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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 18 mai 2017

Journal en français facile 18 mai 2017

Vincent Dublange (VD) : Bienvenue à vous si vous nous rejoignez sur Radio France Internationale, il est 22 heures à Paris, deux heures de moins en temps universel. Et bienvenue dans ce journal en français facile que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin. Zéphyrin Kouadio (ZK) : Bonsoir Vincent, bonsoir à tous.

VD : A la Une de ce jeudi 18 mai 2017 : Donald Trump, aux Etats-Unis, mécontent de la nomination d'un enquêteur spécial. Nommé pour trouver les liens entre l'équipe de campagne Trump et la Russie lors de la dernière élection présidentielle aux Etats-Unis. ZK : Au Brésil, le président Temer en difficulté. Il est mis en cause par la presse dans un scandale de corruption. Mais il refuse de démissionner. VD : L'organisation Etat islamique attaque deux villages dans le centre de la Syrie. L'opération a fait plus de cinquante victimes. Précisions dans ce journal. ZK : Enfin, en France : Emmanuel Macron est en route pour le Mali. Avant cela, il a présidé son premier conseil des ministres et téléphoné au président russe. Un nom, dans l'actualité aux Etats-Unis : celui de Robert Mueller. VD : Il s'agit de l'ancien directeur du FBI, c'est le bureau fédéral d'investigations américain. Le ministère américain de la justice charge Robert Mueller d'enquêter sur les liens entre les membres de l'équipe de campagne présidentielle de Donald Trump et la Russie. Hier soir, la Maison blanche (la résidence du président américain) s'est d'abord félicitée de cette nomination, de cette désignation d'un enquêteur spécial. Mais finalement, au réveil, ce matin, Donald Trump a exprimé son amertume, c'est à dire sa déception, sur les réseaux sociaux. Anne-Marie Capomaccio.

AMC : Le ministère de la justice a prévenu la maison blanche, à peine une demi-heure avant d'annoncer la nomination de Robert Mueller, comme « enquêteur spécial » avec de larges prérogatives sur le dossier Russie. Première réaction de Donald Trump : « c'est une bonne chose - j'attends avec impatience la conclusion de l'enquête qui va nous innocenter ». Cette nuit, le président a du se souvenir des menaces proférées par le candidat Trump à l'adresse d'Hillary Clinton : « dès que je suis à la Maison blanche, je nomme un procureur spécial, et vous finirez en prison ! » C'est l'insulte suprême pour Donald Trump, c'est lui qui doit faire face à un enquêteur spécial. Une vexation qui a dû submerger le milliardaire, et qui lui fait écrire ce matin : « c'est la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire ». Mais le ministère de la Justice n'avait pas le choix, il était en passe de perdre toute crédibilité dans cette affaire. Car des républicains de plus en plus nombreux demandaient la nomination d'une personnalité indépendante. Donc le ministère devait agir vite, pour éviter une révolte au Congrès, voire une procédure de destitution. Anne-Marie Capomaccio, Washington, RFI.

VD : On apprend ce soir que l'administration américaine va nommer un nouveau directeur du FBI. Le favori est l'ancien sénateur du parti démocrate, Joe Lieberman. C'est ce que dit Donald Trump lui-même. Une personne est décédée et dix-neuf autres sont blessées à New-York. Un véhicule a foncé sur la foule près de la place de Time Square. Le chauffeur est un ancien militaire qui a un casier judiciaire, c'est à dire qu'il a déjà été condamné par la justice. Mais rien n'indique des motivations terroristes. La police a quand même renforcé la présence policière autour des endroits jugés importants de la ville.

ZK : A l'écoute de RFI, il est 17H04 à Brasilia. Le président Michel Temer ne démissionne pas, malgré les révélations de la presse de ce matin. VD : Un journal a publié des informations qui lient, qui établissent un lien donc entre le chef de l'Etat et un scandale de corruption. Un allié politique de Michel Temer serait également concerné. ZK : Au Venezuela, l'une des figures de l'opposition au président Maduro empêchée de quitter le territoire. VD : C'est en tout cas ce qu'affirme Henrique Capriles. Il devait rencontrer à New-York le Haut-Commissaire de l'ONU, des Nations-Unies, aux droits de l'homme.

