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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 19 juin 2018

Journal en français facile 19 juin 2018

Nathanaël Vittrant : RFI il est 20h en temps universel, 22h à Paris. Soyez les bienvenus dans cette édition du Journal en français facile, à mes côtés pour le présenter : Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous.

NV : À la Une, les élus Républicains aux États-Unis embarrassés par la politique migratoire de Donald Trump et la séparation forcée et l'enfermement des enfants de migrants illégaux à la frontière mexicaine.

SB : Angela Merkel et Emmanuel Macron réunis à Berlin pour présider un nouveau conseil des ministres franco-allemand. La chancelière allemande et le président français ont affiché leur unité sur l'immigration, mais aussi sur le budget de la zone euro.

NV : De fortes inondations à Abidjan après des pluies torrentielles ont fait au moins 18 morts.

SB : Et puis un ancien ministre israélien arrêté, il est accusé d'avoir espionné pour le compte de l'Iran.

-----

SB : Mais on commence Nathanaël par la coupe du monde de football, avec le choc entre l'Égypte et la Russie.

NV : Les Pharaons face au pays hôte avec cette fois leur carte maîtresse sur le terrain puisque Mohammed Salah faisait aujourd'hui son grand retour. Alejandro Valente on vous retrouve en direct de Saint-Pétersbourg où avait lieu la rencontre. Alejandro, le match s'est terminé il y a moins de 10 minutes et le retour de Salah n'aura pas suffi aux Égyptiens.

[Transcription manquante]

NV : Merci Alejandro Valente en direct de Saint-Pétersbourg. Les autres résultats du jour : victoire 2-1 du Japon face à la Colombie la première victoire africaine de cette coupe du monde, celle du Sénégal qui s'est imposé deux buts à un face à la Pologne.

SB : On revient à présent sur l'émotion que provoque le traitement des enfants de migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

NV : L'administration Trump applique une politique de tolérance zéro et depuis les enfants de migrants illégaux sont séparés de leurs parents. Les images de ces gamins enfermés dans des cages qui ressemblent à celles d'un chenil provoquent un profond malaise dans le pays. Même certains élus Républicains commencent à être gênés et à ne plus soutenir Donald Trump sur le sujet. Surtout que le temps des élections de mi-mandat approche. Correspondance à Washington Anne Corpet.

« Ce n'est pas seulement que cela a l'air terrible aux yeux du monde. C'est vraiment terrible » écrit le New York Post, soutien habituel de Donald Trump, sous la photo d'enfants de migrants enfermés derrière des grillages. Tous les sondages sont unanimes : la grande majorité des Américains désapprouve la politique de séparation des familles de migrants à la frontière. Et à quelques mois des élections de mi-mandat, les élus républicains s'inquiètent des effets que cette politique pourrait avoir dans les urnes. Le sénateur Ted Cruz dont la réélection s'annonce plus compliquée que prévu au Texas a présenté un projet de loi en urgence pour empêcher que les enfants de migrants soient arrachés à leurs parents. « Tous ceux d'entre nous qui avons vu ces images d'enfants arrachés à leur père et à leur mère, en larmes, sommes horrifiés. Cela doit cesser. » Même l'argumentaire de Donald Trump qui blâme le camp démocrate pour la séparation des familles est contesté dans le camp républicain. Jeff Flake, sénateur de l'Arizona. « Le président dit que c'est de la faute des démocrates, que c'est le résultat de leur loi. Mais c'est faux. »Même Mélania Trump a émis des réserves sur cette politique de séparation des familles. Elle a été suivie par trois anciennes premières dames Michele Obama, Hillary Clinton et Laura Bush. « Le président devrait écouter son épouse sur cette douloureuse question », a commenté le sénateur républicain Lindsey Graham. Anne Corpet Washington RFI.

NV : Les États-Unis qui pourraient quitter dès aujourd'hui le Comité des droits de l'homme de l'ONU. Plusieurs ONG membres de ce comité ont largement critiqué ces derniers jours la politique migratoire américaine.

SB : La détention de mineurs étrangers, c'est aussi une réalité en France. Comme le rappelle un article du journal Le Monde, la France a été condamnée à deux reprises par la Cour européenne des droits de l'homme en 2012 et en 2016 pour avoir placé des mineurs dans ces centres de rétention administrative. En 2017, 300 enfants étrangers ont aussi été enfermés. C'est dans ce contexte que le projet de loi asile immigration était examiné aujourd'hui au Sénat. Un texte controversé qui durcit les conditions d'accueil des réfugiés et favorise les reconduites aux frontières.

SB : Il a aussi été question d'immigration à Berlin...

