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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 09 octobre 2019

Journal en français facile 09 octobre 2019

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une ce soir : l'offensive de la Turquie en Syrie. Comme Ankara l'avait annoncé, les premiers bombardements ont été menés aujourd'hui dans le nord de la Syrie. Inquiétude exprimée par la communauté internationale. Demain le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence.

SB : Des milliers de manifestants à Quito. La capitale équatorienne au cœur de la grève générale illimitée qui a débuté aujourd'hui pour protester contre la hausse des prix du carburant décidée par le gouvernement du Président Lenin Moreno. Et déjà des incidents signalés ce soir.

RA : Et puis en Russie un nouveau coup porté à Alexeï Navalny. L'organisation de l'opposant a été classée « agent de l'étranger » par les autorités russes.

------

SB : Pour la troisième fois en trois ans, la Turquie a donc décidé de lancer une offensive en Syrie.

RA : Une offensive qui semblait inévitable après l'annonce des États-Unis dimanche soir de retirer leurs troupes dans le nord de la Syrie. C'est une région située à la frontière avec la Turquie. Depuis, la Turquie avait prévenu qu'elle se préparait à intervenir pour combattre son ennemi kurde. Et c'est donc cet après-midi que l'offensive a été lancée, c'est le Président turc lui-même qui l'a annoncé : « l'opération Source de paix, dans le nord de la Syrie, a débuté », écrit Recep Tayiip Erdoğan sur Twitter. Et quasiment en même temps, une explosion a été entendue dans la région de Ras Al Aïn. Le point sur ces premiers bombardements avec la correspondance régionale de Paul Khalifeh.

L'aviation et l'artillerie turques ont pris pour cible plusieurs localités frontalières du nord de Syrie, contrôlées par les Forces démocratiques syriennes, une coalition dominée par les milices kurdes et comprenant aussi des combattants de grandes tribus arabes syriennes. Le pilonnage intensif a notamment visé Tal Abyad, Ras Al Aïn, Qamichli et Aïn Issa. Cette dernière ville est située à 55 kilomètres au nord de Raqqa, l'ancienne capitale du califat auto-proclamée du groupe État islamique. Les raids aériens turcs ont été menés par un escadron de 25 chasseurs-bombardiers, et des canons de gros calibres ont tiré des dizaines de projectiles sur des cibles militaires et civiles. Face à l'intensité des bombardements sur Ras Al Aïn, les civils ont commencé à fuir dans un grand désordre. Cette ville semble être un objectif prioritaire de l'armée turque, qui cherche à établir une zone tampon de 120 kilomètres de long et 20 kilomètres de profondeur, en territoire syrien. Les Kurdes sont décidés à résister à une éventuelle offensive terrestre turque. Alors que Ras Al Aïn se vidait de ses habitants, des combattants armés de lance-roquettes ont commencé à se déployer dans les rues de cette grande bourgade frontalière, qui comptait avant la guerre 50 000 habitants arabes, kurdes et arméniens. Paul Khalifeh-Beyrouth-RFI.

RA : Et ce soir la Turquie annonce le début de la phase terrestre de l'offensive. Premier bilan des bombardements menés par la Turquie en Syrie : au moins deux civils ont été tués annoncent les Forces démocratiques syriennes qui regroupent notamment les Kurdes des YPG que la Turquie combat.

SB : Et la communauté internationale fait part de son inquiétude.

RA : Les condamnations se sont multipliées tout au long de la journée, dernière en date de la part de l'Arabie saoudite. Donald Trump le Président américain a réagi dans la soirée. Dans un communiqué il déclare que l'offensive de la Turquie est une « très mauvaise idée ». Le Président américain qui se trouve dans une position délicate, car l'offensive d'Ankara a été favorisée par sa décision de retirer les troupes américaines du nord de la Syrie. Autre réaction, celle de l'Union européenne, on va écouter le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, il menace la Turquie de lui retirer des financements. On l'écoute.

