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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 24 avril 2019

Journal en français facile 24 avril 2019

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, c'est l'heure de votre Journal en français facile. Présenté en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : veille de sommet entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un. Demain jeudi le Président russe accueillera le dirigeant de la Corée du Nord dans l'extrême orient russe. Une rencontre qui montre que Pyongyang cherche de nouveaux appuis diplomatiques.

SB : Donald Trump annonce l'envoi de soldats armés à la frontière avec le Mexique. Le Président américain justifie cette décision par un incident qui se serait produit avec des militaires du pays voisin.

RA : Et puis la réponse de la France à l'ONU. Les Nations Unies dénonçaient un « usage excessif de la force » lors des manifestations de gilets jaunes. Le gouvernement justifie ses méthodes.

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SB : Drapeaux russes et nord-coréens à Vladivostok.

RA : Vladivostok c'est une ville située dans l'extrême orient russe, elle se trouve à près de 10mille kilomètres de Moscou. Et c'est là que demain jeudi le Président Vladimir Poutine va recevoir le dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong Un. Ce dernier est déjà sur place, il est arrivé ce matin à bord du train avec lequel il effectue ses rares déplacements à l'étranger. C'est un évènement, car Kim Jong Un et Vladimir Poutine ne se sont jamais rencontrés. Et cela montre la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui la Corée du Nord : obligée de trouver de nouveaux appuis, alors que les discussions avec les États-Unis sur le nucléaire sont dans l'impasse. L'analyse de notre correspondant régional, à Séoul, Frederic Ojardias.

Kim Jong-un multiplie les sommets depuis l'année dernière et le début des pourparlers de dénucléarisation : après les dirigeants chinois, sud-coréen, américain et vietnamien, c'est maintenant au tour du président russe. Une façon pour le dirigeant nord-coréen de sortir de son isolement diplomatique grandissant depuis ses essais nucléaires à répétition... et de se présenter comme un chef d'État « normal ». Alors que les négociations avec les États-Unis sont dans l'impasse depuis l'échec du sommet avec le président américain Donald Trump en février, renforcer les liens avec la Russie permet à Kim Jong-un de montrer à Washington qu'il dispose d'autres options en cas d'effondrement total des pourparlers. Beaucoup d'observateurs ont d'ailleurs souligné l'absence à Vladivostok du redouté général Kim Yong-chol, qui accompagnait pourtant Kim Jong-un lors de chacun de ses précédents voyages. L'homme était en charge des négociations de dénucléarisation avec les États-Unis. Il vient d'être remplacé, sans doute en raison du revers cuisant du dernier sommet avec Donald Trump. Frédéric Ojardias, Séoul, RFI.

RA : Un mot du déroulé du sommet, ce jeudi. Il devrait débuter, selon le Kremlin, par une rencontre entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un. Le Kremlin indique que le format sera ensuite « plus élargi » sans donner davantage de détails. Enfin il ne devrait pas y avoir de communiqué commun ni de signature d'accords.

MC : Et puis un tweet (un message publié sur Twitter) de Donald Trump qui crée la panique.

RA : Le Président américain a annoncé que des soldats armés allaient être envoyés à la frontière avec le Mexique. Il affirme avoir pris cette décision après un incident avec des militaires du pays voisin. Ces derniers, écrit Donald Trump, auraient « braqué -c'est-à-dire visé avec leur arme- des soldats de la Garde Nationale afin de faciliter le passage de trafiquants de drogue ». Des faits qui se seraient produits le 13 avril dernier et qui sèment la confusion. Pour faire le point, Carlotta Morteo.

