Laboratoire pour la protection de l'enfance en ligne
Merci beaucoup, Messieurs les Présidents, Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs, d'être là aujourd'hui pour cette table ronde sur la protection de l'enfance en ligne.
Je remercie vraiment tous celles et ceux qui ont travaillé pour ça.
Écoutez, je vais aller droit au but, parce que d'abord nous avons lancé il y a un an L'appel pour la protection de l'enfance en ligne, lors de l'édition 2021 du Forum de Paris sur la paix, et plusieurs d'entre vous étaient déjà là, et je vous en remercie.
Je suis vraiment très heureux qu'on ait les présidents les présidents Karis et Fernandez ici, autour de la table, ce qui est très important parce qu'on voit deux espaces géographiques engagés dans cette initiative.
Je suis d'abord fier de vous annoncer que l'appel que nous avons lancé et donc la mobilisation grandissent.
Croatie, Malte, Slovénie, Islande, Grèce et Nouvelle-Zélande ont rejoint l'appel.
Donc ce club de bonnes volontés qu'on a voulu constituer voulu constituer progresse, dans le même temps évidemment où nous percevons pleinement qu'avec le contexte de guerre en Ukraine qui accroît les tensions, le risque de polarisation croissante dans l'espace numérique, voire de fragmentation de cet espace numérique s'accroît également.
Le grand risque qu'on a, c'est qu'évidemment on n'a pas réussi, si je puis dire, à pacifier l'espace numérique et à créer un ordre public, et en même temps, on a une fragmentation de l'espace numérique qui est croissante et avec différents standards et différentes visions qui sont en train de se mettre en place, ce qui est une source d'inquiétude.
Les convictions que je voulais mettre sur la table et qui sont au je voulais mettre sur la table et qui sont au coeur de l'appel et de c'est d'abord que l'espace numérique ne peut pas être un lieu de non-droit.
C'est le combat qu'on a mené contre le terrorisme, c'est celui qu'on mène dans la lutte contre les discours de haine c'est celui qu'on mène dans à DSA et DMA au niveau européen qui sont deux régulations à la Golden hour, à DSA et DMA au niveau européen qui sont deux régulations importantes.
C'est vraiment ce qu'on doit protection de nos enfants dans l'espace numérique.
La deuxième chose c'est que, si nous voulons avancer, La deuxième chose c'est que, si nous voulons avancer, dialoguent intelligemment avec les entreprises, les ONG et la société civile.
les ONG et la société civile.
Évidemment et on les prend, mais on a besoin qu'elles soient le plus intelligentes possible et qu'il y ait une coopération des grands acteurs.
Je sais que ceux qui sont là, et je les en remercie, Je sais que ceux qui sont là, et je les en remercie, C'est pourquoi, pour moi aujourd'hui, la discussion doit nous permettre d'avancer sur ce point avec un sujet qui a été permis, grâce au travail de toutes les équipes en amont et de notre ambassadeur, amont et de notre ambassadeur, et je l'en remercie, la création du Children Online Protection Lab, qui est un laboratoire, une alliance entre régulateurs, ONG, plateformes numériques et monde académique, pour identifier les bonnes façons de réguler et de mieux protéger nos enfants en ligne, avec trois grandes questions, et je m'arrêterai là, je vous rassure, qui doivent être traitées.
D'abord, Madame Attelan et plusieurs autres l'avaient évoqué l'année dernière et avaient insisté sur ce point, c'est comment vérifier l'âge des internautes et reconnaître les mineurs et bien les protéger, et le faire évidemment en refusant que ce soit contraire au droit à la vie privée et la protection des données personnelles.
Donc on a un premier enjeu sur lequel ce laboratoire doit Donc on a un premier enjeu sur lequel ce qui est comment on définit d'abord des mêmes règles pour avoir la même acceptation de ce qu'est être mineur et comment on le vérifie.
La deuxième chose, c'est comment lutter efficacement contre le problème diffus et de plus en plus prégnant du harcèlement et des violences personnelles en ligne, parce qu'on voit bien que ce sont des comportements qui se développent beaucoup sur le net, et donc comment on crée des stratégies de médiation, comment on arrive à stopper très vite tout cela et à le réguler beaucoup mieux, et comment réagir vite, efficacement et de manière et comment réagir vite, efficacement et de manière retirer les contenus pédopornographiques ou les contenus intimes qui ont été diffusés sans le consentement des mineurs et de leurs familles.
Je crois que ce sont trois grands sujets déjà, qui ne sont pas des découvertes pour tous celles et ceux qui travaillent sur ces questions, mais sur lesquels on n'a pas le droit de ne pas avancer parce que sinon nos enfants sont en danger sur Internet, et tout le travail qu'on fait pour lutter contre le harcèlement scolaire, et on est tous beaucoup mobilisés dessus, se développe à ce moment-là en ligne le lendemain, tout ce qu'on fait pour protéger nos enfants chaque jour se trouve battu en brèche par les réseaux sociaux.
Pour moi, sur ces trois questions, le laboratoire doit nous permettre d'avancer.
Voilà, je ne suis pas plus long, c'était ma manière d'introduire les débats.
Ce que je propose, c'est peut-être que très rapidement l'ambassadeur pour le numérique Henri Verdier puisse proposer le concept et le Online Protection Lab, puis qu'on ait un tour de table sur les principaux défis d'abord, ensuite qu'on puisse aussi évoquer les principales pistes d'expérimentation et d'évaluation de résultats.
Ça va à tout le monde ou il y a une motion d'ordre ?
Monsieur l'Ambassadeur.