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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 02 janvier 2020

Journal en français facile 02 janvier 2020

Vous écoutez RFI il est 21h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : un nouveau gouvernement en Autriche. Il a été présenté aujourd'hui. C'est le fruit d'une alliance inédite entre la droite et les Verts. Les détails dans un instant.

SB : La suspension de la procédure de remise de Carles Puigdemont à l'Espagne. Annonce de l'un de ses avocats qui évoque le fait que le responsable catalan est député européen. Il est menacé de poursuites dans son pays pour avoir proclamé l'indépendance de cette région d'Espagne.

RA : Et puis en Australie l'état d'urgence déclarée dans l'État de Nouvelles-Galles du Sud. Un nouveau pic de chaleur est attendu samedi. En quatre mois les incendies ont déjà tué 18 personnes dans le sud-est du pays.

------

SB : Immigration et climat sont donc les deux priorités du nouveau gouvernement en Autriche.

RA : Gouvernement inédit puisqu'il s'agit d'une coalition entre la droite du futur chancelier Sébastian Kurz, et les Verts. L'alliance conclue à l'issue des élections législatives du 29 septembre dernier. On va faire le détail de ce nouveau gouvernement. Ce qu'il faut en retenir, la plupart des ministères clés vont à la droite, sauf le ministère de l'environnement dont héritent les Verts. À Vienne pour RFI Isaure Hiace.

Le nouvel exécutif comptera plus de femmes que d'hommes, se sont félicités ce jeudi après-midi Sebastian Kurz, chef des conservateurs qui s'apprête, à 33 ans, à redevenir chancelier et Werner Kogler, le leader des Verts, futur vice-chancelier. Sans surprise, les conservateurs, grands vainqueurs des législatives de septembre dernier, dominent largement cette nouvelle équipe avec la plupart des ministères clés, notamment l'intérieur, les affaires étrangères et les finances. Les Verts eux obtiennent 4 portefeuilles, dont un « super ministère » de l'environnement, qui inclut les transports, l'énergie et les technologies. Les deux partis ont également présenté l'accord qu'ils ont négocié pendant plusieurs semaines, un document de 300 pages dans lequel s'affirment les priorités des deux formations : une ligne ferme sur l'immigration et des baisses d'impôts pour les conservateurs, davantage de mesures contre la corruption et contre le réchauffement climatique pour les Verts. Les écologistes doivent encore approuver cet accord lors d'un congrès extraordinaire ce samedi. S'ils donnent leur feu vert, l'investiture de cette nouvelle équipe devrait avoir lieu la semaine prochaine. Isaure Hiace, Vienne, RFI.

RA : Et concernant l'écologie justement, un objectif de neutralité carbone au plus tard en 2040 est inscrit dans le pacte de coalition qui a donc été présenté de jeudi.

SB : Et puis le responsable indépendantiste catalan Carles Puigdemont ne sera pas remis à l'Espagne.

RA : C'est ce qu'a annoncé l'un de ses avocats. La procédure est suspendue. Carles Puigdemont vit actuellement en Belgique. Il est menacé de poursuites dans son pays pour avoir participé à la tentative de sécession de la Catalogne, en 2017 il avait proclamé l'indépendance de cette région d'Espagne. Mais Carles Puigdemont bénéficie d'une immunité parlementaire, c'est-à-dire qu'il ne peut pas être poursuivi par la justice, étant député européen. Les précisions à Bruxelles de Joana Hostein.

Un juge d'instruction bruxellois a décidé de lever le contrôle judiciaire qui empêchait Carles Puigdemont et Toni Comin, de quitter le territoire belge. Les indépendantistes catalans avaient fui en Belgique en 2017 après la tentative ratée de sécession de la Catalogne. La procédure d'extradition des deux hommes vers l'Espagne est également suspendue. Ces décisions interviennent après l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne du 19 décembre dernier. Les juges européens avaient alors affirmé que tous les députés européens sont protégés par l'immunité parlementaire dès le jour de leur élection, qui a eu lieu le 26 mai dernier. C'est le cas de Carles Puigdemont, de Toni Comin, qui pourra donc occuper leur siège de parlementaires dès la rentrée de janvier et d'Oriol Junqueras, l'ancien numéro deux du gouvernement catalan, actuellement emprisonné en Espagne pour sédition et détournement de fonds publics. Pour lever l'immunité parlementaire des eurodéputés, l'Espagne doit en fait en faire la demande et le Parlement européen doit se prononcer à la majorité. Joana Hostein Bruxelles RFI.

