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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 04 octobre 2019

Journal en français facile 04 octobre 2019

Hugo Lanoë : 22h à Paris à l'écoute de RFI, 20h en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile. Pour le présenter avec moi ce soir Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Hugo.

HL : Au sommaire de cette édition : les suites de l'attaque au couteau survenue hier dans les locaux de la préfecture de Paris. L'enquête sur ce drame qui a coûté la vie à 4 personnes est désormais entre les mains du parquet national antiterroriste. Nous verrons pourquoi dans un instant.

ZK : En Irak, la rue s'embrase contre la corruption. Le bilan des affrontements entre policiers et manifestants s'alourdit, plus de 40 morts en 4 jours. On retrouve notre correspondante sur place dans quelques minutes.

HL : Et puis avant d'aller à Doha au Qatar où se déroulent les championnats du monde d'athlétisme, nous irons aux États-Unis avec des nouvelles révélations contre le président Trump dans l'affaire du coup de téléphone avec l'Ukraine. Voilà pour le programme, soyez les bienvenus !

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ZK : Au lendemain du quadruple meurtre à la préfecture de police de Paris, peut-on parler « d'un acte terroriste » ?

HL : C'est la question qui se pose ce soir Zéphryin. Une chose est sûre : l'enquête est désormais entre les mains du parquet national antiterroriste. Le PNAT, est une structure, une institution judiciaire, compétente sur tout le territoire en matière de terrorisme et de crime contre l'humanité. Hier l'hypothèse d'un conflit interne à la préfecture était privilégiée. Aujourd'hui Pierre Olivier, les enquêteurs se dirigent vers le mobile terroriste.

Le fait que le parquet antiterroriste se saisisse de l'enquête signifie que les policiers ont des suspicions sur les réelles motivations de l'assaillant. D'ailleurs l'enquête -qui était jusqu'à présent diligentée par le parquet de Paris- a été reprise sous les qualifications « d'assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Alors désormais l'enquête a été confiée à la fois à la brigade criminelle de la police judiciaire qui était sur cette affaire depuis hier, jeudi, mais également à la sous-direction antiterroriste de la DGSI. Les services de renseignements intérieurs. C'est après les premières auditions de l'entourage du meurtrier et l'exploitation de son téléphone portable que les enquêteurs ont petit à petit envisagé la piste terroriste. Et ce qui a mis les policiers sur cette voie ce sont aussi certaines fréquentations de l'agresseur, âgé de 45 ans, en lien avec la mouvance salafiste. Enfin sa femme, en garde à vue depuis jeudi, a dit aux enquêteurs que son mari aurait « entendu des voix » dans la nuit précédant son passage à l'acte. Avec cette nouvelle requalification de l'enquête, sa garde à vue pourra d'ailleurs être prolongée jusqu'à 96 heures.

HL : Explications signées Pierre Olivier sur RFI.

ZK : Autre enquête ouverte aujourd'hui en France. Cette fois-ci à l'initiative de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis dans le nord de Paris.

HL : Un adolescent de 15 ans a été poignardé à mort ce matin aux Lilas. 3 autres mineurs impliqués dans la bagarre ont été placés en garde à vue. Le drame s'est produit sur un stade la ville pendant un cours de sport où se côtoient les élèves de plusieurs établissements scolaires.

ZK : Le numéro 1 des Nations Unies lance un appel à la retenue.

HL : Sans citer, pointer du doigt un pays en particulier, le secrétaire général de l'ONU appelle à la retenue policière et au respect de la liberté d'expression lors des mouvements sociaux dans le monde. Antonio Guterres dit suivre de près les récentes vagues de manifestations de rue dans plusieurs nations.

ZK : Et parmi ces nations Hugo, on peut citer l'Irak.

HL : Oui, le sud du pays et la capitale Bagdad sont secoués par une contestation sociale contre la corruption qui dure depuis mardi. En 4 jours, on compte plus de 40 morts, protestataires et policiers compris, et aujourd'hui : quatre personnes ont été tuées à Bagdad par des « tireurs d'élite non identifiés ». Voilà ce que rapportent les autorités. Lucile Wasserman est sur place pour RFI.

