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Élysée, Déclaration du Président depuis l'école de gendarmerie de Di (1)

Déclaration du Président depuis l'école de gendarmerie de Di (1)

Bonjour Messieurs, Mesdames.

Vous allez bien ?

Bonjour, merci encore.

Je suis à vous.

Alors, vous allez bien ?

Merci d'être là, en tout cas, à Dijon, et avec Madame la Ministre.

Le Garde des sceaux nous a quittés pour rejoindre les débats parlementaires et les questions, en particulier, du budget de la Justice, mais il était avec nous précédemment.

Je veux remercier nos gendarmes, qui nous ont à la fois accueillis et fait une démonstration ce matin, mais également nos policiers et l'ensemble des associations avec lesquelles nous nous trouvions.

En effet, l'objectif est de faire un point sur tout ce qui a été déployé, en particulier pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Sur ce sujet, vous le savez, j'en avais fait la priorité du premier quinquennat.

C'est aussi une grande cause du deuxième quinquennat : l'égalité femmes-hommes, et ce sujet de la lutte contre les violences est absolument essentiel.

Beaucoup de choses ont été faites et on a pu d'ailleurs en faire le point : d'abord alerter au plus tôt.

Je vous rappelle que ce sont ces dernières années qu'on a décidé, en particulier, pour citer une mesure emblématique, de permettre que le numéro 3919 soit disponible 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et je remercie vraiment l'ensemble du monde associatif et l'association qui gère ce dispositif, et les efforts se poursuivent, mais c'est un point essentiel pour que les victimes puissent vraiment pouvoir parler, avoir accès à quelqu'un.

Nous avons également démultiplié les numéros d'urgence, les points, aussi, d'accès.

La période du Covid nous a permis, à cet égard, entre guillemets, d'avancer très fortement, puisque c'est dans cette période qu'on a permis, dans les supermarchés, dans les pharmacies, d'avoir des accès directs.

On a aussi mis en place un système beaucoup plus simple dans nos hôpitaux, pour pouvoir à la fois récolter la plainte et aussi pour que le médecin puisse garder les preuves lorsqu'il y a eu des agressions, en particulier des agressions sexuelles.

Ensuite, il y a eu tout un travail extrêmement important ces dernières années, de formation de nos gendarmes et de nos policiers.

C'est ce qu'on a vu ce matin : formation théorique, formation pour intervenir dans ces situations en flagrant délit, formation aussi pour récolter la plainte et la parole, et permettre justement d'être là, pour que les victimes soient prises en charge au plus vite, au mieux, et que nous puissions lutter contre ce fléau.

Et ce que nous souhaitons ensuite continuer de faire, c'est évidemment de renforcer la réponse judiciaire, pénale et on y sera cet après-midi, et nous serons à Dijon avec la ministre, aux côtés de nos magistrats, pour, là aussi, continuer d'avancer sur ce sujet.

On a également mis beaucoup de moyens en place, à cet égard, pour qu'il y ait une réponse très rapide, les téléphones grave danger qui sont déployés et qui, à la décision des magistrats, sont mis en place.

On en a 3.400 qui sont déployés, 3.800 qui sont financés.

On va en refinancer près de 1.000 dès l'année prochaine.

On a ces bracelets d'éloignement, qui sont absolument essentiels.

On en a 900 qui sont aujourd'hui déployés.

Il n'y a absolument aucune limite en capacité, et de plus en plus, nos magistrats décident, justement pour éloigner les conjoints ou maris violents, de mettre en place ces dispositifs.

Et puis on a tout ce qu'on souhaite aussi renforcer pour permettre aux femmes qui sont victimes, justement, de ces violences, d'être mieux prises en charge et mieux protégées.