ZK : Plusieurs villages syriens ont été attaqués, Vincent, par l'organisation Etat islamique. VD : Il y a une cinquantaine de morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, dont la moitié environ de civils. Daniel Vallot : ces combats ont éclatés ce matin au moment où le soleil se levait.

DV : C'est ce jeudi, à l'aube, que l'offensive a débuté. Les combattants djihadistes ont pris pour cible deux localités situés à l'est de la province de Hama, non loin du territoire contrôlé par l'organisation de l'Etat islamique. Selon un bilan encore provisoire, plusieurs dizaines de personnes auraient été tuées dans cette offensive, particulièrement brutale. Parmi les victimes, un grand nombre de civils : plusieurs sources, proches du régime et de l'opposition, font état d'exécutions sommaires dans le village d'Aqareb, et dans celui de Maboujé. Selon l'agence de presse Sana, la majorité des civils tués à Aqareb ont été décapités par les combattants jihadistes. En menant cette offensive, l'organisation de l'Etat islamique s'en prend à une zone cruciale pour le régime syrien : car les localités visées se trouvent en effet à proximité de la seule route qui permet à ce jour, de relier Damas et Alep. Si les combattants jihadistes parviennent à prendre position dans le secteur, cela aura donc des conséquences très lourdes pour le régime syrien, et pour les habitants d'Alep, qui ont besoin de cet axe routier pour leur ravitaillement.

ZK : Daniel Vallot. En France, Emmanuel Macron entre chaque jour en peu plus dans le costume de président de la République. VD : C'est une image, bien sûr Zéphyrin, pour dire que le nouveau président s'installe dans ses nouvelles fonctions. Il a appelé Vladimir Poutine aujourd'hui, le président russe. Les deux hommes sont convenus de poursuivre le dialogue sur la Syrie et l'Ukraine, ce qui veut dire qu'ils se sont mis d'accord sur ces thèmes. Et également pour « développer les relations traditionnellement amicales » entre les deux pays, Béatrice Leveillé.

BL : Les deux présidents ont convenus [sont/ont convenus, les deux se disent ! N.D.L.R.] de « travailler ensemble sur des questions d'actualités internationales et régionales, y compris la lutte contre le terrorisme » selon le Kremlin. C'est à Vladimir Poutine que revient l'initiative de cet appel au nouveau président français. Il avait apporté pendant la campagne son soutien à deux autres candidats : Marine Le Pen et François Fillon. Mais il s'était fendu d'un message de félicitation le 8 mai, exhortant Emmanuel Macron à « surmonter la méfiance mutuelle » entre Paris et Moscou. « Les deux parties ont exprimé leur volonté de développer les relations russo-françaises traditionnellement amicales dans les domaines politique, économique et culturel. » Ils ont également « souligné l'importance de poursuivre la coopération » dans le cadre du format dit « de Normandie » où la France, l'Allemagne, la Russie et l'Ukraine tentent de trouver un règlement à la crise ukrainienne sur la base des accords de Minsk. Emmanuel Macron avait, pendant la campagne, déclaré qu'il était opposé à une levée des sanctions imposées par l'Union européenne à l'encontre de Moscou après l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014. Les deux hommes ont également discuté des possibilités d'une prochaine rencontre, sans plus de précisions.

ZK : Béatrice Leveillé. Les ministres du gouvernement français donnent leurs premiers entretiens à la presse. VD : Le ministre de l'économie de droite, Bruno Le Maire, explique qu'il est (je cite) "en phase", ce qui signifie qu'il est d'accord, avec la politique économique de l'équipe au pouvoir. Le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, lui, a parlé du nucléaire à la télévision. L'énergie atomique fournira la moitié de l'électricité du pays en 2025. Aujourd'hui elle en fournit 75%, c'est-à-dire les trois-quarts.