NV : C'est là qu'avait lieu le traditionnel conseil des ministres franco-allemand. Cette année il ressemblait surtout à une cellule de crise. Angela Merkel est sous la pression de l'aile droite de sa coalition, le parti bavarois son allié traditionnel au Parlement réclame plus de fermeté dans sa politique migratoire. La chancelière allemande avait donc besoin d'afficher le soutien du président français venu co-présider ce conseil des ministres des deux gouvernements. Pour montrer leur unité, ils ont ainsi annoncé leur volonté de mettre en place un budget commun de la zone euro. Mais il reste encore beaucoup de détails à régler. Envoyée spéciale à Berlin : Anastasia Becchio.

Ses contours demeurent encore flous, mais pour Emmanuel Macron l'essentiel est là : la zone euro aura son propre budget en 2021. C'est là où les travaux ont été les plus compliqués a convenu Angela Merkel. Le président français plaidait de longue date pour l'instauration d'un tel instrument de solidarité et de stabilité pour les dix-neuf États de la zone euro. La chancelière allemande a précisé que ce budget pourrait être alimenté par des contributions nationales ou les recettes d'une éventuelle taxe sur les transactions financières. Tout cela reste encore à définir et à négocier tout comme le montant de ce budget. Aucun chiffre n'a d'ailleurs été avancé. Paris et Berlin ne sont pas vraiment sur la même longueur d'onde, les Français plaident pour des 100aines de milliards d'euros, les Allemands, quelques 10aines seulement. Affaiblie politiquement, Angela Merkel affirme que le budget de la zone euro sera soutenu par sa coalition. Une coalition plus que jamais divisée sur un autre dossier clé de ce conseil franco-allemand : la question migratoire. La chancelière, sous-pression de ses alliés bavarois de la CSU, avait besoin du soutien d'Emmanuel Macron. Les deux dirigeants ont annoncé qu'ils allaient travailler à un accord entre plusieurs pays de l'espace Schengen visant à refouler tout demandeur d'asile vers l'Etat où il a été enregistré en premier, une idée, qui si elle était concrétisée, pourrait plaire au très conservateur ministre allemand de l'Intérieur.

NV : L'unité syndicale se fissure au sein de la SNCF. Depuis l'annonce du projet de réforme du groupe ferroviaire, les syndicats avaient fait front commun. En juillet ce sera terminé : le syndicat Unsa annonce qu'il ne continuera pas le mouvement de grève même si le poursuivra jusqu'au 28 juin comme il s'y était engagé. La CGT cheminots ne commente pas, pour Sud Rails c'est une « trahison ».

SB : Des pluies torrentielles en Côte d'Ivoire ont fait 18 morts ce mardi.

NV : La pluie a provoqué d'importantes inondations à Abidjan la capitale économique du pays. Deux personnes ont également été blessées et les sapeurs pompiers militaires ont porté secours à plus de 130 personnes.

SB : En Israël, un ex-ministre et ex-député a été arrêté.

NV : Gonen Segev, c'est son nom, a été interpellé au mois de mai en Guinée Conakry. Israël a demandé son extradition, car il est accusé d'avoir espionné au profit de l'Iran, considéré comme le plus grand ennemi du pays. Il aurait livré des informations aux Iraniens pendant six ans. A Jérusalem, Guilhem Delteil.

Gonen Segev a déjà connu la prison. Cet ancien élu de droite, mais ministre dans un gouvernement de gauche avait été condamné à cinq ans de détention en 2004 après avoir tenté d'importer de l'ecstasy en Israël. Cette fois-ci, l'ancien ministre de l'Énergie et des Infrastructures d'Yitzhak Rabin et Shimon Pérès au milieu des années 90 doit répondre d'intelligence avec l'ennemi en période de guerre et d'espionnage contre l'État d'Israël. Selon les services de sécurité du pays, il aurait été recruté par les renseignements iraniens en 2012. Le premier contact s'est déroulé à l'ambassade d'Iran au Nigéria, pays où Gonen Segev vivait alors. Au cours des six dernières années, l'homme s'est rendu à deux reprises en Iran et a eu des contacts avec des agents du renseignement iraniens dans plusieurs autres pays. Il disposait même d'un équipement lui permettant de chiffrer ces communications avec ses officiers de liaison. Les enquêteurs estiment que l'ancien ministre a livré des informations sur le marché de l'énergie israélien, sur la sécurité de sites dans le pays ainsi que sur des diplomates et responsables de l'appareil sécuritaire. Gonen Segev, lui, affirme qu'il cherchait en fait à obtenir des informations de la part de l'Iran pour les transmettre à Israël. Guilhem Delteil, Jérusalem, RFI.

NV : C'est la fin de ce Journal en français facile, merci de l'avoir suivi, et merci à vous Sylvie Berruet, excellente soirée à l'écoute de la radio du monde.