Et donc ça, c'est tout le travail que nous faisons, vous l'avez vu ce matin avec les associations, pour qu'il y ait une prise en charge très rapide, parce que c'est un changement de vie, le moment où on a déposé la plainte, et en quelque sorte, on va devoir peut-être quitter son domicile ou on se met à l'abri, et donc on a besoin d'être accompagnée dans tous les champs de la vie, par nos associations, par les services de l'État, et c'est l'objectif de ce "pack nouveau départ", qu'on va expérimenter dans les prochains mois, d'ailleurs ici, dans ce département, c'est ce qui a été décidé, entre autres, et qui va permettre qu'il y ait un accompagnement, justement, vers le logement, vers l'emploi, un accompagnement financier pour la prise en charge des enfants beaucoup plus homogène et beaucoup plus simple pour les victimes, parce que beaucoup de ces dispositifs existent.

Simplement, il faut à chaque fois faire une démarche différente, et lorsqu'on est déjà victime, on est perdue face à ce maquis administratif, face à cette complexité.

Et donc ce pack, c'est une façon de dire, de la même manière, vous l'avez vu, qu'on vous donne tout de suite, en quelque sorte, quand vous êtes victimes, que vous appelez la gendarmerie ou que vous vous rendez en brigade, au commissariat, on vous donne tout de suite tous vos référents et celles et ceux qui vont vous aider, eh bien que ce "pack nouveau départ" soit disponible pour ces femmes qui sont victimes.

Et puis, ce que je souhaite aussi qu'on puisse développer massivement, ce sont les maisons de victimes, les maisons de femmes.

Plusieurs associations ont mené, depuis plusieurs années, des initiatives remarquables à cet égard, et nous souhaitons pouvoir les renforcer et les démultiplier, parce que ce sont des lieux où on peut recueillir, où on peut protéger, où on peut justement régler toutes ces difficultés administratives, où on peut aussi simplifier les choses pour les enfants.

Voilà à la fois quelques-uns des éléments de bilan de ce qui a été fait ces dernières années et qui, à mes yeux, est un des combats vraiment essentiels, et puis quelques-unes des pistes de ce que nous voulons renforcer, parce que malgré tout ce qui a été fait, nous continuons d'avoir des féminicides et nous continuons d'avoir des violences, et aussi longtemps qu'il y en aura, nous ne devons rien relâcher de ce combat.

Monsieur le Président, sur la réponse pénale, vous avez été interpellé tout à l'heure, justement sur la question des juridictions spécialisées.

Ça faisait partie de vos promesses de campagne et vous aviez l'air assez prudent sur ce sujet tout à l'heure.

Est-ce que finalement vous abandonnez cette idée ou est-ce que c'est toujours à l'ordre du jour ?

Non ! Merci de cette question.

Elle est importante, on en parlera cet après-midi.

On a d'ailleurs, Madame la Ministre y travaille, on a deux parlementaires qui sont mandatés sur ce sujet pour regarder les expériences internationales et pour avancer.

Non, je trouvais justement que la présidente de l'association qui était avec nous disait quelque chose d'important, et c'était très bien illustré.

C'est que souvent dans le débat, on a le sentiment de dire : on va choisir un ou deux magistrats dans un ressort et qui ne vont faire que ça, et je crois que la réponse, en fait, est un peu plus complexe.

Il faut former et spécialiser, mais je crois que ce qui ressort à ce stade, et je ne veux pas préempter les conclusions de ce travail, d'abord, premièrement, je n'abandonne pas du tout l'idée, on en a besoin, il faut être très ambitieux et mettre le maximum de moyens mais il faut se garder d'avoir une ou deux personnes qui, dans un département, ne s'occuperaient que de ce sujet, qui est essentiel.

Et donc on voit bien qu'il y a, derrière la nécessité de former encore plus les juges des enfants, les juges aux affaires familiales, sur ce sujet, sur cette matière, pour que tout le monde, justement, ait une pleine connaissance.

Et il faut sans doute, en effet, davantage spécialiser, qu'il y ait une dominante, qu'il y ait en quelque sorte des gens qui soient plus experts, et en quelque sorte c'est sans doute des pôles d'expertise qu'il va falloir développer.

Donc, derrière ce mot, je voulais simplement redire quelles sont les réalités qu'il y a.