[Transcription manquante]

HL : Lucile Wasserman correspondante de RFI à Bagdad. Et ce soir le leader chiite, Moqtada Sadr, c'est son nom, demande la démission du gouvernement et la mise en place d'élections anticipées.

HL : Un Palestinien de 28 ans tué aujourd'hui par des tirs israéliens, 5 autres sont blessés. Cela s'est passé à la frontière entre la bande de Gaza et l'État hébreux, théâtre de rassemblements hebdomadaires. Depuis mars 2018, les gazaouis se mobilisent chaque semaine pour réclamer la levée du blocus israélien. Depuis cette date, au moins 310 Palestiniens ont été tués.

ZK : Outre les violences policières, autre sonnette d'alarme tirée par l'ONU, celle concernant le nombre d'infanticides en Afghanistan.

HL : Le nombre de meurtres et d'atteintes à l'intégrité physique des enfants dans ce pays a considérablement augmenté entre 2015 et 2018 comparés aux quatre années précédentes, c'est la conclusion d'un rapport publié cette semaine par les Nations Unies. Plus de 14 000 cas de violations graves à l'encontre des enfants ont été recensés dans tout le pays dans cette période.

ZK : À l'écoute du Journal en français facile il est 16h07 à Washington. Aux États-Unis, les démocrates poursuivent leur enquête dans l'espoir de destituer Donald Trump.

HL : Une nouvelle audition est d'ailleurs prévue aujourd'hui à huis clos, c'est-à-dire en l'absence de tout public. Les démocrates vont poser des questions à l'inspecteur des services de renseignements dans l'affaire du coup de téléphone entre le président américain et son homologue, son semblable ukrainien. Hier soir, les démocrates ont fait de nouvelles révélations après avoir entendu Kurt Volker, l'ancien envoyé spécial de la maison blanche en Ukraine. Des révélations qui concernent des textos échangés entre Washington et Kiev, Anne Corpet.

C'est une série de messages qui établissent clairement que des pressions ont été exercées par l'administration américaine sur l'Ukraine. « Entendu de la Maison-Blanche. Si président Zelensky convainc Trump qu'il va enquêter, nous trouverons une date pour une visite à Washington » écrit par exemple Kurt Volker à un conseiller de la présidence ukrainienne, avant le coup de fil litigieux entre les deux chefs d'État. Dans un autre message rédigé le 1er septembre le chargé d'affaires américain en Ukraine s'interroge « est ce que nous disons maintenant que l'aide militaire à l'Ukraine et la visite à la maison blanche sont conditionnées par l'ouverture d'une enquête ? » Une semaine plus tard, le même diplomate s'inquiète dans un autre SMS « je pense que c'est fou de conditionner l'aide militaire à un coup de main dans une campagne électorale ». Ces révélations ne semblent pas ébranler Donald Trump. Le président américain affirme avoir agi non pas pour nuire à son adversaire politique Joe Biden, mais pour lutter contre la corruption. « Je me fiche de la politique », a-t-il déclaré ce vendredi sur la pelouse de la maison blanche « mais j'ai le devoir, l'obligation de lutter contre la corruption. » Anne Corpet, Washington, RFI.

ZK : On termine ce journal avec du sport et les mondiaux d'athlétisme à Doha au Qatar.

HL : Où se trouve Christophe Jousset. Journée chargée Christophe, beaucoup de résultats et notamment un record du monde battu chez les dames au 400 mètres haies.

[Transcription manquante]

HL : Christophe Jousset en ligne de Doha pour RFI. C'est la fin de votre Journal en français facile, merci Zéphyrin.

ZK : Merci Hugo.

HL : Bonne soirée à l'écoute de la radio du monde.