Journal en français facile 19 juin 2018 Journal en français facile June 19, 2018

Nathanaël Vittrant : RFI il est 20h en temps universel, 22h à Paris. Nathanaël Vittrant: RFI it is 8 p.m. in universal time, 10 p.m. in Paris. Soyez les bienvenus dans cette édition du Journal en français facile, à mes côtés pour le présenter : Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie. Welcome to this edition of the Easy French Journal, by my side to present it: Sylvie Berruet, good evening Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous.

NV : À la Une, les élus Républicains aux États-Unis embarrassés par la politique migratoire de Donald Trump et la séparation forcée et l’enfermement des enfants de migrants illégaux à la frontière mexicaine.

SB : Angela Merkel et Emmanuel Macron réunis à Berlin pour présider un nouveau conseil des ministres franco-allemand. La chancelière allemande et le président français ont affiché leur unité sur l’immigration, mais aussi sur le budget de la zone euro.

NV : De fortes inondations à Abidjan après des pluies torrentielles ont fait au moins 18 morts.

SB : Et puis un ancien ministre israélien arrêté, il est accusé d’avoir espionné pour le compte de l’Iran.

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SB : Mais on commence Nathanaël par la coupe du monde de football, avec le choc entre l’Égypte et la Russie.

NV : Les Pharaons face au pays hôte avec cette fois leur carte maîtresse sur le terrain puisque Mohammed Salah faisait aujourd’hui son grand retour. Alejandro Valente on vous retrouve en direct de Saint-Pétersbourg où avait lieu la rencontre. Alejandro, le match s’est terminé il y a moins de 10 minutes et le retour de Salah n’aura pas suffi aux Égyptiens.

[Transcription manquante]

NV : Merci Alejandro Valente en direct de Saint-Pétersbourg. Les autres résultats du jour : victoire 2-1 du Japon face à la Colombie la première victoire africaine de cette coupe du monde, celle du Sénégal qui s’est imposé deux buts à un face à la Pologne.

SB : On revient à présent sur l’émotion que provoque le traitement des enfants de migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

NV : L’administration Trump applique une politique de tolérance zéro et depuis les enfants de migrants illégaux sont séparés de leurs parents. Les images de ces gamins enfermés dans des cages qui ressemblent à celles d’un chenil provoquent un profond malaise dans le pays. Même certains élus Républicains commencent à être gênés et à ne plus soutenir Donald Trump sur le sujet. Surtout que le temps des élections de mi-mandat approche. Correspondance à Washington Anne Corpet.

« Ce n’est pas seulement que cela a l’air terrible aux yeux du monde. C’est vraiment terrible » écrit le New York Post, soutien habituel de Donald Trump, sous la photo d’enfants de migrants enfermés derrière des grillages. Tous les sondages sont unanimes : la grande majorité des Américains désapprouve la politique de séparation des familles de migrants à la frontière. Et à quelques mois des élections de mi-mandat, les élus républicains s’inquiètent des effets que cette politique pourrait avoir dans les urnes. Le sénateur Ted Cruz dont la réélection s’annonce plus compliquée que prévu au Texas a présenté un projet de loi en urgence pour empêcher que les enfants de migrants soient arrachés à leurs parents. « Tous ceux d’entre nous qui avons vu ces images d’enfants arrachés à leur père et à leur mère, en larmes, sommes horrifiés. Cela doit cesser. » Même l’argumentaire de Donald Trump qui blâme le camp démocrate pour la séparation des familles est contesté dans le camp républicain. Jeff Flake, sénateur de l’Arizona. « Le président dit que c’est de la faute des démocrates, que c’est le résultat de leur loi. Mais c’est faux. »Même Mélania Trump a émis des réserves sur cette politique de séparation des familles. Elle a été suivie par trois anciennes premières dames Michele Obama, Hillary Clinton et Laura Bush. « Le président devrait écouter son épouse sur cette douloureuse question », a commenté le sénateur républicain Lindsey Graham. Anne Corpet Washington RFI.

NV : Les États-Unis qui pourraient quitter dès aujourd’hui le Comité des droits de l’homme de l’ONU. Plusieurs ONG membres de ce comité ont largement critiqué ces derniers jours la politique migratoire américaine.

SB : La détention de mineurs étrangers, c’est aussi une réalité en France. Comme le rappelle un article du journal Le Monde, la France a été condamnée à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme en 2012 et en 2016 pour avoir placé des mineurs dans ces centres de rétention administrative. En 2017, 300 enfants étrangers ont aussi été enfermés. C’est dans ce contexte que le projet de loi asile immigration était examiné aujourd’hui au Sénat. Un texte controversé qui durcit les conditions d’accueil des réfugiés et favorise les reconduites aux frontières.

SB : Il a aussi été question d’immigration à Berlin...