Je crois qu'il faut que tout le monde monte en compétence.

Il faut absolument que tout le monde soit mieux formé sur le sujet des violences qui sont faites aux femmes, forces de sécurité intérieure comme magistrats, il faut qu'on déploie plus de moyens, et il faut qu'on ait en effet des pôles de compétence et d'expertise.

Mais je pense que c'est important qu'on ait, en tout cas, le dispositif qui soit le plus efficace possible.

Donc on en parlera cet après-midi avec nos magistrats et nos avocats, et notre objectif, c'est d'avancer.

L'idée n'est pas du tout abandonnée, au contraire, mais c'est d'y mettre le maximum d'ambition et de pouvoir répondre à ce sujet.

Monsieur le Président, est-ce que vous avez été impressionné par ce que vous avez vu ce matin ?

Est-ce que les gendarmes progressent dans la prise en compte des....

parce que c'est ça aussi l'objectif de ce que vous avez vu ce matin à l'école de gendarmerie de Dijon.

Alors d'abord, on est très fiers de cette école de gendarmerie et je pense que c'est aussi une très bonne utilisation de ce site qui, il y a plusieurs années, avait été libéré par l'Armée de l'air, et je pense que ça montre l'importance du sujet formation pour, je dirais, toutes nos administrations, tous nos agents, et évidemment pour nos militaires et nos forces de sécurité intérieure.

Et moi, j'ai été impressionné du fait qu'il y a cinq ans, les violences intrafamiliales étaient un phénomène connu.

C'est depuis des années et des années au coeur de l'activité de nos gendarmes, mais on savait bien qu'il y avait parfois beaucoup d'hétérogénéité sur le sujet.

Il y a eu un travail, d'abord de formation des gendarmes déjà en poste comme des policiers déjà en poste.

Ça, c'est un travail très important, parce qu'il y a eu beaucoup d'entre eux qui sont revenus en formation sur ces sujets, entre autres, et qui justement ont été, pas simplement sensibilisés mais à qui on a réappris du comportement, justement, des techniques de contact, des méthodes., et puis il y a la connaissance d'un écosystème associatif avec lequel ils travaillent, et donc ça, je pense que c'est un point très important, mais maintenant, on a la totalité de nos jeunes qui sont formés.

Je veux dire qu'il n'y a aujourd'hui pas un gendarme, pas un policier qui sorte de formation, qui ne soit formé sur ce sujet des violences faites aux femmes.

Et ça, c'est une petite révolution culturelle, pédagogique, qui est absolument essentielle.

Et donc voilà, on a formé celles et ceux qui étaient en place et maintenant on forme tout le monde.

Et moi, ce qui me frappe, c'est à la fois le regard qu'avaient tout à l'heure, les collègues comme les élèves, et qu'il y a déjà un vrai savoir, à la fois théorique, de l'univers, à la fois associatif, mais aussi juridique, sur ces sujets-là, et puis une vraie connaissance de la précaution humaine qu'il faut avoir, de la bienveillance à l'égard des victimes.

Et enfin, ç'a été rappelé par le directeur général de la gendarmerie nationale, il y a aussi des innovations qui vont accompagner tout ça, et tout ce qu'on fait sur le dépôt de plainte, maintenant, qui peut se faire sur site, est très important pour les victimes.

Et là aussi, on forme nos gendarmes.

Monsieur le Président, le Parquet national financier a ouvert une enquête sur le financement de vos campagnes présidentielles en 2017 et aussi en 2022.

Quelle est votre réaction sur ce sujet ?

D'abord, tout ça, on en a longuement parlé pendant la campagne présidentielle.

J'avais été déjà amené à réagir.

C'est autour de tout ce qui s'est dit autour de McKinsey, et qui a pu choquer beaucoup d'entre nous, parce qu'il y avait beaucoup aussi de sujets de fraudes fiscales prétendues, etc, etc.

Donc moi, je me suis exprimé quand j'étais candidat, sur ce sujet, j'ai appris comme vous, par la presse, qu'il y avait des associations et des élus qui avaient décidé de saisir la justice.