« La Turquie a des préoccupations sécuritaires sur sa frontière avec la Syrie. Cependant, j'appelle la Turquie ainsi que les autres intervenants à la retenue et à cesser les opérations déjà en cours. Cette action militaire ne conduira pas à de bons résultats et nous devons faire entendre ceci à nos amis turcs. Et je dois dire que si le plan turc implique la création d'une prétendue zone de sécurité, n'attendez pas que l'Union européenne paie quoi que ce soit. Une solution durable au conflit syrien peut seulement être obtenue par une transition politique générale. » RA : Jean-Claude Juncker le Président de la Commission européenne. Propos recueillis à Bruxelles par Pierre Benazet. Dernière information à retenir : demain jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion consacrée à l'offensive de la Turquie en Syrie.

SB : En Allemagne un attentat antisémite.

RA : Cela s'est déroulé dans la ville de Halle, en plein Yom Kippour qui est l'une des plus importantes fêtes juives. Un homme armé a tenté d'entrer dans la synagogue dans laquelle se trouvaient plusieurs dizaines de personnes. Il n'y est pas parvenu. Il a ensuite tué deux personnes et en a blessé grièvement deux autres. L'homme a filmé la fusillade et l'a diffusé sur internet. Ce soir la police indique que le suspect de l'attentat a été arrêté.

SB : En Équateur c'est parti pour une grève générale illimitée.

RA : Mouvement à l'appel d'organisations indigènes et de paysans. Ils sont plusieurs milliers actuellement à défiler dans le centre de la capitale. Quito où la présence policière est massive, et déjà des incidents sont signalés par l'Agence France presse. Les manifestants protestent contre la hausse des prix du carburant décidée par le gouvernement du Président Lenin Moreno. Ce dernier montré du doigt par son prédécesseur, l'ancien Président d'Équateur Rafael Correa. Il l'accuse d'avoir provoqué cette crise. Lenin Moreno lui a retourné l'accusation. Les explications de Romain Lemaresquier.

C'est depuis Bruxelles en Belgique, où il réside depuis la fin de son second mandat présidentiel que Rafael Correa suit l'évolution de la crise en Équateur. Attaqué par le président Lenin Moreno qui l'accuse d'être derrière ce mouvement de contestation, l'ancien chef d'État équatorien se défend d'avoir un quelconque lien avec les manifestants. Au contraire, face à la presse ce mercredi, Rafael Correa a réitéré son appel à des élections anticipées et sa disponibilité si d'aventure elles se tenaient : « S'il le faut je serai candidat, mais le gouvernement m'a déclaré inéligible… Il a tout fait pour m'exclure, et d'une façon illégale et inconstitutionnelle. Je n'ai aucun problème pour me présenter pour la vice-présidence ou tout autre mandat, mais ce sont eux qui vont créer les problèmes, qui vont tout faire pour empêcher ma candidature parce qu'ils savent que nous remporterons les élections. Donc, je ne sais pas ce qu'ils vont inventer, cette fois. Ils vont dire que ce ne sera pas possible parce qu'il y a un mandat d'arrêt contre moi… Et alors ! Qu'ils m'arrêtent, mais qu'ils me laissent déposer ma candidature d'abord. » Le président Lenin Moreno a rejeté l'éventualité de convoquer des élections anticipées. Mais les députés équatoriens peuvent s'appuyer sur l'article 130 de la Constitution selon Rafael Correa, un article qui permet de convoquer des élections après un vote au deux tiers des députés. Une éventualité qui n'a pas encore été évoquée par la classe politique équatorienne.

SB : En Tunisie Nabil Karaoui est sorti de prison.

RA : Une décision qui intervient à quatre jours du second tour de la Présidentielle qui l'oppose au juriste indépendant Kais Saied. L'homme d'affaires était en prison depuis le mois d'août pour fraude.

SB : En Russie, le pouvoir porte un nouveau coup à l'organisation d'Alexeï Navalny.