Journal en français facile 04 octobre 2019 Journal in easy French October 04, 2019

Hugo Lanoë : 22h à Paris à l'écoute de RFI, 20h en temps universel. Hugo Lanoë: 22h in Paris listening to RFI, 20h in universal time. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile. Pour le présenter avec moi ce soir Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Hugo.

HL : Au sommaire de cette édition : les suites de l'attaque au couteau survenue hier dans les locaux de la préfecture de Paris. L'enquête sur ce drame qui a coûté la vie à 4 personnes est désormais entre les mains du parquet national antiterroriste. Nous verrons pourquoi dans un instant.

ZK : En Irak, la rue s'embrase contre la corruption. Le bilan des affrontements entre policiers et manifestants s'alourdit, plus de 40 morts en 4 jours. On retrouve notre correspondante sur place dans quelques minutes.

HL : Et puis avant d'aller à Doha au Qatar où se déroulent les championnats du monde d'athlétisme, nous irons aux États-Unis avec des nouvelles révélations contre le président Trump dans l'affaire du coup de téléphone avec l'Ukraine. Voilà pour le programme, soyez les bienvenus !

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ZK : Au lendemain du quadruple meurtre à la préfecture de police de Paris, peut-on parler « d'un acte terroriste » ?

HL : C'est la question qui se pose ce soir Zéphryin. Une chose est sûre : l'enquête est désormais entre les mains du parquet national antiterroriste. Le PNAT, est une structure, une institution judiciaire, compétente sur tout le territoire en matière de terrorisme et de crime contre l'humanité. Hier l'hypothèse d'un conflit interne à la préfecture était privilégiée. Aujourd'hui Pierre Olivier, les enquêteurs se dirigent vers le mobile terroriste.

Le fait que le parquet antiterroriste se saisisse de l'enquête signifie que les policiers ont des suspicions sur les réelles motivations de l'assaillant. D'ailleurs l'enquête -qui était jusqu'à présent diligentée par le parquet de Paris- a été reprise sous les qualifications « d'assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Alors désormais l'enquête a été confiée à la fois à la brigade criminelle de la police judiciaire qui était sur cette affaire depuis hier, jeudi, mais également à la sous-direction antiterroriste de la DGSI. Les services de renseignements intérieurs. C'est après les premières auditions de l'entourage du meurtrier et l'exploitation de son téléphone portable que les enquêteurs ont petit à petit envisagé la piste terroriste. Et ce qui a mis les policiers sur cette voie ce sont aussi certaines fréquentations de l'agresseur, âgé de 45 ans, en lien avec la mouvance salafiste. And what has put the police on this path are also certain frequentations of the aggressor, aged 45, in connection with the Salafist movement. Enfin sa femme, en garde à vue depuis jeudi, a dit aux enquêteurs que son mari aurait « entendu des voix » dans la nuit précédant son passage à l'acte. Avec cette nouvelle requalification de l'enquête, sa garde à vue pourra d'ailleurs être prolongée jusqu'à 96 heures.

HL : Explications signées Pierre Olivier sur RFI.

ZK : Autre enquête ouverte aujourd'hui en France. Cette fois-ci à l'initiative de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis dans le nord de Paris.

HL : Un adolescent de 15 ans a été poignardé à mort ce matin aux Lilas. 3 autres mineurs impliqués dans la bagarre ont été placés en garde à vue. Le drame s'est produit sur un stade la ville pendant un cours de sport où se côtoient les élèves de plusieurs établissements scolaires.

ZK : Le numéro 1 des Nations Unies lance un appel à la retenue.

HL : Sans citer, pointer du doigt un pays en particulier, le secrétaire général de l'ONU appelle à la retenue policière et au respect de la liberté d'expression lors des mouvements sociaux dans le monde. Antonio Guterres dit suivre de près les récentes vagues de manifestations de rue dans plusieurs nations.

ZK : Et parmi ces nations Hugo, on peut citer l'Irak.