Quoi qu'en dise le président américain, pour le Pentagone, cet incident serait dû à une incompréhension. Il y a deux semaines, cinq militaires mexicains en patrouille arrêtent et désarment deux soldats américains qui roulent dans une voiture banalisée, pensant qu'ils se trouvent de leur côté de la frontière. Après une brève discussion, les deux parties se quittent en bons termes. Il s'agissait donc d'une « erreur de jugement » selon le Pentagone... qui a réitéré sa confiance envers l'armée mexicaine. Invraisemblable, estime le chef de la patrouille frontalière, Brandon Judd interrogé sur Fox News quelques jours plus tard, qui conteste cette version et affirme que l'armée mexicaine facilite régulièrement la vie des trafiquants de drogue. Difficile de savoir pourquoi Donald Trump a décidé de re-parler de cet évènement aujourd'hui... En tout cas, le président mexicain Lopez Obrador a immédiatement cherché à désamorcer les tensions : « Nous ne céderons pas aux provocations. Je dis au président Donald Trump : nous souhaitons garder une relation respectueuse et d'amitié avec son gouvernement. Nous allons analyser cet incident. Nous allons prendre en compte ce que le président américain nous signale, et nous agirons en conformité avec la loi, en préservant notre souveraineté. Mais le plus important c'est de rappeler au président américain que nous n'avons pas l'intention de nous disputer avec le gouvernement des États-Unis. » Réponse de Donald Trump en un tweet : Heureusement que nos soldats sont là pour arrêter l'immigration illégale, car le Mexique ne nous aide pratiquement pas.

SB : Au Japon, les excuses du Premier ministre Shinzo Abe.

RA : C'est un sujet sensible qui a été adopté aujourd'hui, celui de la stérilisation forcée de plusieurs milliers de personnes handicapées. C'est-à-dire une intervention chirurgicale pratiquée pour empêcher à ces derniers d'avoir des enfants. Une loi instaurée en 1949 a permis ces pratiques pendant des dizaines d'années. Et aujourd'hui c'est une autre loi qui a été adoptée par le Parlement, elle prévoit que les personnes handicapées concernées puissent recevoir une indemnisation de l'État. Suite à cela Shinzo Abé a exprimé ses « sincères regrets » et les « profondes excuses » du gouvernement. À Tokyo pour RFI Frédéric Charles.

[Transcription manquante]

SB : Enfin en France, le gouvernement répond à l'ONU concernant la crise des gilets jaunes

RA : En mars dernier la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme Michelle Bachelet avait dénoncé « l'usage excessif de la force » lors des manifestations et elle avait demandé à la France d'enquêter sur les cas de violences policières. La France en effet lui a répondu, c'est un document de 21 pages qui a été envoyé par le gouvernement, et ce qu'il faut retenir c'est que le gouvernement justifie ses méthodes de maintien de l'ordre. Le détail avec Grégoire Sauvage.

C'est une réponse très ferme de la part du gouvernement et qui sonne comme une fin de non-recevoir aux mises en cause de l'ONU. En préambule, le document rappelle les conditions « particulièrement difficiles » auxquelles ont été soumis policiers et gendarmes et insiste sur les violences graves commises par certains manifestants. Selon cet argumentaire, le cadre légal applicable n'était donc plus celui de la « manifestation », mais de « l'attroupement », c'est à dire d'une manifestation qui a dégénéré dans la violence d'où le recours massif aux armes de forces intermédiaires : les grenades lacrymogènes, de désencerclement et les fameux lanceurs de balles de défense. Quatre pages sont exclusivement consacrées à justifier l'usage du LBD, et si de possibles dérapages sont évoqués, « ils ne sauraient remettre en cause l'utilisation régulière de cette arme en cas de nécessité » explique cette note qui appelle également à respecter le temps judiciaire puisque plusieurs enquêtes sont actuellement en cours. Par ailleurs, les cas de journalistes blessés par les forces de l'ordre et que dénonçait l'ONU ne sont pratiquement pas mentionnés. Enfin, une bonne partie du texte est dédiée à la défense de la nouvelle loi anti casseur : elle n'entrave pas la liberté de manifester, « nul en France ne saurait être arrêté et n'a été arrêté en raison de sa seule qualité de manifestant » affirme le document.

SB : Et puis la mort d'un rockeur français.