RA : Et puis également en Espagne, le socialiste Pedro Sanchez devrait être reconduit à la tête du gouvernement. Une décision devrait faire pencher la balance, celle du parti indépendantiste catalan ERC qui a annoncé que ses députés ne voteraient pas contre Pedro Sanchez lors du vote de confiance au parlement. Ils s'abstiendront suite à des négociations positives avec l'État espagnol. Ce vote d'investiture qui est prévu dans les prochains jours.

SB : On part maintenant en Australie où les incendies continuent de faire rage dans le sud-est du pays.

RA : Depuis le début de la saison des feux au mois de septembre, 18 personnes ont été tuées. Et ce bilan risque de s'alourdir, car les autorités de l'État de Victoria ont annoncé que 17 personnes étaient portées disparues. Autre État où la situation inquiète, la Nouvelle-Galles-du-Sud, c'est l'État le plus peuplé d'Australie. Un état d'urgence de sept jours a été déclaré. Et surtout les habitants et vacanciers sont incités à quitter leur logement. Écoutons le témoignage d'Élise Searson, c'est une résidente de Batemans Bay, une ville située dans la zone d'évacuation dans le sud-est de l'Australie.

« On a demandé aux touristes d'évacuer la région. Il y a donc eu beaucoup d'embouteillages sur les routes, et des queues d'une à deux heures se sont formées devant les stations-service. Certaines stations se sont retrouvées en panne sèche et on ne pouvait plus trouver de diesel, car c'est le carburant qu'utilisent les services d'urgences. Comme les autorités ont demandé aux touristes de partir avant samedi, de longues files se sont créées et les gens se sont retrouvés bloqués sur les routes. Tout cela fait que la une situation est tendue et les gens s'énervent très facilement. En raison des coupures d'électricité, beaucoup de gens ont dû utiliser les cabines téléphoniques pour joindre leur proche. Cela fait au moins 10 ans que nous n'avons pas utilisé les cabines téléphoniques, mais là c'était le seul moyen pour les gens d'appeler ceux qu'ils aiment. La situation est revenue à la normale, mais on s'attend à de nouvelles coupures d'électricité samedi. Pour l'instant je ne sais toujours pas si je vais partir. Mes parents ont décidé de rester. C'est une situation très stressante vous savez, on se sent en quelque sorte piégé et dans cette bataille c'est la nature qui est en train de gagner. » RA : Témoignage d'une résidente de Batemans Bay, elle répondait aux questions de Jelena Tomic. SB : L'année qui débute s'annonce chargée aux États-Unis, avec l'élection présidentielle qui aura lieu en novembre. D'ici là, de très nombreux dossiers vont être à l'examen de la Cour suprême

RA : La Cour suprême qui est l'institution judiciaire la plus importante aux États-Unis. On va détailler les sujets qui seront évoqués, et qui pourraient avoir un impact sur la campagne pour l'élection présidentielle. Séparation des pouvoirs, avortement, ou encore protection des consommateurs. Le détail avec Romain Lemaresquier.

Si les derniers dossiers traités en 2019 par la Cour Suprême étaient déjà très sensibles, ceux qui l'attendent en 2020 le sont tout autant. Les neuf juges vont devoir trancher sur des questions cruciales, notamment la séparation des pouvoirs. La chambre des représentants et la justice new-yorkaise réclament des années de registres financiers et de déclarations de revenus du président Donald Trump, ce que la Maison-Blanche refuse. Un dossier explosif. Autre sujet très sensible : l'avortement. Si jusqu'à présent toutes les tentatives pour réduire le droit à l'avortement ont échoué devant la Cour Suprême, la nomination du juge Brett Kavanaugh, conservateur assumé, pourrait bien changer la donne. Un dossier qui devrait être traité avant l'été prochain. L'un des premiers sujets qui seront abordés en cette année 2020 concernera les bourses scolaires pour les écoles religieuses. La Cour devra décider si la Constitution permet aux États américains de mettre en place des programmes de bourses pour ce type d'établissement. C'est donc une année très chargée qui s'annonce pour la plus haute instance judiciaire américaine, avec en toile de fond l'élection présidentielle de novembre prochain.

SB : Et puis de nombreuses questions continuent de se poser, trois jours après le départ de Carlos Ghosn du Japon.

RA : L'ancien patron de Renault Nissan se trouve au Liban, pays dont il a la nationalité. Il a fui le Japon où il était visé par un procès pour malversations financières. Ce jeudi le ministre libanais a annoncé que son pays avait reçu une demande d'arrestation de Carlos Ghosn, de la part de l'organisation Interpol. Ce qui est sûr, c'est que l'ancien patron ne sera pas extradé vers le Japon s'il parvient à rejoindre la France. C'est ce qu'a déclaré ce matin la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher.

[Transcription manquante]

RA : Agnès Pannier-Runacher secrétaire d'État à l'Économie ce matin sur BFMTV. Fin de ce Journal en français facile.