NV : C’est là qu’avait lieu le traditionnel conseil des ministres franco-allemand. Cette année il ressemblait surtout à une cellule de crise. Angela Merkel est sous la pression de l’aile droite de sa coalition, le parti bavarois son allié traditionnel au Parlement réclame plus de fermeté dans sa politique migratoire. La chancelière allemande avait donc besoin d’afficher le soutien du président français venu co-présider ce conseil des ministres des deux gouvernements. Pour montrer leur unité, ils ont ainsi annoncé leur volonté de mettre en place un budget commun de la zone euro. Mais il reste encore beaucoup de détails à régler. Envoyée spéciale à Berlin : Anastasia Becchio.

Ses contours demeurent encore flous, mais pour Emmanuel Macron l’essentiel est là : la zone euro aura son propre budget en 2021. C’est là où les travaux ont été les plus compliqués a convenu Angela Merkel. Le président français plaidait de longue date pour l’instauration d’un tel instrument de solidarité et de stabilité pour les dix-neuf États de la zone euro. La chancelière allemande a précisé que ce budget pourrait être alimenté par des contributions nationales ou les recettes d’une éventuelle taxe sur les transactions financières. Tout cela reste encore à définir et à négocier tout comme le montant de ce budget. Aucun chiffre n’a d’ailleurs été avancé. Paris et Berlin ne sont pas vraiment sur la même longueur d’onde, les Français plaident pour des 100aines de milliards d’euros, les Allemands, quelques 10aines seulement. Affaiblie politiquement, Angela Merkel affirme que le budget de la zone euro sera soutenu par sa coalition. Une coalition plus que jamais divisée sur un autre dossier clé de ce conseil franco-allemand : la question migratoire. La chancelière, sous-pression de ses alliés bavarois de la CSU, avait besoin du soutien d’Emmanuel Macron. Les deux dirigeants ont annoncé qu’ils allaient travailler à un accord entre plusieurs pays de l’espace Schengen visant à refouler tout demandeur d’asile vers l’Etat où il a été enregistré en premier, une idée, qui si elle était concrétisée, pourrait plaire au très conservateur ministre allemand de l’Intérieur.

NV : L’unité syndicale se fissure au sein de la SNCF. Depuis l’annonce du projet de réforme du groupe ferroviaire, les syndicats avaient fait front commun. En juillet ce sera terminé : le syndicat Unsa annonce qu’il ne continuera pas le mouvement de grève même si le poursuivra jusqu’au 28 juin comme il s’y était engagé. La CGT cheminots ne commente pas, pour Sud Rails c’est une « trahison ».

SB : Des pluies torrentielles en Côte d’Ivoire ont fait 18 morts ce mardi.

NV : La pluie a provoqué d’importantes inondations à Abidjan la capitale économique du pays. Deux personnes ont également été blessées et les sapeurs pompiers militaires ont porté secours à plus de 130 personnes.

SB : En Israël, un ex-ministre et ex-député a été arrêté.

NV : Gonen Segev, c’est son nom, a été interpellé au mois de mai en Guinée Conakry. Israël a demandé son extradition, car il est accusé d’avoir espionné au profit de l’Iran, considéré comme le plus grand ennemi du pays. Il aurait livré des informations aux Iraniens pendant six ans. A Jérusalem, Guilhem Delteil.

Gonen Segev a déjà connu la prison. Cet ancien élu de droite, mais ministre dans un gouvernement de gauche avait été condamné à cinq ans de détention en 2004 après avoir tenté d’importer de l’ecstasy en Israël. Cette fois-ci, l’ancien ministre de l’Énergie et des Infrastructures d’Yitzhak Rabin et Shimon Pérès au milieu des années 90 doit répondre d’intelligence avec l’ennemi en période de guerre et d’espionnage contre l’État d’Israël. Selon les services de sécurité du pays, il aurait été recruté par les renseignements iraniens en 2012. Le premier contact s’est déroulé à l’ambassade d’Iran au Nigéria, pays où Gonen Segev vivait alors. Au cours des six dernières années, l’homme s’est rendu à deux reprises en Iran et a eu des contacts avec des agents du renseignement iraniens dans plusieurs autres pays. Il disposait même d’un équipement lui permettant de chiffrer ces communications avec ses officiers de liaison. Les enquêteurs estiment que l’ancien ministre a livré des informations sur le marché de l’énergie israélien, sur la sécurité de sites dans le pays ainsi que sur des diplomates et responsables de l’appareil sécuritaire. Gonen Segev, lui, affirme qu’il cherchait en fait à obtenir des informations de la part de l’Iran pour les transmettre à Israël. Guilhem Delteil, Jérusalem, RFI.

NV : C’est la fin de ce Journal en français facile, merci de l’avoir suivi, et merci à vous Sylvie Berruet, excellente soirée à l’écoute de la radio du monde.