RA : Le Fond de lutte contre la corruption, dirigé par l'ennemi du Président Vladimir Poutine, est désormais classé « agent de l'étranger ». Décision du ministère russe de la Justice. Cela signifie que l'organisation va être encore + surveillée. À Moscou pour RFI, Daniel Vallot.

L'étau se resserre autour d'Alexeï Navalny et de son organisation le Fonds de lutte contre la corruption. Après les manifestations de l'été dernier, une enquête pour blanchiment d'argent avait été lancée par les autorités – s'en était suivies une série de perquisitions, la saisie d'ordinateurs et de cartes bancaires. Cette fois c'est le statut de l'organisation qui est visé : la classification « d'agent de l'étranger » implique des contraintes administratives et financières et une surveillance accrue de la part des autorités. Pour Alexeï Navalny, cette décision est « illégale » - l'opposant sur les réseaux sociaux assure que son organisation n'a pas reçu « un seul Kopeck » de l'étranger. « Nous demandons au ministère de la Justice qu'il apporte la preuve de ses accusations », ajoute Alexeï Navalny. Créé en 2011, le Fonds de lutte contre la corruption s'est fait connaître par une série d'enquêtes et de vidéo très partagées sur les réseaux sociaux. Toutes ont pour point commun d'épingler le train de vie fastueux des élites au pouvoir en Russie. Daniel Vallot Moscou RFI.

SB : Et puis les batteries de nos téléphones portables à l'honneur du prix Nobel de chimie.

RA : On appelle ces batteries batteries au lithium-ion, et ce sont leurs inventeurs qui ont reçu le prix Nobel de chimie aujourd'hui. Un Américain, un Britannique et un Japonais. Demain c'est le Nobel de littérature qui doit être attribué.

Fin de ce Journal en français facile.


Journal en français facile 09 octobre 2019 Journal in easy French October 09, 2019

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une ce soir : l'offensive de la Turquie en Syrie. Comme Ankara l'avait annoncé, les premiers bombardements ont été menés aujourd'hui dans le nord de la Syrie. Inquiétude exprimée par la communauté internationale. Demain le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence.

SB : Des milliers de manifestants à Quito. La capitale équatorienne au cœur de la grève générale illimitée qui a débuté aujourd'hui pour protester contre la hausse des prix du carburant décidée par le gouvernement du Président Lenin Moreno. Et déjà des incidents signalés ce soir.

RA : Et puis en Russie un nouveau coup porté à Alexeï Navalny. RA: And then in Russia a new blow to Alexei Navalny. L'organisation de l'opposant a été classée « agent de l'étranger » par les autorités russes.

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SB : Pour la troisième fois en trois ans, la Turquie a donc décidé de lancer une offensive en Syrie.

RA : Une offensive qui semblait inévitable après l'annonce des États-Unis dimanche soir de retirer leurs troupes dans le nord de la Syrie. C'est une région située à la frontière avec la Turquie. Depuis, la Turquie avait prévenu qu'elle se préparait à intervenir pour combattre son ennemi kurde. Et c'est donc cet après-midi que l'offensive a été lancée, c'est le Président turc lui-même qui l'a annoncé : « l'opération Source de paix, dans le nord de la Syrie, a débuté », écrit Recep Tayiip Erdoğan sur Twitter. Et quasiment en même temps, une explosion a été entendue dans la région de Ras Al Aïn. Le point sur ces premiers bombardements avec la correspondance régionale de Paul Khalifeh.