Déclaration du Président depuis l'école de gendarmerie de Di (1) President's statement from Di Gendarmerie School (1) ディ・ジャンダルムリー学校からの学長の声明(1)

Bonjour Messieurs, Mesdames.

Vous allez bien ?

Bonjour, merci encore.

Je suis à vous. 僕は君のものだ

Alors, vous allez bien ?

Merci d'être là, en tout cas, à Dijon, et avec Madame la Ministre. Thank you for being there, in any case, in Dijon, and with the Minister.

Le Garde des sceaux nous a quittés pour rejoindre les débats parlementaires et les questions, en particulier, du budget de la Justice, mais il était avec nous précédemment. The Keeper of the Seals left us to join the parliamentary debates and the questions, in particular, of the budget of Justice, but he was with us previously. 封印の番人は、国会での議論や、特に司法予算に関する質問に加わるために私たちを離れましたが、以前は私たちと一緒にいました。

Je veux remercier nos gendarmes, qui nous ont à la fois accueillis et fait une démonstration ce matin, mais également nos policiers et l'ensemble des associations avec lesquelles nous nous trouvions. I want to thank our gendarmes, who both welcomed us and gave a demonstration this morning, but also our police officers and all the associations with which we were. 今朝、私たちを歓迎し、デモをしてくれた憲兵隊、警察官、そして私たちが一緒にいたすべての協会に感謝したい。

En effet, l'objectif est de faire un point sur tout ce qui a été déployé, en particulier pour lutter contre les violences faites aux femmes. Indeed, the objective is to take stock of all that has been deployed, in particular to combat violence against women. その目的は、特に女性に対する暴力と闘うために、これまで行われてきたことをすべて把握することである。

Sur ce sujet, vous le savez, j'en avais fait la priorité du premier quinquennat. On this subject, as you know, I had made it the priority of the first five-year term. ご存知のように、私は就任後5年間、このことを最優先課題として取り組んできた。

C'est aussi une grande cause du deuxième quinquennat : l'égalité femmes-hommes, et ce sujet de la lutte contre les violences est absolument essentiel. It is also a great cause of the second five-year term: gender equality, and this subject of the fight against violence is absolutely essential. それはまた、2期目の5年間の主要な原因でもある男女平等であり、暴力との闘いというこの問題は絶対に欠かせない。

Beaucoup de choses ont été faites et on a pu d'ailleurs en faire le point : d'abord alerter au plus tôt. Many things have been done and we have also been able to take stock of them: first alert as soon as possible. 多くのことが行われ、私たちは状況を把握することができた。

Je vous rappelle que ce sont ces dernières années qu'on a décidé, en particulier, pour citer une mesure emblématique, de permettre que le numéro 3919 soit disponible 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et je remercie vraiment l'ensemble du monde associatif et l'association qui gère ce dispositif, et les efforts se poursuivent, mais c'est un point essentiel pour que les victimes puissent vraiment pouvoir parler, avoir accès à quelqu'un. I would remind you that it was in recent years that we decided, in particular, to quote an emblematic measure, to allow the number 3919 to be available 24 hours a day, seven days a week, and I really thank all of the associations and the association that manages this system, and efforts are continuing, but it is an essential point for the victims to really be able to speak, to have access to someone. 特に象徴的な措置として、3919番を24時間365日利用できるようにすることを決めたのは近年のことで、このシステムを管理しているすべての協会と協会に本当に感謝したいと思います。

Nous avons également démultiplié les numéros d'urgence, les points, aussi, d'accès. We have also multiplied the emergency numbers, the points, also, of access. また、緊急連絡先やアクセスポイントの数も増やした。

La période du Covid nous a permis, à cet égard, entre guillemets, d'avancer très fortement, puisque c'est dans cette période qu'on a permis, dans les supermarchés, dans les pharmacies, d'avoir des accès directs. The Covid period has allowed us, in this regard, in quotation marks, to move forward very strongly, since it is during this period that we have allowed, in supermarkets, in pharmacies, to have direct access. スーパーマーケットや薬局での直接アクセスが可能になったのはこの時期だったからだ。