ZK : L'Union européenne inflige, c'est-à-dire elle met une amende à Facebook. VD : Oui, l'Italie et la France l'avaient déjà fait, cette fois c'est la Commission européenne : 110 millions d'euros. Selon Bruxelles, Facebook a fourni des renseignements inexacts... faux donc... ou incomplets... aux enquêteurs de l'UE lors de son rachat de la messagerie mobile WhatsApp, Anieshka Koumor.

AK : En 2014 la Commission européenne donne son feu vert à l'acquisition de WhatsApp, sur la base des informations fournies par Facebook. L'américain assure alors qu'il n'est pas en mesure d'associer automatiquement les comptes d'utilisateur des deux entreprises. L'acquisition est conclue pour près de 20 milliards d'euros. Seulement deux ans après, l'entreprise californienne modifie la politique de confidentialité de WhatsApp. Désormais, les données récoltées sur cette messagerie mobile peuvent être utilisées pour proposer des publicités ciblées sur les autres applications du groupe, comme Facebook ou Instagram. Ce partage de données vaut au géant du réseau social de nombreuses critiques en Europe. La Commission européenne s'empare du dossier et ouvre une enquête: elle aboutit à cette amende de 110 millions d'euros. La décision ne remet pas en cause le feu vert donné au rachat de Whatsapp, précise Bruxelles. Il s'agit plutôt, selon Margrethe Vestager, Commissaire européenne à la Concurrence, d'envoyer un signal fort aux entreprises : elles doivent respecter les lois en vigueur dans l'Union européenne, et ont l'obligation de fournir des informations exactes lors de la présentation de projets de rachats.

VD : Anieshka Kumor du service économie de RFI. Fin de ce journal en français facile. Bonne soirée Zéphyrin. ZK : Bonne soirée Vincent. VD : 22 heures 10, ici, à Paris.

Journal en français facile 18 mai 2017 Journal en français facile May 18, 2017

Vincent Dublange (VD) : Bienvenue à vous si vous nous rejoignez sur Radio France Internationale, il est 22 heures à Paris, deux heures de moins en temps universel. Et bienvenue dans ce journal en français facile que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin. Zéphyrin Kouadio (ZK) : Bonsoir Vincent, bonsoir à tous.

VD : A la Une de ce jeudi 18 mai 2017 : Donald Trump, aux Etats-Unis, mécontent de la nomination d’un enquêteur spécial. Nommé pour trouver les liens entre l’équipe de campagne Trump et la Russie lors de la dernière élection présidentielle aux Etats-Unis. ZK : Au Brésil, le président Temer en difficulté. Il est mis en cause par la presse dans un scandale de corruption. Mais il refuse de démissionner. VD : L’organisation Etat islamique attaque deux villages dans le centre de la Syrie. L’opération a fait plus de cinquante victimes. Précisions dans ce journal. ZK : Enfin, en France : Emmanuel Macron est en route pour le Mali. Avant cela, il a présidé son premier conseil des ministres et téléphoné au président russe. Un nom, dans l’actualité aux Etats-Unis : celui de Robert Mueller. VD : Il s’agit de l’ancien directeur du FBI, c’est le bureau fédéral d’investigations américain. Le ministère américain de la justice charge Robert Mueller d’enquêter sur les liens entre les membres de l’équipe de campagne présidentielle de Donald Trump et la Russie. Hier soir, la Maison blanche (la résidence du président américain) s’est d’abord félicitée de cette nomination, de cette désignation d’un enquêteur spécial. Mais finalement, au réveil, ce matin, Donald Trump a exprimé son amertume, c’est à dire sa déception, sur les réseaux sociaux. Anne-Marie Capomaccio.