L'aviation et l'artillerie turques ont pris pour cible plusieurs localités frontalières du nord de Syrie, contrôlées par les Forces démocratiques syriennes, une coalition dominée par les milices kurdes et comprenant aussi des combattants de grandes tribus arabes syriennes. Le pilonnage intensif a notamment visé Tal Abyad, Ras Al Aïn, Qamichli et Aïn Issa. Cette dernière ville est située à 55 kilomètres au nord de Raqqa, l'ancienne capitale du califat auto-proclamée du groupe État islamique. Les raids aériens turcs ont été menés par un escadron de 25 chasseurs-bombardiers, et des canons de gros calibres ont tiré des dizaines de projectiles sur des cibles militaires et civiles. Face à l'intensité des bombardements sur Ras Al Aïn, les civils ont commencé à fuir dans un grand désordre. Cette ville semble être un objectif prioritaire de l'armée turque, qui cherche à établir une zone tampon de 120 kilomètres de long et 20 kilomètres de profondeur, en territoire syrien. Les Kurdes sont décidés à résister à une éventuelle offensive terrestre turque. Alors que Ras Al Aïn se vidait de ses habitants, des combattants armés de lance-roquettes ont commencé à se déployer dans les rues de cette grande bourgade frontalière, qui comptait avant la guerre 50 000 habitants arabes, kurdes et arméniens. Paul Khalifeh-Beyrouth-RFI.

RA : Et ce soir la Turquie annonce le début de la phase terrestre de l'offensive. Premier bilan des bombardements menés par la Turquie en Syrie : au moins deux civils ont été tués annoncent les Forces démocratiques syriennes qui regroupent notamment les Kurdes des YPG que la Turquie combat.

SB : Et la communauté internationale fait part de son inquiétude.

RA : Les condamnations se sont multipliées tout au long de la journée, dernière en date de la part de l'Arabie saoudite. Donald Trump le Président américain a réagi dans la soirée. Dans un communiqué il déclare que l'offensive de la Turquie est une « très mauvaise idée ». Le Président américain qui se trouve dans une position délicate, car l'offensive d'Ankara a été favorisée par sa décision de retirer les troupes américaines du nord de la Syrie. Autre réaction, celle de l'Union européenne, on va écouter le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, il menace la Turquie de lui retirer des financements. On l'écoute.

« La Turquie a des préoccupations sécuritaires sur sa frontière avec la Syrie. Cependant, j'appelle la Turquie ainsi que les autres intervenants à la retenue et à cesser les opérations déjà en cours. Cette action militaire ne conduira pas à de bons résultats et nous devons faire entendre ceci à nos amis turcs. Et je dois dire que si le plan turc implique la création d'une prétendue zone de sécurité, n'attendez pas que l'Union européenne paie quoi que ce soit. Une solution durable au conflit syrien peut seulement être obtenue par une transition politique générale. » RA : Jean-Claude Juncker le Président de la Commission européenne. Propos recueillis à Bruxelles par Pierre Benazet. Dernière information à retenir : demain jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion consacrée à l'offensive de la Turquie en Syrie.

SB : En Allemagne un attentat antisémite.

RA : Cela s'est déroulé dans la ville de Halle, en plein Yom Kippour qui est l'une des plus importantes fêtes juives. Un homme armé a tenté d'entrer dans la synagogue dans laquelle se trouvaient plusieurs dizaines de personnes. Il n'y est pas parvenu. Il a ensuite tué deux personnes et en a blessé grièvement deux autres. L'homme a filmé la fusillade et l'a diffusé sur internet. Ce soir la police indique que le suspect de l'attentat a été arrêté.

SB : En Équateur c'est parti pour une grève générale illimitée.

RA : Mouvement à l'appel d'organisations indigènes et de paysans. Ils sont plusieurs milliers actuellement à défiler dans le centre de la capitale. Quito où la présence policière est massive, et déjà des incidents sont signalés par l'Agence France presse. Les manifestants protestent contre la hausse des prix du carburant décidée par le gouvernement du Président Lenin Moreno. Ce dernier montré du doigt par son prédécesseur, l'ancien Président d'Équateur Rafael Correa. Il l'accuse d'avoir provoqué cette crise. Lenin Moreno lui a retourné l'accusation. Les explications de Romain Lemaresquier.