On a aussi mis en place un système beaucoup plus simple dans nos hôpitaux, pour pouvoir à la fois récolter la plainte et aussi pour que le médecin puisse garder les preuves lorsqu'il y a eu des agressions, en particulier des agressions sexuelles. 私たちはまた、よりシンプルなシステムを病院に導入し、苦情を集め、医師が暴行、特に性的暴行の証拠を保管できるようにしました。

Ensuite, il y a eu tout un travail extrêmement important ces dernières années, de formation de nos gendarmes et de nos policiers. Then, there has been a whole lot of extremely important work in recent years, training our gendarmes and our police officers.

C'est ce qu'on a vu ce matin : formation théorique, formation pour intervenir dans ces situations en flagrant délit, formation aussi pour récolter la plainte et la parole, et permettre justement d'être là, pour que les victimes soient prises en charge au plus vite, au mieux, et que nous puissions lutter contre ce fléau.

Et ce que nous souhaitons ensuite continuer de faire, c'est évidemment de renforcer la réponse judiciaire, pénale et on y sera cet après-midi, et nous serons à Dijon avec la ministre, aux côtés de nos magistrats, pour, là aussi, continuer d'avancer sur ce sujet. And what we then want to continue doing is obviously to strengthen the judicial and criminal response, and we will be there this afternoon, and we will be in Dijon with the minister, alongside our magistrates, to, there too, continue to move forward on this subject.

On a également mis beaucoup de moyens en place, à cet égard, pour qu'il y ait une réponse très rapide, les téléphones grave danger qui sont déployés et qui, à la décision des magistrats, sont mis en place. We have also put a lot of means in place, in this regard, so that there is a very rapid response, the serious danger telephones which are deployed and which, at the decision of the magistrates, are put in place.

On en a 3.400 qui sont déployés, 3.800 qui sont financés.

On va en refinancer près de 1.000 dès l'année prochaine.

On a ces bracelets d'éloignement, qui sont absolument essentiels. We have these distancing bracelets, which are absolutely essential.

On en a 900 qui sont aujourd'hui déployés.

Il n'y a absolument aucune limite en capacité, et de plus en plus, nos magistrats décident, justement pour éloigner les conjoints ou maris violents, de mettre en place ces dispositifs.

Et puis on a tout ce qu'on souhaite aussi renforcer pour permettre aux femmes qui sont victimes, justement, de ces violences, d'être mieux prises en charge et mieux protégées.

Et donc ça, c'est tout le travail que nous faisons, vous l'avez vu ce matin avec les associations, pour qu'il y ait une prise en charge très rapide, parce que c'est un changement de vie, le moment où on a déposé la plainte, et en quelque sorte, on va devoir peut-être quitter son domicile ou on se met à l'abri, et donc on a besoin d'être accompagnée dans tous les champs de la vie, par nos associations, par les services de l'État, et c'est l'objectif de ce "pack nouveau départ", qu'on va expérimenter dans les prochains mois, d'ailleurs ici, dans ce département, c'est ce qui a été décidé, entre autres, et qui va permettre qu'il y ait un accompagnement, justement, vers le logement, vers l'emploi, un accompagnement financier pour la prise en charge des enfants beaucoup plus homogène et beaucoup plus simple pour les victimes, parce que beaucoup de ces dispositifs existent. And so that's all the work we do, you saw it this morning with the associations, so that there is very rapid care, because it's a change of life, the moment where we lodged the complaint, and in a way, we may have to leave our homes or we take shelter, and therefore we need to be accompanied in all areas of life, by our associations , by the State services, and this is the objective of this "new start pack", which we will be experimenting with in the coming months, moreover here, in this department, this is what has been decided, among other things, and which will allow there to be support, precisely, towards housing, employment, financial support for the care of children that is much more homogeneous and much simpler for the victims, because that many of these devices exist. というのも、苦情を申し立てた瞬間から生活が一変し、ある意味、家を出なければならなかったり、シェルターに入らなければならなかったりする可能性があるからです、この「ニュー・スタート・パック」の目的は、今後数カ月間にわたって試行されるもので、実際、この部局では、とりわけこれが決定されている。