AMC : Le ministère de la justice a prévenu la maison blanche, à peine une demi-heure avant d’annoncer la nomination de Robert Mueller, comme « enquêteur spécial » avec de larges prérogatives sur le dossier Russie. Première réaction de Donald Trump : « c’est une bonne chose - j’attends avec impatience la conclusion de l’enquête qui va nous innocenter ». Cette nuit, le président a du se souvenir des menaces proférées par le candidat Trump à l’adresse d’Hillary Clinton : « dès que je suis à la Maison blanche, je nomme un procureur spécial, et vous finirez en prison ! » C’est l’insulte suprême pour Donald Trump, c’est lui qui doit faire face à un enquêteur spécial. Une vexation qui a dû submerger le milliardaire, et qui lui fait écrire ce matin : « c’est la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire ». Mais le ministère de la Justice n’avait pas le choix, il était en passe de perdre toute crédibilité dans cette affaire. Car des républicains de plus en plus nombreux demandaient la nomination d’une personnalité indépendante. Donc le ministère devait agir vite, pour éviter une révolte au Congrès, voire une procédure de destitution. Anne-Marie Capomaccio, Washington, RFI.

VD : On apprend ce soir que l’administration américaine va nommer un nouveau directeur du FBI. Le favori est l’ancien sénateur du parti démocrate, Joe Lieberman. C’est ce que dit Donald Trump lui-même. Une personne est décédée et dix-neuf autres sont blessées à New-York. Un véhicule a foncé sur la foule près de la place de Time Square. Le chauffeur est un ancien militaire qui a un casier judiciaire, c’est à dire qu’il a déjà été condamné par la justice. Mais rien n’indique des motivations terroristes. La police a quand même renforcé la présence policière autour des endroits jugés importants de la ville.

ZK : A l’écoute de RFI, il est 17H04 à Brasilia. Le président Michel Temer ne démissionne pas, malgré les révélations de la presse de ce matin. VD : Un journal a publié des informations qui lient, qui établissent un lien donc entre le chef de l’Etat et un scandale de corruption. Un allié politique de Michel Temer serait également concerné. ZK : Au Venezuela, l’une des figures de l’opposition au président Maduro empêchée de quitter le territoire. VD : C’est en tout cas ce qu’affirme Henrique Capriles. Il devait rencontrer à New-York le Haut-Commissaire de l’ONU, des Nations-Unies, aux droits de l’homme.

ZK : Plusieurs villages syriens ont été attaqués, Vincent, par l’organisation Etat islamique. VD : Il y a une cinquantaine de morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, dont la moitié environ de civils. Daniel Vallot : ces combats ont éclatés ce matin au moment où le soleil se levait.

DV : C’est ce jeudi, à l’aube, que l’offensive a débuté. Les combattants djihadistes ont pris pour cible deux localités situés à l’est de la province de Hama, non loin du territoire contrôlé par l’organisation de l’Etat islamique. Selon un bilan encore provisoire, plusieurs dizaines de personnes auraient été tuées dans cette offensive, particulièrement brutale. Parmi les victimes, un grand nombre de civils : plusieurs sources, proches du régime et de l’opposition, font état d’exécutions sommaires dans le village d’Aqareb, et dans celui de Maboujé. Selon l’agence de presse Sana, la majorité des civils tués à Aqareb ont été décapités par les combattants jihadistes. En menant cette offensive, l’organisation de l’Etat islamique s’en prend à une zone cruciale pour le régime syrien : car les localités visées se trouvent en effet à proximité de la seule route qui permet à ce jour, de relier Damas et Alep. Si les combattants jihadistes parviennent à prendre position dans le secteur, cela aura donc des conséquences très lourdes pour le régime syrien, et pour les habitants d’Alep, qui ont besoin de cet axe routier pour leur ravitaillement.