RA : Dick Rivers s'est éteint le jour de ses 74 ans, on entend l'un de ses titres « Twist à Saint-Tropez », à l'époque où il était membre des Chats Sauvages un groupe de rock emblématique des années 60 en France. Dernière information, la mort de l'acteur français Jean-Pierre Marielle à l'âge de 87 ans.


Journal en français facile 24 avril 2019 Journal en français facile April 24, 2019

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, c'est l'heure de votre Journal en français facile. Présenté en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : veille de sommet entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un. Demain jeudi le Président russe accueillera le dirigeant de la Corée du Nord dans l'extrême orient russe. Une rencontre qui montre que Pyongyang cherche de nouveaux appuis diplomatiques. Ein Treffen, das zeigt, dass Pjöngjang nach neuer diplomatischer Unterstützung sucht.

SB : Donald Trump annonce l'envoi de soldats armés à la frontière avec le Mexique. Le Président américain justifie cette décision par un incident qui se serait produit avec des militaires du pays voisin. The American President justifies this decision by an incident that would have occurred with soldiers from the neighboring country.

RA : Et puis la réponse de la France à l'ONU. Les Nations Unies dénonçaient un « usage excessif de la force » lors des manifestations de gilets jaunes. Die Vereinten Nationen verurteilten die "übermäßige Anwendung von Gewalt" bei Demonstrationen gelber Westen. Le gouvernement justifie ses méthodes.

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SB : Drapeaux russes et nord-coréens à Vladivostok. SB: Russische und Nordkoreanische Flaggen in Wladiwostok.

RA : Vladivostok c'est une ville située dans l'extrême orient russe, elle se trouve à près de 10mille kilomètres de Moscou. Et c'est là que demain jeudi le Président Vladimir Poutine va recevoir le dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong Un. Ce dernier est déjà sur place, il est arrivé ce matin à bord du train avec lequel il effectue ses rares déplacements à l'étranger. Letzteres ist schon da, er ist heute Morgen in dem Zug angekommen, mit dem er seine seltenen Reisen ins Ausland macht. C'est un évènement, car Kim Jong Un et Vladimir Poutine ne se sont jamais rencontrés. Et cela montre la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui la Corée du Nord : obligée de trouver de nouveaux appuis, alors que les discussions avec les États-Unis sur le nucléaire sont dans l'impasse. L'analyse de notre correspondant régional, à Séoul, Frederic Ojardias.

Kim Jong-un multiplie les sommets depuis l'année dernière et le début des pourparlers de dénucléarisation : après les dirigeants chinois, sud-coréen, américain et vietnamien, c'est maintenant au tour du président russe. Une façon pour le dirigeant nord-coréen de sortir de son isolement diplomatique grandissant depuis ses essais nucléaires à répétition... et de se présenter comme un chef d'État « normal ». Eine Möglichkeit für den nordkoreanischen Führer, aus seiner diplomatischen Isolation auszubrechen, die seit seinen wiederholten Atomtests immer größer wurde ... und sich als "normales" Staatsoberhaupt zu präsentieren. Alors que les négociations avec les États-Unis sont dans l'impasse depuis l'échec du sommet avec le président américain Donald Trump en février, renforcer les liens avec la Russie permet à Kim Jong-un de montrer à Washington qu'il dispose d'autres options en cas d'effondrement total des pourparlers. Beaucoup d'observateurs ont d'ailleurs souligné l'absence à Vladivostok du redouté général Kim Yong-chol, qui accompagnait pourtant Kim Jong-un lors de chacun de ses précédents voyages. L'homme était en charge des négociations de dénucléarisation avec les États-Unis. Il vient d'être remplacé, sans doute en raison du revers cuisant du dernier sommet avec Donald Trump. Er wurde gerade ersetzt, wahrscheinlich wegen des erbitterten Rückschlags des letzten Gipfels mit Donald Trump. He has just been replaced, probably because of the bitter setback of the last summit with Donald Trump. Frédéric Ojardias, Séoul, RFI.

