certitude que les forces armées birmanes ont commis des exécutions massives en divers endroits de l'Etat de l'Arakan. Ces exécutions prennent différentes formes, des hommes, femmes enfants sont tués par balles, brûlés vifs, ou massacrés au sabre ou au couteau. MM : Propos recueillis par Jan Vandermade.

GM : en Syrie, la fin du siège de Deir Ezzor. L'armée syrienne a brisé le siège de près de trois ans imposé par le groupe Etat islamique à la zone gouvernementale de Deir Ezzor, la capitale de cette province du même nom adossée à la frontière avec l'Irak. ||||||||||||||||||||||||||||||||adjacent||||| MM : La guerre continue en Syrie, de même qu'au Yémen, avec de graves conséquences pour les populations. GM : Il faut une enquête internationale indépendante sur ce conflit, c'est le Haut-Commissaire de l'ONU aux Droits de l'Homme qui le réclame. Alors que le Yémen a sombré dans le chaos, des millions de personnes sont menacées par la famine et le choléra a fait son apparition. Nicolas Falez :

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux Droits de l'Homme publie un nouveau bilan du conflit au Yémen : au moins 5 144 civils ont été tués dont 1 184 enfants depuis mars 2015, date à laquelle la coalition commandée par l'Arabie Saoudite est entrée en guerre. Le Jordanien Zeid Raad al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, ne mâche pas ses mots : « La réticence de la communauté internationale à demander justice pour les victimes au Yémen est une honte et contribue à l'horreur permanente qui sévit dans le pays », rappelant « les allégations très graves de violations des Droits de l'Homme et du Droit humanitaire international au Yémen ». Le Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme souhaite donc une enquête internationale, soulignant au passage que la commission d'enquête mise en place par le pouvoir yéménite (soutenu par la communauté internationale) était loin d'être impartiale. C'est au Yémen que se déroule actuellement la plus grave crise humanitaire au monde. La semaine dernière une cinquantaine d'organisations non gouvernementales avaient appelé à l'ouverture d'une enquête pour mettre fin à l'impunité dans ce conflit. GM : Au Kenya, la Commission électorale a fixé au 17 octobre prochain la date de la prochaine présidentielle.

MM : En position de force après avoir gagné son recours en justice, le chef de l'opposition Raila Odinga a posé ses conditions à sa participation. ||||||having|||||||||||||||||| Parmi elles : un audit du système électronique de la Commission électorale et la démission de plusieurs de ses membres.

GM : Les relations diplomatiques sont glaciales actuellement entre l'Allemagne et la Turquie. MM : le sujet s'est invité dans la campagne électorale, à l'approche des législatives. Lors de son dernier discours au parlement avant le scrutin du 24 septembre, la chancelière Merkel a demandé la fin des négociations d'adhésion à l'Union européenne. Correspondance à Berlin de Pascal Thibault.

Les relations avec la Turquie ont été un des rares moments du débat entre Angela Merkel et son challenger Martin Schulz dimanche où une position divergente apparaissait entre les deux responsables. Le président du SPD dont le parti a toujours soutenu l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne annonçait que s'il devenait chancelier il mettrait fin aux négociations avec Ankara. Angela Merkel dont le parti chrétien-démocrate a historiquement toujours été opposé à une telle adhésion lui préférant un partenariat privilégié est apparue moins ferme. Dans son dernier discours au Bundestag, la chancelière a réitéré ses inquiétudes face à l'évolution en Turquie et promis de tout faire pour obtenir la libération de ces concitoyens qui y sont emprisonnés. Angela Merkel a annoncé qu'elle plaiderait au conseil européen d'octobre pour une suspension ou un arrêt définitif des négociations d'adhésion avec la Turquie tout en soulignant la nécessité d'obtenir pour cela le soutien des partenaires européens. Je vais m'engager en faveur d'une démarche ferme, mais en discutant avec nos partenaires européens. Car offrir à la Turquie le spectacle d'une Union européenne divisée sur la question des négociations d'adhésion serait contre-productif. L'annonce qu'un des deux Allemands arrêtés en fin de semaine dernière en Turquie avait été relâché hier a été interprétée comme un geste de bonne volonté d'Ankara réagissant au débat Merkel/Schulz de dimanche soir où la menace d'un arrêt de ces négociations se concrétisait. Pascal Thibault Berlin RFI.

MM : Et maintenant cette question : l'attribution des Jeux olympiques de 2016 à Rio a-t-elle donné lieu à des faits de corruption ? ||||question||||||||||||||||| GM : La police brésilienne le soupçonne fortement. Une enquête a été ouverte et des perquisitions lancées pour trouver d'éventuelles traces d'achats de voix, au sein du Comité international olympique. Les précisions de notre correspondant François Cardonna.

À 6 heures du matin, les agents de la police fédérale ont perquisitionné le domicile du président du comité olympique brésilien, et du comité Rio 2016, chargé d'organiser les Jeux olympiques. L'appartement de Carlos Nuzman est situé dans un quartier chic, au bord de l'océan. La police fédérale le soupçonnait de vouloir quitter le pays, alors qu'il serait au coeur d'un réseau de corruption, qui aurait permis au Brésil d'obtenir les Jeux olympiques organisés l'année dernière à Rio de Janeiro. La police affirme avoir des preuves qui démontrent que grâce à son intermédiaire l'un des votes aurait été acheté pour 2 millions de dollars, au président de la fédération internationale d'Athlétisme et à l'époque membre du CIO, Lamine Diack. L'argent aurait été versé par un homme d'affaires brésilien. Son ancienne associée a été arrêtée.Il est très proche de Sergio Cabral, l'ancien gouverneur de l'État de Rio, déjà condamné à quatorze ans de prison dans son implication dans l'énorme scandale de corruption Pétrobras. Les soupçons sur l'attribution des JO à la ville de Rio sont le dernier épisode de cette affaire tentaculaire, qui secoue le Brésil depuis 3 ans. Des milliards d'euros ont été détournés. François Cardona. Rio de Janeiro. RFI.

GM : À l'US Open de tennis, l'Espagnol Carreno Busta est le premier joueur qualifié en demi-finales. C'est la fin de votre Journal en français facile, à retrouver sur notre site internet RFI.fr. Bonsoir à tous, bonsoir Mehdi !