Journal en français facile 02 janvier 2020 Journal en français facile January 02, 2020

Vous écoutez RFI il est 21h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : un nouveau gouvernement en Autriche. Il a été présenté aujourd'hui. C'est le fruit d'une alliance inédite entre la droite et les Verts. Les détails dans un instant.

SB : La suspension de la procédure de remise de Carles Puigdemont à l'Espagne. Annonce de l'un de ses avocats qui évoque le fait que le responsable catalan est député européen. Il est menacé de poursuites dans son pays pour avoir proclamé l'indépendance de cette région d'Espagne.

RA : Et puis en Australie l'état d'urgence déclarée dans l'État de Nouvelles-Galles du Sud. Un nouveau pic de chaleur est attendu samedi. En quatre mois les incendies ont déjà tué 18 personnes dans le sud-est du pays.

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SB : Immigration et climat sont donc les deux priorités du nouveau gouvernement en Autriche.

RA : Gouvernement inédit puisqu'il s'agit d'une coalition entre la droite du futur chancelier Sébastian Kurz, et les Verts. L'alliance conclue à l'issue des élections législatives du 29 septembre dernier. On va faire le détail de ce nouveau gouvernement. Ce qu'il faut en retenir, la plupart des ministères clés vont à la droite, sauf le ministère de l'environnement dont héritent les Verts. À Vienne pour RFI Isaure Hiace.

Le nouvel exécutif comptera plus de femmes que d'hommes, se sont félicités ce jeudi après-midi Sebastian Kurz, chef des conservateurs qui s'apprête, à 33 ans, à redevenir chancelier et Werner Kogler, le leader des Verts, futur vice-chancelier. Sans surprise, les conservateurs, grands vainqueurs des législatives de septembre dernier, dominent largement cette nouvelle équipe avec la plupart des ministères clés, notamment l'intérieur, les affaires étrangères et les finances. Les Verts eux obtiennent 4 portefeuilles, dont un « super ministère » de l'environnement, qui inclut les transports, l'énergie et les technologies. Les deux partis ont également présenté l'accord qu'ils ont négocié pendant plusieurs semaines, un document de 300 pages dans lequel s'affirment les priorités des deux formations : une ligne ferme sur l'immigration et des baisses d'impôts pour les conservateurs, davantage de mesures contre la corruption et contre le réchauffement climatique pour les Verts. Les écologistes doivent encore approuver cet accord lors d'un congrès extraordinaire ce samedi. S'ils donnent leur feu vert, l'investiture de cette nouvelle équipe devrait avoir lieu la semaine prochaine. Isaure Hiace, Vienne, RFI.

RA : Et concernant l'écologie justement, un objectif de neutralité carbone au plus tard en 2040 est inscrit dans le pacte de coalition qui a donc été présenté de jeudi.

SB : Et puis le responsable indépendantiste catalan Carles Puigdemont ne sera pas remis à l'Espagne.

RA : C'est ce qu'a annoncé l'un de ses avocats. La procédure est suspendue. Carles Puigdemont vit actuellement en Belgique. Il est menacé de poursuites dans son pays pour avoir participé à la tentative de sécession de la Catalogne, en 2017 il avait proclamé l'indépendance de cette région d'Espagne. Mais Carles Puigdemont bénéficie d'une immunité parlementaire, c'est-à-dire qu'il ne peut pas être poursuivi par la justice, étant député européen. Les précisions à Bruxelles de Joana Hostein.

Un juge d'instruction bruxellois a décidé de lever le contrôle judiciaire qui empêchait Carles Puigdemont et Toni Comin, de quitter le territoire belge. Les indépendantistes catalans avaient fui en Belgique en 2017 après la tentative ratée de sécession de la Catalogne. La procédure d'extradition des deux hommes vers l'Espagne est également suspendue. Ces décisions interviennent après l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne du 19 décembre dernier. Les juges européens avaient alors affirmé que tous les députés européens sont protégés par l'immunité parlementaire dès le jour de leur élection, qui a eu lieu le 26 mai dernier. C'est le cas de Carles Puigdemont, de Toni Comin, qui pourra donc occuper leur siège de parlementaires dès la rentrée de janvier et d'Oriol Junqueras, l'ancien numéro deux du gouvernement catalan, actuellement emprisonné en Espagne pour sédition et détournement de fonds publics. Pour lever l'immunité parlementaire des eurodéputés, l'Espagne doit en fait en faire la demande et le Parlement européen doit se prononcer à la majorité. Joana Hostein Bruxelles RFI.