RA : Un mot du déroulé du sommet, ce jeudi. RA: Ein Wort aus dem Verlauf des Gipfeltreffens an diesem Donnerstag. Il devrait débuter, selon le Kremlin, par une rencontre entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un. Es sollte laut dem Kreml ein Treffen zwischen Vladimir Putin und Kim Jong Un beginnen. Le Kremlin indique que le format sera ensuite « plus élargi » sans donner davantage de détails. Enfin il ne devrait pas y avoir de communiqué commun ni de signature d'accords.

MC : Et puis un tweet (un message publié sur Twitter) de Donald Trump qui crée la panique.

RA : Le Président américain a annoncé que des soldats armés allaient être envoyés à la frontière avec le Mexique. Il affirme avoir pris cette décision après un incident avec des militaires du pays voisin. Ces derniers, écrit Donald Trump, auraient « braqué -c'est-à-dire visé avec leur arme- des soldats de la Garde Nationale afin de faciliter le passage de trafiquants de drogue ». Letzteres, schreibt Donald Trump, hätte "Soldaten der Nationalgarde auf die Erleichterung der Durchreise von Drogenhändlern gerichtet", also mit ihren Waffen gerichtet. Des faits qui se seraient produits le 13 avril dernier et qui sèment la confusion. Facts that would have occurred on April 13 and that sow confusion. Pour faire le point, Carlotta Morteo.

Quoi qu'en dise le président américain, pour le Pentagone, cet incident serait dû à une incompréhension. Il y a deux semaines, cinq militaires mexicains en patrouille arrêtent et désarment deux soldats américains qui roulent dans une voiture banalisée, pensant qu'ils se trouvent de leur côté de la frontière. Vor zwei Wochen stoppten fünf mexikanische Soldaten auf Patrouille und entwaffneten zwei amerikanische Soldaten, die in einem nicht gekennzeichneten Auto fuhren, und glaubten, sie seien auf ihrer Seite der Grenze. Après une brève discussion, les deux parties se quittent en bons termes. Il s'agissait donc d'une « erreur de jugement » selon le Pentagone... qui a réitéré sa confiance envers l'armée mexicaine. It was therefore a "mistake of judgment" according to the Pentagon ... which reiterated its confidence in the Mexican army. Invraisemblable, estime le chef de la patrouille frontalière, Brandon Judd interrogé sur Fox News quelques jours plus tard, qui conteste cette version et affirme que l'armée mexicaine facilite régulièrement la vie des trafiquants de drogue. Unwahrscheinlich, sagt Border Patrol-Führer Brandon Judd, der einige Tage später von Fox News interviewt wurde. Er bestreitet die Geschichte und sagt, das mexikanische Militär mache Drogenhändlern das Leben leichter. Difficile de savoir pourquoi Donald Trump a décidé de re-parler de cet évènement aujourd'hui... En tout cas, le président mexicain Lopez Obrador a immédiatement cherché à désamorcer les tensions : « Nous ne céderons pas aux provocations. Je dis au président Donald Trump : nous souhaitons garder une relation respectueuse et d'amitié avec son gouvernement. Nous allons analyser cet incident. Nous allons prendre en compte ce que le président américain nous signale, et nous agirons en conformité avec la loi, en préservant notre souveraineté. Wir werden berücksichtigen, was der US-Präsident uns zeigt, und wir werden im Einklang mit dem Gesetz handeln und unsere Souveränität bewahren. Mais le plus important c'est de rappeler au président américain que nous n'avons pas l'intention de nous disputer avec le gouvernement des États-Unis. Aber das Wichtigste ist, den US-Präsidenten daran zu erinnern, dass wir nicht beabsichtigen, mit der US-Regierung zu streiten. » Réponse de Donald Trump en un tweet : Heureusement que nos soldats sont là pour arrêter l'immigration illégale, car le Mexique ne nous aide pratiquement pas.

SB : Au Japon, les excuses du Premier ministre Shinzo Abe.