C'est depuis Bruxelles en Belgique, où il réside depuis la fin de son second mandat présidentiel que Rafael Correa suit l'évolution de la crise en Équateur. Attaqué par le président Lenin Moreno qui l'accuse d'être derrière ce mouvement de contestation, l'ancien chef d'État équatorien se défend d'avoir un quelconque lien avec les manifestants. Au contraire, face à la presse ce mercredi, Rafael Correa a réitéré son appel à des élections anticipées et sa disponibilité si d'aventure elles se tenaient : « S'il le faut je serai candidat, mais le gouvernement m'a déclaré inéligible… Il a tout fait pour m'exclure, et d'une façon illégale et inconstitutionnelle. Je n'ai aucun problème pour me présenter pour la vice-présidence ou tout autre mandat, mais ce sont eux qui vont créer les problèmes, qui vont tout faire pour empêcher ma candidature parce qu'ils savent que nous remporterons les élections. Donc, je ne sais pas ce qu'ils vont inventer, cette fois. Ils vont dire que ce ne sera pas possible parce qu'il y a un mandat d'arrêt contre moi… Et alors ! Qu'ils m'arrêtent, mais qu'ils me laissent déposer ma candidature d'abord. » Le président Lenin Moreno a rejeté l'éventualité de convoquer des élections anticipées. President Lenin Moreno rejected the possibility of calling early elections. Mais les députés équatoriens peuvent s'appuyer sur l'article 130 de la Constitution selon Rafael Correa, un article qui permet de convoquer des élections après un vote au deux tiers des députés. Une éventualité qui n'a pas encore été évoquée par la classe politique équatorienne.

SB : En Tunisie Nabil Karaoui est sorti de prison.

RA : Une décision qui intervient à quatre jours du second tour de la Présidentielle qui l'oppose au juriste indépendant Kais Saied. L'homme d'affaires était en prison depuis le mois d'août pour fraude.

SB : En Russie, le pouvoir porte un nouveau coup à l'organisation d'Alexeï Navalny.

RA : Le Fond de lutte contre la corruption, dirigé par l'ennemi du Président Vladimir Poutine, est désormais classé « agent de l'étranger ». Décision du ministère russe de la Justice. Cela signifie que l'organisation va être encore + surveillée. À Moscou pour RFI, Daniel Vallot.

L'étau se resserre autour d'Alexeï Navalny et de son organisation le Fonds de lutte contre la corruption. The grip is tightening around Alexei Navalny and his organization, the Anti-Corruption Fund. Après les manifestations de l'été dernier, une enquête pour blanchiment d'argent avait été lancée par les autorités – s'en était suivies une série de perquisitions, la saisie d'ordinateurs et de cartes bancaires. Cette fois c'est le statut de l'organisation qui est visé : la classification « d'agent de l'étranger » implique des contraintes administratives et financières et une surveillance accrue de la part des autorités. Pour Alexeï Navalny, cette décision est « illégale » - l'opposant sur les réseaux sociaux assure que son organisation n'a pas reçu « un seul Kopeck » de l'étranger. « Nous demandons au ministère de la Justice qu'il apporte la preuve de ses accusations », ajoute Alexeï Navalny. Créé en 2011, le Fonds de lutte contre la corruption s'est fait connaître par une série d'enquêtes et de vidéo très partagées sur les réseaux sociaux. Toutes ont pour point commun d'épingler le train de vie fastueux des élites au pouvoir en Russie. All have in common the pinpoint of the lavish lifestyle of elites in power in Russia. Daniel Vallot Moscou RFI.

SB : Et puis les batteries de nos téléphones portables à l'honneur du prix Nobel de chimie.

RA : On appelle ces batteries batteries au lithium-ion, et ce sont leurs inventeurs qui ont reçu le prix Nobel de chimie aujourd'hui. Un Américain, un Britannique et un Japonais. Demain c'est le Nobel de littérature qui doit être attribué.

Fin de ce Journal en français facile.