RA : Et puis également en Espagne, le socialiste Pedro Sanchez devrait être reconduit à la tête du gouvernement. Une décision devrait faire pencher la balance, celle du parti indépendantiste catalan ERC qui a annoncé que ses députés ne voteraient pas contre Pedro Sanchez lors du vote de confiance au parlement. Ils s'abstiendront suite à des négociations positives avec l'État espagnol. Ce vote d'investiture qui est prévu dans les prochains jours.

SB : On part maintenant en Australie où les incendies continuent de faire rage dans le sud-est du pays.

RA : Depuis le début de la saison des feux au mois de septembre, 18 personnes ont été tuées. Et ce bilan risque de s'alourdir, car les autorités de l'État de Victoria ont annoncé que 17 personnes étaient portées disparues. Autre État où la situation inquiète, la Nouvelle-Galles-du-Sud, c'est l'État le plus peuplé d'Australie. Un état d'urgence de sept jours a été déclaré. Et surtout les habitants et vacanciers sont incités à quitter leur logement. Écoutons le témoignage d'Élise Searson, c'est une résidente de Batemans Bay, une ville située dans la zone d'évacuation dans le sud-est de l'Australie.

« On a demandé aux touristes d'évacuer la région. Il y a donc eu beaucoup d'embouteillages sur les routes, et des queues d'une à deux heures se sont formées devant les stations-service. Certaines stations se sont retrouvées en panne sèche et on ne pouvait plus trouver de diesel, car c'est le carburant qu'utilisent les services d'urgences. Comme les autorités ont demandé aux touristes de partir avant samedi, de longues files se sont créées et les gens se sont retrouvés bloqués sur les routes. Tout cela fait que la une situation est tendue et les gens s'énervent très facilement. En raison des coupures d'électricité, beaucoup de gens ont dû utiliser les cabines téléphoniques pour joindre leur proche. Cela fait au moins 10 ans que nous n'avons pas utilisé les cabines téléphoniques, mais là c'était le seul moyen pour les gens d'appeler ceux qu'ils aiment. La situation est revenue à la normale, mais on s'attend à de nouvelles coupures d'électricité samedi. Pour l'instant je ne sais toujours pas si je vais partir. Mes parents ont décidé de rester. C'est une situation très stressante vous savez, on se sent en quelque sorte piégé et dans cette bataille c'est la nature qui est en train de gagner. » RA : Témoignage d'une résidente de Batemans Bay, elle répondait aux questions de Jelena Tomic. SB : L'année qui débute s'annonce chargée aux États-Unis, avec l'élection présidentielle qui aura lieu en novembre. D'ici là, de très nombreux dossiers vont être à l'examen de la Cour suprême

RA : La Cour suprême qui est l'institution judiciaire la plus importante aux États-Unis. On va détailler les sujets qui seront évoqués, et qui pourraient avoir un impact sur la campagne pour l'élection présidentielle. Séparation des pouvoirs, avortement, ou encore protection des consommateurs. Le détail avec Romain Lemaresquier.

Si les derniers dossiers traités en 2019 par la Cour Suprême étaient déjà très sensibles, ceux qui l'attendent en 2020 le sont tout autant. Les neuf juges vont devoir trancher sur des questions cruciales, notamment la séparation des pouvoirs. La chambre des représentants et la justice new-yorkaise réclament des années de registres financiers et de déclarations de revenus du président Donald Trump, ce que la Maison-Blanche refuse. Un dossier explosif. Autre sujet très sensible : l'avortement. Si jusqu'à présent toutes les tentatives pour réduire le droit à l'avortement ont échoué devant la Cour Suprême, la nomination du juge Brett Kavanaugh, conservateur assumé, pourrait bien changer la donne. Un dossier qui devrait être traité avant l'été prochain. L'un des premiers sujets qui seront abordés en cette année 2020 concernera les bourses scolaires pour les écoles religieuses. La Cour devra décider si la Constitution permet aux États américains de mettre en place des programmes de bourses pour ce type d'établissement. C'est donc une année très chargée qui s'annonce pour la plus haute instance judiciaire américaine, avec en toile de fond l'élection présidentielle de novembre prochain.

SB : Et puis de nombreuses questions continuent de se poser, trois jours après le départ de Carlos Ghosn du Japon.

RA : L'ancien patron de Renault Nissan se trouve au Liban, pays dont il a la nationalité. Il a fui le Japon où il était visé par un procès pour malversations financières. Ce jeudi le ministre libanais a annoncé que son pays avait reçu une demande d'arrestation de Carlos Ghosn, de la part de l'organisation Interpol. Ce qui est sûr, c'est que l'ancien patron ne sera pas extradé vers le Japon s'il parvient à rejoindre la France. C'est ce qu'a déclaré ce matin la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher.

[Transcription manquante]

RA : Agnès Pannier-Runacher secrétaire d'État à l'Économie ce matin sur BFMTV. Fin de ce Journal en français facile.