HL : Oui, le sud du pays et la capitale Bagdad sont secoués par une contestation sociale contre la corruption qui dure depuis mardi. En 4 jours, on compte plus de 40 morts, protestataires et policiers compris, et aujourd'hui : quatre personnes ont été tuées à Bagdad par des « tireurs d'élite non identifiés ». Voilà ce que rapportent les autorités. Lucile Wasserman est sur place pour RFI.

[Transcription manquante]

HL : Lucile Wasserman correspondante de RFI à Bagdad. Et ce soir le leader chiite, Moqtada Sadr, c'est son nom, demande la démission du gouvernement et la mise en place d'élections anticipées.

HL : Un Palestinien de 28 ans tué aujourd'hui par des tirs israéliens, 5 autres sont blessés. Cela s'est passé à la frontière entre la bande de Gaza et l'État hébreux, théâtre de rassemblements hebdomadaires. Depuis mars 2018, les gazaouis se mobilisent chaque semaine pour réclamer la levée du blocus israélien. Depuis cette date, au moins 310 Palestiniens ont été tués.

ZK : Outre les violences policières, autre sonnette d'alarme tirée par l'ONU, celle concernant le nombre d'infanticides en Afghanistan.

HL : Le nombre de meurtres et d'atteintes à l'intégrité physique des enfants dans ce pays a considérablement augmenté entre 2015 et 2018 comparés aux quatre années précédentes, c'est la conclusion d'un rapport publié cette semaine par les Nations Unies. Plus de 14 000 cas de violations graves à l'encontre des enfants ont été recensés dans tout le pays dans cette période.

ZK : À l'écoute du Journal en français facile il est 16h07 à Washington. Aux États-Unis, les démocrates poursuivent leur enquête dans l'espoir de destituer Donald Trump.

HL : Une nouvelle audition est d'ailleurs prévue aujourd'hui à huis clos, c'est-à-dire en l'absence de tout public. Les démocrates vont poser des questions à l'inspecteur des services de renseignements dans l'affaire du coup de téléphone entre le président américain et son homologue, son semblable ukrainien. Hier soir, les démocrates ont fait de nouvelles révélations après avoir entendu Kurt Volker, l'ancien envoyé spécial de la maison blanche en Ukraine. Des révélations qui concernent des textos échangés entre Washington et Kiev, Anne Corpet.

C'est une série de messages qui établissent clairement que des pressions ont été exercées par l'administration américaine sur l'Ukraine. « Entendu de la Maison-Blanche. Si président Zelensky convainc Trump qu'il va enquêter, nous trouverons une date pour une visite à Washington » écrit par exemple Kurt Volker à un conseiller de la présidence ukrainienne, avant le coup de fil litigieux entre les deux chefs d'État. Dans un autre message rédigé le 1er septembre le chargé d'affaires américain en Ukraine s'interroge « est ce que nous disons maintenant que l'aide militaire à l'Ukraine et la visite à la maison blanche sont conditionnées par l'ouverture d'une enquête ? » Une semaine plus tard, le même diplomate s'inquiète dans un autre SMS « je pense que c'est fou de conditionner l'aide militaire à un coup de main dans une campagne électorale ». Ces révélations ne semblent pas ébranler Donald Trump. Le président américain affirme avoir agi non pas pour nuire à son adversaire politique Joe Biden, mais pour lutter contre la corruption. « Je me fiche de la politique », a-t-il déclaré ce vendredi sur la pelouse de la maison blanche « mais j'ai le devoir, l'obligation de lutter contre la corruption. » Anne Corpet, Washington, RFI.

ZK : On termine ce journal avec du sport et les mondiaux d'athlétisme à Doha au Qatar.

HL : Où se trouve Christophe Jousset. Journée chargée Christophe, beaucoup de résultats et notamment un record du monde battu chez les dames au 400 mètres haies.

[Transcription manquante]

HL : Christophe Jousset en ligne de Doha pour RFI. C'est la fin de votre Journal en français facile, merci Zéphyrin.

ZK : Merci Hugo.

HL : Bonne soirée à l'écoute de la radio du monde.