RA : C'est un sujet sensible qui a été adopté aujourd'hui, celui de la stérilisation forcée de plusieurs milliers de personnes handicapées. RA: It is a sensitive subject that has been adopted today, that of the forced sterilization of several thousand people with disabilities. C'est-à-dire une intervention chirurgicale pratiquée pour empêcher à ces derniers d'avoir des enfants. Une loi instaurée en 1949 a permis ces pratiques pendant des dizaines d'années. Et aujourd'hui c'est une autre loi qui a été adoptée par le Parlement, elle prévoit que les personnes handicapées concernées puissent recevoir une indemnisation de l'État. Suite à cela Shinzo Abé a exprimé ses « sincères regrets » et les « profondes excuses » du gouvernement. À Tokyo pour RFI Frédéric Charles.

[Transcription manquante]

SB : Enfin en France, le gouvernement répond à l'ONU concernant la crise des gilets jaunes

RA : En mars dernier la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme Michelle Bachelet avait dénoncé « l'usage excessif de la force » lors des manifestations et elle avait demandé à la France d'enquêter sur les cas de violences policières. La France en effet lui a répondu, c'est un document de 21 pages qui a été envoyé par le gouvernement, et ce qu'il faut retenir c'est que le gouvernement justifie ses méthodes de maintien de l'ordre. Le détail avec Grégoire Sauvage.

C'est une réponse très ferme de la part du gouvernement et qui sonne comme une fin de non-recevoir aux mises en cause de l'ONU. En préambule, le document rappelle les conditions « particulièrement difficiles » auxquelles ont été soumis policiers et gendarmes et insiste sur les violences graves commises par certains manifestants. Selon cet argumentaire, le cadre légal applicable n'était donc plus celui de la « manifestation », mais de « l'attroupement », c'est à dire d'une manifestation qui a dégénéré dans la violence d'où le recours massif aux armes de forces intermédiaires : les grenades lacrymogènes, de désencerclement et les fameux lanceurs de balles de défense. Demnach war der geltende Rechtsrahmen nicht mehr der der "Manifestation", sondern der "Masse", das heißt eines Ereignisses, das zur Gewalttätigkeit degenerierte, daher der massive Rückgriff darauf Waffen der Zwischenkräfte: Tränengasgranaten, Désencclement und die berühmten Trägerraketen von Verteidigungsbällen. Quatre pages sont exclusivement consacrées à justifier l'usage du LBD, et si de possibles dérapages sont évoqués, « ils ne sauraient remettre en cause l'utilisation régulière de cette arme en cas de nécessité » explique cette note qui appelle également à respecter le temps judiciaire puisque plusieurs enquêtes sont actuellement en cours. Vier Seiten dienen ausschließlich der Rechtfertigung der Verwendung der LBD, und wenn mögliche Schlupfwinkel erwähnt werden, "können sie den regelmäßigen Einsatz dieser Waffe im Bedarfsfall nicht in Frage stellen", erklärt dieser Hinweis, der auch die Zeit einhalten muss da derzeit mehrere Untersuchungen durchgeführt werden. Par ailleurs, les cas de journalistes blessés par les forces de l'ordre et que dénonçait l'ONU ne sont pratiquement pas mentionnés. Enfin, une bonne partie du texte est dédiée à la défense de la nouvelle loi anti casseur : elle n'entrave pas la liberté de manifester, « nul en France ne saurait être arrêté et n'a été arrêté en raison de sa seule qualité de manifestant » affirme le document. Schließlich ist ein großer Teil des Textes der Verteidigung des neuen Anti-Cracker-Gesetzes gewidmet: Es behindert nicht die Freiheit der Demonstration Demonstrant "sagt das Dokument.

SB : Et puis la mort d'un rockeur français. SB: Und dann der Tod einer französischen Rocker.

RA : Dick Rivers s'est éteint le jour de ses 74 ans, on entend l'un de ses titres « Twist à Saint-Tropez », à l'époque où il était membre des Chats Sauvages un groupe de rock emblématique des années 60 en France. Dernière information, la mort de l'acteur français Jean-Pierre Marielle à l'âge de 87 ans.