Simplement, il faut à chaque fois faire une démarche différente, et lorsqu'on est déjà victime, on est perdue face à ce maquis administratif, face à cette complexité. Simply, each time you have to take a different approach, and when you are already a victim, you are lost in the face of this administrative maquis, faced with this complexity.

Et donc ce pack, c'est une façon de dire, de la même manière, vous l'avez vu, qu'on vous donne tout de suite, en quelque sorte, quand vous êtes victimes, que vous appelez la gendarmerie ou que vous vous rendez en brigade, au commissariat, on vous donne tout de suite tous vos référents et celles et ceux qui vont vous aider, eh bien que ce "pack nouveau départ" soit disponible pour ces femmes qui sont victimes.

Et puis, ce que je souhaite aussi qu'on puisse développer massivement, ce sont les maisons de victimes, les maisons de femmes.

Plusieurs associations ont mené, depuis plusieurs années, des initiatives remarquables à cet égard, et nous souhaitons pouvoir les renforcer et les démultiplier, parce que ce sont des lieux où on peut recueillir, où on peut protéger, où on peut justement régler toutes ces difficultés administratives, où on peut aussi simplifier les choses pour les enfants.

Voilà à la fois quelques-uns des éléments de bilan de ce qui a été fait ces dernières années et qui, à mes yeux, est un des combats vraiment essentiels, et puis quelques-unes des pistes de ce que nous voulons renforcer, parce que malgré tout ce qui a été fait, nous continuons d'avoir des féminicides et nous continuons d'avoir des violences, et aussi longtemps qu'il y en aura, nous ne devons rien relâcher de ce combat.

Monsieur le Président, sur la réponse pénale, vous avez été interpellé tout à l'heure, justement sur la question des juridictions spécialisées.

Ça faisait partie de vos promesses de campagne et vous aviez l'air assez prudent sur ce sujet tout à l'heure.

Est-ce que finalement vous abandonnez cette idée ou est-ce que c'est toujours à l'ordre du jour ?

Non ! Merci de cette question.

Elle est importante, on en parlera cet après-midi.

On a d'ailleurs, Madame la Ministre y travaille, on a deux parlementaires qui sont mandatés sur ce sujet pour regarder les expériences internationales et pour avancer.

Non, je trouvais justement que la présidente de l'association qui était avec nous disait quelque chose d'important, et c'était très bien illustré.

C'est que souvent dans le débat, on a le sentiment de dire : on va choisir un ou deux magistrats dans un ressort et qui ne vont faire que ça, et je crois que la réponse, en fait, est un peu plus complexe.

Il faut former et spécialiser, mais je crois que ce qui ressort à ce stade, et je ne veux pas préempter les conclusions de ce travail, d'abord, premièrement, je n'abandonne pas du tout l'idée, on en a besoin, il faut être très ambitieux et mettre le maximum de moyens mais il faut se garder d'avoir une ou deux personnes qui, dans un département, ne s'occuperaient que de ce sujet, qui est essentiel.

Et donc on voit bien qu'il y a, derrière la nécessité de former encore plus les juges des enfants, les juges aux affaires familiales, sur ce sujet, sur cette matière, pour que tout le monde, justement, ait une pleine connaissance.

Et il faut sans doute, en effet, davantage spécialiser, qu'il y ait une dominante, qu'il y ait en quelque sorte des gens qui soient plus experts, et en quelque sorte c'est sans doute des pôles d'expertise qu'il va falloir développer.

Donc, derrière ce mot, je voulais simplement redire quelles sont les réalités qu'il y a.

Je crois qu'il faut que tout le monde monte en compétence.