ZK : Daniel Vallot. En France, Emmanuel Macron entre chaque jour en peu plus dans le costume de président de la République. VD : C’est une image, bien sûr Zéphyrin, pour dire que le nouveau président s’installe dans ses nouvelles fonctions. Il a appelé Vladimir Poutine aujourd’hui, le président russe. Les deux hommes sont convenus de poursuivre le dialogue sur la Syrie et l’Ukraine, ce qui veut dire qu’ils se sont mis d’accord sur ces thèmes. Et également pour « développer les relations traditionnellement amicales » entre les deux pays, Béatrice Leveillé.

BL : Les deux présidents ont convenus [sont/ont convenus, les deux se disent ! N.D.L.R.] de « travailler ensemble sur des questions d’actualités internationales et régionales, y compris la lutte contre le terrorisme » selon le Kremlin. C’est à Vladimir Poutine que revient l’initiative de cet appel au nouveau président français. Il avait apporté pendant la campagne son soutien à deux autres candidats : Marine Le Pen et François Fillon. Mais il s’était fendu d’un message de félicitation le 8 mai, exhortant Emmanuel Macron à « surmonter la méfiance mutuelle » entre Paris et Moscou. « Les deux parties ont exprimé leur volonté de développer les relations russo-françaises traditionnellement amicales dans les domaines politique, économique et culturel. » Ils ont également « souligné l’importance de poursuivre la coopération » dans le cadre du format dit « de Normandie » où la France, l’Allemagne, la Russie et l’Ukraine tentent de trouver un règlement à la crise ukrainienne sur la base des accords de Minsk. Emmanuel Macron avait, pendant la campagne, déclaré qu’il était opposé à une levée des sanctions imposées par l’Union européenne à l’encontre de Moscou après l’annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014. Les deux hommes ont également discuté des possibilités d’une prochaine rencontre, sans plus de précisions.

ZK : Béatrice Leveillé. Les ministres du gouvernement français donnent leurs premiers entretiens à la presse. VD : Le ministre de l’économie de droite, Bruno Le Maire, explique qu’il est (je cite) "en phase", ce qui signifie qu’il est d’accord, avec la politique économique de l’équipe au pouvoir. Le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, lui, a parlé du nucléaire à la télévision. L’énergie atomique fournira la moitié de l’électricité du pays en 2025. Aujourd’hui elle en fournit 75%, c’est-à-dire les trois-quarts.

ZK : L’Union européenne inflige, c’est-à-dire elle met une amende à Facebook. VD : Oui, l’Italie et la France l’avaient déjà fait, cette fois c’est la Commission européenne : 110 millions d’euros. Selon Bruxelles, Facebook a fourni des renseignements inexacts... faux donc... ou incomplets... aux enquêteurs de l’UE lors de son rachat de la messagerie mobile WhatsApp, Anieshka Koumor.

AK : En 2014 la Commission européenne donne son feu vert à l’acquisition de WhatsApp, sur la base des informations fournies par Facebook. L’américain assure alors qu’il n’est pas en mesure d’associer automatiquement les comptes d’utilisateur des deux entreprises. L’acquisition est conclue pour près de 20 milliards d’euros. Seulement deux ans après, l’entreprise californienne modifie la politique de confidentialité de WhatsApp. Désormais, les données récoltées sur cette messagerie mobile peuvent être utilisées pour proposer des publicités ciblées sur les autres applications du groupe, comme Facebook ou Instagram. Ce partage de données vaut au géant du réseau social de nombreuses critiques en Europe. La Commission européenne s’empare du dossier et ouvre une enquête: elle aboutit à cette amende de 110 millions d’euros. La décision ne remet pas en cause le feu vert donné au rachat de Whatsapp, précise Bruxelles. Il s’agit plutôt, selon Margrethe Vestager, Commissaire européenne à la Concurrence, d’envoyer un signal fort aux entreprises : elles doivent respecter les lois en vigueur dans l’Union européenne, et ont l’obligation de fournir des informations exactes lors de la présentation de projets de rachats.

VD : Anieshka Kumor du service économie de RFI. Fin de ce journal en français facile. Bonne soirée Zéphyrin. ZK : Bonne soirée Vincent. VD : 22 heures 10, ici, à Paris.