Il faut absolument que tout le monde soit mieux formé sur le sujet des violences qui sont faites aux femmes, forces de sécurité intérieure comme magistrats, il faut qu'on déploie plus de moyens, et il faut qu'on ait en effet des pôles de compétence et d'expertise.

Mais je pense que c'est important qu'on ait, en tout cas, le dispositif qui soit le plus efficace possible.

Donc on en parlera cet après-midi avec nos magistrats et nos avocats, et notre objectif, c'est d'avancer.

L'idée n'est pas du tout abandonnée, au contraire, mais c'est d'y mettre le maximum d'ambition et de pouvoir répondre à ce sujet.

Monsieur le Président, est-ce que vous avez été impressionné par ce que vous avez vu ce matin ?

Est-ce que les gendarmes progressent dans la prise en compte des....

parce que c'est ça aussi l'objectif de ce que vous avez vu ce matin à l'école de gendarmerie de Dijon.

Alors d'abord, on est très fiers de cette école de gendarmerie et je pense que c'est aussi une très bonne utilisation de ce site qui, il y a plusieurs années, avait été libéré par l'Armée de l'air, et je pense que ça montre l'importance du sujet formation pour, je dirais, toutes nos administrations, tous nos agents, et évidemment pour nos militaires et nos forces de sécurité intérieure.

Et moi, j'ai été impressionné du fait qu'il y a cinq ans, les violences intrafamiliales étaient un phénomène connu.

C'est depuis des années et des années au coeur de l'activité de nos gendarmes, mais on savait bien qu'il y avait parfois beaucoup d'hétérogénéité sur le sujet.

Il y a eu un travail, d'abord de formation des gendarmes déjà en poste comme des policiers déjà en poste.

Ça, c'est un travail très important, parce qu'il y a eu beaucoup d'entre eux qui sont revenus en formation sur ces sujets, entre autres, et qui justement ont été, pas simplement sensibilisés mais à qui on a réappris du comportement, justement, des techniques de contact, des méthodes., et puis il y a la connaissance d'un écosystème associatif avec lequel ils travaillent, et donc ça, je pense que c'est un point très important, mais maintenant, on a la totalité de nos jeunes qui sont formés.

Je veux dire qu'il n'y a aujourd'hui pas un gendarme, pas un policier qui sorte de formation, qui ne soit formé sur ce sujet des violences faites aux femmes.

Et ça, c'est une petite révolution culturelle, pédagogique, qui est absolument essentielle.

Et donc voilà, on a formé celles et ceux qui étaient en place et maintenant on forme tout le monde.

Et moi, ce qui me frappe, c'est à la fois le regard qu'avaient tout à l'heure, les collègues comme les élèves, et qu'il y a déjà un vrai savoir, à la fois théorique, de l'univers, à la fois associatif, mais aussi juridique, sur ces sujets-là, et puis une vraie connaissance de la précaution humaine qu'il faut avoir, de la bienveillance à l'égard des victimes.

Et enfin, ç'a été rappelé par le directeur général de la gendarmerie nationale, il y a aussi des innovations qui vont accompagner tout ça, et tout ce qu'on fait sur le dépôt de plainte, maintenant, qui peut se faire sur site, est très important pour les victimes.

Et là aussi, on forme nos gendarmes.

Monsieur le Président, le Parquet national financier a ouvert une enquête sur le financement de vos campagnes présidentielles en 2017 et aussi en 2022.

Quelle est votre réaction sur ce sujet ?

D'abord, tout ça, on en a longuement parlé pendant la campagne présidentielle.

J'avais été déjà amené à réagir.

C'est autour de tout ce qui s'est dit autour de McKinsey, et qui a pu choquer beaucoup d'entre nous, parce qu'il y avait beaucoup aussi de sujets de fraudes fiscales prétendues, etc, etc.

Donc moi, je me suis exprimé quand j'étais candidat, sur ce sujet, j'ai appris comme vous, par la presse, qu'il y avait des associations et des élus qui avaient décidé de saisir la justice.